L’agence des Nations Unies pour les réfugiés a appelé, vendredi, la communauté internationale à venir en aide aux millions de Syriens déplacés par des années de guerre civile censés pendre le chemin du retour cette année.

La multiplication des soi-disant ordres d’évacuation émis par les forces israéliennes à Gaza entraîne le transfert forcé de nombreux Palestiniens vers des espaces de plus en plus restreints et non protégés, sans le moindre accès à l’eau ou à la nourriture, a dénoncé, vendredi, une agence de l’ONU.

Face à la multiplication des frappes israéliennes sur le territoire syrien, deux hauts responsables des Nations Unies ont mis en garde, jeudi, contre les conséquences de ces opérations sur la stabilité de la Syrie, alors que cette dernière tente de se remettre de plus d’une décennie de guerre civile.

Alors que l’aide humanitaire reste bloquée depuis plus de cinq semaines à Gaza, les bombardements israéliens plongent les civils dans un quotidien marqué par la peur et la pénurie de nourriture, de médicaments et d’accès aux soins, notamment pour les femmes enceintes.

Depuis le 2 mars, aucun camion d’aide n’est entré dans Gaza en raison du blocage infligé par l’armée israélienne, laquelle poursuit en parallèle sa campagne militaire sanglante dans l’enclave palestinienne. Une situation insoutenable dénoncée, mardi, par le chef de l’ONU, lors d’une conférence de presse.

Alors que le blocus israélien des livraisons d’aide et les raids aériens se poursuivent de plus belle à Gaza, les chefs de six agences humanitaires onusiennes appellent les dirigeants mondiaux à agir « de manière ferme, urgente et décisive ».

Le Croissant-Rouge palestinien a exigé, vendredi, des réponses concernant le sort d'un de ses ambulanciers, toujours porté disparu après le meurtre, le 23 mars, de 15 de ses collègues secouristes par l’armée israélienne dans le sud de Gaza.

Après la découverte macabre des corps de 15 secouristes tués par l’armée israélienne à Gaza, le chef des droits de l’homme de l’ONU a jugé élevée, jeudi, la probabilité que des crimes d’atrocité soient actuellement commis dans l’enclave, où 1.200 Palestiniens ont trouvé la mort en l’espace d’un mois.

Alors que les bombardements israéliens s’intensifient dans l'enclave palestinienne, où les déplacements de civils atteignent des proportions inédites, le chef de l’ONU a tiré, mercredi, la sonnette d’alarme face au bilan humain et matériel du conflit.

Alors que la communauté humanitaire est toujours sous le choc de la découverte, dimanche, des corps de 15 secouristes tués par l’armée israélienne à Gaza, deux hauts responsables de l’ONU dénoncent l’augmentation sans précédent des attaques meurtrières contre le personnel humanitaire.