EMULSION LIQUIDE INVERSE AVEC UN POLYMERE FILMOGENE SILICONE, EVENTUELLEMENT UN PIGMENT A BASE DE DIOXYDE DE TITANE ET DES PARTICULES DE NITRURE DE BORELa présente invention a pour objet des compositions cosmétiques liquides se présentant sous la forme d’émulsions eau dans huile, comprenant une huile non volatile, un polymère filmogène siliconé, des particules de nitrure de bore et éventuellement des particules pigmentaires comprenant du dioxyde de titane, ainsi qu’un procédé de maquillage mettant en œuvre ladite composition, en particulier le maquillage de la peau et/ou des lèvres.
La présente invention a trait au domaine du maquillage de la peau et/ou des lèvres, et tout particulièrement des lèvres, mettant en œuvre des compositions fluides.
La mise au point de compositions fluides dédiées au maquillage des lèvres, telles que les rouges à lèvres liquides, qui soient stables et dotées de propriétés satisfaisantes en termes d’application (glissant à l’application, facilité d’étalement, finesse du dépôt), mais également en termes d’effet maquillage du dépôt sur les lèvres, tel que par exemple la couvrance, l’absence de migration du dépôt, de préférence sans développer de collant, relève d’un objectif permanent.
On trouve maintenant sur le marché toute sorte de compositions de maquillage liquides, depuis les formes anhydres, jusqu’aux d’émulsions directes (huile dans eau) ou inverses (eau dans huile) apparues plus récemment sur le marché. Comme indiqué précédemment, la présente invention a plus particulièrement trait à des compositions liquides sous forme d’émulsions eau dans huiles.
Dans le domaine du maquillage, plus spécialement des lèvres, les demandes WO2014/154701et WO2017/167668 décrivent des émulsions inverses fluides comprenant au moins une huile non volatile, au moins un polymère filmogène siliconé et des matières colorantes. Ces compositions permettent d’obtenir des dépôts très fins, quasiment imperceptibles sur les lèvres, avec une bonne tenue dans le temps. Il peut cependant être intéressant d’améliorer encore la résistance au transfert de telles compositions, en particulier pour les compositions comprenant du dioxyde de titane parmi les pigments présents.
Ce but et d’autres sont atteints par la présente invention qui a donc pour objet une composition cosmétique liquide sous forme d’une émulsion eau dans huile, comprenant :
a) au moins une huile non volatile ;
b) au moins un polymère filmogène siliconé
c) des particules de nitrure de bore à une teneur d’au moins 3 % en poids, par rapport au poids total de la composition ;
d)éventuellement du dioxyde de titaneen tant que pigment dans une teneur telle que le rapport pondéral [nitrure de bore / dioxyde de titane] est d’au moins 65/35 (exprimé en pourcentage).
La présente invention a également pour objet un procédé de maquillage de la peau et/ou des lèvres, de préférence des lèvres, mettant en œuvre la composition selon l’invention.
La composition selon l’invention permet d’améliorer la résistance au transfert par rapport à des compositions qui en seraient dépourvues, sans dégrader les autres propriétés avantageuses de telles compositions. En particulier, la composition selon l’invention est stable, s’applique facilement en un dépôt précis, non collant, avec une bonne tenue dans le temps, qui ne migre pas et présente également une très bonne couvrance. Le dépôt est par ailleurs confortable et dans certains cas, selon la nature de l’applicateur employé par exemple, peut conduire à un dépôt quasiment imperceptible.
Mais d’autres avantages de la présente invention apparaitront à la lecture de la description et des exemples qui vont suivre.
Comme indiqué précédemment, la composition selon l’invention se trouve sous la forme d’une émulsion inverse, en d’autres termes, la phase continue est la phase lipophile et la phase aqueuse se trouve dispersée au sein de cette phase lipophile.
Par ailleurs, la composition selon l’invention se trouve sous forme liquide.
Par « liquide », on entend une texture fluide dont la viscosité à 25°C est plus particulièrement comprise entre 0.005 et 12 Pa.s, de préférence comprise entre 0.01 et 10 Pa.s et de manière encore plus avantageuse comprise entre 0.05 et 8 Pa.s.
De préférence, la viscosité à 25°C d’une composition selon l’invention est comprise entre 0.1 à 6 Pa.s.
Protocole pour la mesure de la viscosité :La mesure de la viscosité est généralement effectuée à 25°C, à l’aide d’un viscosimètre RHEOMAT RM 180 équipé d’un mobile n° 2 ou 3, la mesure étant effectuée après 10 minutes de rotation du mobile au sein de la formule, à un cisaillement de 200 tours/min (rpm).
NITRURE DE BORELa composition selon l’invention comprend des particules de nitrure de bore.
Plus particulièrement, il présente un diamètre équivalent moyen (D50) en volume compris entre 0,3 et 6 µm, plus particulièrement entre 0,3 et 4 µm.
On appelle « diamètre équivalent » le diamètre de la sphère qui se comporterait de manière identique lors de l’opération d’analyse granulométrique choisie.
La taille des particules peut être mesurée par diffusion statique de la lumière à l'aide d'un granulomètre commercial de type MasterSizer 2000 de la société Malvern. Les données sont traitées sur la base de la théorie de la diffusion de Mie. Cette théorie, exacte pour les particules isotropes, permet de déterminer, dans le cas de particules non sphériques, un diamètre de particule « effectif ». Cette théorie est notamment décrite dans la publication de Van de Hulst, H.C., "Light Scattering by Small Particles", Chapitres 9 et 10, Wiley, New York, 1957.
De préférence, le nitrure de bore se trouve sous la forme de plaquettes.
Par « particule sous la forme de plaquette », on entend une particule possédant une longueur supérieure à sa largeur et une largeur supérieure à son épaisseur.
Il ne présente avantageusement pas de traitement de surface.
Avantageusement, la surface spécifique par unité de masse du nitrure de bore mis en œuvre dans le cadre de la présente invention est comprise entre 10 et 30 m²/g. La surface spécifique par unité de masse peut être déterminée par la méthode d'absorption d'azote appelée méthode BET (BRUNAUER – EMMET – TELLER) décrite dans « The journal of the American Chemical Society », vol. 60, page 309, février 1938 et correspondant à la norme internationale ISO 5794/1 (annexe D). La surface spécifique BET correspond à la surface spécifique totale des particules considérées.
De plus, la densité tassée des particules de nitrure de bore convenable à la réalisation de la présente invention est avantageusement comprise entre 0,1 et 0,4 g/cm3. Dans le cadre de l’invention la densité tassée, ρ, peut être appréciée selon le protocole suivant : 40 g de poudre sont versés dans une éprouvette graduée ; l'éprouvette graduée est ensuite placée sur une machine Stav 2003 de Stampf Volumeter ; l'éprouvette graduée est ensuite soumise à une série de 2500 mouvements de tassement (cette opération est répétée jusqu'à ce que la différence de volume entre deux essais consécutifs soit inférieure à 2 %) ; le volume final Vf de poudre tassée est alors mesuré directement sur l'éprouvette graduée. La densité tassée est déterminée par le rapport w/Vf, en l'occurrence 40/Vf (Vf étant exprimé en cm3et w en g).
Des particules de nitrure de bore de cette taille peuvent être par exemple préparées à partir d’agglomérats de poudre de nitrure de bore disponible dans le commerce (présentant des tailles supérieures à 1 micron) par sonication d'une suspension liquide de BN dans de l'eau et un tensioactif dans un bain à ultrasons. Ce type de procédé est notamment décrit dans la demande EP1829522.
Les poudres de nitrure de bore sont par exemple disponibles dans le commerce comme par exemple le nitrure de bore SP1, SP2, des nitrure de bore de la gamme Très BN de Saint Gobain Ceramics, des nitrure de bore de la gamme Softouch de Momentive Performance Materials.
Comme indiqué auparavant, la teneur en nitrure de bore est d’au moins 3% en poids, par rapport au poids total de la composition. Plus particulièrement, elle représente de 3 à 20% en poids, notamment de 3,5 à 15 % en poids, et de préférence de 3,5 et 12% en poids, par rapport au poids total de la composition.
DIOXYDE DE TITANELa composition selon l’invention peut également comprendre des particules de dioxyde de titane en tant que pigment. Plus particulièrement, le dioxyde de titane mis en œuvre dans la présente invention est un pigment correspondant à la référence CI77891 (Classification du Color Index) (également nommé dioxyde de titane pigmentaire dans la suite de la description).
Par particules pigmentaires de dioxyde de titane, on entend plus particulièrement des particules dont la taille moyenne en volume (D50) est supérieure ou égale à 0,7 µm, plus particulièrement supérieure ou égale à 1µm. La taille étant déterminée selon la méthode mentionnée auparavant. La taille est également indiquée en diamètre équivalent moyen.
Le dioxyde de titane pigmentaire peut éventuellement avoir été traité en surface, en particulier par au moins un composé lipophile (ou hydrophobe).
L’enrobage peut aussi comprendre au moins un composé additionnel non lipophile.
Au sens de l’invention, « l’enrobage » du dioxyde de titane désigne de manière générale le traitement en surface total ou partiel dudit composé par un agent de surface, absorbé, adsorbé ou greffé sur ledit composé.
Les dioxyde de titane traités en surface peuvent être préparés selon des techniques de traitement de surface de nature chimique, électronique, mécano-chimique ou mécanique bien connues de l’homme de l’art. On peut également utiliser des produits commerciaux.
L’agent de surface peut être absorbé, adsorbé ou greffé sur les pigments par évaporation de solvant, réaction chimique et création d’une liaison covalente.
Selon une variante, le traitement de surface consiste en un enrobage des particules.
L’enrobage peut représenter de 0,1 % à 20 % en poids, et en particulier de 0,5 % à 5 % en poids, du poids total du dioxyde de titane enrobé.
L’enrobage peut être réalisé par exemple par adsorption d’un agent de surface liquide à la surface des particules solides par simple mélange sous agitation des particules et dudit agent de surface, éventuellement à chaud, préalablement à l’incorporation des particules dans les autres ingrédients de la composition de maquillage ou de soin.
L’enrobage peut être réalisé par exemple par réaction chimique d’un agent de surface avec la surface des particules solides de dioxyde de titane et création d’une liaison covalente entre l’agent de surface et les particules. Cette méthode est notamment décrite dans le brevet US 4,578,266.
Le traitement de surface chimique peut consister à diluer l’agent de surface dans un solvant volatile, à disperser les particules dans ce mélange, puis à évaporer lentement le solvant volatile, de manière à ce que l’agent de surface se dépose à la surface des particules.
Selon un mode de réalisation particulier de l’invention, le dioxyde de titane pigmentaire peut être enrobé par au moins un composé choisi parmi les agents de surface siliconés ; les agents de surface fluorés ; les agents de surface fluoro-siliconés ; les savons métalliques ; les acides aminés N-acylés ou leurs sels ; la lécithine et ses dérivés ; le trisostéaryle titanate d’isopropyle ; le sébaçate d’isostéaryle ; les cires naturelles végétales ou animales ; les cires synthétiques polaires ; les esters gras ; les phospholipides ; et leurs mélanges. Il peut également avoir été traité en surface par au moins un composé inorganique comme l’alumine, la silice, ou leur mélanges. La combinaison de ces deux modes de traitement est également envisageable.
En outre, selon l’invention, des composites comprenant des combinaisons de dioxyde de titane avec au moins un autre composé minéral comme par exemple le mica, naturel ou synthétique, les borosilicates, ne rentrent pas dans la définition de dioxyde de titane pigmentaire. Il est indiqué que par « matériaux composites », on ne désigne pas de simples mélanges de particules de dioxyde de titane avec un autre composé minéral, mais des composites plus particulièrement obtenus par des procédés de type sol-gel, CVD (Chemical Vapor Deposition), PVD (Physical Vapor Deposition), par exemple.
Comme indiqué auparavant, si la composition en comprend, alors la teneur en dioxyde de titane pigmentaire est telle que le rapport pondéral [nitrure de bore / dioxyde de titane] est d’au moins 65/35 (en pourcentage). De préférence, lorsque la composition comprend du dioxyde de titane pigmentaire, le rapport pondéral est compris entre 65/35 et 99/1, de préférence d’au moins 75/25 ; plus particulièrement d’au moins 80/20, et encore plus spécialement d’au moins 90/10. Il est à noter que lorsque le dioxyde de titane pigmentaire mis en œuvre se trouve sous une forme traitée en surface, on prend en compte la particule entière (donc le dioxyde de titane avec son enrobage) pour le calcul dudit rapport.
HUILES NON VOLATILESLa composition selon l’invention comprend tout d’abord au moins une huile non volatile.
L’huile ou les huiles peuvent être choisies parmi les huiles non volatiles les huiles siliconées, hydrocarbonées, et leurs mélanges.
Par « huile », on entend un corps gras liquide à température ambiante (25°C) et pression atmosphérique (760mm de Hg soit 1,013.105Pa.
Au sens de la présente invention, on entend par « huile siliconée », une huile comprenant au moins un atome de silicium, et notamment au moins un groupe Si-O, et plus particulièrement un organopolysiloxane.
L’expression « huile siliconée non phénylée » désigne une huile siliconée ne comportant pas de substituants phényle.
On entend par « huile hydrocarbonée », une huile contenant principalement des atomes d’hydrogène et de carbone et éventuellement une ou plusieurs fonctions choisies parmi les fonctions hydroxyle, ester, éther, carboxylique. Ces huiles sont donc distinctes des huiles siliconées.
Par « huile non volatile », on entend une huile restant sur la peau à température ambiante et pression atmosphérique au moins plusieurs heures. En particulier ces huiles présentent une pression de vapeur inférieure à 2,66 Pa, de préférence inférieure à 0,13 Pa. A titre d’exemple, la pression de vapeur peut être mesurée selon la méthode statique ou par la méthode d’effusion par thermogravimétrie isothermique, selon la pression de vapeur (norme OCDE 104).
La teneur en huiles non volatiles totale représente avantageusement au moins 8% en poids, par rapport au poids total de la composition. De préférence, la teneur en huiles non volatiles totale représente de 8 à 20% en poids, par rapport au poids total de la composition.
