Aspects of the controversy concerning the theoretical status of some recent thinking on human cognition are discussed; in particular, the concept of ?unconscious knowledge?, the ?functionalist? analysis of the mental; the problem of the domains of explananda, given the recalcitrant difficulty in providing warrantable and generalizable criteria for individuating components of an organism's ?behavior'; the problem of the polymorphous character of various mental predicates and their misconceived treatment as ?state? or ?process? descriptors; the possible ?over?intellectualizing? of central?nervous?system processes, and the (...) availability of an alternative program for the ?middle?ground? between common?sense reasoning and neuroscientific research in the study of ?mind?. Throughout the discussion, a broadly neo?Wittgensteinian approach is advanced. (shrink) | |
In this paper I argue against the received view that the anti‐nativist arguments of Book I of Locke's Essay conclusively challenge nativism. I begin by reconstructing the chief argument of Book I and its corollary arguments. I call attention to their dependence on (what I label) “the Awareness Principle”, viz., the view that there are no ideas in the mind of which the mind either isn't currently aware or hasn't been aware in the past. I then argue that the arguments' (...) dependence on this principle is question begging on two counts. Unless this principle is defended, Locke's arguments beg the question against Descartes and Leibniz because their nativism implies the denial of the Awareness Principle. And even when Locke defended the principle, his arguments remain question begging because they presuppose the empiricism they aim to prove. The disclosure of the question‐begging status of these arguments debunks a seemingly powerful way of attacking nativism. (shrink) | |
C'est avec la grammaire générative que la discussion sur les rapports entre l'analyse linguistique et le rationalisme est devenue particulièrement abondante, en même temps qu'elle devenait une affaire idéologique concernant un large public. En présentant sa Cartesian Linguistics comme un chapitre dans l'histoire du rationalisme, Chomsky a prétendu avec éclat que: il y aurait une tradition rationaliste ayant des idées précises sur le langage, liée aux thèses cartésiennes et à la grammaire générale de Port-Royal; la grammaire générative reprendrait cette tradition (...) et lui apporterait une confirmation définitive. De manière générale, la validité historique des thèses de Chomsky a été contestée avec succès par les historiens: qu'il s'agisse de l'idée d'une linguistique cartésienne, de la prédominance du rationalisme aux dix-septième et dix-huitième siècles, de l'identité de démarche entre Port-Royal et la grammaire générative, voire même de la définition du rationalisme classique. (shrink) No categories | |
Recent literature on the Young Hegelians attests to a renewed appreciation of their philosophical and political significance. Important new studies have linked them to the literary and political currents of their time, traced the changing patterns of their relationships with early French socialism, and demonstrated the affinity of their thought with Hellenistic theories of self-consciousness. The conventional interpretative context, which focuses on the left-Hegelian critique of religion and the problem of the realisation of philosophy, has also been decisively challenged. Ingrid (...) Pepperle emphasizes instead the centrality of practical philosophy, notably Hegel's dialectic of objectification, arguing that Bruno Bauer in particular derives from this a doctrine of autonomy with politically revolutionary implications. (shrink) | |
L’article se propose d’explorer l’usage que Chomsky fait de la référence à la philosophie de Descartes. À partir des années 1950, le linguiste et philosophe Noam Chomsky remet l’innéisme sur le devant de la scène en défendant l’existence d’une faculté innée de langage. Comme l’indique sans équivoque le titre de son ouvrage paru en 1966, La linguistique cartésienne, Chomsky inscrit sa pensée dans la tradition cartésienne. Mais ce que Chomsky entend par « faculté innée » est-il vraiment similaire à ce (...) que Descartes nomme « idée innée »? L’usage que fait Chomsky de Descartes relève-t-il simplement d’un procédé rhétorique, comme le soutiennent certains commentateurs, ou est-il le signe d’une authentique proximité conceptuelle? Selon certains commentateurs, cet usage est purement rhétorique. D’une part, le tournant naturaliste opéré au XXe siècle a déplacé la réflexion sur l’esprit d’un plan métaphysique purement a priori à un plan scientifique purement empirique. D’autre part, le domaine où s’exerce prioritairement la pensée de Chomsky – le domaine linguistique – est un domaine largement ignoré par Descartes. Enfin, concevoir l'esprit comme contenant des facultés spécifiques innées paraît incompatible avec le caractère indifférencié et uniforme de l’esprit cartésien. L’article entend montrer au contraire que l’usage que fait Chomsky de Descartes révèle un véritable air de famille entre innéisme chomskyen et innéisme cartésien. D’une part, c’est bien le caractère a priori des principes que Chomsky postule qui fait écho aux idées innées cartésiennes. D’autre part, Chomsky dessine une tradition linguistique de type rationaliste qui pose l’universalité des structures grammaticales au nom de l’universalité même des caractères distinctifs fondamentaux de l’esprit que l’on trouve chez Descartes. Enfin, Descartes et Chomsky défendent tous deux un innéisme dispositionnel. En somme, l’article conclut que ce qui relie Chomsky à Descartes n’est pas la définition de la grammaire universelle innée, que ce dernier n’aurait, sans doute, pas acceptée ; c’est une manière similaire de poser le problème de l’acquisition de la connaissance, et partant de le résoudre. (shrink) No categories |