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« Allāh avant Muḥammad »

Profile image of Christian Julien ROBINChristian Julien ROBIN

2020, Jerusalem Studies in Arabic and Islam

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149 pages

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Abstract

« Allāh avant Muḥammad », dans Jerusalem Studies in Arabic and Islam, 49, 2020 = Studies in honour of Ella Landau-Tasseron, I, pp. 1-145.

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References (219)

  1. Ḥimà-Idhbāḥ Sab 2 ...........................................................................................................
  2. ha-ʾIlāh dans les graffites ṣafāʾitiques .......................................................................
  3. E. L'évolution du nom de la déesse polythéiste arabe al-Lāt, parallèle à celle d'al-Lāh ...................................................................................................................................................
  4. Les trois bols de Tell al-Maskhūṭa (araméen, Basse-Égypte, 5 e siècle avant l'ère chrétienne, hn-ʾlt) .............................................................................................................
  5. Hagar : A-20-216 (sabaʾico-hagarite, Maʾrib, septième année du roi Séleucos soit probablement 298-297 avant l'ère chrétienne hn-ʾlt) ...............................................
  6. Hagar : CSAI I, 16 = MuB 522 (qatabānico-hagarite, Tamnaʿ, capitale de Qatabān, vers 250-200 avant l'ère chrétienne, h-Lt) ..................................................................
  7. Najrān : l'inscription de Liʿadharʾīl (sabaʾico-vieil-arabe, Najrān, 4 e siècle avant l'ère chrétienne, hl-ʾlt) .....................................................................................................
  8. Qaryat al-Faʾw : l'inscription de Yaʿmar = MURS F3-23 (Qaryat al-Faʾw, 3 e siècle avant l'ère chrétienne, -Lt) .............................................................................................
  9. Qaryat al-Faʾw : l'inscription de Wahabdhusamāwī (2 e siècle avant l'ère chrétienne, ʾlt)...................................................................................................................
  10. Qatabān : TC 19 (Ḥayd b. ʿAqīl, la nécropole de Tamnaʿ, 2 e siècle de l'ère chrétienne, -Lt) .................................................................................................................
  11. Sabaʾ : RES 4829 (2 e siècle de l'ère chrétienne, Lt n ) ..................................................
  12. Ṣafāʾitique (hn-ʾlt et h-ʾlt) ............................................................................................
  13. F. Les multiples attestations de l'appellatif ʾilāh pour désigner diverses divinités polythéistes .............................................................................................................................
  14. L'appellatif sabaʾique ʾilāhān, « le dieu », pour désigner dhu-Samāwī dans le sanctuaire dhu-Yaghrū ...................................................................................................
  15. L'appellatif sabaʾique ʾilāhān, « le dieu », pour désigner « Qaynān dieu de Khāsiʾ um » ...........................................................................................................................
  16. L'appellatif ʾilāh, ʾilāhān, alāhâ, ʾīlān, « le dieu », nommant assurément ou probablement le dieu du temple ou du lieu où l'inscription est gravée ................
  17. L'appellation « A, dieu de X » .....................................................................................
  18. L'appellation « le dieu {non nommé}, dieu de X » ..................................................
  19. Les dieux appelés « dieu de X » .................................................................................
  20. Les dieux appelés « le dieu A » ...................................................................................
  21. Al-Azraqī, Akhbār Makka, p. 112 ; King 2004, p. 220 ; Rubin 1986, pp. 102-104.
  22. Al-Azraqī, Akhbār Makka, pp. 111-112.
  23. Al-Azraqī, Akhbār Makka, p. 114.
  24. Voir aussi King 2004, p. 223. 107 Rodinson 1981 ; Dagorn 1981. De très nombreux anthroponymes théophores comportent l'élément -lh, 147 -allāh. Voir notamment : ʾs¹lh, « ʾŌsallāh » : ZmNSIH 37, al-Jallad 2015, p. 293 ; ʾws¹lh, « ʾAwsallāh » : HaNSB 293, al-Jallad 2015, p. 247 ; ʿbdlh, « ʿAbdallāh » : HaNSB 293, al-Jallad 2015, p. 247 ;