Huiles non volatiles siliconéesParmi les huiles non volatiles siliconées, on peut citer les silicones non phénylées, les et les silicones phénylées portant ou non un fragment dimethicone.
A noter que les termes « fragment diméthicone » désignent un groupement siloxane divalent dont l’atome de silicium porte deux radicaux méthyle, ce groupement ne se trouvant pas aux extrémités de la molécule. On peut le représenter par la formule suivante :
-(Si(CH3)2-O)-.
Plus particulièrement, lesdites huiles siliconées sont dépourvues de groupements (poly)alcoxylés comme notamment des groupements (poly)éthoxylés ou (poly)propoxylés, ou de groupements (poly)glycérolés.
En particulier, les silicones non phénylées peuvent être choisies parmi les huiles non volatiles suivantes :
- les polydiméthylsiloxanes (PDMS ou Dimethicone (nom INCI)), par exemple des produits des gammes Belsil DM de Wacker ; XiameterPMX-200 de Dow Corning,
- des alkyldimethicones comprenant des groupes aliphatiques, en particulier alkyle, ou alcoxy, qui sont pendants et/ou à la fin de la chaîne silicone ; ces groupes comprenant chacun de 2 à 24 atomes de carbone. A titre d’exemple on peut citer la Cetyl Dimethicone (nom INCI) commercialisée sous la référence commerciale ABIL WAX 9801 d’Evonik Goldschmidt,
- leurs mélanges.
De préférence, ces huiles siliconées non volatiles non phénylées sont choisies parmi les polydiméthylsiloxanes.
En ce qui concerne les silicones phénylées, on peut citer les trimethyl pentaphenyl trisiloxane, les tetramethyl tetraphenyl trisiloxane, les diphenyl diméthicone, les trimethylsiloxyphenyl dimethicone, les phenyltrimethicone, diphenylsiloxy phenyl trimethicone, ainsi que leurs mélanges.
Ces produits sont notamment commercialisés sous les dénominations PH-1555 HRI Cosmetic Fluid (Trimethyl Pentaphenyl Trisiloxane), Dow Corning 556 Cosmetic Grade Fluid (Phenyltrimethicone) par Dow Corning ; les Diphenyl Dimethicone telles que les produits KF-54, KF54HV, KF-50-300CS, KF-53 d, KF-50-100CS ou la Diphenylsiloxy Phenyl Trimethicone KF56 A commercialisées par Shin Etsu, commercialisés par Shin Etsu ; les produits Belsil PDM 1000, Belsil PDM 20 commercialisés par Wacker Chemie (Trimethylsiloxy Phenyl Dimethicone), seules ou en mélanges. Les valeurs entre parenthèses représentent les viscosités à 25°C (norme ASTM D-445).
De préférence, la composition comprend au moins une huile non volatile siliconée choisie parmi les polydiméthylsiloxane, parmi les huiles siliconées phénylées, de préférence ne comprenant pas de fragment diméthicone, ainsi que leurs mélanges. Conformément à un mode de réalisation encore plus avantageux, l’huile non volatile siliconée est choisie parmi les huiles siliconées phénylées, de préférence ne comprenant pas de fragment diméthicone.
Conformément à un mode de réalisation particulier de l’invention, la teneur en huile(s) siliconée(s) non volatile(s), plus particulièrement phénylée(s), et de préférence ne possédant pas de fragment dimethicone, varie de 1 à 8 % en poids, de préférence de 1,5 à 5 % en poids, par rapport au poids de la composition.
Huiles hydrocarbonées non volatiles polairesPar « huile hydrocarbonée polaire » on désigne une huile contenant principalement des atomes d’hydrogène et de carbone et comprenant également au moins un atome d’oxygène. Plus particulièrement, une telle huile comprend une ou plusieurs fonctions choisies parmi les fonctions hydroxyle, ester, éther, carboxylique, carbonate et de préférence hydroxyle, ester, ou leurs combinaisons.
La composition selon l’invention peut comprendre une ou plusieurs huiles non volatiles hydrocarbonées, en particulier choisies parmi :
-les alcools en C10-C26, de préférence les monoalcools ;
Plus particulièrement, les alcools en C10-C26sont saturés ou non, ramifiés ou non, et comprennent de 10 à 26 atomes de carbone. De préférence, les alcools en C10-C26sont des alcools gras, de préférence ramifiés lorsqu’ils comprennent au moins 16 atomes de carbone.
A titre d’exemples non limitatifs de tels alcools, on peut citer les alcools laurique, isostéarylique, oléique, le 2-butyloctanol, le 2-undécyl pentadécanol, l’alcool 2-hexyldécylique, l’alcool isocétylique, l’octyldodécanol et leurs mélanges, et tout particulièrement l’octyldodécanol.
- les monoesters, les diesters, les triesters, optionnellement hydroxylés, d’un acide mono ou polycarboxylique en C2-C8et d’un alcool en C2-C8.
En particulier :
* les monoesters d’un acide carboxylique en C2-C8et d’un alcool en C2-C8, optionnellement hydroxylés,
* les diester d’un diacide carboxylique en C2-C8et d’un alcool en C2-C8, optionnellement hydroxylés ; tels que le diisopropyl adipate, le diéthyl-2 hexyl adipate, le dibutyl adipate, ou le diisostéaryle adipate, le succinate de 2-diéthyl-hexyle,
* les triesters d’un triacide carboxylique en C2-C8et d’un alcool en C2-C8, optionnellement hydroxylés, tels que les esters d’acide citrique, tels que le trioctyle citrate, triéthylcitrate, l’acétyltributyl citrate, le tributyl citrate, l’acétyltributyl citrate,
- les esters d’un polyol en C2-C8et d’un ou plusieurs acides carboxyliques en C2-C8, tels que les diesters de glycol et de monoacides, tels que le diheptanoate de néopentylglycol, ou les triesters de glycol et de monoacides tel que la triacétine.
- les ester, en particulier ayant entre 18 et 80 atomes de carbone.
A titre d’exemples, on peut citer les mono-, di- ou tri- esters, éventuellement hydroxylés ou non.
Ainsi, l’ester peut être choisie par exemple parmi :
* les monoesters comprenant entre 18 et 40 atomes de carbone au total, en particulier les monoesters, de formule R1COOR2dans laquelle R1représente le reste d’un acide gras linéaire ou ramifié ou aromatique comportant de 4 à 40 atomes de carbone, saturé ou non, et R2représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 4 à 40 atomes de carbone à condition que R1+ R2soit ≥ 18, comme par exemple l’huile de Purcellin (octanoate de cétostéaryle), l'isononanoate d'isononyle, le benzoate d'alcool en C12à C15, le palmitate d'éthyl 2-hexyle, le néopentanoate d’octyledodécyle, le stéarate d’octyl-2 dodécyle, l’érucate d’octyl-2 dodécyle, l’isostéarate d’isostéaryle, le benzoate d’octyl-2 dodécyle, des octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools, le myristate d’isopropyle, le palmitate d’isopropyle, le stéarate de butyle, le laurate d’hexyle, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, le laurate de 2-hexyl-décyle, le palmitate de 2-octyl-décyle, le myristate de 2-octyldodécyle.
De préférence, il s’agit des esters de formule R1COOR2dans laquelle R1représente le reste d’un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 4 à 40 atomes de carbone et R2représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 4 à 40 atomes de carbone, R1et R2étant tels que R1+ R2soit ≥ 18. Encore plus particulièrement, l’ester comprend entre 18 et 40 atomes de carbone au total.
A titre de monoesters préférés, on peut citer l’isononanoate d’isononyle, l’érucate d’oleyle et/ou le néopentanoate d’octyl-2-docécyle ;
* les monoesters d'acide gras, en particulier de 18 à 22 atomes de carbone, et notamment d'acide lanolique, d'acide oléique, d'acide laurique, d'acide stéarique, et de diols, comme le monoisostéarate de propylène glycol.
* les diesters, notamment comprenant entre 18 et 60 atomes de carbone au total, en particulier entre 18 et 50 atomes de carbone au total. On peut notamment utiliser les diesters de diacide carboxylique et de monoalcools, tel que de préférence le diisostéaryle malate, ou les diesters de glycol et de monoacides carboxyliques, tels que le diheptanoate de néopentylglycol, le dioctanoate de propylène glycol, le diisononanoate de diéthylèneglycol, ou le polyglycéryle-2 diisostéarate (notamment tel que le composé vendu sous la référence commerciale DERMOL DGDIS par la société Alzo) ;
* les monoesters et les diesters hydroxylés, de préférence ayant un nombre total de carbone allant de 18 à 70, comme le polyglycéryl-3 diisostéarate, le lactate d'isostéaryle, l’octylhydroxystéarate, l’hydroxystéarate d’octyldodécyle, le malate de diisostéaryle, le stéarate de glycérine;
* les triesters, notamment comprenant entre 35 et 70 atomes de carbone au total, en particulier tel que les triesters de triacide carboxylique, tels que le triisostéaryle citrate, ou le tridécyl trimellitate, ou les triesters de glycol et de monoacides carboxyliques tel que le triisostéarate de polyglycérol-2 ;
* les tétraesters, notamment ayant un nombre total de carbone allant de 35 à 80, tel que les tétraesters de penthaerythritol ou de polyglycerol et d’un monoacide carboxylique, par exemple tels que le tétrapélargonate de pentaérythrityle, le pentaerythrityle de tetraisostéarate, le tétraisononanoate de pentaérythrityle, le tri décyl-2 tétradécanoate de glycéryle, le tétraisostéarate de polyglycéryle-2 ou encore le tétra décyl-2 tétradécanoate de pentaérythrityle ;
* les polyesters obtenus par condensation de dimère et/ou trimère d’acide gras insaturé et de diol tels que ceux décrits dans la demande de brevet FR853634, tels qu’en particulier de l’acide dilinoléique et du 1,4- butanediol. On peut notamment citer à ce titre le polymère commercialisé par Biosynthis sous la dénomination Viscoplast 14436H (nom INCI : dilinoleic acid/butanediol copolymer), ou encore les copolymères de polyols et de dimères diacides, et leurs esters, tels que le Hailuscent ISDA ;
* les esters et polyesters de dimère diol et d’acide mono- ou dicarboxylique, tels que les esters de dimère diol et d'acide gras et les esters de dimère diols et de dimère diacide carboxylique, en particulier pouvant être obtenus à partir d'un dimère diacide carboxylique dérivé en particulier de la dimérisation d’un acide gras insaturé notamment en C8à C34, notamment en C12à C22, en particulier en C16à C20, et plus particulièrement en C18, tels que les esters de diacides dilinoléiques et de dimères diols dilinoléiques, par exemple tels que ceux commercialisés par la société NIPPON FINE CHEMICAL sous la dénomination commerciale LUSPLAN DD-DA5®et DD-DA7®;
* les triglycérides constitués d’esters d’acides gras et de glycérol, en particulier dont les acides gras peuvent avoir des longueurs de chaînes variant de C4 à C36, et notamment de C18 à C36, ces huiles pouvant être linéaires ou ramifiées, saturées ou insaturées ; ainsi que les huiles végétales. A titre d’exemples de tels composés, on peut citer les huiles végétales comme les huiles de germe de blé, de tournesol, de pépins de raisin, de sésame, de maïs, d'abricot, de ricin, de karité, d'avocat, d'olive, de soja, d'amande douce, de palme, de colza, de coton, de noisette, de macadamia, de jojoba, de luzerne, de pavot, de potimarron, de courge, de cassis, d’onagre, de millet, d’orge, de quinoa, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat ; l’huile de karité ; ou encore des triglycérides d’acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stéarineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations Miglyol 810®, 812® et 818® par la société Dynamit Nobel, ainsi que leurs mélanges.
-les carbonates de di-alkyle, les 2 chaînes alkyles pouvant être identiques ou différentes, tels que le dicaprylyl carbonate commercialisé sous la dénomination Cetiol CC®, par Cognis.
-etleurs mélanges.
On utilise de préférence à titre d’huile hydrocarbonée non volatile polaire, au moins un alcool gras comprenant de 20 à 26 atomes de carbone, et tout particulièrement l’octyldodécanol.
De préférence, la teneur en en huile(s) hydrocarbonée(s) polaire(s) non volatile(s) est comprise entre 5 et 15% en poids, de préférence entre 6 et 12 % en poids, par rapport au poids de la composition.
Conformément à une variante particulièrement avantageuse de l’invention, la composition comprend plusieurs huiles non volatiles, dont au moins l’une est choisie parmi les huiles non volatiles hydrocarbonées polaires, et au moins l’autre est choisie parmi les huiles non volatiles siliconées phénylées, de préférence dépourvues de fragment dimethicone.
HUILES ADDITIONNELLES NON VOLATILES HYDROCARBONEES APOLAIRES
La composition selon l’invention peut également comprendre au moins une huile additionnelle hydrocarbonée non volatile apolaire.
Ces huiles peuvent être d'origine végétale, minérale ou synthétique.
Par « huile hydrocarbonée apolaire » au sens de la présente invention, on entend une huile ne comprenant dans sa structure que des atomes de carbone et d’hydrogène.
Plus particulièrement, les huiles hydrocarbonées apolaires non volatiles sont choisies parmi les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d’origine minérale, végétale ou synthétique tels que :
- l'huile de paraffine ou ses dérivés (huile minérale),
- le squalane, de préférence d’origine végétale,
- l’isoeicosane,
- les mélanges d’hydrocarbures linéaires, saturés, plus particulièrement en C15-C28, tels que les mélanges dont les noms INCI sont par exemple les suivants : alkane C15-19 Alkane (nom INCI), alkane C18-C21 Alkane (nom INCI), alkane C21-C28 Alkane (nom INCI), comme par exemple les produits Gemseal 40, Gemseal 60, Gemseal 120 commercialisés par Total, Emogreen L19 commercialisé par SEPPIC
- les polybutènes tels que par exemple L’INDOPOL H-100, L’INDOPOL H-300, L’INDOPOL H-1500 commercialisés par la société AMOCO,
- les polyisobutènes, les polyisobutènes hydrogénés tels que notamment les Parléam® commercialisés par la société NIPPON OIL FATS, le PANALANE H-300 E commercialisé par la société AMOCO, le VISEAL 20000 commercialisé par la société SYNTEAL, le REWOPAL PIB 1000 commercialisé par la société WITCO, ou encore le PARLEAM LITE commercialisé par NOF Corporation,
- les copolymères décène/butène, les copolymères polybutène/polyisobutène notamment l’Indopol L-14,
- les polydécènes et les polydécènes hydrogénés tels que notamment : le PURESYN 10, le PURESYN 150 ou encore le PURESYN 6  commercialisés par la société EXXONMOBIL CHEMICALS,
- et leurs mélanges.
