Rencontre avec Li-Cam
Allan
Les Utopiales sont l’occasion de rencontrer nombre d’écrivains et d’échanger avec eux. Li-Cam est une autrice de Science-Fiction et vient de paraître à La Volte l’excellentRésolution que nous avons chroniqué il y a quelques semaines.
Je vous invite à découvrir cet échange passionnant autour de son travail mais aussi des Intelligences Artificielles, des médias sociaux ou encore de l’autisme.
Avant toute chose, situ devais te présenter, et même si cette question est très bateau, comment leferais-tu ?
Je suis Li-Cam, autrice deScience-Fiction. J’ai longtemps écrit du fantastique et depuis 5 ans, je suispassée à la science-fiction, mon premier amour. J’en lis depuis l’âge de 12ans. J’ai mis du temps à me sentir à la hauteur. Pour moi, écrire de lascience-fiction représentait un véritable défi.
Et à 12-13 ans, onlit quoi en SF ?
J’ai commencé par RobertHeinlein ; puis, j’ai lu Franck Herbert, … Ensuite, vers l’âge de 20 ans,je suis passée à Philip K. Dick, Ursula Le Guin. Parmi les auteurs français,j’aime beaucoup le travail de Pierre Bordage, et bien sûr aussi celui d’Ayerdahl.J’ai lu essentiellement, voire exclusivement de la Science-Fiction jusqu’à mes 25ans et après j’ai commencé à m’intéresser à la Fantasy. Je lis aujourd’hui unpeu de tout, littérature mainstream et SF, même si ma préférence va encore à lascience-fiction.
Tu étais déjà polluéepar la SF ?
J’étais totalement éprise de SF et je le suis toujours.
Et avant de parler deRésolution, il n’y a pas que La Voltedans tes activités, petite bulle d’univers, Organic…
Organic est un collectif de 6artistes, 5 plasticiens et une autrice. Je suis l’autrice et je m’occupe doncdu choix des auteurs. Nous faisons des livres illustrés mais inversésc’est-à-dire que ce sont les plasticiens que les auteurs de Science-Fictionillustrent avec leurs mots. J’aime à voir la collection comme la jonction dedeux univers, donnant naissance à un troisième univers. C’est pourquoi lacollection s’appelle Petite Bulle d’Univers.
J’en ai eu dans lesmains les livres d’Organic, il faut avouer que ce sont réellement de beauxobjets.

Oui. Nous mettons beaucoup de passion dans nos livres. Nousexistons depuis maintenant 15 ans. Nous avons eu dans la collection AlainDamasio, Pierre Bordage, Karim Berrouka, Sylvie Lainé… Quelques représentantsde la fine fleur de la SF française.
Résolution à la Volte le mois dernier, une très bonne novella…C’est quoi une novella ?
En SFFF, nous respectons des normes héritées desanglo-saxons, même si pour moi, cela n’a pas grande importance. Une novella estun texte possédant jusqu’à 250 000 signes. Au-dessus de 250 000, c’est unroman…Résolutionfait 240000 signes.À mes yeux, Résolution est un court roman.
Et on parled’Eutopie. C’est quoi ?
C’est le terme originel. Utopie est le premier romand’Eutopie écrit par Thomas More. Mais le vrai terme est Eutopia. Utopiesignifie nulle part, ce qui veut donc dire que cela n’existe pas. Pour moi,l’Eutopia est un lieu qui permet d’explorer et de faire des propositions.
J’ai posé la mêmequestion à Philippe Curval, premier de la collection et qui disait que c’étaitle côté positif de l’utopie là où la dystopie est le côté négatif de l’utopie.
Le vrai terme reste Eutopie. Pour ma part, et pour citerRésolution : « L’Utopie des uns est la Dystopie des autres. »
Ta novella est ladeuxième parution dans la collection après Philippe Curval : une grosseresponsabilité ?
Une grosse responsabilité, oui. C’est Mathias Echenay, quim’a proposé il n’y a pas si longtemps, de me frotter à l’exercice, en abordantdes thèmes sociétaux comme l’Intelligence Artificielle. Pour Résolution, je me suis aussi beaucoupintéressée à la collapsologie et aux média sociaux.
