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La troisième mouture présentée par Paris aura été la bonne. Bruxelles vient en effet d’avaliser in fine le montage concocté par l’Etat français pour sauver Alstom. Les quelque 120 000 salariés du groupe d’ingénierie et de transport échappent donc dans l’immédiat au dépôt de bilan. Le plan de refinancement se monte à plus de 3,2 milliards d’euros. Soit 400 millions de plus que la première version. Mais, à plus ou moins brève échéance, le groupe présidé par Patrick Kron sera vraisemblablement condamné à réduire plus encore son périmètre. Le tout induisant probablement de nouvelles suppressions d’emplois.
En attendant, la Commission européenne prend acte des efforts du gouvernement français, soucieux en retour de ne pas froisser l’Antitrust en lui présentant un dispositif irréversible. Concrètement, en lieu et place d’une augmentation de capital, que les services de Mario Monti avaient d’emblée rejetée pour infraction à la concurrence, Bercy a donc imaginé un dispositif complexe, à plusieurs niveaux, intégrant outre l’Etat une trentaine de banques. De quoi apporter en somme du cash au groupe sous forme de dette et non en fonds propres.
Le premier étage du programme prévoit ainsi une souscription en titres à durée déterminée (sur 20 ans) de 300 millions d’euros remboursables en actions. Et c’est seulement après le feu vert définitif de Bruxelles que Paris sera autorisé à procéder à une conversion en capital. Le deuxième étage est celui d’une souscription similaire sur cinq ans. Le dernier étage, une ultime souscription sur quinze ans de 200 millions. En parallèle, les plus grandes banques sont appelées à contribuer à l’effort de guerre : elles devront injecter pas moins de 2,4 milliards d’euros, via trois circuits : une augmentation de capital de 300 millions, une souscription d’obligations remboursables en actions de 900 millions et enfin, un prêt de 1,2 milliard.