Si elles sont présentes dans la composition mise en œuvre, alors leur teneur est de préférence telle que la teneur totale en huiles non volatiles (en d’autres termes les huiles hydrocarbonées polaires ou apolaires, ou siliconées, phénylées ou non phénylées, possédant ou non au moins un fragment diméthicone) varie entre 6 et 20 % en poids, de préférence entre 6 et 15 % en poids, par rapport au poids de la composition,
HUILES VOLATILESSelon un mode de réalisation particulier de l’invention, la composition comprend au moins une huile volatile.
La ou les huiles volatiles peuvent être choisies parmi les huiles hydrocarbonées, les huiles siliconées, les huiles fluorées et leurs mélanges.
Les huiles volatiles hydrocarbonées sont de préférence choisies parmi les huiles hydrocarbonées apolaires et en particulier peuvent être choisies parmi les huiles volatiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone et leurs mélanges, et notamment :
- les alcanes ramifiés en C8-C16comme les iso-alcanes (appelées aussi isoparaffines) en C8-C16, l'isododécane, l'isodécane, l'isohexadécane, et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d'Isopars ou de Permetyls,
- les alcanes linéaires, par exemple tels que le n-dodécane (C12) et le n-tétradécane (C14) vendus par Sasol respectivement sous les références PARAFOL 12-97 et PARAFOL 14-97,ainsi que leurs mélanges,le mélange undécane-tridécane (Cétiol UT), les mélanges de n-undécane (C11) et de n-tridécane (C13) obtenus aux exemples 1 et 2 de la demande WO2008/155059 de la Société Cognis, et
- leurs mélanges.
Les huiles volatiles siliconées peuvent être choisies parmi les huiles siliconées ayant un point éclair allant de 40°C à 102°C, de préférence ayant un point éclair supérieur à 55°C et inférieur ou égal à 95°C, et préférentiellement allant de 65°C à 95°C.
Comme huiles siliconées volatiles utilisables dans l'invention, on peut citer les silicones linéaires ou cycliques ayant une viscosité à 25 °C inférieure à 8 centistokes (cSt) (8 x 10-6m2/s), et ayant, notamment, de 2 à 10 atomes de silicium, et en particulier, de 2 à 7 atomes de silicium, ces silicones comportant, éventuellement, des groupes alkyle ou alcoxy ayant de 1 à 10 atomes de carbone.
Comme huile(s) de silicone volatile(s) utilisable(s) dans l'invention, on peut citer, notamment, les dimethicone de viscosité 2, 5 et 6 cSt, l'octaméthyl cyclotétrasiloxane, le décaméthyl cyclopentasiloxane, le dodécaméthyl cyclohexasiloxane, l'heptaméthyl hexyltrisiloxane, l'heptaméthyloctyl trisiloxane, l'hexaméthyl disiloxane, l'octaméthyl trisiloxane, le décaméthyl tétrasiloxane, le dodécaméthyl pentasiloxane, et leurs mélanges.
De préférence, la composition selon l’invention comprend au moins une huile volatile, plus particulièrement choisie parmi les huiles hydrocarbonées volatiles apolaires, parmi les huiles siliconées volatiles, seules ou en mélanges.
Selon un mode de réalisation particulier, la composition comprend au moins une huile volatile en une teneur allant de 5 à 45 % en poids, notamment de 10 à 30% en poids, par rapport au poids total de ladite composition.
AGENT FILMOGENEPar ailleurs, la composition selon l’invention comprend au moins un agent filmogène choisi plus particulièrement les polymères filmogènes siliconés. Avantageusement, le(s) polymère(s) filmogène(s) sont choisis parmi les résines siliconées, les polymères silicone acrylate à motifs dendrimère carbosiloxane, les copolymères silicone acrylate, ainsi que leurs mélanges.
Plus particulièrement, la teneur en agent(s) filmogène(s) représente de 0,5 à 30% en poids en matière active, de préférence de 1 à 20 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
Résines siliconéesDe manière plus générale, par le terme « résine », on entend un composé dont la structure est tridimensionnelle. Ainsi, par exemple, au sens de la présente invention, une polydiméthylsiloxane n’est pas une résine de silicone, au sens de la présente invention.
La nomenclature des résines de siliconée (également appelées résines de siloxanes ou résine siliconées) est connue sous le nom de "MDTQ", la résine étant décrite en fonction des différentes unités monomériques siloxane qu'elle comprend, chacune des lettres "MDTQ" caractérisant un type d'unité.
La lettre « M » représente l'unité Monofonctionnelle de formule R1R2R3SiO1/2, l'atome de silicium étant relié à un seul atome d'oxygène dans le polymère comprenant cette unité.
La lettre « D » signifie une unité Difonctionnelle R1R2SiO2/2 dans laquelle l'atome de silicium est relié à deux atomes d'oxygène
La lettre « T » représente une unité Trifonctionnelle de formule R1SiO3/2.
De telles résines sont décrites par exemple dans « Encyclopedia of Polymer Science and Enginnering, vol. 15, John et Wiley and Sons, New York, (1989), p. 265-270, et US 2,676,182, US 3,627,851, US 3,772,247, US 5,248,739 ou encore US 5,082,706, US 5,319,040, US 5,302, 685 et US 4,935,484.
Dans les motifs M, D, T définis précédemment, Ri, à savoir R1, R2 et R3, identiques ou différents, représentent un radical hydrocarboné (notamment alkyle) ayant de 1 à 10 atomes de carbone, un groupe phényle, un groupe phénylalkyle ou bien encore un groupe hydroxyle.
Enfin, la lettre « Q » signifie une unité Tétrafonctionnelle SiO4/2 dans laquelle l'atome de silicium est lié à quatre atomes d'oxygène eux-mêmes liés au reste du polymère.
Diverses résines siliconées de propriétés différentes peuvent être obtenues à partir de ces différentes unités, les propriétés de ces polymères variant en fonction du type de monomères (ou unités), de la nature et du nombre du ou des radicaux Ri, de la longueur de la chaîne polymérique, du degré de ramification et de la taille des chaînes pendantes.
A titre de résines siliconées pouvant être utilisées dans les compositions selon l’invention on peut utiliser par exemple des résines siliconées de type MQ, de type T ou de type MQT.
Résines MQA titre d'exemple de résines siliconées de type MQ, on peut citer les résines de type siloxysilicates comme les alkyl siloxysilicates, aryl siloxysilicate ou alkylaryl siloxysilicates, de formule [(R1)3SiO1/2]x(SiO4/2)y(unités MQ) dans laquelle x et y sont des entiers allant par exemple de 50 à 80, et tel que le groupement R1 représente un radical tel que défini précédemment, et de préférence est un groupement alkyle ayant de 1 à 8 atomes de carbone, ou un groupe hydroxyle, de préférence, un groupe méthyle,
La résine siliconée peut être mise en œuvre seule ou bien sous la forme d’un mélange dans une huile, qui peut être notamment choisie parmi les première et deuxième huile(s) ainsi que leurs combinaisons.
Comme exemples de résines siliconées de type MQ de type Trimethylsiloxysilicate (nom INCI), on peut citer celles commercialisées sous la référence SR1000 par la société General Electric, sous la référence TMS 803 par la société Wacker, ou encore des mélanges la comprenant comme les produits commercialisés sous les dénominations KF-7312J (dans la cyclopentasiloxane) par la société Shin-Etsu, «Silsoft 74 Fluid (dans l’isododecane) par la société Momentive, Dowsil RSN- 749 resin (dans la cyclopentasiloxane), Dowsil 593 Fluid (dans une dimethicone) par la société Dow Corning.
Comme résines siliconées comprenant des motifs MQ siloxysilicates, on peut également citer les résines phénylalkylsiloxysilicate, telle que la phenylpropyl-diméthylsiloxysilicate (nom INCI ; Silshine 151 commercialisée par la société General Electric). La préparation de telles résines est décrite notamment dans le brevet US5817302.
Résines TA titre d'exemples de résines siliconées de type T, on peut citer les polysilsesquioxanes comprenant majoritairement des unités de formule (RSiO3/2)x(unités T) dans laquelle x est supérieur à 100 et tel que le groupement R est un groupement alkyle ayant de 1 à 10 atomes de carbone, lesdites polysilsesquioxanes pouvant en outre comprendre des groupes terminaux Si-OH. Ainsi, ces résines comprennent par exemple au moins 80% en moles d’unités T.
On peut citer les polyméthylsilsesquioxanes qui sont des polysilsesquioxanes dans lesquels aucun des radicaux méthyle n'est substitué par un autre groupement. De tels polyméthylsilsesquioxanes sont décrits par exemple dans le document US 5,246,694.
De préférence, on peut utiliser les résines Polymethylsilsesquioxane (nom INCI) dans lesquelles R représente un groupe méthyl, comme par exemple celles commercialisées par la société Wacker sous la référence Resin MK telles que la Belsil PMS MK par la société Shin-Etsu sous les références KR-220L, ou encore sous la référence KR-251.
Parmi les résines silsesquioxane qui peuvent être utilisées dans la présente invention, on peut aussi citer celles correspondant à des homopolymères et/ou des copolymères de silsesquioxane ayant une unité siloxane moyenne de formule générale R1n SiO(4-n)/2, dans laquelle chaque R1 est un groupe propyle, dans lequel plus de 80 % en moles de R1 représentent un groupe alkyle en C3 à C10, n est une valeur de 1,0 à 1,4, et plus de 60 % en moles du copolymère comprend des unités R1SiO3/2. Comme chaque R1 est un groupe propyle, ces polymères sont appelés résines polypropylsilsesquioxanes (nom INCI) ou résines silsesquioxanes « t-propyle ». Ces résines et leurs procédés de fabrication sont décrits, par exemple dans les documents US8586013, US2012/0301415 et US2006/0292096.
Parmi les résines polypropylsilsesquioxane appropriées pour une utilisation dans la présente invention, on peut citer celles commercialisées par Dow Corning sous les dénominations Dowsil 670 Fluid ou Dowsil 680 ID Fluid, qui sont des mélanges de Polypropylsilsesquioxane respectivement avec la cyclopentasiloxane ou avec l’isosodécane.
Résines MQTA titre de résine comprenant des motifs MQT, on connaît notamment celles citées dans le document US 5110890.
Une forme préférée de résines de type MQT sont les résines MQT-propyl (également appelée MQTPr). De telles résines utilisables dans les compositions selon l’invention sont notamment celles décrites et préparées dans la demande WO 2005/075542, dont le contenu est incorporé ici par référence.
La résine MQ-T-propyl comprend de préférence les unités :
(i)    (R13SiO1/2)a
(ii)    (R22SiO2/2)b
(iii)    (R3SiO3/2)cet
(iv)    (SiO4/2)davec
R1, R2 et R3 représentant indépendamment un radical hydrocarboné (notamment alkyle) ayant de 1 à 10 atomes de carbone, un groupe phényle, un groupe phénylalkyle ou bien encore un groupe hydroxyle et de préférence un radical alkyle ayant de 1 à 8 atomes de carbone ou un groupement phényle,
a, b, c et d étant des fractions molaires,
a étant compris entre 0,05 et 0,5,
b étant compris entre zéro et 0,3,
c étant supérieur à zéro,
d étant compris entre 0,05 et 0,6,
a + b + c + d = 1,
à condition que plus de 40 % en moles des groupements R3 de la résine de siloxane soient des groupements propyle.
De façon préférée la résine de siloxane comprend les unités :
(i)    (R13SiO1/2)a
(iii)    (R3SiO3/2)cet
(iv)    (SiO4/2)davec
R1 et R3 représentant indépendamment un groupement alkyle ayant de 1 à 8 atomes de carbone, R1 étant de préférence un groupement méthyle et R3 étant de préférence un groupement propyle,
a étant compris entre 0,05 et 0,5, de préférence entre 0,15 et 0,4,
c étant supérieur à zéro, de préférence entre 0,15 et 0,4,
d étant compris entre 0,05 et 0,6, de préférence entre 0,2 et 0,6, ou encore entre 0,2 et 0,55,
a + b + c + d = 1, et a, b, c et d étant des fractions molaires,
à condition que plus de 40 % en moles des groupements R3 de la résine de siloxane soient des groupements propyle.
Les résines de siloxane utilisables selon l’invention peuvent être obtenues par un procédé comprenant la réaction de :
A) une résine MQ comprenant au moins 80 % en moles d’unités (R13SiO1/2)aet (SiO4/2)d
- R1 représentant un groupement alkyle ayant de 1 à 8 atomes de carbone, un groupement aryle, un groupement carbinol ou un groupement amino,
- a et d étant supérieurs à zéro,
- le rapport a/d étant compris entre 0,5 et 1,5 ; et de
B) une résine de propyle T comprenant au moins 80 % en moles d’unités (R3SiO3/2)c,
- R3 représentant un groupement alkyle ayant de 1 à 8 atomes de carbone, un groupement aryle, un groupement carbinol ou un groupement amino,
- c étant supérieur à zéro,
à condition qu’au moins 40 % en moles des groupements R3 soient des groupements propyle,
où le ratio massique A/B est compris entre 95:5 et 15:85, de préférence le ratio massique A/B est de 30:70.
Avantageusement, le rapport massique A/B est compris entre 95:5 et 15:85, de  préférence, le rapport A/B est inférieur ou égal à 70:30.
De préférence, la composition selon l’invention comprend, à titre de résine siliconée, au moins une résine de type MQ, de type T, et encore plus préférentiellement au moins une résine de type MQ, telles que décrites précédemment. En particulier, la résine siliconée est une résine siloxysilicate, de préférence une résine triméthylsiloxysilicate.
