| ![]() ![]() ![]() ![]() ISOMORPHIE,subst. fém.;ISOMORPHISME,subst. masc. A. −Fait, pour deux corps chimiques ou deux minéraux, de présenter une structure cristalline semblable.Un séléniure d'argent (...) dont les clivages cubiques affirment l'isomorphisme avec l'argyrite(Lapparent,Minér.,1899, p. 612).Si les cristaux[d'un sel]formés sont actifs, on trouve là une indication d'isomorphisme entre le radioélément qui s'y est fixé et un élément constitutif des cristaux(MmeP.Curie,Isotopie,1924, p. 22). B. −MATH.Relation existant entre deux ensembles isomorphes.Dans le module des « entiers complexes » (...), on le voit[Gauss]plus tard étudier un module infini sur Z, dont il n'a pas manqué sans doute d'apercevoir l'isomorphisme avec le module des périodes (...) des fonctions elliptiques(Bourbaki,Hist. math.,1960, p. 82): ... le lecteur nous accordera que deux édifices mathématiques d'apparences fort dissemblables puissent, quand on examine leurs « secrètes architectures » conduire à des structures identiques, indiscernables. Chacun d'eux est la réalisation concrète d'un même groupe abstrait G : on dit qu'ils sont enisomorphie[it. ds le texte].Gds cour. pensée math.,1948, p. 202. C. −LING.,,On dit qu'il y a isomorphisme entre deux structures de deux ordres différents de faits quand elles présentent toutes deux le même type de relations combinatoires`` (Ling.1972). Rem.Isomorphismeest plus usuel queisomorphie. Prononc. et Orth. :[izɔmɔ ʀfi], [-mɔ ʀfism].Ac.1935 :-phisme.Étymol. et Hist. A.1824isomorphisme(Beudant, p. 845).B.1845isomorphie(Besch.). Dér. deisomorphe* à l'aide des suff.-isme* et-ie*.Bbg.Hamon (P.). Analyse du récit.Fr. mod.1974, t. 42, pp. 145-146. |