
« Dieu fais-nous revenir » (Psaume 79). Ce cri du psalmiste devient souvent le nôtre, lorsque nous réalisons, qu’à cause de notre faiblesse ou du péché, nous avons besoin de renouer avec lui ou tout simplement d’intensifier notre vie baptismale. Chacun alors pense spontanément au sacrement de la pénitence et de la réconciliation, qui représente le chemin de la conversion privilégié dans l’Eglise latine depuis le Moyen Age jusqu’à une période récente. Or l’épidémie nous prive de ce chemin.

Ces pistes de chants et de musique liturgique sont proposées par le département Musique du SNPLS afin d’accompagner chacun à vivre et célébrer la Semaine Sainte.

Aux côtés d’une proposition large de chants pour le Carême et la Semaine Sainte, le département musique du SNPLS propose redécouvrir de manière plus approfondie les impropères, ce chant du Vendredi saint.

27 mars 2020 – Le contexte épidémique et les dispositifs de confinement des personnes ont des conséquences importantes sur l’ensemble des célébrations de la Semaine Sainte et particulièrement du Triduum pascal. Autrement dit, en dehors des communautés religieuses ou monastiques, la majorité des prêtres célébreront ces offices en tout petit comité voire seul.

Et si le temps du Carême nous invitait à redécouvrir les moments de silence dans nos liturgies ? À l’image des quarante jours que Jésus a passé au désert, nos célébrations sont plus sobres et dépouillées. Elles laissent davantage de place au recueillement et au silence :

Peut-on utiliser le « trésor » musical de l’Eglise dans nos liturgies ? Comment ? A quelles conditions ? Que faire des motets, hymnes, psaumes hérités de plusieurs siècles par des compositeurs de grand talent, parfois au rang de chef d’œuvre ? Voici une proposition de répertoire historique pour le temps de la Passion : le Dimanche des Rameaux et la Semaine sainte.

Cet article intervient en supplément du numéro 389 de la revue Célébrer, paru en janvier-février 2012 – La rubrique Chrétiens en prière (Célébrer, p. 42-43) vous a présenté un chemin de croix composé d’extraits de psaumes. Le voici en intégralité. C’est une évocation de tous ceux qui souffrent aujourd’hui.

Reconsidérer la semaine sainte à la lumière d’une réflexion théologique issue de la sacramentaire permet de mieux la saisir dans son lien dynamique à l’année liturgique et à la célébration dominicale, transfiguration du temps.

29 mars 2013 : Chemin de croix du Vendredi saint. Par Gilles Drouin, Prêtre du diocèse d’Évry, chargé d’enseignement au séminaire d’Issy les Moulineaux et à l’Institut Supérieur de Liturgie du Theologicum (ICP). On parle peu de ces zones ni vraiment rurales, ni urbaines, des zones grises qu’on qualifie volontiers du vilain mot de périurbain. Elles […]

« Compagnons, nous faut cheminer / Sans faire demeurance. » Ces vers dans le chant du pèlerin de Compostelle expriment la dynamique de notre condition humaine. Quoi de plus symbolique que la marche ?

L’homme vit dans le temps séquencé de l’histoire mais le mystère pascal transcende l’histoire et fait irruption comme temps de Dieu dans le temps de l’homme, récapitulant dans l’unité, le mystère de la mort vaincue par la vie.

Plus de cinquante ans après la promulgation de la Constitution sur la liturgie, les célébrations de la Semaine Sainte ne suscitent plus l’enthousiasme des fidèles des années 70. Est-ce la conséquence d’une baisse générale de la pratique ? N’est-ce pas aussi la conséquence d’une compréhension incomplète des rites et d’une organisation pastorale défaillante ?

La célébration de la Pâques du Christ est la source de la vie liturgique d’une paroisse. Elle imprime en nous des attitudes et des postures spirituelles fondamentales de la foi.

L’évangile du lundi saint est l’épisode de l’onction à Béthanie (Jn 12, 1-11). Pourquoi un tel choix ? Qu’apporte cette lecture en ce début de Semaine sainte ?

Lundi, mardi, mercredi saints : trois jours sans relief, coincés entre la ferveur du dimanche des Rameaux et la splendeur du Triduum pascal ? Trois jours qui font partie de la Semaine sainte sans y jouer un rôle prépondérant, trois jours qui ont leur mot à dire.

Avec ses célébrations liturgiques et ses exercices de piété, la Semaine sainte connaît une forte implication des fidèles. La tentation est grande de profiter de leur présence pour ajouter aux rites prévus, de nouveaux rites qui saturent l’espace rituel, et ce, à des fins pédagogiques.

La lecture de la Passion le dimanche qui précède le triduum pascal est très ancienne : elle est attestée à Rome dès le VIe siècle par la prédication de Saint Léon le Grand. A Jérusalem, dès le IVe siècle on voit l’apparition d’une procession en mémoire de l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem avant d’y souffrir sa Pâque.

Non seulement la péricope du lavement des pieds (Jn 13, 1-20) constitue l’un des textes les plus commentés du quatrième Évangile, mais elle est parfaitement exemplaire des résultats acquis par l’exégèse historico-critique. D’une part, le texte est éminemment complexe et semble bien résulter de la combinaison de plusieurs couches rédactionnelles.

Le Rituel de l’Initiation chrétienne des adultes prévoit que les sacrements (baptême, confirmation, eucharistie) seront célébrés à la veillée pascale : “Puisque normalement, l’initiation des adultes est célébrée dans la sainte nuit de Pâques…” (n° 203). Le Rituel du baptême des enfants en âge de scolarité donne la même indication : “En raison du lien des sacrements de l’initiation chrétienne avec la Pâque du Christ, on choisira normalement pour leur célébration la veillée pascale…” (n°83).

Au terme du Carême où leur préparation a pris la forme d’une sorte de retraite spirituelle de quarante jours ouverte par la célébration de l’appel décisif et de l’inscription du nom et scandée par les trois scrutins, les catéchumènes ont déjà pu prendre part aux liturgies de la semaine sainte avec leurs accompagnateurs. Depuis le dimanche des Rameaux et de la Passion du Seigneur, ils ont pu « commencer avec toute l’Église la célébration du Mystère pascal ».

Le mystère pascal a retrouvé sa place au centre de la liturgie dans le renouveau conciliaire de Vatican II. L’expression du salut s’était en effet focalisée jusqu’alors dans une théologie de la rédemption essentiellement fondée sur la satisfaction.

Saint Augustin a exprimé, avec force inégalée, la dynamique du catéchuménat et l’indissoluble lien des trois gestes sacramentels de l’initiation « engrangés » au moment de l’entrée en catéchuménat :

Par Marcel Bourdon et Constant Tonnelier « Le symbole du cierge pascal demande qu’il soit unique, même si plusieurs paroisses sont rassemblées, puisqu’il représente le Christ ressuscité, lumière du monde » (Calendrier liturgique régional 1997-1998). Mais une question : « En raison de la restructuration des paroisses, il n’y a plus qu’une paroisse. Cependant, devons-nous avoir un […]

Le chemin de croix, composé de quatorze aquarelles en noir et blanc, peintes par sœur Catherine Bourgeois, connaît une nouvelle croissance.

30 mars 2013 : Feu sur le parvis, lors de la vigile pascale. Paroisse Saint-Ambroise, Paris (75). Par Philippe Barras Dans la nuit de Pâques : la lumière au cœur du monde La première image qui vient à l’esprit, à propos de la veillée pascale, est le rassemblement dans la nuit, dans le froid […]