Quand j’ai commencéla novella, je n’ai pas vu tout de suite l’aspect positif, on s’en est pris unpeu plein la gueule sur le sujet et j’ai identifié deux axes principauxd’effondrement, peut-être en ai-je manqué : le premier étant le phénomènede « hating » généralisé … Tu y es sensible ?
Je suis sensible à la façon dont les médias sociaux nousenfoncent, nous invitent à exprimer nos opinions sans prendre en compte lesautres. Bien souvent, les média sociaux nous divisent plus qu’ils ne nousrapprochent. Il faut réagir vite et parfois en 140 caractères. Dans cesconditions, comment prendre le recul et le temps nécessaire à la réflexion.
Ce sont aussi des vitrines dans lesquelles chacun se met enscène, beaucoup de gens cherchent une réaction émotionnelle immédiate. Il n’y apas beaucoup de place pour la réflexion. À partir de ces éléments, j’ai imaginéla partie dystopique de Résolution. Pour moi, quand on écrit une Eutopie, ilfaut partir de la dystopie. La première question que je me suis poséeest : qu’est-ce qui pourrait arriver de pire dans l’ère de la post-vérité,dans l’ère de la guerre de l’information puisque nous y sommes déjà, et noussentons tous qu’elle se durcit. J’ai imaginé ces warbots, des agentsconversationnels plus évolués que ceux d’aujourd’hui, des IA qui auraient pourmission de déstabiliser des continents entiers.
Le deuxième axe quej’ai identifié est la Fake-News, largement amplifié par le phénomène de warbotset d’IA… Et malgré tout, c’est là où c’était très intéressant, tu ne prends pasposition sur les IA car nous avons des IA qui sont la cause de la chute et dansle même temps celle de la reconstruction.

Mon idée était de montrer que tout dépend de qui tientl’outil dans la main.
D’un côté, on a le warbot qui est finalement, simplement unoutil entre de mauvaises mains, un outil qui déstabilise les autres pays pourbénéficier de toutes les ressources. Et de l’autre, dans Résolution, j’aiimaginé le contrepoids, une Intelligence Artificielle, programmée par une jeunefemme atypique, dont la façon de penser est très singulière. Sun, l’IA qui aidela communauté des Adelphes dans Résolution a pour vocation d’entretenir leréseau humain pour apaiser les tensions. Pour les warbots, je me suis beaucoupinspirée de Cambridge Analytica, et du rôle qu’ont joué les médias sociaux dansle Brexit ou l’élection de Trump.
D’ailleurs, j’aipensé très fort à toi ce matin durant le débat sur le Brexit, car quelqu’un adit que l’Europe était une dystopie pour l’Angleterre et une utopie pourl’Europe et que le Brexit était la dystopie de l’Europe et l’utopie del’Angleterre. Et donc j’ai pensé à ta phrase disant que finalement« l’utopie des uns est la dystopie des autres ». Je me pose donc laquestion de savoir comment nous devons progresser à ce qu’on arrive à trouverce point d’équilibre où l’on soit dans quelque chose d’acceptable pour tout lemonde ou avons-nous dépassé ce seuil ?
Nous sommesface à des problèmes très importants, sur lesquels nous devrions avoir atteint unconsensus depuis longtemps. Que ce soit l’écologie, les ressources énergétiquesqui diminuent, où nos propres outils technologiques qui nous dépassent. Ce sonttous ces éléments qui brassent dans Résolution. La Concorde, un groupement de financiers, despays et des grandes entreprises, décide d’agir et crée « l’Adelphie »qui emploie des scientifiques et des citoyens, pour trouver des solutions, unenouvelle façon de fonctionner, des nouvelles technologies développées dans unbain respectant les droits humains et la nature.
Malgré tout, on sentdans l’Adelphie, souvent que c’est borderline. Certains Adelphes sont vraiment borderlineet ne vont-ils pas finalement être le ver dans le fruit ?