Polymère vinylique comprenant au moins un motif dendrimère carbosiloxane
Selon un autre mode de réalisation particulier, la composition peut comprendre au moins un polymère vinylique comprenant au moins un motif dérivé de dendrimère carbosiloxane.
Ce type de polymère vinylique possède notamment un squelette et au moins une chaîne latérale, laquelle comprend un motif dérivé de dendrimère carbosiloxane présentant une structure de dendrimère carbosiloxane.
En particulier, on pourra utiliser les polymères vinyliques comprenant au moins un motif dendrimère carbosiloxane tels que décrits dans les demandes WO03/045337 et EP 963 751 de la société Dow Corning.
Le terme « structure de dendrimère carbosiloxane » dans le contexte de la présente invention représente une structure moléculaire possédant des groupes ramifiés ayant des masses moléculaires élevées, ladite structure ayant une régularité élevée dans la direction radiale en partant de la liaison au squelette. De telles structures de dendrimère carbosiloxane sont décrites sous la forme d’un copolymère siloxane-silylalkylène fortement ramifié dans la demande de brevet japonais mise à l’inspection publique Kokai 9-171 154.
Un polymère vinylique ayant au moins un motif dérivé de dendrimère carbosiloxane possède une chaîne moléculaire latérale contenant une structure de dendrimère carbosiloxane, et peut être issu de la polymérisation :
(A) de 0 à 99,9 parties en poids d’un monomère vinylique ; et
(B) de 100 à 0,1 parties en poids d’un dendrimère carbosiloxane contenant un groupe organique polymérisable à l’aide de radicaux, représenté par la formule générale
dans laquelle Y représente un groupe organique polymérisable à l’aide de radicaux, R1 représente un groupe aryle ou un groupe alkyle possédant de 1 à 10 atomes de carbone, et Xi représente un groupe silylalkyle qui, lorsque i = 1, est représenté par la formule :
dans laquelle R1 est tel que défini ci-dessus, R2 représente un groupe alkylène possédant de 2 à 10 atomes de carbone, R3 représente un groupe alkyle possédant de 1 à 10 atomes de carbone, Xi+1 représente un atome d’hydrogène, un groupe alkyle possédant de 1 à 10 atomes de carbone, un groupe aryle, ou le groupe silylalkyle défini ci-dessus avec i = i + 1 ; i est un nombre entier de 1 à 10 qui représente la génération dudit groupe silylalkyle, et ai est un nombre entier de 0 à 3 ;
où ledit groupe organique polymérisable à l’aide de radicaux contenu dans le composant (A) est choisi parmi
*des groupes organiques contenant un groupe méthacrylique ou un groupe acrylique et qui sont représentés par les formules : CH2=C-(R4)-COO-R5- et CH2=C(R4)-CO-NH-R5- ; dans lesquelles R4 représente un atome d’hydrogène ou un groupe alkyle, R5 représente un groupe alkylène possédant de 1 à 10 atomes de carbone ; et
*des groupes organiques contenant un groupe styryle et qui sont représentés par la formule :
dans laquelle R6 représente un atome d’hydrogène ou un groupe alkyle, R7 représente un groupe alkyle possédant de 1 à 10 atomes de carbone, R8 représente un groupe alkylène possédant de 1 à 10 atomes de carbone, b est un nombre entier de 0 à 4, et c vaut 0 ou 1, de sorte que si c vaut 0, -(R8)c- représente une liaison.
Le monomère de type vinyle qui est le composant (A) dans le polymère vinylique est un monomère de type vinyle qui contient un groupe vinyle polymérisable à l’aide de radicaux.
Il n’y a aucune limitation particulière en ce qui concerne un tel monomère.
Ce qui suit sont des exemples de ce monomère de type vinyle : le méthacrylate de méthyle, le méthacrylate d’éthyle, le méthacrylate de n-propyle, le méthacrylate d’isopropyle, ou un méthacrylate d’alkyle analogue inférieur ; le méthacrylate de glycidyle ; le méthacrylate de butyle, l’acrylate de butyle, le méthacrylate de n-butyle, le méthacrylate d’isobutyle, l’acrylate de tert-butyle, le méthacrylate de tert-butyle, le méthacrylate de n-hexyle, le méthacrylate de cyclohexyle, l’acrylate de 2-éthylhexyle, le méthacrylate de 2-éthylhexyle, le méthacrylate d’octyle, le méthacrylate de lauryle, l’acrylate de stéaryle, le méthacrylate de stéaryle, ou un méthacrylate analogue supérieur ; l’acétate de vinyle, le propionate de vinyle, ou un ester de vinyle d’acide gras analogue inférieur ; le caproate de vinyle, le 2-éthylhexoate de vinyle, le laurate de vinyle, le stéarate de vinyle, ou un ester d’acide gras analogue supérieur ; le styrène, le vinyltoluène, le méthacrylate de benzyle, le méthacrylate de phénoxyéthyle, la vinylpyrrolidone, ou des monomères vinyliques aromatiques analogues ; le méthacrylamide, le N-méthylolméthacrylamide, le N-méthoxyméthylméthacrylamide, l’isobutoxyméthoxyméthacrylamide, le N,N diméthylméthacrylamide, ou des monomères analogues de type vinyle qui contiennent des groupes amide ; le méthacrylate d’hydroxyéthyle, le méthacrylate de l’alcool hydroxypropylique, ou des monomères analogues de type vinyle qui contiennent des groupes hydroxyle ; l’acide acrylique, l’acide méthacrylique, l’acide itaconique, l’acide crotonique, l’acide fumarique, l’acide maléique, ou des monomères analogues de type vinyle qui contiennent un groupe acide carboxylique ; le méthacrylate de tétrahydrofurfuryle, le méthacrylate de butoxyéthyle, le méthacrylate de l’éthoxydiéthylèneglycol, le polyéthylèneglycolméthacrylate, le polypropylèneglycol-monométhacrylate, l’éther d’hydroxybutyle et de vinyle, l’éther de cétyle et de vinyle, l’éther de 2-éthylhexyle et de vinyle, ou un monomère analogue de type vinyle avec des liaisons éther ; le méthacryloxypropyltriméthoxysilane, le polydiméthylsiloxane ayant un groupe méthacrylique sur l’une de ses extrémités moléculaires, le polydiméthylsiloxane ayant un groupe styryle sur une de ses extrémités moléculaires, ou un composé analogue de silicone possédant des groupes insaturés ; le butadiène ; le chlorure de vinyle ; le chlorure de vinylidène ; le méthacrylonitrile ; le dibutylfumarate ; l’acide maléique anhydre ; l’acide succinique anhydre ; l’éther de méthacryle et de glycidyle ; un sel organique d’une amine, un sel d’ammonium, et un sel de métal alcalin de l’acide méthacrylique, de l’acide itaconique, de l’acide crotonique, de l’acide maléique, ou de l’acide fumarique ; un monomère insaturé polymérisable à l’aide de radicaux possédant un groupe acide sulfonique tel qu’un groupe styrène acide sulfonique ; un sel d’ammonium quaternaire dérivé de l’acide méthacrylique tel que le chlorure de 2-hydroxy-3-méthacryloxypropyltriméthylammonium ; et un ester de l’acide méthacrylique d’un alcool possédant un groupe amine tertiaire tel qu’un ester de l’acide méthacrylique et de la diéthylamine.
Les monomères de type vinyle multifonctionnels peuvent également être utilisés.
Ce qui suit représente des exemples de tels composés : le triméthacrylate de triméthylolpropane, le triméthacrylate de pentaérythritol, le diméthacrylate d’éthylèneglycol, le diméthacrylate de tétraéthylèneglycol, le polyéthylèneglycoldiméthacrylate, le diméthacrylate de 1,4-butanediol, le diméthacrylate de 1,6-hexanediol, le diméthacrylate de néopentylglycol, le triméthylolpropanetrioxyéthylméthacrylate, le diméthacrylate de tris-(2- hydroxyéthyl)isocyanurate, le triméthacrylate de tris-(2-hydroxyéthyl)isocyanurate, le polydiméthylsiloxane coiffé de groupes styryle possédant des groupes divinylbenzène sur les deux extrémités, ou des composés analogues de silicone possédant des groupes insaturés.
Pour faciliter la préparation de mélange de la matière première de produits cosmétiques, la masse moléculaire moyenne en nombre du polymère vinylique qui contient un dendrimère carbosiloxane, peut être choisie dans la plage entre 3000 g/mol et 2000000 g/mol, de préférence entre 5000 g/mol et 800000 g/mol. Il peut être un liquide, une gomme, une pâte, un solide, une poudre, ou toute autre forme. Les formes préférées sont les solutions constituées par la dilution dans des solvants tels qu’une huile de silicone ou une huile organique, d’une dispersion, ou d’une poudre.
Selon un mode préféré, un polymère vinylique convenant à l’invention peut être un des polymères décrits dans les exemples de la demande EP963751.
Selon un mode préféré de réalisation, un polymère vinylique greffé avec un dendrimère carbosiloxane peut être issu de la polymérisation :
(A) de 0,1 à 99 parties en poids d’un ou plusieurs monomère(s) acrylate ou méthacrylate ; et
B) de 100 à 0,1 parties en poids d’un monomère acrylate ou méthacrylate d’un dendrimère carbosiloxane tri[tri(triméthylsiloxy)silyléthyl diméthylsiloxy]silylpropyle.
Selon un mode de réalisation, un polymère vinylique ayant au moins un motif dérivé de dendrimère carbosiloxane peut comprendre un motif dérivé de dendrimère carbosiloxane tri[tri(triméthylsiloxy)silyléthyl diméthylsiloxy]silylpropyle répondant à l’une des formules :
ou
Selon un mode préféré, un polymère vinylique ayant au moins un motif dérivé de dendrimère carbosiloxane utilisé dans l’invention comprend au moins un monomère acrylate de butyle.
Selon un mode de réalisation, un polymère vinylique peut comprendre en outre au moins un groupement organique fluoré. Un polymère vinylique fluoré peut être un des polymères décrits dans les exemples de la demande WO 03/045337.
Selon un mode préféré de réalisation, un polymère vinylique greffé au sens de la présente invention peut être véhiculé dans une huile ou un mélange d’huile(s), de préférence volatile(s) en particulier, choisi(s) parmi les huiles de silicones et les huiles hydrocarbonées et leurs mélanges.
Selon un mode particulier de réalisation, une huile de silicone convenant à l’invention peut être la cyclopentasiloxane.
Selon un autre mode particulier de réalisation, une huile hydrocarbonée convenant à l’invention peut être l’isododécane.
De préférence, le polymère vinylique greffé avec au moins un motif dérivé de dendrimère carbosiloxane utilisable dans une composition de l’invention est un copolymère de nom INCI Acrylates/Polytrimethylsiloxymethacrylate Copolymer, et notamment vendus sous les dénominations FA 4002 ID Silicone Acrylate, FA 4001 CM Silicone Acrylate, par la société Dow Corning, et de préférence celui commercialisé dans l’isododécane sous la dénomination Dow Corning FA 4002 ID silicone acrylate.
Copolymères silicone acrylateSelon un autre mode de réalisation particulier, la composition comprend au moins un copolymère comportant des groupements carboxylates et des groupements polydiméthylsiloxanes.
Par « copolymère comportant des groupements carboxylates et des groupements polydiméthylsiloxanes », on entend dans la présente demande, un copolymère obtenu à partir de (a) un ou plusieurs monomères carboxyliques (acide ou ester), et (b) une ou plusieurs chaînes polydiméthylsiloxane (PDMS).
On entend dans la présente demande par « monomère carboxylique » aussi bien les monomères d’acide carboxylique que les monomères d’ester d’acide carboxylique. Ainsi, le monomère (a) peut être choisi par exemple parmi l’acide acrylique, l’acide méthacrylique, l’acide maléique, l’acide fumarique, l’acide itaconique, l’acide crotonique, leurs esters et les mélanges de ces monomères. Comme esters, on peut citer les monomères suivants : acrylate, méthacrylate, maléate, fumarate, itaconoate et/ou crotonoate. Selon un mode préféré de réalisation de l’invention, les monomères sous forme d’esters sont plus particulièrement choisis parmi les acrylates et méthacrylates d’alkyle linéaire ou ramifié de préférence en C1-C24 et mieux en C1-C22, le radical alkyle étant préférentiellement choisi parmi les radicaux méthyle, éthyle, stéaryle, butyle, éthyl-2-hexyle, et leurs mélanges.
Ainsi, selon un mode particulier de réalisation de l’invention, le copolymère comprend comme groupements carboxylates, au moins un groupement choisi parmi l’acide acrylique, l’acide méthacrylique, les acrylates ou méthacrylates de méthyle, d’éthyle, de stéaryle, de butyle, d’éthyl-2-hexyle, et leurs mélanges.
Dans la présente demande, on entend désigner par « polydiméthylsiloxanes » (appelé aussi organopolysiloxanes ou, en abréviation, PDMS), en conformité avec l’acceptation générale, tout polymère ou oligomère organosilicié à structure linéaire, de poids moléculaire variable, obtenus par polymérisation et/ou polycondensation de silanes convenablement fonctionnalisés, et constitués pour l’essentiel par une répétition de motifs principaux dans lesquels les atomes de silicium sont reliés entre eux par des atomes d’oxygène (liaison siloxane ºSi-O-Siº), comportant des radicaux triméthyle directement liés par l’intermédiaire d’un atome de carbone sur lesdits atomes de silicium. Les chaînes PDMS pouvant être utilisées pour obtenir le copolymère utilisé selon l’invention comportent au moins un groupe radical polymérisable, de préférence situé sur au moins l’une des extrémités de la chaîne, c’est-à-dire que le PDMS peut avoir par exemple un groupe radical polymérisable sur les deux extrémités de la chaîne ou avoir un groupe radical polymérisable sur une extrémité de la chaîne et un groupement terminal triméthylsilyle sur l’autre extrémité de la chaîne. Le groupe radical polymérisable peut être notamment un groupe acrylique ou méthacrylique, en particulier un groupe
CH2 = CR1 – CO – O - R2, où R1 représente un hydrogène ou un groupe méthyle, et R2 représente -CH2-, -(CH2)n- avec n = 3, 5, 8 ou 10, -CH2–CH(CH3)–CH2- , -CH2-CH2-O-CH2-CH2-, -CH2-CH2-O-CH2-CH2-CH(CH3)-CH2-, -CH2-CH2-O-CH2CH2-O-CH2-CH2-CH2–.