  25. S¹ʿdlh, « Saʿdallāh » : HaNSB 307, al-Jallad 2015, p. 248 ; KRS 2525, al-Jallad 2015, p. 264 ;
  26. Tmlh, « Tēmallāh » : CSNS 1010, al-Jallad 2015, p. 245 ; ShNGA 1, al-Jallad 2015, p. 281 ;
  27. Whblh, « Wahaballāh » C 4076, al-Jallad 2015, p. 241 ; HCH 132, al-Jallad 2015, p. 251 ; KRS 167, al-Jallad 2015, p. 256 ; KRS 995, al-Jallad 2015, p. 258 ; KRS 1949, al-Jallad 2015, p. 262 ; LP 155, al-Jallad 2015, p. 266 ; WH 1860, al-Jallad 2015, pp. 5 et 294 (avec, dans la version grecque, Ouaballas et Ouaballou).
  28. On relève une fois, semble-t-il, la graphie ʾlh : Bnʾlh, « Binallāh » : LP 306, al- Jallad 2015, p. 267. Concernant le ḥismāʾite, on relève des invocations très rares à un dieu dont le nom est écrit ʾ-Lh (WTI 14) ou h Lh-m (Jacobson B.A.3.10 a ;
  29. Jacobson D.12.4 ; Jacobson D.3.A.7 b ; Jacobson D.3.C.7 ; KJA 358 ; KJB 18 ; KJC 47) avec une désinence vocative -m. La même désinence -m peut être suffixée au théonyme Lt : h Lt-m (par exemple CH.R348.1). Les noms théophores formés avec -lh sont assez nombreux : ce sont notamment ʾrs²lh, ʾs¹lh, ʿwḏlh, Bnlh, Bnṣrlh, Grmlh, Ḡṯlh, Hnʾlh, Mʿnlh, Mrʾlh, Nṣrlh, Qnlh, S¹ʿdlh, S²ʿlh, Tmlh, Whblh ou Zdlh. Un seul est composé avec -ʾlh : ʿbdʾlh.
  30. Le dieu al-Lāh dans les anthroponymes théophores nabaṭéens Le dieu al-Lāh n'est pas attesté dans les inscriptions nabaṭéennes (en langue et en écriture araméennes) et nabaṭéo-arabes (dans une langue mixte et dans une écriture évoluant de l'araméen vers l'arabe). Mais leur onomastique 2. ha-ʾIlāh dans les graffites ṣafāʾitiques Le théonyme al-ʾIlāh se trouve aussi en ṣafāʾitique. On dispose tout d'abord d'un graffite dans lequel un auteur se confie à h-ʾlh 166 : « Par (Bdḥ) ; il a trouvé refuge auprès de ha-ʾIlāh », l-(Bdḥ)-w-ʿw(ḏ-b-h-ʾ)lh (WH 2923)
  31. L'interprétation de h-ʾlh comme un théonyme -et non comme l'appellatif « le dieu » avec le substantif ʾlh 167 et l'article le plus couramment employé 168 -est d'autant plus vraisemblable que l'on a une attestation du théonyme féminin correspondant h-ʾlt. 169 Le théonyme ha-ʾIlāh est encore attesté dans deux anthroponymes théophores, l'un dans plusieurs textes et l'autre une seule fois : ʾs¹hʾlh, ʾŌs-ha-ʾilāh dans AbaNS 58, CEDS 609 (SIT 39), CSNS 236, CSNS 587, CSNS 873, CSNS 1143, HaNSB 128 (HaNS 128), ISB 371, KRS 542, KRS 1500, KRS 1584, KRS 1671, KRS 2463, KRS 2675, SIT 39 (CEDS 609), TANS 4, WH 382, WH 1786, WH 3328, WH 3677, WH 3838 ; voir aussi CSNS 1157 (dans OCIANA, par erreur ʾws¹hʾlh, ʾAws-ha-ʾilāh) ; ʿbdhʾlh, ʿAbd-ha-ʾilāh dans KWQ 90.
  32. E. L'évolution du nom de la déesse polythéiste arabe al-Lāt, parallèle à celle d'al-Lāh Les attestations d'al-ʾIlāh, théonyme ancien dont al-Lāh dériverait par aphérèse, sont peu nombreuses et, de ce fait, médiocrement convaincantes.
  33. Michael Macdonald mentionne cette graphie h-ʾlh dans son article « Ṣafaïtique », p. 786 B, sans référence. 167 al-Jallad 2015, p. 298. 168 al-Jallad 2015, p. 11.
  34. Ci-dessous E.9, pp. 70-72. Les anthroponymes sont arabes : voir ʿAbdʿamr, 172 Qayn 173 et Jāshim 174 ou Jusham. 175 Seul Ṣḥʾ serait égyptien, sans qu'une origine arabe soit totalement exclue. 176 L'éditeur, Isaac Rabinowitz, a parfaitement reconnu que /hnʾlt/ était un théonyme qui devait se lire hn-ʾlt, « han-ʾIlāt ». al-Maskhūṭa.
  35. L'interprétation d'Isaac Rabinowitz a été confirmée par les attestations plus récentes du même théonyme sous la forme hn-ʾIlāt à Hagar et hl-ʾlt à Najrān (voir ci-après).
  36. Hagar : A-20-216 (sabaʾico-hagarite, Maʾrib, septième année du roi Séleucos soit probablement 298-297 avant l'ère chrétienne hn-ʾlt) 177
  37. Au Yémen, probablement à Maʾrib, des commanditaires originaires du Golfe font une offrande à leurs divinités nationales : « {les commanditaires} ont offert à Shams et aux divinités de Ḡr (d'une part), à han-ʾIlāt, à Celle qui est aux Cieux, à Fils-de- Mlky, à Fille-de-Mlkyʾ et (3) aux divinités [de Grḍ] », ... (2) hqnyw S²ms¹ w-ʾlht Ḡr w-hn ʾlt w-ḏt b-S¹mwy w-Brmlky (w)- Btmlkyʾ w-(3) ʾlht [Grḍ] Le nom de ces divinités est répété dans les invocations des ll. 3-4.
  38. Caskel 1966, 2, p. 122, 28 occurrences.
  39. Caskel 1966, 2, p. 260, une occurrence.
  40. Caskel 1966, 2, pp. 267-269, plusieurs dizaines d'occurrences.
  41. Robin et Prioletta 2013, p. 167. On peut encore ajouter que, dans les graffites de Ḥimà, un même anthroponyme est attesté avec les graphies hn-ʾs¹d, hl-ʾs¹d et ʾl-ʾs¹d, ce qui confirmerait l'évolution hn-> hl-> ʾl-.
