
L’acte de chant qui vient du profond de l’homme permet cette rencontre avec le Dieu de vie au cœur même des funérailles. Cet acte de chant qu’il soit cri, louange, méditation que nous trouvons dans toute prière chantée a également sa place dans les funérailles.

La célébration des funérailles chrétiennes a pour but d’aider les personnes présentes à entrer dans une démarche spirituelle, à emprunter un chemin qui part d’une situation de peine pour ouvrir à l’espérance que donne la résurrection du Christ. Selon la logique de notre série « un rite, un chant », cet article propose diverses pistes pour pouvoir choisir des chants d’une manière qui aide chacun à vivre cet « adieu » comme un « passage » vers la Vie.

Avant de voir l’acte de chant dans les funérailles, prenons un peu de temps pour comprendre la finalité même de la liturgie des funérailles, c’est-à-dire, annoncer, redire notre espérance en la vie plus forte que la mort à l’exemple, à la suite du Christ lors de sa Pâque.

Choisir un chant, une musique dans les funérailles n’est pas chose facile pour les équipes d’accompagnement du deuil… Entre demandes parfois farfelues des familles et recherche de l’adéquation entre rites/chant/foi de l’Eglise, elles marchent bien souvent sur un fil en équilibre…

De plus en plus, les équipes funérailles sont confrontées à la demande d’une célébration à l’église en présence d’une urne. Il nous semblait utile ici d’en voir ici les raisons principales et de donner un schéma type de célébration.

10 novembre 2020 – L’article 47 du Décret n° 2020-1310 du 29 octobre 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l’épidémie de covid-19 dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire porte sur les lieux de culte. Quelles précisions en déduire sur les obsèques ?

Voici des propositions de célébrations pour vivre un temps d’adieu, en famille ou en communauté paroissiale, avec la prière de l’Église avant de se rendre au cimetière, dans le cas où le corps du défunt n’est pas présent.

25 mars 2020 – En ce temps de confinement, vivre le deuil d’un proche devient plus douloureux encore. Le diocèse de Saint-Etienne a publié une proposition de temps de prière à vivre à la maison pour s’unir à un temps de funérailles.

Cette note, initialement publiée lors du confinement lié au contexte épidémique de la Covid 19, propose une piste pour célébrer des funérailles au seul lieu de l’inhumation.

L’Eglise a pour vocation de porter les familles marquées par le deuil, c’est son ministère de compassion. Elle a aussi pour mission de prier pour les défunts dans la liturgie, que ce soit dans la célébration des funérailles ou dans la diversité des célébrations liturgiques. Pourquoi ?

Lors des funérailles chrétiennes, l’Église exerce un service de compassion et de prière auprès des personnes et des familles touchées par la mort et qui affrontent une épreuve. Les vivants ont un intense besoin d’entendre des mots vrais sur le sens profond de leur propre vie (cf. Gaudium et Spes (GS) n°18).

Aujourd’hui, le violet est une couleur emblématique des temps préparatoires aux deux grandes fêtes de l’année liturgique, Noël et Pâques. Il est employé pendant l’Avent et le Carême.

Depuis quelques années, les communautés chrétiennes ont pris conscience de l’importance du lieu du baptême. Et même si certains baptistères sont encore délaissés ou encombrés d’objets de toutes sortes, les curés et leurs équipes pastorales ont cherché et cherchent à redonner au baptistère toute sa place dans l’espace liturgique.

Le chant du dernier adieu est un moment-clé de la célébration des funérailles. Au terme du cheminement qu’a permis la liturgie, ce chant de confiance exprime la foi en la Résurrection et invite à « remettre » le défunt entre les mains de Dieu. Il tourne les proches et la communauté au-delà de l’émotion partagée vers le lâcher-prise et l’espérance en Dieu.

Ce répertoire a été proposé dans le cadre de la formation « Célébrer les funérailles dans un temps de mutation » organisée par le SNPLS en octobre 2017. Des mots de consolation et d’espérance. Des paroles qui ont fait leur preuve, enrichis de quelques textes récents (signalés par une *).

Le besoin d’écoute et de communion est immense. Nous le voyons bien à la lumière des tragédies de notre temps.

Chantre du diocèse de Paris, ma fonction est de conduire le chant des funérailles. La charge affective des familles en deuil nécessite de trouver un équilibre entre juste distanciation du chagrin des autres et proximité de l’humanité partagée, prestation professionnelle bienséante et retrait de l’artiste pour servir l’espérance chrétienne.

La liturgie n’est pas un discours abstrait mais un agir où le corps est partie prenante. Ceux qui président ou conduisent des funérailles en témoignent : « Dès la première fois, vous ressentez physiquement la présence corporelle du défunt, le poids de l’assemblée qui est là et qui fait corps, et même la présence invisible du Seigneur à qui vous parlerez, tournant votre être et votre corps vers lui ».

“Dans les célébrations pour les défunts, la liturgie de la Parole joue un rôle très important. Elle proclame le mystère pascal, nourrit l’espérance de se retrouver dans le Royaume de Dieu, manifestent les liens profonds qui unissent les morts et les vivants et exhorte au témoignage d’une vie chrétienne” (Rituel des funérailles, n. 88).

Célébrer ou non une messe au cours des obsèques ? Plusieurs éléments sont à prendre en compte : la demande des familles, leur lien avec le sacrement de l’Eucharistie, la composition prévisible de l’assemblée, la disponibilité des prêtres …

La liturgie de la Parole et le temps de la louange, conclus par le Notre Père, viennent de s’achever. Nous étions tournés vers le Seigneur pour oser le louer et reprendre humblement les mots qu’il nous a donnés, quand « nous ne savons pas prier comme il faut ». Sans se détourner de Dieu, les cœurs et […]

Qu’en est-il de tous ces symboles et gestes rappelant notre foi baptismale dans la résurrection, dans un espace « inhabituel » tel que le crématorium ?

Au service de la participation de tous des fidèles laïcs sont appelés à remplir des rôles spécifiques. Lesquels et pourquoi ? Tel est l’objet de cet article.

La structure même du Rituel des funérailles, les gestes et les signes qu’il met en œuvre autour du corps du défunt disent l’actualité du mystère pascal dans l’événement de la mort. À travers ses rites, la célébration ne se limite pas à un hommage rendu au défunt, ni à une gestion rituelle du deuil pour « donner du sens » comme on l’entend parfois. Elle parle de Dieu et de la résurrection.

De nombreux laïcs participent aujourd’hui à la mission de l’Église en conduisant des funérailles, contribuant ainsi à manifester la compassion de l’Église aux familles en deuil et à annoncer l’espérance qu’ouvre la résurrection. Pour les aider, l’AELF a fait paraître en 2008 un guide pastoral « Dans l’espérance chrétienne. Célébrations pour les défunts ». Les attentes évoluent […]