Les copolymères utilisés dans la composition de l’invention sont généralement obtenus selon les méthodes usuelles de polymérisation et de greffage, par exemple par polymérisation radicalaire (A) d’un PDMS comportant au moins un groupe radical polymérisable (par exemple sur l’une des extrémités de la chaîne ou sur les deux) et (B) d’au moins un monomère carboxylique, comme décrit par exemple dans les documents US-A-5,061,481 et US-A-5,219,560.
Les copolymères obtenus ont généralement un poids moléculaire allant d’environ 3 000 g/mol à 200 000 g/mol et de préférence d’environ 5 000 g/mol à 100 000 g/mol.
Le copolymère utilisé dans la composition de l’invention peut se présenter tel quel ou sous forme dispersée dans un solvant tel que les alcools inférieurs comportant de 2 à 8 atomes de carbone, comme l’alcool isopropylique, ou les huiles comme les huiles de silicone volatiles (par exemple cyclopentasiloxane).
Comme copolymères utilisables dans la composition de l’invention, on peut citer par exemple les copolymères d’acide acrylique et d’acrylate de stéaryle à greffons polydiméthylsiloxane, les copolymères de méthacrylate de stéaryle à greffons polydiméthylsiloxane, les copolymères d’acide acrylique et de méthacrylate de stéaryle à greffons polydiméthylsiloxane, les copolymères de méthacrylate de méthyle, méthacrylate de butyle, d’acrylate d’éthyl-2-hexyle et de méthacrylate de stéaryle à greffons polydiméthylsiloxane. On peut citer en particulier comme copolymère utilisable dans la composition de l’invention, les copolymères commercialisés par la société SHIN-ETSU sous les dénominations KP-561 (nom CTFA : acrylates/dimethicone), KP-541 où le copolymère est dispersé à 60 % en poids dans de l’alcool isopropylique (nom CTFA : acrylates/dimethicone and Isopropyl alcohol), KP-545 où le copolymère est dispersé à 30 % dans du cyclopentasiloxane (nom CTFA : acrylates/dimethicone and Cyclopentasiloxane). Selon un mode préféré de réalisation de l’invention, on utilise de préférence le KP561 ; ce copolymère n’est pas dispersé dans un solvant, mais se présente sous forme cireuse, son point de fusion étant d’environ 30 °C.
On peut également citer le copolymère greffé de polyacrylique et diméthylpolysiloxane dissous dans l’isododécane commercialisé par la société Shin Etsu sous la dénomination KP-550.
De préférence, la composition comprend au moins un polymère filmogène choisi parmi les composés de noms INCI suivants : trimethylsiloxysilicate, polypropylsilsesquioxane, polymethylsilsesquioxane, acrylates / polytrimethylsiloxymethacrylate copolymer, ainsi que leurs mélanges, et de préférence acrylates / polytrimethylsiloxymethacrylate copolymer.
Selon un mode de réalisation, la composition selon la présente invention comprend au moins un polymère filmogène en une teneur en matière active comprise de 0,5% à 20% en poids, en particulier de 1% à 15% en poids, plus particulièrement de 1,5 % à 10% en poids, et de préférence de 3% à 5% en poids, par rapport au poids total de ladite composition.
TENSIOACTIFSSelon un mode de réalisation particulier de l’invention, la composition comprend au moins un tensioactif.
Un agent tensioactif ou un mélange de tensioactifs peut être présent de 0,05 à 20 % en poids et de préférence, de 0,5 à 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition.
Plus particulièrement, les tensioactifs convenables sont choisis parmi les tensioactifs non ioniques. On préfère ne pas mettre en œuvre de tensioactifs ioniques (anioniques, cationiques ou amphotères).
Pour le choix de ces tensioactifs, on peut se reporter au document « Encyclopedia of Chemical Technology, KIRK-OTHMER », volume 22, pages 333-432, 3ème édition, 1979, WILEY, pour la définition des propriétés et des fonctions (émulsionnant) des tensioactifs, en particulier aux pages 347-377 de cette référence, pour les tensioactifs anioniques et non ioniques.
On utilise de préférence des tensioactifs non ioniques, hydrocarbonés ou siliconés, ou leurs mélanges.
En particulier, on peut utiliser au moins un agent tensioactif possédant à 25°C une balance HLB (hydrophile-lipophile balance) au sens de GRIFFIN, inférieure à 8. La valeur HLB selon GRIFFIN est définie dans J. Soc. Cosm. Chem. 1954 (volume 5), pages 249-256.
On pourrait également utiliser optionnellement un agent tensioactif additionnel possédant à 25°C une balance HLB (hydrophile-lipophile balance) au sens de GRIFFIN, supérieure ou égale à 8.
Comme tensioactifs utilisables pour la préparation des émulsions eau-dans-huile (E/H), on peut citer par exemple les alkyl esters ou éthers de sorbitane; les tensioactifs siliconés comme les diméthicone copolyols tels que le mélange de cyclométhicone et de diméthicone copolyol, vendu sous la dénomination « DC 5225 C » par la société Dow Corning, et les alkyl-dimethicone copolyols tels que le Laurylmethicone copolyol vendu sous la dénomination "Dow Corning 5200 Formulation Aid" par la société Dow Corning ; le Cetyl dimethicone copolyol tel que le produit vendu sous la dénomination Abil EM 90R par la société Goldschmidt et le mélange de cétyl diméthicone copolyol, d’isostéarate de polyglycérole (4 moles) et de laurate d'hexyle vendu sous la dénomination ABIL WE O9 par la société Goldschmidt, ou encore les tensioactifs phosphatés.
On peut y ajouter aussi un ou plusieurs co-émulsionnants, qui, de manière avantageuse, peuvent être choisis dans le groupe comprenant les esters alkylés de polyol.
Comme esters alkylés de polyol, on peut citer notamment les esters de polyéthylèneglycol comme le PEG-30 Dipolyhydroxystearate tel que le produit commercialisé sous le nom Arlacel P135 par la socité ICI ;
On peut aussi utiliser comme agents tensioactifs d’émulsions E/H, un organopolysiloxane solide élastomère réticulé comportant au moins un groupement oxyalkyléné, tel que ceux obtenus selon le mode opératoire des exemples 3, 4 et 8 du document US-A-5,412,004 et des exemples du document US-A-5,811,487, notamment le produit de l’exemple 3 (exemple de synthèse) du brevet US-A-5,412,004 et tel que celui commercialisé sous la référence KSG 21 par la société Shin Etsu.
Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, une émulsion selon l’invention, en particulier une émulsion E/H, comprend au moins un tensioactif siliconé, et plus particulièrement choisi parmi les diméthicone copolyols.
Un diméthicone copolyol utilisable selon l’invention est un polydiméthyl méthyl siloxane oxypropyléné et/ou oxyéthyléné.
On peut utiliser comme dimethicone copolyol ceux correspondant plus particulièrement à la formule (II) suivante :
dans laquelle :
- R1, R2, R3, indépendamment les uns des autres, représentent un radical alkyle en C1-C6ou un radical -(CH2)x- (OCH2CH2)y- (OCH2CH2CH2)z- OR4, au moins un radical R1, R2ou R3n’étant pas un radical alkyle ; R4étant un hydrogène, un radical alkyle en C1-C3ou un radical acyle en C2-C4;
- A est un nombre entier allant de 0 à 200 ;
- B est un nombre entier allant de 0 à 50 ; à la condition que A et B ne soient pas égaux à zéro en même temps ;
- x est un nombre entier allant de 1 à 6 ;
- y est un nombre entier allant de 1 à 30 ; et
- z est un nombre entier allant de 0 à 30, de préférence 20.
Selon un mode de réalisation préféré, dans le composé de formule (II), R1= R3= radical méthyle, x est un nombre entier allant de 2 à 6 et y est un nombre entier allant de 4 à 30. R4est en particulier un hydrogène.
On peut citer, à titre d’exemples de composés de formule (II), les composés de formule (III):
dans laquelle A est un nombre entier allant de 20 à 105, B est un nombre entier allant de 2 à 10 et y est un nombre entier allant de 10 à 20.
On peut également citer à titre d’exemple de composés siliconés de formule (II), les composés de formule (IV) :
[Chem 8]
HO - (OCH2CH2)y-(CH2)3– [(CH3)2SiO]A’- (CH2)3- (OCH2CH2)y- OH    (IV)
dans laquelle A’ et y sont des nombres entiers allant de 10 à 20.
On peut utiliser comme dimethicone copolyols ceux vendus sous les dénominations DC 5329, DC 7439-146, DC 2-5695, Q4-3667 par la société Dow Corning ; KF-6013, KF-6015, KF-6016, KF-6017, KF-6028, KF-6050 L par la société Shin-Etsu.
Les composés DC 5329, DC 7439-146, DC 2-5695 sont des composés de formule (III) où respectivement A est 22, B est 2 et y est 12 ; A est 103, B est 10 et y est 12 ; A est 27, B est 3 et y est 12.
Selon un mode de réalisation particulier, le tensioactif siliconé peut être le PEG-9 Polydimethylsiloxyethyl Dimethicone, notamment commercialisé par la société Shin-Etsu sous la référence KF-6028, le PEG-10 diméthicone notamment commercialisé par la société Shin-Etsu sous la référence KF-6017, et leurs mélanges.
Le tensioactif peut également être choisi parmi les tensioactifs non ioniques du type des alcools gras mono- ou poly-glycérolés que l’on peut représenter par la formule (V) suivante :
dans laquelle :
R représente un radical saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié, comportant de 8 à 40 atomes de carbone et de préférence de 10 à 30 atomes de carbone ;
m représente un nombre allant de 1 à 10.
Comme composés de ce type, on peut citer, l’alcool laurique à 4 moles de glycérol, l’alcool iso-stéarylique à 4 moles de glycérol, l’alcool laurique à 1,5 moles de glycérol, l’alcool oléique à 4 moles de glycérol, l’alcool oléique à 2 moles de glycérol, l’alcool cétéarylique à 2 moles de glycérol, l’alcool cétéarylique à 6 moles de glycérol, l’alcool oléocétylique à 6 moles de glycérol, et l’octadécanol à 6 moles de glycérol.
L’alcool gras peut représenter un mélange d’alcools gras au même titre que la valeur de m représente une valeur statistique, ce qui signifie que dans un produit commercial peuvent coexister plusieurs espèces d’alcools gras polyglycérolés sous forme d’un mélange.
PHASE AQUEUSELa composition selon l’invention comprend de l’eau et éventuellement au moins un solvant hydrosoluble (l’ensemble constituant la phase aqueuse).
Par « solvant hydrosoluble », on entend au sens de la présente invention un composé liquide, à 25°C et pression ambiante, et miscible à l’eau (miscibilité dans l’eau supérieure à 50% en poids à 25°C et pression atmosphérique).
Parmi les solvants hydrosolubles pouvant être utilisés dans les compositions conformes à l’invention, on peut citer notamment les monoalcools ayant de 1 à 5 atomes de carbone tels que de préférence l’éthanol, l’isopropanol ; les glycols ayant de 2 à 8 atomes de carbone tels que l’éthylène glycol, le propylène glycol, le 1,3-butylène glycol et le dipropylène glycol ; les cétones en C3et C4et les aldéhydes en C2-C4.
La composition selon l’invention comprend préférentiellement au moins 20% en poids de phase aqueuse (eau + solvant(s) hydrosoluble(s)), en particulier de 20 à 60% en poids, et notamment de 25 à 50% en poids, par rapport au poids total de la composition.
La composition selon l’invention comprend préférentiellement au moins 15% en poids d’eau, en particulier de 20 à 60% en poids, et notamment de 25 à 50% en poids, par rapport au poids total de la composition.
Selon un mode de réalisation, la composition peut comprendre au moins 60% en poids d’eau, de préférence au moins 70% en poids, et en particulier au moins 75% en poids, par rapport au poids total de la phase aqueuse.
Selon un mode de réalisation préféré, la composition comprend une teneur totale en phase aqueuse et huile(s) volatile(s) supérieure ou égale à 50% en poids, en particulier supérieur ou égale à 60% en poids, par rapport au poids total de la composition.
MATIERE COLORANTESelon un mode particulier de l’invention, la composition comprend au moins une matière colorante, synthétique, naturelle ou d’origine naturelle, différent du nitrure de bore et du dioxyde de titane pigmentaire, mentionnés précédemment.
Plus particulièrement, la teneur en matière(s) colorante(s) de la composition est d’au moins 0,01% en poids, plus particulièrement comprise entre 0,05 et 30% en poids, en particulier entre 0,1 et 25% en poids, par rapport au poids total de la composition.
La/les matière(s) colorante(s) peut/peuvent être choisie(s) parmi les pigments enrobés ou non enrobés, les colorants hydrosolubles, les colorants liposolubles, et leurs mélanges.
PigmentsOn entend par « pigments » des particules blanches ou colorées, minérales ou organiques, insolubles dans le milieu de la composition, destinées à colorer et/ou opacifier la composition et/ou le dépôt résultant.
Selon un mode de réalisation particulier, les pigments utilisés sont choisis parmi les pigments minéraux.
Par « pigment minéral », on entend tout pigment qui répond à la définition de l’encyclopédie Ullmann dans le chapitre pigment inorganique. On peut citer, parmi les pigments minéraux utiles dans la présente invention, les oxydes de zirconium ou de cérium, ainsi que les oxydes de zinc, de fer (noir, jaune ou rouge) ou de chrome, le violet de manganèse, le bleu outremer, l’hydrate de chrome et le bleu ferrique, les poudres métalliques comme la poudre d’aluminium et la poudre de cuivre. Les pigments minéraux suivants peuvent aussi être utilisés : TiO, ZrO2, CeO2.
La taille du pigment utile dans le cadre de la présente invention est en général supérieure à 100 nm et peut aller jusqu’à 10 μm, de préférence de 200 nm à 5 μm, et plus préférentiellement de 300 nm à 1 μm.