  42. Dans l'onomastique arabe, le théonyme al-Lāt connaît une ultime réduction en -ala : elle est attestée dans les anthroponymes Awsala 188 et Qasmala. 189 Dans l'onomastique du sud de l'Arabie (y compris Ḥimà), le nom d'al- Lāt apparaît dans des dizaines de théophores. Il se réduit logiquement à -lt puisque le ʾalif de l'article, dans un nom composé, tombe quand il n'est pas à l'initiale et que le lām de l'article s'assimile au lām d'al-Lāt. Voir par exemple en graphie sudarabique ʾws¹lt (au moins 11 attestations à Ḥimà) ; en graphie thamūdéenne ḥimāʾite, ʾs¹lt (au moins 4 attestations à Ḥimà). Mais il arrive aussi, de façon sporadique, de rencontrer la graphie -ʾlt : voir par exemple ʾmtʾlt (PRL j73) et Wtrʾlt (PRL t38). Dans la tradition savante arabe, les anthroponymes théophores composés avec al-Lāt sont également nombreux. Dans les généalogies d'Ibn al-Kalbī, ce sont Aws Allāt (2 occurrences) ; Nahd Allāt (1) ;
  43. Saʿd Allāt (2) ;
  44. Sakan Allāt (1) ;
  45. Shayʿ Allāt (2) ;
  46. Sukm Allāt (1) ;
  47. Taym Allāt (5) ;
  48. Wahb Allāt
  49. et Zayd Allāt (2), 190 auxquels il faut ajouter Awsala (2) et Qasmala (1) déjà évoqués. Incidemment, il reste à vérifier que la déesse al-Lāt est bien le pendant féminin d'al-Lāh. Chez de nombreux peuples, il arrive qu'un être divin soit à l'origine d'une paire divine, un dieu et son pendant féminin. 191
  50. Les deux divinités al-Lāh et al-Lāt sont effectivement vénérées par les mêmes populations, à Qaryat al-Faʾw, dans le wādi al-Qurà, à Makka et dans les régions où on écrit en ṣafāʾitique, en ḥismāʾite et en nabaṭéen. Mais des disparités se constatent également : les théophores avec al-Lāt sont beaucoup 187 Ci-dessus C.1, p. 49.
  51. Caskel 1966, 2, p. 216, deux occurrences.
  52. Caskel 1966, 2, p. 467, une occurrence, à comparer avec Qasmīl qui dérive de Qs¹mʾl. 190 Caskel 1966.
  53. Petersmann 1989, p. 406.
  54. L'appellatif sabaʾique ʾilāhān, « le dieu », pour désigner dhu-Samāwī dans le sanctuaire dhu-Yaghrū -Shuḍayf, à mi-chemin entre Nagrān et le Jawf du Yémen, 194 en territoire ʾamīrite. Dans ce sanctuaire, dhu-Samāwī était appelé « dhu- Samāwī maître de Yaghrū ». Mais, dans deux inscriptions rupestres sur la rive du wādī, très vraisemblablement dans la zone du sanctuaire, 195 on trouve l'appellation « le dieu » : a. Arbach 3 (wādī al-Shuḍayf, vers 210-230 de l'ère chrétienne)
  55. « et alii 2014, p. 1076 ; Robin 2015 a, pp. 59-60. 194 Müller 1978.
  56. Lors de la visite que la Mission française a faite dans le wādī al-Shuḍayf en 1983, le site du sanctuaire n'a pas été reconnu. Depuis lors, de nombreuses pièces qui en proviennent sont apparues sur le marché des antiquités. Dans leur article de 2013, Ibrāhīm Muḥammad al-Ṣilwī et Fahmī ʿAlī al-Aghbarī localisent la ville de Ḥanān dans le lit du wādī et le temple sur une colline surplombant ce dernier (al-Ṣilwī et al-Aghbarī 2013, p. 56). Dans ces deux textes, il est clair que « le dieu », ʾilāhān, n'est pas un nom propre, mais un appellatif soulignant que les commanditaires ont une dévotion particulière pour dhu-Samāwī.
  57. Ce lignage, dont on a trois attestations, porte un nom composé, « banū H̲ s¹ʾ m dhu-Alhān et ʿAqrab um ». Voir les références dans le commentaire de ʾlh n (vocalisé hypothétiquement Alhān), ci-dessous.
  58. Ce sont cinq inscriptions provenant de Shibām-Sukhaym (Bāsh 8 / 3 ; RES 3973 / 2 ; RES 3975 + fragment / 2-3 ; RES 4648 / 2-3 et 5 ; RES 4659) et deux autres provenant de bourgs peu éloignés (CIH 8 / 2 vue à Ṣanʿāʾ, mais qui a pu être déplacée de Shibām à Ṣanʿāʾ ; Gr 2 = Nāmī NNSQ 32 / 1 de Nāʿiṭ). -RES 3974 / 1 : « leur […], banū Khāsiʾ um dhu-Alhān et ʿAqrab um , clients des banū Sukhaym um », ( …]hm[w] bnw H̲ s¹ʾ m ḏ-ʾlh[ n w-ʿ]qrb m ʾdm bny S¹ẖym m ) ;
  59. -RES 3975 + fragment / 1-2 : …]hn w-bny H̲ s¹ʾ m ḏ-ʾ (2) lh n w-ʿqrb m ; -RES 4648 / 1 : ]ṯhw n bnw ḏ-ʾlh n w-ʿqrb m ʾdm bny S¹ẖ (2) [ym m ]).
  60. Voir aussi RES 3973 / 1 : …]H̲ s¹ʾ m ḏ-ʾlh n w-ʿqrb 'appellatif ʾilāhān, deux mots écrits de la même manière : c'est pourquoi nous avons vocalisé « Alhān » (comme la commune ʾlh n ). Mais ce n'est pas sûr. L'expression (H̲ s¹ʾ m ) ḏ-ʾlh n qui servait peut-être
  61. L'appellatif ʾilāh, ʾilāhān, alāhâ, ʾīlān, « le dieu », nommant assurément ou probablement le dieu du temple ou du lieu où l'inscription est gravée Dans les textes que nous venons de voir, l'appellatif ʾilāh désigne assurément dhu-Samāwī (