Tu penses à Kay ? C’est un vétéran de la guerre, quiest très jeune mais déjà un vétéran de la guerre de l’information. On imagineque c’était un hacker social, même si ce n’est pas dit, une sorte de Troll,mais qui travaillait pour une puissance étrangère. C’est de la Science-Fictionmais pas tant que ça puisque nous savons que d’autres pays emploient des trollsqui viennent promouvoir des idées auprès des communautés françaises, anglaises…
Disons que le personnage a été utilisé comme troll justeavant que les warbots, les machines prennent le relai mais cela reste unvétéran de la guerre. Il est en reconstruction, et avec l’aide de Sun, l’IA quiveille sur l’Adelphie, on peut imaginer qu’il s’intégrera à la communauté.
Tout au long, je medemandais s’il ne serait pas la chute de l’Adelphie et le personnage estintéressant. Un second l’est : Wen. Il y a un terme que t’utilise et quime pose question « Wen à des dispositions particulières ».Dispositions particulières, on entend ce terme fréquemment dans un certainnombre de diagnostics. Qu’est-ce que cela veut dire pour Wen ?
Wen est un personnage qui m’est très personnel. D’ailleursRésolution est écrit à la première personne. Il y a beaucoup de moi dans lepersonnage de Wen. Derrière « Dispositions particulières », lediagnostique de Wen n’est pas mentionnée dans le roman. À l’évidence, Wen esthaut potentiel mais elle possède également des traits autistiques. Grâce à Sunqu’elle a programmée pour pallier à ses difficultés de communication, Wen esten mesure de guider et de piloter l’Adelphie.
Wen est un personnage qui m’est très personnel. D’ailleurs Résolution est écrit à la première personne. Il y a beaucoup de moi dans le personnage de Wen
Effectivement, cen’est pas dit. Alors l’élément que j’ai trouvé très positif, parce qu’oncommence à parler de l’autisme de type Asperger, quelques séries se focalisentsur le sujet comme Sheldon Cooper dansBig Bang Theory, Shaun MurphydansThe Good Doctor et je pense aussi à la série dansMindHunter,où le plus jeune agent, Holden Ford, à des traits autistiques, et finalementl’image qui est donnée est souvent une image de personnes en difficulté derelations sociales.
La communication est parfois compliquée à cause des conventionset des codes sociaux. La question dans Résolution est celle-ci : est-cevraiment un handicap d’avoir du mal à décoder ces informations ? Il y aune grande complexité dans les relations humaines. Et souvent beaucoup tropd’ego. Pour parler franchement, je trouve souvent que les gens dits« normaux » compliquent tout. Beaucoup n’ont aucun recul sur eux mêmeset sur le monde. Ils sont aveuglés par des milliers de filtres. Ils appliquentdes règles sans réfléchir, sans même s’en rendre compte, parce qu’ils les ontintégrés. Si les personnes ayant des traits autistiques ont parfois du mal àregarder les autres dans les yeux, les neurotypiques eux, ont parfois du mal àregarder le monde dans les yeux.
Cette question estposée et finalement, mon ressenti sur le sujet est que Wen, jugée commedistante des codes sociaux, est finalement celle qui les analyse et lescomprend beaucoup mieux que les neurotypiques.
Oui. Finalement les personnes les moins compétentes, sonttellement obligée de réfléchir pour comprendre certaines situations qu’aufinal, parfois elles comprennent des choses qui sont pour les autres innées, etpour lesquelles du coup, personne ne se pose de questions. Quand tu es endéficit, tu es obligé.e de te poser des questions et quelques fois, une réponsete vient. La plupart des gens ne l’ont pas et quand tu la leur donnes, ils sontétonnés et se disent oui, c’est tellement évident. Dès qu’on commence à comprendrecomment sont construites les relations sociales, l’utilité et le but de certainscodes sociaux, on devine que certains n’ont plus de raison d’être. Même s’ilsen avaient il y a 200 ou 300 ans, on continue aujourd’hui à les mettre en placesimplement par tradition. Bien sûr, il faut des bases communes pour êtrecertains de bien communiquer et pour faire société, mais il est peut-être tempsde changer quelques règles pour être plus en accord avec l’époque. Les tempsdifficiles que nous traversons réclament que nous nous adaptions, je pense.