Selon une forme particulière de l’invention, les pigments présentent une taille caractérisée par un D[50] supérieur à 100 nm et pouvant aller jusqu’à 10 μm, de préférence de 200 nm à 5μm, et plus préférentiellement de 300 nm à 1 μm.
Les tailles sont mesurées par diffusion statique de la lumière au moyen d’un granulomètre commercial de type MasterSizer 3000® de chez Malvern, permettant d’appréhender la répartition granulométrique de l’ensemble des particules sur une large gamme pouvant aller de 0,01 µm à 1000 µm. Les données sont traitées sur la base de la théorie classique de diffusion de Mie. Cette théorie est la plus adaptée pour des distributions de taille allant du submicronique au multi-micronique, elle permet de déterminer un diamètre « effectif » de particules. Cette théorie est notamment décrite dans l’ouvrage de Van de Hulst, H.C., « Light Scattering by Small Particles », Chapitres 9 et 10, Wiley, New York, 1957.
D[50] représente la taille maximale que présente 50 % en volume les particules.
Dans le cadre de la présente invention, les pigments minéraux sont plus particulièrement l’oxyde de fer et/ou le dioxyde de titane. A titre d’exemple, on peut citer plus particulièrement les dioxydes de titane et oxyde de fer, enrobés de stéaroyl glutamate d’aluminium, par exemple commercialisé sous la référence NAI® par la société MIYOSHI KASEI.
Comme pigments minéraux utilisables dans l’invention, on peut également citer les nacres.
Par « nacres », il faut comprendre des particules colorées de toute forme, irisées ou non, notamment, produites par certains mollusques dans leur coquille ou bien synthétisées et qui présentent un effet de couleur par interférence optique.
Les nacres peuvent être choisies parmi les pigments nacrés, tels que le mica titane recouvert avec un oxyde de fer, le mica titane recouvert avec de l’oxychlorure de bismuth, le mica titane recouvert avec de l’oxyde de chrome, le mica titane recouvert avec un colorant organique, ainsi que les pigments nacrés à base d’oxychlorure de bismuth. Il peut également s’agir de particules de mica à la surface desquelles sont superposées au moins deux couches successives d’oxydes métalliques et/ou de matières colorantes organiques.
On peut également citer, à titre d’exemple de nacres, le mica naturel recouvert d’oxyde de titane, d’oxyde de fer, de pigment naturel ou d’oxychlorure de bismuth.
Les nacres peuvent plus particulièrement posséder une couleur ou un reflet jaune, rose, rouge, bronze, orangé, brun, or et/ou cuivré.
Parmi les pigments utilisables selon l’invention, on peut également citer ceux à effet optique différent d’un simple effet de teinte conventionnel, c'est-à-dire unifié et stabilisé tel que produit par les matières colorantes classiques, comme, par exemple, les pigments monochromatiques. Au sens de l’invention, « stabilisé » signifie dénué d’effet de variabilité de la couleur avec l’angle d’observation ou encore en réponse à un changement de température.
Par exemple, ce matériau peut être choisi parmi les particules à reflet métallique, les agents de coloration goniochromatiques, les pigments diffractants, les agents thermochromes, les agents azurants optiques, ainsi que les fibres, notamment, interférentielles. Bien entendu, ces différents matériaux peuvent être associés de manière à procurer la manifestation simultanée de deux effets, voire d’un nouvel effet conforme à l’invention.
Selon un mode particulier, la composition selon l’invention comprend au moins un pigment non enrobé.
Selon un autre mode particulier, la composition selon l’invention comprend au moins un pigment enrobé par au moins un composé lipophile ou hydrophobe.
Ce type de pigment est particulièrement avantageux. Dans la mesure où ils sont traités par un composé hydrophobe, ils manifestent une affinité prépondérante pour une phase huileuse qui peut alors les véhiculer.
L’enrobage peut aussi comprendre au moins un composé additionnel non lipophile.
Au sens de l’invention, « l’enrobage » d’un pigment selon l’invention désigne de manière générale le traitement en surface total ou partiel du pigment par un agent de surface, absorbé, adsorbé ou greffé sur ledit pigment.
Les pigments traités en surface peuvent être préparés selon des techniques de traitement de surface de nature chimique, électronique, mécano-chimique ou mécanique bien connues de l’homme de l’art. On peut également utiliser des produits commerciaux.
L’agent de surface peut être absorbé, adsorbé ou greffé sur les pigments par évaporation de solvant, réaction chimique et création d’une liaison covalente.
Selon une variante, le traitement de surface consiste en un enrobage des pigments.
L’enrobage peut représenter de 0,1 % à 20 % en poids, et en particulier de 0,5 % à 5 % en poids, du poids total du pigment enrobé.
L’enrobage peut être réalisé par exemple par adsorption d’un agent de surface liquide à la surface des particules solides par simple mélange sous agitation des particules et dudit agent de surface, éventuellement à chaud, préalablement à l’incorporation des particules dans les autres ingrédients de la composition de maquillage ou de soin.
L’enrobage peut être réalisé par exemple par réaction chimique d’un agent de surface avec la surface des particules solides de pigment et création d’une liaison covalente entre l’agent de surface et les particules. Cette méthode est notamment décrite dans le brevet US 4,578,266.
Le traitement de surface chimique peut consister à diluer l’agent de surface dans un solvant volatile, à disperser les pigments dans ce mélange, puis à évaporer lentement le solvant volatile, de manière à ce que l’agent de surface se dépose à la surface des pigments.
Lorsque le pigment comprend un enrobage lipophile ou hydrophobe, ce dernier est de préférence présent dans la phase grasse de la composition selon l’invention.
Selon un mode de réalisation particulier de l’invention, les pigments peuvent être enrobés selon l’invention par au moins un composé choisi parmi les agents de surface siliconés ; les agents de surface fluorés ; les agents de surface fluoro-siliconés ; les savons métalliques ; les acides aminés N-acylés ou leurs sels ; la lécithine et ses dérivés ; le trisostéaryle titanate d’isopropyle ; le sébaçate d’isostéaryle ; les cires naturelles végétales ou animales ; les cires synthétiques polaires ; les esters gras ; les phospholipides ; et leurs mélanges.
Selon un mode de réalisation particulier de l’invention, les pigments peuvent être enrobés par un composé hydrophile.
Selon un autre mode particulier, la matière colorante est un pigment organique, synthétique, naturel ou d’origine naturelle.
Par « pigment organique », on entend tout pigment qui répond à la définition de l’encyclopédie Ullmann dans le chapitre pigment organique. Le pigment organique peut notamment être choisi parmi les composés nitroso, nitro, azo, xanthène, quinoléine, anthraquinone, phtalocyanine, de type complexe métallique, isoindolinone, isoindoline, quinacridone, périnone, pérylène, dicétopyrrolopyrrole, thioindigo, dioxazine, triphénylméthane, quinophtalone.
Le ou les pigments organiques peuvent être choisis par exemple parmi le carmin, le noir de carbone, le noir d’aniline, la mélanine, le jaune azo, la quinacridone, le bleu de phtalocyanine, le rouge sorgho, les pigments bleus codifiés dans le Color Index sous les références CI 42090, 69800, 69825, 73000, 74100, 74160, les pigments jaunes codifiés dans le Color Index sous les références CI 11680, 11710, 15985, 19140, 20040, 21100, 21108, 47000, 47005, les pigments verts codifiés dans le Color Index sous les références CI 61565, 61570, 74260, les pigments oranges codifiés dans le Color Index sous les références CI 11725, 15510, 45370, 71105, les pigments rouges codifiés dans le Color Index sous les références CI 12085, 12120, 12370, 12420, 12490, 14700, 15525, 15580, 15620, 15630, 15800, 15850, 15865, 15880, 17200, 26100, 45380, 45410, 58000, 73360, 73915, 75470, et les pigments obtenus par polymérisation oxydante de dérivés indoliques, phénoliques tels qu’ils sont décrits dans le brevet FR 2 679 771.
Les pigments peuvent aussi être sous forme de pigments composites tels qu’ils sont décrits dans le brevet EP 1 184 426. Ces pigments composites peuvent être composés notamment de particules comportant un noyau inorganique recouvert au moins partiellement d’un pigment organique et au moins un liant assurant la fixation des pigments organiques sur le noyau.
Le pigment peut aussi être une laque. Par laque, on entend les colorants insolubilisés adsorbés sur des particules insolubles, l’ensemble ainsi obtenu restant insoluble lors de l’utilisation.
Les substrats inorganiques sur lesquels sont adsorbés les colorants sont par exemple l’alumine, la silice, le borosilicate de calcium et de sodium ou le borosilicate de calcium et d’aluminium, et l’aluminium.
Parmi les colorants organiques, on peut citer le carmin de cochenille. On peut également citer les produits connus sous les dénominations suivantes : D&C Red 21 (CI 45 380), D&C Orange 5 (CI 45 370), D&C Red 27 (CI 45 410), D&C Orange 10 (CI 45 425), D&C Red 3 (CI 45 430), D&C Red 4 (CI 15 510), D&C Red 33 (CI 17 200), D&C Yellow 5 (CI 19 140), D&C Yellow 6 (CI 15 985), D&C Green (CI 61 570), D&C Yellow 1 O (CI 77 002), D&C Green 3 (CI 42 053), D&C Blue 1 (CI 42 090).
A titre d’exemples de laques, on peut citer le produit connu sous la dénomination D&C Red 7 (CI 15 850 :1).
Le ou les pigments sont de préférence présents dans la composition à des teneurs d’au moins 0,01% en poids, plus particulièrement d’au moins 1% en poids, et encore plus particulièrement d’au moins 2% en poids, par rapport au poids total de la composition. Plus particulièrement, la teneur en matière colorante est inférieure à 30 % en poids, et plus particulièrement comprise entre 0,05 et 30% en poids, et encore mieux de 0,1 à 25 % en poids par rapport au poids total de la composition.
Colorants hydrosolubles ou liposolublesSelon un mode particulier de l’invention, la matière colorante est un colorant hydrosoluble ou un colorant liposoluble.
Par « matière colorante hydrosoluble », au sens de l’invention, on entend tout composé généralement organique, naturel ou synthétique, soluble dans une phase aqueuse ou les solvants miscibles à l’eau et apte à colorer.
Par « matière colorante liposoluble », au sens de l’invention, on entend tout composé généralement organique, naturel ou synthétique, soluble dans une phase huileuse ou les solvants miscibles à la phase huileuse et apte à colorer.
A titre de colorants hydrosolubles convenant à l’invention peuvent notamment être cités les colorants hydrosolubles synthétiques ou naturels tels que par exemple le FDC Red 4, le DC Red 6, le DC Red 22, le DC Red 28, le DC Red 30, le DC Red 33, le DC Orange 4, le DC Yellow 5, le DC Yellow 6, le DC Yellow 8, le FDC Green 3, le DC Green 5, le FDC Blue 1.
Parmi les colorants naturels hydrosolubles naturels on peut citer les anthocyanines.
A titre de colorants liposolubles convenant à l’invention peuvent notamment être cités les colorants liposolubles tels que par exemple, le DC Red 17, le DC Red 21, le DC Red 27, le DC Green 6, le DC Yellow 11, le DC Violet 2, le DC Orange 5, le rouge de Soudan, le brun de Soudan.
A titre illustratif colorants liposolubles naturels, on peut particulièrement citer, les carotènes comme β-carotène, α-carotène, le lycopène ; le jaune quinoléique; les xanthophylles comme l’astaxanthine, l’anthéraxanthine, la citranaxanthine, la cryptoxanthine, la canthaxanthine, la diatomoxanthine la flavoxanthine, la fucoxanthine, la lutéine, la rhodoxanthine la rubixanthine, la siphonaxanthine, la violaxanthine, la zéaxanthine ; le rocou ; le curcumin ; la quinizarine (Ceres Green BB, D&C Green No. 6, CI 61565, 1,4-Di-p-Toluidinoanthraquinone, Green No. 202, Quinzaine Green SS) et les chlorophylles.
Le ou les colorants hydrosolubles ou liposolubles sont de préférence présents dans la composition à des teneurs inférieures à 4% en poids, voire inférieure à 2% en poids, plus préférentiellement allant de 0,01 à 2% en poids, et encore mieux de 0,02 à 1,5% en poids par rapport au poids total de la composition.
ADDITIFS USUELSLa composition selon l’invention peut en outre comprendre tout additif que l’homme du métier choisira de telle manière que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement aux compositions conformes à l’invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par la ou les adjonctions envisagées.
Comme additifs pouvant être incorporés dans les compositions conformes à l’invention, on peut notamment citer les épaississants hydrophiles, les épaississants hydrophobes, les charges de nature organique ou minérale, les stabilisants, les conservateurs, les édulcorants, les actifs cosmétiques, les arômes ou parfums, les dispersants de pigment, les agents filmogènes, autres que ceux selon l’invention.
Comme actifs cosmétiques, on peut citer les filtres solaires, les vitamines A, E, C, B3, les provitamines comme le D-panthénol, les actifs apaisants comme l’α-bisabolol, l’aloe vera, l’allantoïne, les extraits de plantes ou les huiles essentielles, les agents protecteurs ou restructurants, les actifs fraîcheur comme le menthol et ses dérivés, les émollients, les hydratants, les actifs antirides, les acides gras essentiels, et leurs mélanges.