  62. = RES 2965 / 1, le mot ʾlh n qui apparaît à propos d'une construction n'est pas compris : « le mur de la courtine de S¹lf ʾlh n , celle de dhu-Ndb », w- tẓwr
  63. CIAS I, 114 = YM 14 556 (qatabānique, Tamnaʿ, 1 er siècle de l'ère chrétienne)
  64. L'appellation « A, dieu de X » De nombreuses divinités sont désignées par un nom propre, suivi par l'expression « (le) dieu de X » (type 4). Nous avons déjà rencontré « dhu- Samāwī, dieu de ʾAmīr um » et « Qaynān dieu de Khāsiʾ um ». Comme ces deux dieux peuvent, logiquement, être appelés « le dieu », on peut supposer qu'il en va de même pour tous les dieux dont l'appellation présente la même structure. Cette dernière se rencontre surtout dans le Jawf du Yémen, où l'appelatif « dieu » est ʾīl. 206 On relève notamment : -avec ʿAthtar, le grand dieu de Maʿīn (dans le Jawf du Yémen) :
  65. Dans le texte (Demirjian 1 / 19), ʾlhn est semble-t-il un pronom relatif pluriel. 205 Robin 2016 b, pp. 45-46.
  66. Le mot est muni d'une désinence -h-dans certains contextes, comme dans l'expression b-ḏt ʾrḫ k-ʾlh-s¹ w-s²ymh-s¹ w-mlkh-s¹ w-s²ʿbh-s¹ b-ḍr w-s¹lm, « pour ce que (l'auteur) a accompli pour son dieu, son patron, son roi et sa commune, dans la guerre et la paix » (quatre attestations, notamment Maʿīn 1 / 3). Ce h est bien une désinence ajoutée au mot et non une lettre radicale, parce qu'on le retrouve à la fin de tous les mots de la séquence (ʾl, s²ym, mlk et s²ʿb), tous des singuliers (abusivement traduit par des pluriels dans DASI). Évidemment, cette graphie ʾl+h ne doit pas être confondue avec l'appellatif ʾlh.
  67. « ʿAthtar dhu-Qabḍ dieu de Riṣāf », ʿṯtr ḏ-Qbḍ ʾl-Rṣf ;
  68. « ʿAthtar dhu-Qabḍ dieu de Ḥnḏr », ʿṯtr ḏ-Qbḍ ʾl Ḥnḏr ;
  69. ʿAthtar dieu de Yuharīq », ʿṯtr ʾl Yhrq ;
  70. « ʿAthtar Matabqabaḍ dieu de ʿwhn », ʿṯtr Mtbqbḍ ʾl ʿwhn ; -avec Matabnaṭiyān, grand dieu de Haram (dans le Jawf du
  71. Yémen) :
  72. « Matabnaṭiyān dieu de Thabarān », Mtbnṭy n ʾl Ṯbr n ;
  73. « Matabnaṭiyān dieu de Wrf », Mtbq(bṭ) ʾl W[rf].
  74. Pour 'ajout du mot dieu, ce qui donne : « le dieu A, dieu de X » (type 3), comme dans « le dieu dhu-Samāwī, dieu de ʾAmīr um » (al-Sharʿabī al-Sawā 1). 208
  75. Dans le royaume de Nabaṭène, on a également d'assez nombreuses attestations de la tournure « A, dieu de X » :
  76. « dhu-Sharâ dieu de Gaʾyâ », dw-Šrʾ ʾlh Gʾyʾ ou dw-Šrʾ ʾlh Gyʾʾ ;
  77. « dhu-Sharâ dieu de Madrasâ », dw-Šrʾ ʾlh Mdrsʾ ;
  78. « dhu-Sharâ dieu de Mnbtw », dw-Šrʾ ʾlh Mnbtw ;
  79. « dhu-Sharâ dieu de notre seigneur », dw-Šrʾ ʾlh mrʾ-nʾ ;
  80. « al-ʿUzzà déesse de Buṣra », ʾl-ʿzʾ ʾlht Bṣ[rʾ] ;
  81. « Baʿal-Shamīn dieu de Mynw », Bʿl-Šmn ʾlh Mtnw ;
  82. Pour les références (peu utiles ici), on se reportera au site DASI.
  83. Voir ci-dessous F.7, pp. 87-88.
  84. « Baʿ-Shamīn dieu de Šʿydw », Bʿl-Šmn ʾlh Šʿydw ; 209
  85. « Qōs dieu de Ḥwrw », Qs ʾlh (3) Ḥwrw 210 .
  86. Certains des noms propres qui identifient le dieu, comme Gʾyʾ, Mdrsʾ et Bṣrʾ (Buṣra) sont assurément des toponymes. Toujours en nabaṭéen, une variante de cette tournure est « le dieu qui est dans tel endroit », par exemple :
  87. « dhu-Sharâ le dieu qui est à Daphné », dw-Šrʾ ʾlhʾ dy b-Dpnʾ ;
  88. « al-Lāt, la déesse qui est à Iram », ʾltw (3) ʾlhtʾ dy b-ʾrm ;
  89. « al-Kutbâ qui est à Gayâ », ʾl-Ktbʾ dy b-Gyʾ. 211
  90. On rencontre encore des formulations mixtes qui marient cette tournure avec le type 4 :
  91. « Aʿrâ, le dieu qui est à Buṣrâ, le dieu de Rabbīʾīl » (ʾʿrʾ dy b-Bṣrʾ ʾlh Rbʾl) ;
  92. « dhu-Sharâ et Aʿrâ, le dieu de notre maître, qui est à Baṣra », dw-Šrʾ w- ʾʿrʾ ʾlh mrʾ-nʾ dy b-Bṣrʾ. 212
  93. On trouve une fois « A le dieu, dieu de X » : « le temple de Ashd le dieu, dieu de Mʿynw », bt ʾšdw ʾlhʾ ʾlh Mʿynw (LPNab 27). 213
  94. Voir ci-dessous, p. 87, n. 219.
  95. Healey 2001 (pp. 89-91, 97, 115, 125 et 127), qui peut être complété par Nehmé 2018, pp. 33, 56, 88 et 89. Pour ne pas allonger inutilement les références épigraphiques, je renvoie à ces deux ouvrages qui offrent tous les exemples les plus significatifs. Il s'agit donc d'illustrations et non d'un inventaire exhaustif.
  96. Healey 2001, pp. 91, 111, 116 et 120.
  97. Healey 2001, p. 98, qui peut être complété par Nehmé 2018, p. 89.
  98. DAI Ṣirwāḥ 2004-12B + 2004-6 + 2002-83 + 1992/3-x ignorer qui était dhu-Sharà. On voit par ailleurs que la formule de type 4 peut être utilisée pour des dieux mineurs, mais aussi pour un grand dieu, ici le dieu national des Nabaṭéens.
