Couverture fascicule

III. - Les peintres français et les concours de l'académie de Saint-Luc au XVIIe siècle

[article]

Michel Olivier. III. - Les peintres français et les concours de l'académie de Saint-Luc au XVIIe siècle. In: Vivre et peindre à Rome au XVIIIe siècle [recueil d’articles] Rome : École Française de Rome, 1996. pp. 65-73. (Publications de l'École française de Rome, 217-1)

www.persee.fr/doc/efr_0223-5099_1996_ant_217_1_5581

Chargement...doc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/textdoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/imagedoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-indoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/zoom-outdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/bookmarkdoc-ctrl/global/resetdoc-ctrl/global/reset
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
Page 65

Ill

LES PEINTRES FRANCAIS ET LES CONCOURS DE L'ACADÉMIE DE SAINT-LUC AU XVIIe SIÈCLE

Ars geniusque simul est la légende inscrite au revers d'une médaille frappés en l'honneur de Carlo Maratta1. Prince de l'Académie de Saint-Luc, une première fois en 1664 pour deux ans, soutenu dans ses ambitions par Giovan Pietro Bellori, il se soucia aussitôt de ramener la vénérable institution à sa vocation première et d'y réorganiser l'enseignement, nécessaire pour parvenir à cette habileté marchant de pair avec le génie. Colbert au même moment fondait une académie pour permettre aux jeunes artistes français de se former sur le modèle des plus grands maîtres. Cette coïncidence, née d'une foi partagée dans un idéal d'ordre et de raison, explique la place exceptionnelle tenue par les Français, à cette date, dans les activités de l'Académie de Saint-Luc, place que la politique et les divergences idéologiques n'ont pas maintenue.

Deux listes d'élèves, conservées aux archives de l'Académie de Saint-Luc2, donnent un contours précis à ce renouveau pédagogique : soixante-seize noms en 1664, cent vingt en 1675 et pour ne point démentir la vocation de Rome, communis patria, un tiers d'entre eux n'est pas italien. Parmi les transalpins que les Romains appellent volontiers « Monsù », quelle que soit leur origine, les Français l'emportent numériquement : environ seize en 16643 et vingt- deux en 16754. La fondation de l'Académie de France n'a que légère-

1 G. P. Bellori, Le vite de' pittori,scultori e architetti moderni, éd. Evelina Borea, Torino, 1976, p. 642.

2 ASL, vol. 66, Nomi, cognomi e maestri de'Sig.ri professori e giovani del disegno che intervengono a studiare nell'Accademia di San Luca...

3 F. Boyer, Les artistes français étudiants, lauréats ou membres de l'Académie romaine de Saint-Luc entre 1660 et 1700 d'après des documents inédits, dans : BSHAF, 1950, p. 118, donne quatorze noms qu'il a relevés dans le volume 66 ; nous proposons d'ajouter Philibert Marsy et, dubitativement, «Ferdinando Vu- ber». En «Giovanni Silva» il faut reconnaître Jean-Baptiste Forest (cf. J. Bousquet, Les débuts de l'Académie de France à Rome..., dans : BSHAF, 1953, p. 135, note 3).

4 Id., p. 120, F. Boyer donne vingt noms auxquels nous ajoutons «Giacomo Cortese discepolo del Sig. Morandi» et «Simone Gullielmo scolaro del Sig. Pietro del Po» que J. Bousquet (op. cit., p. 135) identifie avec le sculpteur Simon Guillaume.

doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw
doc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-ccwdoc-ctrl/page/rotate-cwdoc-ctrl/page/rotate-cw