Wen est un personnageà sortir sur l’extérieur puisqu’elle a son blog sur lequel elle partage deschoses. Mon expérience parle sur le sujet, on sait que dans les autismes detype Asperger, les femmes ont plus tendance à vouloir entrer dans un modèlesociétal au risque d’aliéner leur personnalité propre voire leur santé, est-ceune façon de dire, cette particularité, d’être non-neurotypique doit aussipermettre de montrer et de s’appuyer sur cette différence.
Je vaiscommencer par parler de Résolution, et après je parlerai de mon expérience personnelle.Côté Résolution, quand Mathias Échenay de La Volte m’a proposé d’écrire pour lacollection Eutopia, je me suis dit qu’une Eutopie imaginée par quelqu’un dedifférent aboutirait à un monde différent, et en toute logique un regarddifférent pourrait apporter des solutions différentes. La vision a changé surl’autisme depuis une dizaine d’années. De plus en plus de personnes décident d’enparler, et de faire leur coming out en prenant exemple sur la communauté LGBT puisquefinalement, les deux communautés rencontrent des difficultés sociales pour desraisons différentes. Quant aux femmes possédant des traits autistiques, ellesont plus de facilités à entrer dans le moule ou à faire semblant, mais celan’empêche qu’elles doivent fournir beaucoup d’efforts pour communiquer à l’oral.Plusieurs choses interviennent dans la communication, il y a le contenu dudiscours, les mots, et le langage non verbal. Pour ma part, j’ai du mal à lireles émotions sur les visages, je lis celles qui sont évidentes, mais quandelles sont plus subtiles, j’ai des difficultés. Quand les personnes sont dansla même pièce que moi, c’est plus simple. J’ai du mal à l’expliquer, mais dansce cas, il se produit un phénomène de contagion, je ne sais pas vraiment ce queje perçois, une forme de tension ou de décontraction, une énergie, mais en toutcas, la communication s’effectue plus facilement. C’est aussi plus simple, sije connais bien la personne en question, si j’ai l’habitude d’échanger avecelle. Du coup, en raison de ces difficultés, je compte sur les personnes que jeconnais bien, et que j’aime, et en qui j’ai confiance.
C’était cecoming-out ? J’avoue que j’ai vu le message passé et je ne comprenais pas.
C’était le coming-out « neurodiversité », sans préciser lediagnostic. Dans la neurodiversité, il n’y a pas que l’autisme, il y a aussiles troubles bipolaires, la schizophrénie ou la dépression… Tous ces« troubles » qui modifient la perception et le regard sur le monde.
Différents ne veutpas dire supérieurs. Il faut de tout pour faire un monde. Mais pendant troplongtemps, les personnes différentes ont été mise de côté. Je suis contente,quand je vois par exemple, Greta Thunberg s’engager et recevoir l’attention queson message mérite.
C’est aussi laquestion du haut potentiel en même temps car scolairement, on considère quehaut potentiel signifie réussite là où il y a des échecs
Je préfère le termehaut potentiel à surdoué, car justement, le terme de haut potentiel ne présagede rien.
Donc ce coming-out, uneforme d’activisme ?
J’ai eu des difficultés dans l’enfance. Cela étant, avoir des traitsautistiques n’est pas toujours un inconvénient. Je m’en rends comptemaintenant, avec l’âge. Et il existe différente forme d’autisme. Il fautarrêter de stigmatiser la différence, car c’est une richesse pour la société.
Cela reste l’imagepopulaire…
L’image populaire, c’est le syndrome du savant, c’est-à-dire quelqu’unqui a très peu d’intelligence sociale, d’intelligence exécutive et d’intelligenceémotionnelle mais une grosse intelligence cognitive. C’est faux. On peut avoirdes traits autistiques et posséder une intelligence émotionnelle.
Ce qui est d’ailleursle cas de Good Doctor si je me souviens bien
Oui. Le personnage de Good Doctor est sur le spectre autistique. Il estun peu caricatural, néanmoins.
Finalement, c’estcelle qui réussit à construire, à servir de modèle à cette IA. Cette IA, onpeut le dire, bienveillante
C’est une IAbienveillante. Disons qu’elle est utilisée à l’inverse des warbots qui euxsemaient la zizanie. Elle est là pour aider les Adelphes à rester en lien lesuns avec les autres, en leur expliquant des choses toutes simples mais qui ontété oubliées et détruites par la guerre de l’information.
