


La découverte d’un théâtre gallo-romain du II siècle, de vestiges du 1er siècle et d’une nécropole, dans le quartier de la Vallée, a constitué un événement d’importance considérable pour les Amiénois.
L’émotion suscitée par l’annonce de la destruction de ces vestiges et la mobilisation que s’en est suivie l’ont amplement démontré en témoignant de l’attachement de nos concitoyens à l’histoire de leur cité, née Samarobriva il y a 2000 ans.
Les archéologues qui ont mené ce travail remarquable peuvent en être remerciés.
Fort heureusement, l’intérêt général et la force de la vox populi ont prévalu sur les intérêts purement économiques au moins en partie, puisqu’un pan du mur-fondation du théâtre est pour l’instant conservé en place, intact.
En attendant la mise au jour espérée des autres parties du théâtre lors des fouilles ultérieures, il convient maintenant, comme je vous l’avais proposé début décembre 2006, de trouver la meilleure solution possible pour sauvegarder et mettre en valeur ce magnifique théâtre antique.
En effet, nous ne possédons pas de témoignages visibles dans notre paysage urbain, de la plus grande ville gallo-romaine du nord de la France. Ma question, en trois volets, est donc la suivante :
?
Au terme de cet examen, il est apparu que, malgré le grand intérêt historique et scientifique du résultat des fouilles, la conservation des découvertes archéologiques, eu égard aux contraintes qu'elle entraînerait, ne s'imposait pas. »

Photos de Jean-Marie Faucillon et de Mickaël Lebrun