Epaississants hydrophilesA titre d’exemple de polymères épaississants hydrophiles, on peut citer plus particulièrement :
- les homo- ou copolymères d’acides acrylique ou méthacrylique ou leurs sels et leurs esters et en particulier les produits vendus sous les dénominations
 « VERSICOL F » ou « VERSICOL K » par la société ALLIED COLLOID,
 « UTRAHOLD 8 » par la société CIBA-GEIGY, les acides polyacryliques de type SYNTHALEN K,  et les sels, notamment de sodium, d’acide polyacrylique (répondant au nom INCI sodium acrylate copolymer) et plus particulièrement un polyacrylate de sodium réticulé (répondant au nom INCI sodium acrylate copolymer (and) caprylic/capric triglyceride) vendu sous la dénomination « LUVIGEL EM » par la société,
- les copolymères d’acide acrylique et d’acrylamide vendus sous la forme de leur sel de sodium sous les dénominations « RETEN » par la société HERCULES, le polyméthacrylate de sodium vendu sous la dénomination « DARVAN N°7 » par la société VANDERBILT, les sels de sodium d’acides polyhydroxycarboxyliques vendus sous la dénomination « HYDAGEN F » par la société HENKEL,
- les copolymères acide polyacryliques/acrylates d’alkyle, de préférence les polymères carboxyvinyliques modifiés ou non, particulièrement avec les copolymères acrylate/C10-C30-alkylacrylate (nom INCI Acrylates/C10-30 Alkyl acrylate Crosspolymer) tels que les produits commercialisés par la société Lubrizol sous les dénominations commerciales PEMULEN TR1, PEMULEN TR2, CARBOPOL 1382, CARBOPOL EDT 2020 et encore plus préférentiellement le PEMULEN TR-2 ;
- l’acide polyacrylamidométhyl propane sulfonique neutralisé partiellement à l’ammoniaque et hautement réticulé) commercialisé par la société CLARIANT,
- les copolymères acrylamido propane sulfonique/acrylamide de type SEPIGEL ou SIMULGEL commercialisés par la société SEPPIC,
- les copolymères acrylamido propane sulfonique/méthacrylates d’alkyle polyoxyéthylénés (réticulé ou non) de type ARISTOFLEX HMS commercialisés par la société CLARIANT,
- les copolymères d’acide hydroxyalkyl acrylique ou leurs sels et de monomères d’acryloyldimethyl taurate du type des produits SEPINOV EMT 10 commercialisés par la société SEPPIC ;
- et leurs mélanges.
Comme autres exemples de polymères gélifiants hydrophiles, on peut citer :
- les polymères de chitine ou de chitosane anioniques, cationiques, amphotères ou non-ioniques ;
- les polymères de cellulose, comme les alkylcelluloses, telles que l’hydroxyéthylcellulose, l’hydroxypropylcellulose, l’hydroxyméthylcellulose, l’éthylhydroxy-éthylcellulose, la carboxyméthylcellulose, ainsi que les dérivés quaternisés de la cellulose ;
- les polymères vinyliques, comme les polyvinylpyrrolidones, les copolymères de l’éther méthylvinylique et de l’anhydride malique, le copolymère de l’acétate de vinyle et de l’acide crotonique, les copolymères de vinylpyrrolidone et d'acétate de vinyle ; les copolymères de vinylpyrrolidone et de caprolactame ; l'alcool polyvinylique ;
- les polymères d'origine naturelle, éventuellement modifiés, tels que les galactomannanes et leurs dérivés, comme la gomme de Konjac, la gomme de Gellane, la gomme de Caroube, la gomme de Fennugrec, la gomme de Karaya, la gomme de Tragacanth, la gomme arabique, la gomme d’acacia, la gomme de guar, l’hydroxypropylguar, l’hydroxypropylguar modifié par des groupements méthylcarboxylate de sodium (Jaguar XC97-1, Rhodia), le chlorure de guar hydroxypropyl tri-méthyl ammonium, la gomme de xanthane et ses dérivés;
- les alginates et les carraghénanes ;
- les muccopolysaccharides tels que l'acide hyaluronique,
- et leurs mélanges.
Si la composition en comprend, la teneur en épaississant hydrophile varie de 0,01 à 3 % en poids, de préférence de 0,05 à 2% en poids, et plus avantageusement de 0,1 à 1 % en poids, par rapport au poids de la composition.
Epaississants hydrophobesA titre d’épaississants hydrophobes, on peut citer tout particulièrement les épaississants minéraux hydrophobes comme les argiles modifiées, les silices, modifiées, ou leurs mélanges.
Argiles modifiées hydrophobesLes argiles sont des silicates contenant un cation pouvant être choisi parmi les cations de calcium, de magnésium, d’aluminium, de sodium, de potassium, de lithium, et leurs mélanges.
A titre d’exemples de tels produits, on peut citer les argiles de la famille des smectites, ainsi que de la famille des vermiculites, de la stévensite, des chlorites. Ces argiles peuvent être d’origine naturelle ou synthétique.
De préférence, on met en œuvre des argiles organophiles, plus particulièrement des argiles modifiées, comme la montmorrillonite, la bentonite, l’hectorite, l’attapulgite, la sépiolite, et leurs mélanges. L’argile est de préférence une bentonite ou une hectorite.
Ces argiles sont modifiées avec un composé chimique choisi parmi les amines quaternaires, les amines tertiaires, les acétates aminés, les imidazolines, les savons aminés, les sulfates gras, les alkyl aryl sulfonates, les oxides amines, et leurs mélanges.
On peut ainsi mentionner les hectorites modifiées par une amine quaternaire, plus précisément par un halogénure, comme un chlorure, d’ammonium d’acide gras en C10à C22, comprenant ou non un groupement aromatique ; comme l’hectorite modifiée par un halogénure, de préférence un chlorure, de di-stéaryl di-méthyl ammonium (nom CTFA : Disteardimonium hectorite), telle que, par exemple, celle commercialisée sous la dénomination de Bentone 38V, Bentone 38V CG, Bentone EW CE, par la société ELEMENTIS ; les stearalkonium Hectorites comme notamment le produit Bentone 27 V.
On peut également citer les quaternium-18 bentonites telles que celles vendues, entre autres, sous les dénominations Bentone 34 commercialisé par la société Elementis, Claytone 40, Tixogel VP par la société United catalyst par la société Southern Clay ; les stéaralkonium bentonites telles que celles vendues sous les dénominations Tixogel LG par la société United Catalyst, Claytone AF, Claytone APA par la société Southern Clay ; les quaternium-18/benzalkonium bentonite telles que celles vendues sous la dénomination Claytone HT par la société Southern Clay
Selon un mode de réalisation préféré, l’agent épaississant est choisi parmi les argiles modifiées organophiles, en particulier les hectorites modifiées organophiles, en particulier par les halogénures, notamment chlorures, de stéarate de benzyldiméthyl ammonium, ou de distéaryl diméthyl ammonium.
Silices modifiéesOn peut également citer la silice pyrogénée traitée hydrophobe en surface dont la taille des particules est avantageusement inférieure à 1 µm. Il est en effet possible de modifier chimiquement la surface de la silice, par réaction chimique générant une diminution du nombre de groupes silanol présents à la surface de la silice. On peut notamment substituer des groupes silanol par des groupements hydrophobes : on obtient alors une silice hydrophobe. Les groupements hydrophobes peuvent être :
- des groupements triméthylsiloxyle, qui sont notamment obtenus par traitement de silice pyrogénée en présence de l’hexaméthyldisilazane. Des silices ainsi traitées sont dénommées « Silica silylate » selon le CTFA (6èmeédition, 1995). Elles sont par exemple commercialisées sous les références Aerosil R812® par la société DEGUSSA, CAB-O-SIL TS-530® par la société CABOT,
- les groupements diméthylsilyloxyle ou polydiméthylsiloxane, qui sont notamment obtenus par traitement de silice pyrogénée en présence de polydiméthylsiloxane, par exemple d’hexaméthyldisiloxane, ou du diméthyldichlorosilane. Des silices ainsi traitées sont dénommées « Silica diméthyl silylate » selon le CTFA (6èmeédition, 1995). Elles sont par exemple commercialisées sous les références Aerosil R972®, et Aerosil R974® par la société DEGUSSA, CAB-O-SIL TS-610® et CAB-O-SIL TS-720® par la société CABOT.
La silice pyrogénée hydrophobe présente en particulier une taille de particules pouvant être nanométrique à micrométrique, par exemple allant d’environ de 5 à 200 nm.
La composition selon l’invention peut également comprendre au moins des particules d’aérogels de silice.
Les aérogels de silice sont des matériaux poreux obtenus en remplaçant (par séchage) la composante liquide d’un gel de silice par de l’air.
Ils sont généralement synthétisés par procédé sol-gel en milieu liquide puis séchés usuellement par extraction d’un fluide supercritique, le plus communément utilisé étant le CO2supercritique. Ce type de séchage permet d’éviter la contraction des pores et du matériau. Le procédé sol-gel et les différents séchages sont décrits en détail dans Brinker CJ., and Scherer G.W., Sol-Gel Science: New York: Academic Press, 1990.
Les particules d’aérogels de silice hydrophobe convenant à la mise en œuvre de l’invention présentent une surface spécifique par unité de masse (SM) allant de 500 à 1500 m2/g, de préférence de 600 à 1200 m2/g et mieux de 600 à 800 m2/g, et une taille exprimée en diamètre moyen en volume (D[0,5]) allant de 1 à 1500 µm, mieux de 1 à 1000 µm, de préférence de 1 à 100µm, en particulier de 1 à 30 µm, de préférence encore de 5 à 25 µm, mieux de 5 à 20 µm et encore mieux de mieux de 5 à 15 µm.
Selon un mode de réalisation avantageux, les particules d’aérogels de silice hydrophobe utilisées dans la présente invention présentent une surface spécifique par unité de masse (SM) allant de 600 à 800 m2/g et une taille exprimée en diamètre moyen en volume (D[0,5]) allant de 5 à 20 µm et encore mieux de mieux de 5 à 15 µm.
La surface spécifique par unité de masse peut être déterminée par la méthode d'absorption d'azote appelée méthode BET (BRUNAUER – EMMET – TELLER) décrite dans « The journal of the American Chemical Society », vol. 60, page 309, février 1938 et correspondant à la norme internationale ISO 5794/1 (annexe D). La surface spécifique BET correspond à la surface spécifique totale des particules considérées.
Les tailles des particules d’aérogel de silice peuvent être mesurées par diffusion statique de la lumière au moyen d’un granulomètre commercial de type MasterSizer 2000 de chez Malvern. Les données sont traitées sur la base de la théorie de diffusion de Mie. Cette théorie, exacte pour des particules isotropes, permet de déterminer dans le cas de particules non sphériques, un diamètre « effectif » de particules. Cette théorie est notamment décrite dans l’ouvrage de Van de Hulst, H.C., "Light Scattering by Small Particles," Chapitres 9 et 10, Wiley, New York, 1957.
Selon un mode de réalisation préféré, les particules d’aérogels de silice hydrophobe utilisées dans la présente invention présentent une surface spécifique par unité de volume SVallant de 5 à 60 m2/cm3, de préférence de 10 à 50 m2/cm3et mieux de 15 à 40 m2/cm3.
Les aérogels utilisés selon la présente invention sont des aérogels de silice hydrophobe, de préférence de silice silylée (nom INCI silica silylate).
Concernant la préparation de particules d’aérogels de silice hydrophobe modifiés en surface par silylation, on peut se référer au document US 7,470,725.
On utilisera de préférence des particules d’aérogels de silice hydrophobe modifiée en surface par groupements triméthylsilyles.
A titre de d’aérogels de silice hydrophobe utilisables dans l’invention, on peut citer par exemple l’aérogel commercialisé sous la dénomination VM-2260 (nom INCI Silica silylate), par la société Dow Corning, dont les particules présentent une taille moyenne d’environ 1000 microns et une surface spécifique par unité de masse allant de 600 à 800 m2/g.
On peut également citer les aérogels commercialisés par la société Cabot sous les références Aerogel TLD 201, Aerogel OGD 201, Aerogel TLD 203, Enova® Aerogel MT 1100, Enova Aerogel MT 1200.
On utilisera de préférence l’aérogel commercialisé sous la dénomination VM-2270 (nom INCI Silica silylate), par la société Dow Corning, dont les particules présentent une taille moyenne allant de 5-15 microns et une surface spécifique par unité de masse allant de 600 à 800 m2/g.
De préférence, les épaississants minéraux sont choisis parmi les argiles organophiles en particulier les hectorites modifiées ; la silice pyrogénée traitée hydrophobe ; les aérogels de silice hydrophobe, ou leurs mélanges, et encore plus précisément au moins une argile modifiée organophile ou au moins une silice modifiée hydrophobe, en particulier une argile modifiée organophile.
Plus particulièrement, si la composition en contient, la teneur en épaississant(s) minéral/minéraux représente de 0,2 à 2.5 % en poids, exprimé en matière active, de préférence 0,5 à 2 % en poids, par rapport au poids de composition
CONDITIONNEMENTS ET APPLICATEURSLa composition selon l’invention peut être conditionnée dans un récipient délimitant au moins un compartiment qui comprend ladite composition, ledit récipient étant fermé par un élément de fermeture.
Le récipient peut être sous toute forme adéquate. Il peut être notamment sous forme d’un flacon, d’un tube, d’un pot, d’un étui.
L’élément de fermeture peut être sous forme d’un bouchon amovible, d’un couvercle, d’un opercule, notamment du type comportant un corps fixé au récipient et une casquette articulée au corps. Il peut être également sous forme d’un élément assurant la fermeture sélective du récipient, notamment une pompe, une valve, ou un clapet.
Le récipient peut être associé à un applicateur, par exemple sous forme d’un pinceau (tel que décrit par exemple dans le brevet FR2722380), sous forme d’un élément, déformable ou non, en mousse ou en élastomère, floqué ou non. Selon un mode de réalisation particulier, la tête applicatrice comporte au moins une extrémité distale floquée, en particulier un pourtour extérieur floqué, plus particulièrement s’étendant selon une bande floquée, par exemple de forme générale de O, de V ou de U. A titre d’exemple, on pourra se référer au brevet français FR3026281.
L’applicateur peut également être libre (éponge) ou solidaire d’une tige portée par l’élément de fermeture, tel que décrit par exemple dans le brevet US5492426. L’applicateur peut être solidaire du récipient, tel que décrit par exemple dans le brevet FR2761959.
Le produit peut être contenu directement dans le récipient, ou indirectement.
L’élément de fermeture peut être couplé au récipient par vissage. Alternativement, le couplage entre l’élément de fermeture et le récipient se fait autrement que par vissage, notamment via un mécanisme à baïonnette, par encliquetage, ou par serrage. Par « encliquetage » on entend en particulier tout système impliquant le franchissement d’un bourrelet ou d’un cordon de matière par déformation élastique d’une portion, notamment de l’élément de fermeture, puis par retour en position non contrainte élastiquement de ladite portion après le franchissement du bourrelet ou du cordon.
