En 1943, le groupe de points d'appui de Lézardrieux était constitué par la 266ème division d'infanterie, composée des 897 et 899ème régiments d'infanterie, d'un bataillon d'infanterie indépendant et des différents bataillons de soutien (Transmission, Génie, Transport). Elle comprend également un régiment d'artillerie et sera renforcée par l'Ost bataillon 629 et le III 0st Mitte. Le 897ème régiment d'infanterie est basé à Pontrieux, son IIIème bataillon est installé au château de Kermarquer à Lézardrieux avec III/226 bataillon d'artillerie. La 11ème compagnie du III/897 est installée à l'Île à Bois. Le port de Lézardrieux est utilisé par les Allemands comme mouillage principal pour leurs navires de guerre et de service. Il est défendu contre les attaques aériennes par des pièces de Flak légères, quelques ballons, ainsi que par des câbles d'acier tendus sous le pont de Lézardrieux à l'aide d'un coprs-mort de forme cylindrique et de 1 mètre de diamètre Il fut émergé le 10 novembre 1991. Ce dispositif de défense était complété par un poste d'observation sous le phare de Bodic, une casemate pour canons entre la plage de Roc'h Hir et le Rocher aux Oiseaux (rive droite du Trieux), deux tobroucks et un petit abri sur la pointe rocheuse, au Nord-Est de la plage du Craquelais, et surtout par les forifications de l'Île à Bois, en partie visibles de nos jours, mais situées dans le domaine privé. La plupart de ces édifices fortifiés ont été repérés et étudiés par le Service historique de la Défense, par des associations locales et par un chercheur indépendant Alain Bohée. Six édifices ont été étudiés lors de notre enquête, dont 5 ouvrages fortifiés sur l'île à Bois et le poste d'observation de Bodic.