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Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Eatonton, Géorgie , le 09/02/1944
Biographie :

Alice Malsenior Walker, est une écrivaine et une militante féministe américaine.

Elle possède des origines afro-américaine, Cherokee, écossaise et irlandaise. Elle entame ses études au Collège Spelman (Atlanta, Géorgie) et est diplômée en 1965 au Collège Sarah Lawrence (Yonkers, New York). Elle a été mariée à Mel Leventhal, un avocat juif et militant des droits civiques, de 1967 à 1976. Ensemble, ils ont eu une fille, Rebecca Walker (1969), qui devient également écrivaine et militante.

Elle s'engage en politique en partie sous l'influence d'Howard Zinn qui a été l'un de ses professeurs au Collège Spelman. Elle a milité longtemps dans les années 1960 dans le mouvement pour les droits civiques, et elle continue à défendre l'égalité des droits pour tous.
Elle a composé son premier recueil de poésies lors de sa dernière année au Collège Sarah Lawrence. Elle suspend son activité d'écriture lorsqu'elle s'installe avec Leventhal dans le Mississipi et qu'elle rejoint le Mouvement des droits civiques.
Elle écrit des romans, des nouvelles, des essais et des poèmes. Ces écrits mettent en valeur la lutte des femmes de couleur contre le racisme, le sexisme et la violence répandus dans la société américaine. Elle se proclame ouvertement bisexuelle en 2006.

En plus des nouvelles et des poèmes, elle écrit son premier roman, "The Third Life of Grange Copeland", en 1970. En 1976, paraît "Meridian"; ce livre raconte la lutte des militants pour les droits civiques dans le Sud, et Walker y relate certaines de ses propres expériences.

En 1982, elle publie "La Couleur pourpre" ("The Color Purple") (traduit aussi sous le titre "Cher bon Dieu") qui deviendra son roman phare. Le roman obtient le Prix Pulitzer de la Fiction et le National Book Award en 1983. Il sera adapté au cinéma en 1985 par Steven Spielberg et en comédie musicale en 2005 à Broadway.

Elle s'illustre dans la défense de l'environnement, le féminisme, la protection des animaux et a fait campagne contre les mutilations génitales des femmes (excision et infibulation). Elle s'est aussi engagée pour la cause cubaine, notamment contre l'embargo, et s'est rendue à plusieurs reprises à Cuba. Alice Walker estime qu'on l'accuse d'antisémitisme à cause de son soutien aux Palestine.

page Facebook : https://www.facebook.com/Alice-Walker-110365806387/

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Alice Walker talks about self-perception and love in Zora Neale Hurston's work.After 75 years, Zora Neale Hurston's novel, "Their Eyes Were Watching God," still resonates in the hearts and minds of contemporary audiences, but it had particular significance for black women writers and artists who were working at the time of its rediscovery. The Greene Space convened three luminaries who are all intimately connected to the novel -- Alice Walker, Sonia Sanchez and Ruby Dee -- to share their stories and describe how they saw Janie and Zora's horizons on their own journeys. Zora Neale Hurston's niece Lucy Anne Hurston, author of Speak, So You Can Speak Again: The Life of Zora Neale Hurston, served as the evening's moderator.Here, Alice Walker discusses self-perception and self-love among writers and people of color.