  99. L'appellation « le dieu {non nommé}, dieu de X » Cette tournure assez rare (type 2) se trouve, comme nous l'avons vu (ci- dessus, p. 81), dans l'inscription de Ruwāfa déjà commentée : « Ceci est le temple que Sāʿidat, prêtre (2) du dieu, fils de Magīd, qui est (issu) de Rbtw, (3)
  100. yâ, le dieu », l-ʾlh [G]yʾ ʾlhʾ. 215 La même tournure se rencontre également au Yémen sur un brûle- parfums mutilé et fragmentaire, conservé à Hambourg : « Wahabʾīl a offert à son seigneur le dieu, le dieu de[… …] », Whbʾl hqny mr (2) (ʾ)-hw ʾlh n ʾlh[… …] RES 4680 (1 er siècle avant l'ère chrétienne).
  101. À Qatabān, un dieu tout aussi insaisissable est appelé ʾl-Fẖr (CSAI II,
  102. = RES 3856 / 4 et 6, wādī Ḍuraʾ, à 230 km au nord-est de ʿAdan) et un autre peut-être ʾl-S³ḥr m (CSAI, I, 38 = MQ-HK 11 / 3, b-byt ʾl-S³ḥr m dans la titulature 215 Nehmé 2018, p. 33.
  103. Kly](b) (Yhʾ)m(n)[ b](n) (Ys²m)r Yhḥmd ḏ-Mʿfr m w-Ḍbʾ m w-[..]r(yn) (w)-[.]= 216 Une divinité énigmatique de Haram dans le Jawf du Yémen à laquelle une femme demande le pardon pour ses fautes est appellée Bʿ (3) l-l-byt ʾlh S¹ʿyd m , « le Maître du temple, le dieu de S¹ʿyd m » (Haram 56 = CIH 568). Une inscription nabaṭéenne de Buṣra en Syrie commémore l'aménagement d'un lieu de culte (msgdʾ) dédié à « Baʿ-Shamīn, le dieu de Shuʿayd » (Bʿšmn ʾlh Šʿydw) (CIS II, 176 ;
  104. Healey 2001, p. 125 ; ci-dessus, p. 85) : une identification de ces deux « dieu de Shuʿayd » apparaît plausible, sans que les implications soient claires. Le sudarabique Bʿ (3) l-l-byt ʾlh S¹ʿyd m est traditionnellement corrigé en bʿ (3) l byt ʾlh S¹ʿyd m , tournure qui a un parallèle dans byt ʾl-S³ḥr m . Mais la lecture Bʿl-l-byt ne fait pas difficulté parce que, dans la langue des habitants de Haram, l'article déterminé pouvait être al-.
  105. Healey 2001, pp. 153-154.
  106. n bn Klʿ n w-ʾʿs¹yfr w-ḏ-Ḥbl m hfʿl w-hqs²b mḥrm ʾlh n 3 [ḏ-S¹mw]y ʾlh ʾmr m ḏ-b-brḥt n Ṣyrt n ḏ-tḥt hgr n S³w m w-ʾlh n ḏ- 4 [S¹mwy] (ʾ)lh ʾmr m (f)-(l)-(y)s²mn wfy w-s²rḥ w-s²wft Klyb Yhʾmn 5 [w-bn]y-hw bny ḏ-(M)[ʿfr m ʾ]bʿl byt n S²bʿ n (w)-[w](f)y kl ḏ-qn(y)[w] « [Kulay]b Yuhaʾmin fils de Yashmur Yuhaḥmid, (du lignage) dhu-Maʿāfir um , Ḍubaʾ um , …, … (2) .. fils de Kalʿān, Uʿsayfar et dhu- Ḥubul, a réalisé et construit le sanctuaire du dieu (3) [dhu- Samāw]ī, dieu de ʾAmīr um , qui est dans la plaine de Ṣayratān, sous la ville de Śawā m . Que le dieu dhu-(4) [Samāwī], dieu de ʾAmīr um , accorde sauvegarde, sécurité et protection à Kulayb Yuhaʾmin (5) et à ses fils, banū dhu-Ma[ʿāfir um , m]aîtres du palais Shabʿān, et la sauvegarde de tout ce qu'ils possèdent ».
  107. Dans ce texte, dont le commanditaire est le prince local, la répétition du mot « dieu » souligne peut-être
  108. M 338 = RES 3427 (Égypte, époque ptolémaïque)
  109. « Shayʿ al-Qawm le dieu », Šyʿ-ʾl-Qwm ʾlh(ʾ) à al-Ḥijr (aujourd'hui Madāʾin Ṣāliḥ) ;
  110. « Shayʿ al-Qawm le dieu », Šyʿ-ʾl-Qwm ʾlh (3) ʾ dans le Ḥawrān ;
  111. al-ʾIlāh, l'appellation habituelle du Dieu unique chez les Arabes chrétiens avant l'Islam On connaît aujourd'hui entre trente et quarante inscriptions préislamiques, rédigées en langue et en écriture arabes. Presque toutes sont accompagnées de croix. Parmi ces inscriptions assurément chrétiennes, plusieurs invoquent Dieu qui est systématiquement appelé al-ʾIlāh.
  112. Les mentions directes d'al-ʾIlāh Les mentions d'al-ʾIlāh étaient au nombre de deux, il y a une quinzaine d'années. 220 Elles sont passés à six entre 2014 et 2017. Les textes proviennent de Zabad (Syrie du Nord), al-Ḥīra (Bas-Euphrate), al-Mafraq (Jordanie), Dūmat al-Jandal (Arabie du nord) et Ḥimà (Arabie du sud) : -L'inscription de Zabad (probablement 512 de l'ère chrétienne) (Fig. 10)
  113. Le qu'al-Bakrī (Muʿjam, entrée « Dayr Hind al-Aqdam ») et Yāqūt (Muʿjam, entrée « Dayr Hind al-Kubrà ») ont reproduite, mentionne Dieu à deux reprises. Dans le texte d'al-Bakrī, les deux fois Dieu est appelé al-ʾIlāh : « puisse Dieu pour qui elle a construit cette demeure pardonner ses péchés », fa-al-ʾil(ā)h al-l(ā)dhī banat la-hu h(ā)dhā al-bayt yaghfir khaṭiyyata-hā ;
  114. et « puisse Dieu être avec elle et avec son fils à jamais », wa-yakūnu al-ʾIl(ā)h maʿa-hā wa-maʿa waladi-hā al-dahr al-dāhir.
  115. Dans le texte de Yāqūt, qui présente quelques différences, on retrouve bien al-ʾIlāh dans le premier passage, mais c'est All(
  116. 'évêque : « Hind fille d'al-Ḥārith fils de ʿAmr fils de Ḥujr, la reine, fille des rois, mère du roi ʿAmr fils d'al-Mundhir,
