| ![]() ![]() ![]() ![]() RAI,subst. masc. A. −Vx oulittér.Faisceau de lumière, rayon.Les rais de la lune.Le pêle-mêle d'un atelier, d'une cuisine, d'une échoppe, d'une forge sont des amis qu'un rai de soleil venu de la fenêtre, le reflet d'un foyer (...) animent pour qu'ils participent à l'affairement, au bruit, au silence, à la vie de l'heure (Faure,Hist. art,1921, p. 39). B. −Spécialement 1.CHARRONNAGE, MÉCAN.Rayon d'une roue en bois ou en métal reliant le moyeu à la jante.Le corps de roue,partie centrale de la roue, est soit constitué par un moyeuet une janteréunis entre eux par des rayons(ou rais) (...), soit plein (Bailleul,Matér. roulant ch. de fer,1951, p. 9).Après avoir été longtemps employée, la jante amovible avait disparu, et la roue démontable, pouvant tout entière être séparée de son moyeu en cas de crevaison, était devenue la roue de toutes les voitures. Roues avec rais en bois d'abord, puis roues à rayons métalliques avec moyeu (...), puis encore roues en tôle emboutie à voile plein maintenues sur leur moyeu par quatre ou six boulons (Tinard,Automob.,1951, p. 344). 2.HÉRALDIQUE a)Rayon d'une étoile (d'apr.Past.Hérald. 1979). VoirL'Hist. et ses méth., 1961, p. 764. b)Chacun des rayons de l'escarboucle. (Dict.xixeetxxes.). Prononc. et Orth.: [ʀ ε]. Homon.raie, rets. Ac. 1694-1835:rais ,,remettre unrais à une roue``; 1878 ,,il a un singulier. Remettreun rai à une roue``; 1935:rai. VoirLittré:rais ,,on devrait écrirerai au singulier comme on faisait autrefois``.Lar. Lang. fr.: rai ,,on a longtemps utilisé la graphierais au singulier (...), sans que rien justifie la présence de cets``.Rob. 1985:rai ou (rare)rais et en rem. pour le sens A: ,,Le motraie est parfois employé pourrai``.Étymol. et Hist. 1. 1119 « rayon de lumière » (Ph. de Thaon,Comput, 508 ds T.-L.);2. a) 1200-20 « pièce d'une roue qui va du moyeu à la jante » (Pseudo-Turpin, éd. Fr. Wulff, I, p. 19, l. 5);b) 1671 hérald.Rais d'écarboucle (Pomey). Du lat.radius « baguette, rayon de roue, rayon de lumière ».Fréq. abs. littér.: 175.Bbg.Gohin 1903, p. 309. |