Dès les premières secondes, une riche et émotive pièce de Radiohead se fait entendre, et les mélodies de ce groupe culte agiront en tant que leitmotiv, portant le récit par ses superbes vagues ténébreuses qui feront apparaître de nombreux secrets enfouis. Douloureux mais nécessaire.

Kudos goes to cinematographer Andre Turpin for capturing the terrible beauty of this drama in images, but in the end, the real credit has to go to Villeneuve for taking this rich, complicated play and transforming it into a devastatingly powerful film that isn't the least bit theatrical.

Le défi était de taille : adapter au cinéma la pièceIncendies de Wajdi Mouawad. Denis Villeneuve l'a relevé avec maestria. Son film transcende la pièce que Mouawad lui a confiée si généreusement. Le cinéaste en a extrait l'essence, au profit d'un percutant objet de cinéma.

Villeneuve a osé sacrifier les mots de Wajdi Mouawad au profit des images, des images qui suffisent à exprimer la beauté ou l'horreur des situations. Bien entendu, les amoureux du spectacle auront quelques deuils à faire. Mais la véritable question est la suivante : est-ce que l'objet filmique se tient en lui-même? Tout à fait!

Avec cette adaptation brillante, captivante et éminemment cinématographique de la pièce de Wajdi Mouawad, Denis Villeneuve signe son meilleur film à ce jour.