  117. Elle ne connaît guère que les Jafnides, lignage issu de Ghassān, mais de manière bien imparfaite puisqu'elle ignore l'existence de ʾAbīkarib, le frère du roi al-Ḥārith b. Jabala (Robin 2008, pp. 181 et 189).
  118. Nehmé 2017, pp. 124-132. b. al-ʾIlāh dans les anthroponymes théophores À ces mentions directes d'al-ʾIlāh, il faut ajouter deux anthroponymes théophores dans lesquels on relève al-ʾIlāh. -LPArab 1 (de date inconnue)
  119. Dans un texte du musée d'al-Mafraq en Jordanie, lu initialement ʾllh ʿfrʾ l-ʾlyh, Laïla Nehmé propose de lire plutôt ʾnh ʿbd ʾl-ʾlh, « je suis ʿAbd al-ʾIlāh » 227 . Si cette lecture est correcte, noter que le ʾalif de l'article est conservé dans la graphie, à l'intérieur d'un syntagme. C'était déjà le cas en écriture arabe dans ʿbd ʾl-Msyḥ, « ʿAbd al-Masīḥ » (Ḥimà-al-Musammā t PalAr 5) et dans Mrṯd ʾl-ʾlh, « Marthad al-ʾIlāh » (voir ci-après). La notation du alif de l'article arabe, systématique en écriture arabe, 228 l'est aussi dans les textes nabaṭéo-arabes : voir notamment ʿbdʾlsmʾ, ʿAbd al-Samāʾ ; ʿbdʾlʿzy, ʿAbd al-ʿUzzà ; ʿwḏʾlsmʾ, ʿAwdh al-Samāʾ ; Tymʾlʾktb, Taym al-Aktab. 229 Une possible exception est Tymlʾḥwr, Taym al-Aḥwar (UJadhNab 117), à moins qu'il n'y ait une interversion puisque, ailleurs, le nom est écrit Tymʾlḥwr, Taym al-Ḥawr (UJadhNab 97). En écriture sudarabique, en revanche, le ʾalif disparaît toujours de la graphie, comme dans ʿbdlʿzy (ʿAbd-al-ʿuzzà), ʿbdlqys¹ (ʿAbd-al-qays), ʿbdlms¹ḥ (ʿAbd-al-masīḥ, PRL P11/12) ou ʾmtlʾlh (Amat-al-ʾilāh, Ḥimà-Idhbāḥ Sab 2). -Ḥimà-Sud Pal-Ar 10 / 4 (vers 500 ?) (Fig. 13)
  120. Ḥimà-Sud Pal-Ar 10 qui appartient au même ensemble que Ḥimà-Sud Pal- Ar 8 peut être daté vers la même époque. On y lit : « Croix Thawbān fils de Marthad al-ʾIlāh », Croix (Ṯwbn) br Mrṯd ʾl-ʾlh (ligne 4)
  121. L'anthroponyme Mrṯd ʾl-ʾlh est le correspondant arabe des sudarabiques Mrṯdʾlh n et Mrṯdʾl n , que nous allons voir. Le texte est flanqué par une croix.
  122. Nehmé 2017, p. 131 et Fig. 10, p. 132.
  123. La graphie arabe de « Imruʾ al-Qays », Mrʾlqys (et non Mrʾʾlqys) fait exception, du fait du principe d'économie, comme nous l'avons déjà signalé (A.2 , p. 15).
  124. Nehmé 2018, pp. 75-77. , ʾIlāhan et ʾAʾlāhān. Si le théonyme Raḥmānān, qui apparaît vers 420, devient progressivement l'appellation la plus courante, il est toujours employé concurremment avec d'autres. Une quinzaine de textes ḥimyarites donnent simplement au Dieu unique le nom de ʾĪlān, seul ou dans divers syntagmes. ʾĪlān est l'ancien substantif qatabānique déterminé signifiant « le dieu » (composé du radical ʾl [ʾīl] et de l'article défini postposé -n [-ān]) qui est passé ensuite en ḥimyarite. Le terme ʾīl est la forme arabique de l'appellatif ouest-sémitique ʾēl dont ʾilāh et ʾelāh dérivent. -« ʾĪlān », ʾl n :
  125. CIH 152 + 151 / 2 (Najr, à 45 km au nord-ouest de Ṣanʿāʾ, date inconnue, sans doute vers le milieu du 4 e s.) ;
  126. X.SBS 132 = Mon.script.sab 204 (al-Sawdāʾ, l'antique Nashshān, dans le Jawf du Yémen, date inconnue). -« Īlān, maître du Ciel », ʾl n bʿl S¹my n : 3. Gorge du Haut-Buraʿ 3 (= Aghbarī-Buraʿ 2 = Ag 3) / 6 (vers 325- 350) 231 ;
  127. Gorge du Haut-Buraʿ 2 (= Aghbarī-Buraʿ 1 = Ag 2) / 5 (vers 355) ;
  128. Dostal 1 (al-Qamāʿa dans le wādī al-Sirr, à 35 km au nord-est de
  129. Ṣanʿāʾ, mai 456)
  130. RES 5085 / 8 (al-Raḥayl, à 310 km à l'est-nord-est de ʿAdan, octobre 450) ;
  131. Ẓafār, date inconnue). Voir également deux textes dans lesquels ʾl n est restitué : B 8457 / 4- 5 ([ʾl n ] (5) bʿl-S¹my n ; provenance inconnue, août 354) ; et Ẓafār lz10~016 / 3 ([ʾl n ]bʿl S¹my n ; 453-454 de l'ère chrétienne). -« ʾĪlān, maître du Ciel et de la Terre », ʾl n (7) bʿl S¹my n w-ʾrḍ n : 9. ẒM 2000 / 6-7 (Ẓafār, avril 470).
  132. -« ʾĪlān, qui est au Ciel », ʾl n ḏ-b-S¹my n : 10. Ir 71 (Nāʿiṭ, à 50 km au nord de Ṣanʿāʾ, date inconnue) ;
  133. X.SBS 142= Mon.script.sab 5 (al-Sawdāʾ, l'antique Nashshān, dans le Jawf du Yémen, date inconnue).
  134. X.SBS 144= Mon.script.sab 436 (al-Sawdāʾ, date inconnue).
  135. -« ʾĪlān, à qui appartiennent le Ciel et la Terre », ʾl n ḏ-l-hw S¹my n w- ʾrḍ n : 13. Ja 1028 / 1 (Ḥimà, juillet 523).
  136. -« ʾĪlān, seigneur du Ciel et de la Terre », ʾl n mrʾ S¹my n w-ʾrḍ n : 14. Ry 534 + Rayda 1 / 3 (Rayda, à 55 km au nord-nord-ouest de
  137. Ṣanʿāʾ, août 433). ), nom porté notamment par deux rois, Marthadʾīlān Yunʿim et Marthadʾīlān Yanūf, le premier juif et le second peut- être chrétien ; Mawhūbʾīlān (Mwhbʾl n dans Wellcome A103664 B / 11) ;