Il y a plein de petites choses que l’on peut ne pas remarquer. Par exemple, les Adelphes se parlent rarement face à face, car c’est un exercice difficile pour Wen. Dans Résolution, les Adelphes se parlent en se tenant côté à côte.
Après si on revientsur l’Adelphie et sur les codes sociaux, les Adelphes ne se disentjamais « bonjour », jamais « merci ». Ils se parlententre eux, franchement, sans détours. Ils échangent des informations en étanttrès attentifs, ils ne se coupent jamais la parole. Il y a plein de petites chosesque l’on peut ne pas remarquer. Par exemple, les Adelphes se parlent rarementface à face, car c’est un exercice difficile pour Wen. Dans Résolution, lesAdelphes se parlent en se tenant côté à côte.
On aurait pu le faire
Oui, on aurait pu lefaire. Mais dans le cadre d’une interview, ça se passe comme ça, non ? Lesujet de l’interview, c’est Résolution. Un livre qui j’espère sera lu parbeaucoup de lecteurs.
Et qui le mériteraitd’ailleurs 😊
Pour plusieurschoses. Déjà sur l’utopie, mais également sur la notion de différence et cequ’elle peut apporter au monde.
On peut ledire : enfin de la SF positive
Oui. Justement c’estla question que je pose souvent à mes lecteurs, est-ce pour toi une utopie ouune dystopie ? Car il y a des gens pour qui, Résolution n’est pas uneEutopie.
Pour moi, c’est unlivre positif. Pour le reste, utopie / dystopie, je suis plutôt en ligne avecce que tu as dit sur le fait que l’Utopie des uns est la Dystopie des autres. Çadonne envie.
C’est une solutionpar rapport à tout ce qu’on vit qui est parfois négatif. Se dire, que même siles Adelphes rencontrent des problèmes techniques, climatiques, alimentaires, ilsont un objectif totalement utopique : sauver le monde.
Je voulais aborderune petite question par rapport à la Volte. 15 ans de la Volte : vous êtesune grande famille ?
À mes yeux, La Volteest une famille. En tant qu’autrice, je m’y sens bien. J’ai souvent un premierjet qui mérite d’être retravaillé, et j’ai parfois besoin qu’on m’aide pourm’enfoncer davantage dans mes textes, à y mettre plus d’émotions, plus de chair.Mon truc, c’est avant tout les idées, et l’émotion a parfois du mal às’exprimer. À la Volte, j’ai la possibilité de retravailler mes textes autant queje le souhaite, avec l’aide de Mathias et des auteurs.
Ton actualité àvenir, c’est quoi ?
Je travaille sur un roman depuis 3 ans, sur la place des artistes dans lasociété. Il s’agit de la suite de La chimère aux ailes de feu, paru en 2012. Ils’intitule « À Contre-Monde » et se déroule dans un futur proche.Dans le premier opus, le profileur Virgo Sapriati, doté d’un don étrange, lerendant capable de voir les émotions des autres sous forme d’aura colorée,partait à la recherche d’un poète disparu, un certain Jefferson di Nostradonna,dont les poèmes devenus des prophéties ont eu une grande influence. Dans« À contre monde », Virgo Sapriati, désormais à la tête de la brigadedes sentinelles, enquête sur une série de meurtres inspirés de l’œuvre deNostradonna. À la fois profileur et artiste, il tente de rééquilibrer le monde.
Du coup, à la Volteaussi ?
Peut-être. Ilfaudrait déjà que je termine le premier jet.
Hier, j’ai découvertla Volte. Je connais la maison d’édition, les écrivain.e.s…
C’est vraiment unemaison d’édition où je sens une alchimie particulière. Il y a une affinité entreles auteurs. Des affinités littéraires, des similarités dans l’approche del’écriture, des centres d’intérêt communs. Un esprit de famille. De façon générale,j’aime ce que publie La Volte.
Une dernière question :les Utopiales, pour toi c’est quoi ?
C’est la fête, c’estun moment très professionnel, aussi. C’est un moment où il y a beaucoupd’échanges. C’est le plus gros festival en France, et c’est là où beaucoup deprojets se dessinent. C’est une grosse source d’inspiration et d’échanges. Pourtous.
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