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Citations et extraits (157)Voir plusAjouter une citation
D'abord, le dieu à qui j'ai fait des prières et à qui j'ai écrit, c'est un homme. Et il est bien comme tous les autres. Pas sérieux, négligent et la mémoire courte, bref un bon à rien.
- Dis donc Celie, tu ferais mieux de la boucler. Le bon Dieu pourrait bien t'entendre.
-Et alors ? Si il ouvrait les oreilles toutes grandes pour écouter les femmes noires, le monde, ça serait quand même autre chose, c'est moi que j'te l'dis.
p220
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Alice Walker
Les animaux du monde existent pour leur propres raisons. Ils n'ont pas été créés pour les humains, pas plus que les noirs n'ont été créés pour les blancs ou les femmes pour les hommes.
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(Celie) - Mr... m'a mariée pour que je m'occupe de ses gosses. Et moi, c'est mon père qui m'a forcée. Mais c'est pas de l'amour, lui et moi.
(Harpo) - T'es quand même sa femme, comme Sofia pour moi. Et la femme, elle doit obéir au mari.
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On a habillé Squeak comme une femme blanche, sauf que c'est tout de bric et de broc. Une robe repassée et amidonnée, des souliers à talons hauts avec des raflures, et un vieux chapeau que quelqu'un avait donné à Shug. On a déniché un sac à main en tissu un peu défraîchi et avec des piqûres comme un édredon. et puis une petite bible noire.
On lui a lavé les cheveux pour enlever le poisseux, et après je lui ai fait deux grosses tresses qui se croisent sur son crâne. On lui a donné un bain, et maintenant elle est si propre qu'elle sent le parquet bien ciré.
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- Celie, dis-moi franchement, tu as trouvé Dieu à l'église, toi ?
- Moi jamais. J'y ai trouvé qu'un tas de gens qui espéraient le voir. Tout ce que j'ai senti de divin à l'église, c'est moi qui l'ai amené. Et à mon idée, c'est pareil pour tout le monde. Les gens viennent là pour mettre ensemble leurs petits morceaux de bon Dieu, comme dans un puzzle tu sais ; mais pas pour le trouver.
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Les Blancs, ils écoutent jamais les Noirs, point final. Ou alors juste le temps de penser aux ordres à leur donner.
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Les Olinkas ne considèrent pas que les filles doivent être éduquées. Une mère à qui je demandais pourquoi, m’a expliqué :
- Une fille n’est rien en soi. Seul son mari peut lui permettre de devenir quelque chose.
- Que peut-elle devenir ? lui demandai-je.
- Pourquoi, dit-elle, la mère de ses enfants.
- Pourtant, lui ai-je répondu, je n'ai pas d'enfant, je ne suis pas mère, mais je suis quelque chose.
- Vous n’êtes pas grand-chose, dit-elle. La bonne à tout faire du missionnaire.
Il est vrai que je travaille dur, plus dur que je n'aurais jamais imaginé, je balaie l’école et je nettoie après les heures de service, mais je n’ai pas l’impression d’être une bonne à tout faire. J’ai été surprise d’apprendre que cette femme, dont le nom chrétien est Catherine, me voie ainsi.
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- Celie, dis moi franchement, tu a trouvé Dieu à l'église, toi ? Moi jamais. J'y ai trouvé qu'un tas de gens qui espéraient le voir. Tout ce que j'ai senti de divin à l'église, c'est moi qui l'ai amené. Et à mon idée, c'est pareil pour tout le monde. Les gens viennent là pour mettre ensemble leurs petits morceaux de bon Dieu, comme dans un puzzle tu sais; mais pas pour le trouver.
- Ben alors, y en a qui doivent pas avoir grand-chose à amener, dans ceux qui me parlaient même pas quand j'étais là à me débattre avec mon gros ventre et les gosses de Mr...
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- Shug ! C'est Dieu qui a écrit la Bible. Les Blancs y sont pour rien, voyons !

- Alors pourquoi qu'il leur ressemble sur les images ? En plus grand et avec des tas de cheveux en plus. Et pourquoi la Bible c'est comme tout ce qu'ils font . Ca parle que de leurs histoires à eux, que de leurs joies et de leurs malheurs, et nous les Noirs on compte que pour du beurre.

Elle a raison Shug, j'y avais jamais pensé.

- Ecoute, je lui dis, d'après Nettie y a un endroit dans la Bible où c'est marqué que les cheveux de Jésus sont comme de la laine de mouton.

- Ben, si un jour ça lui prend de venir dans une de nos églises il a intérêt à se faire défriser avant. Parce que si y a une chose que les nègres veulent pas voir c'est bien un Dieu avec les cheveux crépus !
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Parfois, les femmes portent leurs enfants attachés sur leur dos. Et pourtant, même fatigués, ils chantent tous, Célie ; comme nous dans notre pays.
J'ai demandé à Corrine pourquoi les gens fatigués chantent-ils toujours ? Elle pense qu'ils ne peuvent rien faire d'autre vu leur état.
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