  138. ʿArībʾīlān (ʿrbʾl n dans MAFY-Bayt Ghufr 1 / 1 et ʿrybʾln dans CIH 130 / 2). Voir aussi, de manière beaucoup plus hypothétique, le nom de lignage de Bʾl n (ẒM 2000 / 2), qui peut être analysé comme b-+ théonyme (comme dans Des inscriptions plus anciennes révèlent qu'un dieu polythéiste nommé al-Lāh a été vénéré dans le sud (à Qaryat al-Faʾw), dans le Ḥijāz (dans le wādī al-Qurà) et parmi les populations qui ont gravé les inscriptions ḥismāʾites et ṣafāʾitiques. Ce dieu al-Lāh, forme locale de ʾĒl, dieu suprême des sémites occidentaux, n'avait pas de nombreux sanctuaires, mais était très prisé dans l'onomastique. Il était propre à l'Arabie désertique puisque le Yémen l'ignore complètement. les textes datés. Il est évidemment possible que des vestiges non datés, portant l'empreinte du polythéisme, datent des 5 e et 6 e siècles. 235 Cette foire se tenait dans la région de Makka. La carte TAVO B VII 1 la localise hypothétiquement au nord d'al-Ṭāʾif.
  139. Sur les trônes en Arabie du Sud, voir Robin 2012 b, pp. 61-68 (« Des trônes vides, substituts de la présence divine ? ») ; Arbach et alii 2012. BIBLIOGRAPHIE Al-Anṣārī 1979 = Al-Anṣārī, ʿAbd al-Raḥmān al-Ṭayyib. « Aḍwāʾ jadīda ʿalà dawlat Kinda min khilāl athār Qaryat al-Fāw wa-nuqūshi-hā ». Dans A. M. Abdalla, S. Al-Sakkar et R. T. Mortel, éds. Supervision Abd Al- Rahman Al-Ansary. Sources for the history of Arabia. Part 1 (Studies in the History of Arabia, Vol. 1). Riyad University Press, 1979 (1399 h.), pp. 3-11 de la section arabe et 4 pl.
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  215. Ag 2 = Aghbarī-Buraʿ 1 : voir Gorge du Haut-Buraʿ 2. Ag 3 = Aghbarī-Buraʿ 2 : voir Gorge du Haut-Buraʿ 3. Arbach 3 ʿIgl (inscription de) = al-Riyāḍ MN 887 : al-Anṣārī 1979 ; Robin 1991, pp. 115-116. B 8457 Bāsh 8 Biʾr Ḥimà Sab 1 : Robin et alii 2014, pp. 1078-1083.
  216. BynM 410B CIH 8 CIH 27 Ja 2142 = PRL V48 : Jamme 1970, p. 122 et Fig. 1 (p. 137) (voir aussi Ryckmans 1984, p. 75, pour l'interprétation et la provenance). Kortler 1 Liʿadharʾīl (inscription de) : Robin et alii 2014, pp. 1073-1076.
  217. M. 60.1293 = Ghul-YU 21 : voir RES 4107. M 185 = RES 2965. M 338 = RES 3427. MAFRAY-al-Mahazza 1 MAFY-Bayt Ghufr 1 : Robin 2005. Maʿīn 1 Maʿīn 99 Maʿīn 100 MQ-HK 11 : voir CSAI, I, 38. MṢM 116 MuB 522 : CSAI I, 16. MuB 650 : voir CSAI I, 149. Murayghān 1 = Ry 506 MURS [Musée de l'Université du roi Saʿūd] F3-23 : voir Yaʿmar (inscription de). MURS F6-262 : al-Anṣārī et Ṭayrān 2008, p. 100 et photog. p. 102. MURS F8-299, 300 : voir Zaydwadd (inscription de). MURS F12-2 : Routes d'Arabie, n° 128, p. 318. MURS F12-3 : Routes d'Arabie, n° 127, p. 318. MURS F13-43 (bilingue nabaṭéen et sabaʾique) : al-Anṣārī et Ṭayrān 2008, p. 104. Nāmī NNSQ 32 : voir Gr 2. Nefer 1 : voir CSAI I, 180. PRL j73 : inédit ; voir PRL, Atlas, Pl. 48. PRL N24 : inédit ; voir PRL, Atlas, Pl. 97. PRL P11/12 : Beaucamp et Robin 1981, pp. 53-54 et Pl. 1, e ; PRL, Atlas, Pl. 99. PRL R389 : Robin et alii 2014, p. 1068 et Fig. 17. PRL R2716 : inédit ; voir PRL, Atlas, Pl. 232. PRL t38 : inédit ; voir PRL, Atlas, Pl. 245. PRL V46 : voir Ja 2138 ; PRL, Atlas, Pl. 255. Post scriptum Cette étude, rédigée en 2018, n'a pas pu prendre en compte la belle monographie que Nicolai Sinai a consacrée à Allāh dans la poésie préislamique : Sinai, N. Rain-giver, bone-breaker, score-settler: Allāh in pre-Islamic poetry. American Oriental Series, Essay 15. New Haven CT, 2019.
  218. -Aux références au dieu al-Lāh dans le wādī al-Qurà (C.2, pp. 53-55), ajouter JSLih 61 : [...]bq Hrb s¹ (2) lḥ ḏ-Ḡb (3) t ʾdq l-L (4) h h-ṣlmn, « [...]bq Hrb, pr (2) être de dhu- Ghabā (3) t a offert à (al-)Lāh les deux statues ». Il s'agit d'un texte commémorant une offrande à al-Lāh, très probablement dans un sanctuaire, ce qui confirme l'existence d'un tel sanctuaire dans le wādī al-Qurà.
  219. -Aux références à al-Lāt dans le golfe Arabo-persique (E.2 et E.3, pp. 67-68), on ajoutera Mleiha 8 (texte en écriture araméenne commémorant une offrande à han-ʾIlāt, hn-ʾlt) et Mleiha 11 (texte en écriture hagarite commémorant une offrande à hal-Lāt, h-Lt) : voir Stein (Peter), « Languages and scripts in the Arabian Gulf in the Hellenistic Period : the epigraphic evidence from Mleiha (Sharjah, U. A. E.) », dans Hatke (George) et Ruzicka (Ronald), Ancient South Arabia through history. Kingdoms, tribes, and traders. Newcastle upon Tyne (Cambridge Scholars Publishing), 2019, pp. 118-142.