Le récipient peut être au moins pour partie, réalisé en matériau thermoplastique. A titre d’exemples de matériaux thermoplastiques, on peut citer le polypropylène ou le polyéthylène.
Le récipient peut être à parois rigides ou à parois déformables, notamment sous forme d’un tube ou d’un flacon tube.
Le récipient peut comprendre des moyens destinés à provoquer ou faciliter la distribution de la composition. A titre d’exemple, le récipient peut être à parois déformables de manière à provoquer la sortie de la composition en réponse à une surpression à l’intérieur du récipient, laquelle surpression est provoquée par écrasement élastique (ou non élastique) des parois du récipient.
Le récipient peut être équipé d’un essoreur disposé au voisinage de l’ouverture du récipient. Un tel essoreur permet d’essuyer l’applicateur et éventuellement, la tige dont il peut être solidaire. Un tel essoreur est décrit par exemple dans le brevet FR2792618.
Dans toute la description, y compris les revendications, l’expression «comportant un» doit être comprise comme étant synonyme de «comportant au moins un», sauf si le contraire est spécifié.
Les expressions « compris entre… et … » et « allant de … à … » doivent se comprendre bornes incluses, sauf si le contraire est spécifié.
En outre, la somme des quantités des ingrédients de la composition représente 100 % en poids de la composition.
L’invention est illustrée plus en détail par les exemples présentés ci-après.
Sauf indication contraire, les quantités indiquées sont exprimées en pourcentage massique.
Les exemples qui suivent sont présentés à titre illustratif et non limitatif de l’invention.
EXEMPLESExemples 1- Compositions
On prépare les compositions conformes à l’invention suivantes, dont les ingrédients sont rassemblés dans le tableau ci-dessous ; les quantités sont exprimées en quantité pondérale de matière première :
| Phase | Ingrédient | Composition 1 | Composition 2 | Composition 3 | 
| A | Cetyl PEG/PPG-10/1 Dimethicone (Abil EM 90, Evonik Goldschmidt)
 | 2,9 | 3,1 | 3,1 | 
| Polyglyceryl-4 Isostearate (Isolan GI34, Evonik Goldschmidt)
 | 1 | 1 | 1 | 
| PEG/PPG-18/18 Dimethicone (KF6050L, Shin Etsu) | 1 | 1,1 | 1,1 | 
| Isododécane | 2,7 | 2,8 | 2,9 | 
| Dodécaméthylpentasiloxane (Xiameter PMX-200 Silicone Fluid 2CS ; Dow Corning)
 | 8,9 | 9,4 | 9,5 | 
| Trimethyl Pentaphenyl Trisiloxane (Dow Corning PH-1555 HRI Cosmetic Fluid ; Dow Corning)
 | 2,2 | 2,3 | 2,3 | 
| Octyl-2 dodécanol | 10 | 10 | 10 | 
| Acrylates / Polytrimethylsiloxy-methacrylate Copolymer (Dow Corning FA 4002 ID silicone acrylate Dow Corning, en mélange à 40% pds dans l’isododécane)
 | 9,8 | 10,3 | 10,5 | 
| B | Disteardimonium Hectorite | 1 | 1 | 1 | 
| Propylene Carbonate | 0,3 | 0,3 | 0,3 | 
| Dodécaméthylpentasiloxane (Xiameter PMX-200 Silicone Fluid 2CS ; Dow Corning)
 | 2,7 | 2,8 | 2,8 | 
| C | Iron Oxides (and) Disodium Stearoyl Glutamate (and) Aluminum Hydroxide (NAI-C33-8001-10; Myioshi) | 1 | 0,1 | 1,8 | 
| Iron Oxides (and) Disodium Stearoyl Glutamate (and) Aluminum Hydroxide (NAI-C33-7001-10, myishi) | 0,1 | 0,8 | - | 
| Iron Oxides (and) Disodium Stearoyl Glutamate (and) Aluminum Hydroxide (NAI-C33-9001-10, Myioshi) | 0,3 | - | - | 
| Synthetic Fluorphlogopite | 0,2 | 0,1 | 0,2 | 
| Red 28 Lake | - | 0,1 | - | 
| Red 27 Lake | - | - | 0,7 | 
| Blue 1 Lake | - | 0,1 | - | 
| Red 7 | - | 0,4 | - | 
| Boron nitride | 11,3 | 7,2 | 3,2 | 
| D | Eau | Qsp100 | Qsp100 | Qsp100 | 
| Butylène glycol | 5,9 | 6,3 | 6,2 | 
| Sulfate de magnésium | 0,7 | 0,7 | 0,7 | 
| Ethanol | 4,4 | 4,6 | 4,6 | 
| Phenoxyethanol | 0,5 | 0,5 | 0,5 | 
- Préparation
Tout d’abord, on mélange les pigments dans une partie de la dodécaméthylpentasiloxane de la phase A (dans une machine tricylindres Exakt).
Séparément, on prépare la phase aqueuse D au barreau aimanté.
Séparément, on mélange les ingrédients de la phase B au moyen d’un agitateur Rayneri.
On mélange ensuite, sous agitation Moritz, pendant 20 minutes, à température ambiante, les ingrédients de la phase A, le mélange pigments / dodécaméthyl-cyclopentasiloxane précédemment obtenu.
Une fois le mélange A lisse et homogène et la phase B bien homogène, on prépare l'émulsion à température ambiante en versant la phase aqueuse D sur la phase A, au moyen d’un agitateur Moritz.
Une fois le mélange réalisé, on poursuit l'agitation jusqu’à l’obtention d’un produit homogène et l’on conditionne l’ensemble dans un récipient muni d’un agitateur plongeant.
- Evaluation
Protocole d’évaluation du transfert:
- Appliquer la composition sur les lèvres en un dépôt homogène (maquiller la lèvre supérieure sans recharge intermédiaire en produit ; puis maquiller la lèvre inférieure sans recharge intermédiaire en produit),- attendre 2 minutes,
- Appliquer la bouche avec une légère pression sur un support BIODY de Beaulax Cheek Skin model #W de couleur blanche,
- on évalue la coloration résiduelle selon le tableau ci-dessous :
| Note | Aspect/coloration du support en contact avec le dépôt | 
| 5 | Coloration très intense, forme de la bouche totalement définie | 
| 4 | Coloration intense, forme de la bouche visible | 
| 3 | Coloration moyenne, forme de la bouche perceptible | 
| 2 | Légère coloration, quelques traces visibles | 
| 1 | Pas de coloration ou coloration à peine visible | 
Une note inférieure à 3 correspond à une composition dont on considère qu’elle transfère peu voire très peu ou quasiment pas.
Une note d’au moins 3 correspond à une composition dont le transfert est plus important et considéré comme hors invention.
Résultats :On obtient une composition fluide, homogène, stable.
La composition s’applique facilement en un dépôt couvrant, homogène, non collant.
Le dépôt obtenu est fin, confortable, qui ne migre pas.
Chacune des compositions donne une note 2 pour le test de transfert détaillé ci-dessus.
Exemples 2 comparatifs- Compositions
On prépare, selon le protocole détaillé aux exemples 1, les compositions comparatives suivantes dont les ingrédients sont rassemblés dans le tableau ci-dessous ; les quantités sont exprimées en quantité pondérale de matière première :
| Phase | Ingrédient | C1 | C2 | C3 | C4 | 
| A | Cetyl PEG/PPG-10/1 Dimethicone (Abil EM 90, Evonik Goldschmidt)
 | 3,2 | 3,2 | 3,2 | 3,2 | 
| Polyglyceryl-4 Isostearate (Isolan GI34, Evonik Goldschmidt)
 | 1,1 | 1,1 | 1,1 | 1,1 | 
| PEG/PPG-18/18 Dimethicone (KF6050L, Shin Etsu) | 1,1 | 1,1 | 1,1 | 1,1 | 
| Isododécane | 2,9 | 2,9 | 2,9 | 2,9 | 
| Dodécaméthylpentasiloxane (Xiameter PMX-200 Silicone Fluid 2CS ; Dow Corning)
 | 9,9 | 9,9 | 9,9 | 9,9 | 
| Trimethyl Pentaphenyl Trisiloxane (Dow Corning PH-1555 HRI Cosmetic Fluid ; Dow Corning)
 | 2,3 | 2,3 | 2,3 | 2,3 | 
| Octyl-2 dodécanol | 10,0 | 10,0 | 10,0 | 10,0 | 
| Acrylates / Polytrimethylsiloxy-methacrylate Copolymer (Dow Corning FA 4002 ID silicone acrylate Dow Corning, en mélange à 40% pds dans l’isododécane)
 | 10,5 | 10,5 | 10,5 | 10,5 | 
| B | Disteardimonium Hectorite | 1,1 | 1,1 | 1,1 | 1,1 | 
| Propylene Carbonate | 0,4 | 0,4 | 0,4 | 0,4 | 
| Dodécaméthylpentasiloxane (Xiameter PMX-200 Silicone Fluid 2CS ; Dow Corning)
 | 2,9 | 2,9 | 2,9 | 2,9 | 
| C | Iron Oxides (and) Disodium Stearoyl Glutamate (and) Aluminum Hydroxide (NAI-C33-7001-10, myioshi) | 0,1 | 0,1 | 0,1 | 0,1 | 
| Iron Oxides (and) Disodium Stearoyl Glutamate (and) Aluminum Hydroxide (NAI-C33-9001-10, Myioshi) | 0,8 | 0,8 | 0,8 | 0,8 | 
| Red 28 Lake | 0,1 | 0,1 | 0,1 | 0,1 | 
| Blue 1 Lake | 0,1 | 0,1 | 0,1 | 0,1 | 
| Red 7 | 0,4 | 0,4 | 0,4 | 0,4 | 
| Pigment blanc à base de dioxide de titane, traité hydrophobe (disodium stearoyl glutamate) (*) | 2,5 | 2,5 | - | 5 | 
| Boron nitride SP1 | 2,8 | - | 2,8 | 3,1 | 
| D | Eau | qsp 100 | qsp 100 | qsp 100 | qsp 100 | 
| Butylène glycol | 6,3 | 6,3 | 6,3 | 6,3 | 
| Sulfate de magnésium | 0,7 | 0,7 | 0,7 | 0,7 | 
| Ethanol | 4,7 | 4,7 | 4,7 | 4,7 | 
| Phenoxyethanol | 0,5 | 0,5 | 0,5 | 0,5 | 
|  | Ratio BN/TiO2 | 53/47 | 0 | - | 62/38 | 
(*) pour le calcul du rapport, la teneur en dioxyde de titane enrobé est prise en considération
- Evaluation
On obtient une composition fluide, homogène, stable.
La composition s’applique facilement en un dépôt couvrant, homogène, non collant.
Le dépôt obtenu est fin, confortable, qui ne migre pas.
Par contre, la note obtenue après l’évaluation du transfert est de 4.
Exemples 3- Compositions
On prépare, selon le protocole détaillé à l’exemple 1, les compositions suivantes conformes à l’invention, dont les ingrédients sont rassemblés dans le tableau ci-dessous ; les quantités sont exprimées en quantité pondérale de matière première :
| Phase | Ingrédient | Composition 4 | Composition 5 | 
| A | Cetyl PEG/PPG-10/1 Dimethicone (Abil EM 90, Evonik Goldschmidt)
 | 3,1 | 3,08 | 
| Polyglyceryl-4 Isostearate (Isolan GI34, Evonik Goldschmidt)
 | 1,0 | 1,03 | 
| PEG/PPG-18/18 Dimethicone (KF6050L, Shin Etsu) | 1,1 | 1,1 | 
| Isododécane | 2,8 | 2,8 | 
| Dodécaméthylpentasiloxane (Xiameter PMX-200 Silicone Fluid 2CS ; Dow Corning)
 | 9,8 | 9,48 | 
| Trimethyl Pentaphenyl Trisiloxane (Dow Corning PH-1555 HRI Cosmetic Fluid ; Dow Corning)
 | 2,3 | 2,28 | 
| Octyl-2 dodécanol | 10,0 | 10,0 | 
| Acrylates / Polytrimethylsiloxy-methacrylate Copolymer (Dow Corning FA 4002 ID silicone acrylate Dow Corning, en mélange à 40% pds dans l’isododécane)
 | 10,4 | 10,29 | 
| B | Disteardimonium Hectorite | 1,0 | 1,03 | 
| Propylene Carbonate | 0,3 | 0,34 | 
| Dodécaméthylpentasiloxane (Xiameter PMX-200 Silicone Fluid 2CS ; Dow Corning)
 | 2,8 | 2,8 | 
| C | Iron Oxides (and) Disodium Stearoyl Glutamate (and) Aluminum Hydroxide (NAI-C33-7001-10, myishi) | 0,1 | 0,14 | 
| Iron Oxides (and) Disodium Stearoyl Glutamate (and) Aluminum Hydroxide (NAI-C33-9001-10, Myioshi) | 0,8 | 0,81 | 
| Red 28 Lake | 0,1 | 0,13 | 
| Blue 1 Lake | 0,1 | 0,38 | 
| Red 7 | 0,4 | 0,04 | 
| Pigment blanc à base de dioxide de titane, traité hydrophobe (disodium stearoyl glutamate) | 2,1 | - | 
| Boron nitride (SP1) | 4,3 | 7,2 | 
| D | Eau | qsp 100 | qsp 100 | 
| Butylène glycol | 6,2 | 6,17 | 
| Sulfate de magnésium | 0,7 | 0,72 | 
| Ethanol | 4,7 | 4,63 | 
| Phenoxyethanol | 0,5 | 0,51 | 
|  | Ratio BN/TiO2 | 67/33 | 100 | 
- Evaluation
On obtient à chaque fois une composition fluide, homogène, stable.
Les compositions s’appliquent facilement. Les dépôts sont couvrants, homogènes, non collants.
Les dépôts obtenus sont fins, confortables, qui ne migrent pas.
Après évaluation du transfert selon le protocole détaillé précédemment, chaque dépôt obtient une note de 2.