- MLA 8TH édition
- Kesteman, Jean-Pierre. "Sherbrooke".l'Encyclopédie Canadienne, 24 octobre 2019,Historica Canada. thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/sherbrooke-2. Date consulté: 26 novembre 2025.
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- APA 6TH édition
- Kesteman, J. (2019). Sherbrooke. Dansl'Encyclopédie Canadienne. Repéré à https://thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/sherbrooke-2
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- CHICAGO 17TH édition
- Kesteman, Jean-Pierre. "Sherbrooke."l'Encyclopédie Canadienne. Historica Canada. Article publié janvier 25, 2007; Dernière modification octobre 24, 2019.
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- TURABIAN 8TH édition
- l'Encyclopédie Canadienne, s.v. "Sherbrooke," par Jean-Pierre Kesteman, Date consulté: novembre 26, 2025, https://thecanadianencyclopedia.ca/fr/article/sherbrooke-2
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Sherbrooke
Article parJean-Pierre Kesteman
Date de publication en ligne le 25 janvier 2007
Dernière modification le 24 octobre 2019
Sherbrooke (Québec), constituée en villeen 1852, population de 172 950 (recensement de 2021), 161 323 habitants (recensement de 2016). Localisée à 147 kmà l’est deMontréal,Sherbrooke est la principale ville desCantons-de-l’Est.Située au cœur d’une région de lacs et de montagnes et à proximité du parcprovincial du Mont-Orford, la ville a été un centre commercial, industriel etferroviaire pendant de nombreuses années. Depuis les années 1960, elle estégalement devenue un centre de services. Sherbrooke est aussi le foyer de l’archidiocèsecatholique de la région et le siège du district judiciaire de Saint-François.
Colonisation et développement
Située sur des terres appartenant auxAbénaquis, Sherbrooke est initialement connue sous le nom deKtinékétolékouac ouGrandes Fourches. L’endroit était un lieude portage, au pied de la rivière Magog. La première colonie permanente est établie en 1802 lorsque des Américains du Vermont y construisent plusieurs moulins. Le village prend le nom du gouverneur général John Coape Sherbrookeen 1818. La ville doitsa croissance urbaine initiale à l’industrialisation qui s’est produite par vagues à partir des années 1840. Elle devient un centre de production du textile avec l’établissementde la première usine de fabrication de coton du Canada en 1844, ainsi qu’une grande usine de fabrication de laine en 1867.
Le succès de la ville au 19e siècle est dû autant à ses hommes d’affaires anglophones dynamiques, qui fondent une banque régionale et font la promotion des chemins de fer et des nouvelles industries, qu’à sa population francophone, quiconstitue la majeure partie de la main-d’œuvre industrielle.
Le développement de l’agriculture et de l’exploitation minière dans la région solidifie également le rôle de Sherbrooke en tant que centre de commerce de gros et de services. Depuis les années 1950, Sherbrooke éprouve de la difficulté à attirer de nouvellesindustries, et connaît un déclin de ses industries du textile et du vêtement. La fondation de l’Université de Sherbrooke en 1954 ainsi que la décentralisation de l’administration de la province contribuent à restaurer le dynamisme de la ville.
Paysage urbain
Située au confluent des rivières Magog etSaint-François, Sherbrooke ressemble à un bassin dont les côtés courbes sont devenus des quartiers résidentiels. Après1950, la communauté urbaine s’étend le long d’un axe est-ouest sous l’influence polarisante de l’université et des centres commerciaux en périphérie. Le centre de la ville, une zone commerciale traditionnelle, connaît un regain de vie dans les années1970. Plusieurs quartiers résidentiels situés près du centre abritent un grand nombre de bâtiments de bois affichant une architecture victorienne et américaine du 19e siècle. Les nombreux espaces verts de la ville, un lac situé en pleincœur de la ville ainsi qu’une montagne offrant des pentes de ski, constituent une abondante source de loisirs de plein air pour ses citoyens.
Population et économie
En raison de son activité industrielle plutôt fluctuante, la croissance démographique de la ville est lente au 19e siècle. Sherbrooke compte 3 000 habitants en 1852, 10 000 en 1891 et plus de 50 000 en 1951. Dans les années 1970, la populationdiminue, mais on enregistre une croissance marginale depuis. Un bon nombre de gens ont emménagé dans les banlieues de la ville commeFleurimont, Ascot et Rock Forest. Le pourcentagede francophones est passé de 50 % en 1871 à 92 % en 1996. De nos jours, 89,6 % de la population de Sherbrooke déclare le français comme langue maternelle, selon le recensement de 2016.