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L’impeccabilité du Prophète Muḥammad dans le credo sunnite

Bulletin d’études orientales, 2012

dans la littérature religieuse de l'islam, le substantif ʿiṣmaġ 1 renvoie à plusieurs sens qui convergent vers l'idée de « protection » ou de « préservation » de l'erreur ou du péché. Le mot ʿiṣmaġenglobe ainsi l'idée d'infaillibilité, entendue comme la capacité d'être à l'abri de l'erreur, qu'elle soit produite en conscience ou non ; ce qui inclut l'erreur d'estimation (tarkġal-awlā) ou bien l'erreur dans l'efort d'interprétation (al-iǧtihād), le lapsus (al-zalal) et l'inadvertance (al-sahw). La notion couvre également le sens d'impeccabilité, c'est-à-dire la préservation de la faute intentionnelle qui comprend les petits (al-ṣa ā'ir) et les grands péchés (al-kabā'ir). si la tendance à blanchir le prophète muḥammad en l'exemptant de toute erreur est manifeste dès les premières écritures biographiques de l'islam 2 , il est important de noter que le coran et le hadith ne mentionnent pas la ʿiṣma des prophètes entendue comme une préservation de l'erreur ou bien du péché. Les sources scripturaires d'autorité de l'islam ne permettent donc pas d'établir la doctrine de l'impeccabilité ni même celle de l'infaillibilité des prophètes 3. cette notion est probablement entrée dans l'islam par la pensée chiite, sous l'inluence de croyances venues de l'orient ancien, assignant aux hommes investis

Un “Alceste musulman” : Sībawayh le fou et les Iḫšīdides

Bulletin d’Études Orientales, 66 (2017), p. 117-139

In his 1972 article entitled “La prise du pouvoir par les Fatimides en Égypte”, Thierry Bianquis mentions a fool living in Fusṭāṭ under the Ikhshidids, whose nickname was Sībawayh. He describes him as a “Muslim Alceste”, a misanthrope who harassed his fellow townsmen. Although contemporary historiography generally ignores him, information about this character reached us through a booklet written by al‑Ḥasan b. Ibrāhīm b. Zūlāq (d. 387/998). Twenty‑two years younger than Sībawayh, Ibn Zūlāq had frequented him closely, and been the eyewitness and auditor of many of his verbal exploits. By examining Sībawayh’s life in its historical context, I question the political and social significance of his madness. Beyond topoi belonging to the literary genre devoted to “wise fools” (ʿuqalāʾ al‑majānīn), Sībawayh was protected by his popularity among masses and by his dementia, which allowed him to become the voice of many of Fusṭāṭ’s inhabitants who were exasperated by their elites and their rulers’ behavior.

2020 « Les noms du Dieu unique dans les religions de l'Arabie préislamique »

Communio, 2020

« Les noms du Dieu unique dans les religions de l’Arabie pré-islamique », dans Communio, XLV, 3-4, mai-août 2020, pp. 67-86.

Malḥama, mᵉlaḥmuta, Bethléem: où la divinité devient apparente, là est le Prophète musulman

ACTA ORIENTALIA BELGICA, 2022

ont créé la « Société belge d'études orientales », qui a eu comme premier président Louis de la Vallée Poussin lui-même et comme premier vice-président l'égyptologue Jean CAPART (1877-1947). Il s'agissait de donner aux orientalistes belges le moyen de promouvoir leurs sciences mais aussi de se rencontrer et d'échanger les fruits de leurs recherches. À la présidence se sont ensuite succédé,

La fonction du narrateur autodiégétique dans le roman Allah n’est pas obligé

2021

La raison pour laquelle nous avons choisi d’étudier le quatrième roman d’Ahmadou Kourouma est liée à notre intérêt pour la culture traditionnelle de l’Afrique francophone. Nous sommes particulièrement fascinés par le savoir des peuples indigènes. Bien que le roman s’engage principalement dans le discours politique à l’époque post-colonial, nous apprenons également sur la culture malinké notamment sur ses rites et ses croyances. En unifiant la tradition littéraire orale et écrite dans son roman, Kourouma est parfois considéré comme un sage et comme un griot dans les travaux des chercheurs africains.https://www.ester.ee/record=b5456047*es

« La péninsule Arabique à la veille de la prédication muḥammadienne », dans Les débuts du Monde musulman (VIIe-Xe siècle). De Muhammad aux dynasties autonomes, édd. Th. Bianquis, P. Guichard et M. Tillier (Nouvelle Clio), Paris (Puf), 2012, pp. 5-33 et XIV-XV (bibliographie).
« Traduction commentée d’un texte de ’Abū ‛Ali al-Muḥassin al-Tanūḫī »

Traduction commentée d'un texte de 'Abū 'Ali al-Muḥassin al-Tanūḫī Traduit de l'arabe par Damien Labadie L'écrivain arabe al-Tanūḫ ī vécut au X e siècle de notre ère. Il fut notamment secrétaire (kātib) au sein de l'administration bouyide de Baghdad. Ses oeuvres mettent très souvent en scène des personnages sauvés par l'action d'une faveur divine (karāma), comme pour ce soufi dont le récit est traduit ci-dessous. Le texte est extrait du ____________ Damien Labadie

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