Si nous perdons le sens de l’adoration, nous perdons le sens de la marche de la vie chrétienne, qui est un cheminement vers le Seigneur, non pas vers nous.
– Pape François

Si la Parole de Dieu est source d’espérance, ce n’est seulement qu’elle atteint le cœur comme la promesse de quelque chose : cette promesse est portée par “quelqu’un” qui s’adresse à nous. On le découvre de manière privilégiée dans la liturgie.

L’Eucharistie est action de grâce pour le mystère pascal du Christ. Cette compréhension du sacrement de l’eucharistie est décisive pour appréhender l’adoration eucharistique, et particulièrement le chant qui l’accompagne. Un discernement ici est nécessaire. L’Eglise en effet donne une place primordiale à la musique et au chant dans toutes les actions liturgiques, car « sous cette […]

J’aime ce chant… … pour sa mélodie (belle, émouvante, plaisante) … parce que je le connais, je sais le chanter … parce qu’il fait référence à un souvenir vécu … parce qu‘il est connu, populaire, qu‘il a du succès … parce que je le trouve festif, joyeux, méditatif … parce qu‘il est proposé par tel […]

Cette hymne A toi, Dieu, notrelouange ! est placée par la liturgie des Heures en conclusion de l’Office des lectures des dimanches (sauf enCarême), des solennités et des fêtes. Cette composition de Nicetas, qui était évêque en Roumanie à la fin du IVe siècle, l’Église l’a transmise précieusement et en a fait le chant privilégié des actions de grâce.

Le Service de pastorale liturgique et sacramentelle, de musique et d’art sacré du diocèse de Strasbourg propose ici une veillée d’adoration pour la veille de lafête du Corps et du Sang du Christ. On peut aussi la proposer un autre soir de la semaine précédant lafête.

La prière du matin porte la marque spécifique de l’acte liturgique qu’elle met en œuvre : lalouange. L’émerveillement de lalouange est à la fois un acte spontané de l’homme et un don de Dieu. À cet égard, leverset d’introduction de l’office est significatif : Seigneur, ouvre mes lèvres et ma bouche publiera talouange.

Répartis sur quatre semaines, les psaumes constituent le cœur de la prière de l’Église. Ils en sont la grande richesse mais aussi la limite car ils peuvent apparaître comme des textes difficiles, en raison d’un vocabulaire jugé désuet. Cependant si leur compagnonnage apparaît austère au début, il se révèle avec le temps un véritable enracinement […]

Si vous ouvrez le dictionnaire au mot « adorer » vous lirez ceci : « Rendre un culte à un dieu, un objet divinisé ; aimer passionnément ; apprécier beaucoup ». La définition est large et peut concerner une divinité, une personne, un objet. Lorsque l’Eglise utilise le terme, chacun devine que l’adoration concerne Dieu et le Christ. Mais peut-être convient-il de rappeler ce que dit l’Eglise de l’acte d’adoration.

Depuis une quarantaine d’années, des assemblées delouange issues du Renouveau charismatique fleurissent dans le paysage ecclésial français. Quelque soit leur capacité à s’inscrire dans une durée, le phénomène des assemblées de prière ou delouange interroge la liturgie et au plus haut point l’eucharistie qui est le sacrifice delouange par excellence (cf. He 13, 15-16).

Il est fréquent que desfidèles aillent demander au curé de leur paroisse d’établir des temps d’adoration eucharistique et qu’ils ressentent chez lui des réticences. Il est vrai que, s’il reçoit la demande comme un « rétablissement » de ce qui se faisait dans le passé, ses hésitations sont compréhensibles. Mais il est tout à fait possible de répondre positivement à ces demandes en travaillant à promouvoir une autre manière de vivre l’adoration eucharistique.