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À l’avant des berlines
Chauffeurs Uber, ils se rêvaient patrons…
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Uber, premier employeur des banlieues ? Le roi des VTC se targue de créer de l’emploi dans les quartiers défavorisés, là où tous ont échoué. À bord des berlines noires, ex-chômeurs, précaires et jeunes discriminés rêvent d’ascension sociale. Mais redoutent déjà de rejoindre une nouvelle classe de travailleurs pauvres.

ParAlexia Eychenne,Thierry Chavant
« J’ai pris une Skoda Octavia. Cette fois, elle m’appartient »
Que sont-ils devenus ? Travailler à son compte, c’était son « rêve d’adolescente ». Désormais chauffeuse VTC, Salima a résisté à 2020.
Épisode n° 14
Chauffeurs « Loti », la cinquième roue d’Uber
Interdits de travailler pour les plateformes de VTC depuis décembre, les chauffeurs non diplômés sont laissés à l’abandon.
Épisode n° 13
C’est l’Uber-lutte finale
Longtemps à la traîne, les syndicats tentent, via les VTC, de réagir à l’uberisation du travail.
Épisode n° 12
Uber : les chauffeurs contre-attaquent
Face aux abus de la plateforme, ils organisent la riposte et tentent de convaincre les clients d’être « responsables ».
Épisode n° 11
La mauvaise tête du client
Des chauffeurs Uber racontent des anecdotes sur leurs clients, dont beaucoup n’ont pas conscience de leur pouvoir de nuisance.
Épisode n° 10
Kamel, chauffeur Uber : « Je ne m’arrête même plus pour un vrai repas »
Depuis qu’Uber a baissé ses tarifs, les chauffeurs sont obligés de travailler plus pour gagner moins. Ils sont en colère.
Épisode n° 9
À 20 heures, dans son Uber, Brahim monte le son
Le soir du second tour, « Les Jours » ont sillonné Paris avec des chauffeurs Uber et leurs clients.
Épisode n° 8
Les nouveaux patrons VTC ceinturés par Uber
Sophia, qui emploie une quinzaine de chauffeurs, est devenue complètement dépendante d’Uber. Son chiffre d’affaires s’effondre.
Épisode n° 7
Chauffeur Uber : attention, mirage dangereux
Sans permis VTC, Salima louait sa voiture. Plus simple, pensait-elle. Mais surtout éreintant. Elle a jeté l’éponge.
Épisode n° 6
Uber, la queue de poisson aux politiques
La société bouleverse le secteur des transports et ne cesse, depuis son installation en France, de faire du chantage à l’emploi.
Épisode n° 5
L’usine à fabriquer des chauffeurs Uber
Au centre d’Aubervilliers, les employés de la plateforme coachent les chauffeurs et draguent les taxis. À la méthode Uber.
Épisode n° 4
Kamel, chauffeur Uber : « Avant, je baissais la tête »
Il posait des pavés, il est devenu VTC. Il est sorti de son quartier et de sa coquille. Et a côtoyé le « grand monde ».
Épisode n° 3
Uber, histoire d’une licorne d’abondance
La start-up est une chimère, qui a perdu 5 milliards de dollars, mais qui fait briller les yeux. En bourse et en France.
Épisode n° 2
En banlieue, Uber monte dans les tours
En quête de nouveaux chauffeurs, la firme californienne a fait des quartiers franciliens son principal terrain de drague.
Épisode n° 1
En imagesLancer le diaporama
Le quartier des Ruffins, à Montreuil6
Épisode n° 1
Dessin Thierry Chavant pourLes Jours.
Uber est une licorne7
Épisode n° 2
Dessin Thierry Chavant pourLes Jours.
Kamel2
Épisode n° 3
Dessin Thierry Chavant pourLes Jours.
Un petit vent de Palo Alto5
Épisode n° 4
Illustration Thierry Chavant pourLes Jours.
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Épisode n° 5
Bande dessinée Thierry Chavant pourLes Jours.
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Épisode n° 6
Illustration Thierry Chavant pourLes Jours.
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Épisode n° 7
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Épisode n° 8
Illustration Thierry Chavant pourLes Jours.
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Épisode n° 9
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Épisode n° 10
Illustration Thierry Chavant pourLes Jours.
1
Épisode n° 11
Illustration Thierry Chavant pourLes Jours.
Comment fédérer des indépendants ?4
Épisode n° 12
Illustration Thierry Chavant pourLes Jours.
Les chauffeurs VTC désœuvrés4
Épisode n° 13
Photo Julien Jaulin/Hans Lucas.
VTC3
Épisode n° 14
Photo Thomas Louapre/Divergence images.
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Travis Kalanick et Garrett Camp, 40 et 38 ans, fondateurs d’UberIllustration Thierry Chavant pour « Les Jours »
À l’avant des berlines
Travis Kalanick et Garrett Camp
40 et 38 ans, fondateurs d’Uber
La légende veut que Garrett Camp et Travis Kalanick aient imaginé Uber en 2008 à Paris : les deux trentenaires cherchaient en vain un taxi, ce qui leur aurait donné l’idée d’envahir les rues de leurs chauffeurs privés, accessibles en quelques clics via une appli. Le Canadien Garrett Camp a fondé la start-up StumbleUpon, revendue à eBay pour 75 millions de dollars (71 millions d’euros). Travis Kalanick, un Californien, a fait fortune dans le peer-to-peer légal. Mi-décembre 2016, il intègre avec d’autres pontes de la Silicon Valley le conseil économique de Donald Trump. Mais renonce en février 2017 : furieux du décret anti-immigration de Trump, les usagers américains d’Uber avaient lancé une campagne de boycott. Les deux compères seraient à la tête d’une fortune de 6,3 milliards de dollars (6 milliards d’euros) chacun, selon le magazineForbes.

Retrouvez tous les épisodes avec Travis Kalanick et Garrett Camp.
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Heddy, 21 ans, aspirant chauffeurIllustration Thierry Chavant pour « Les Jours »
À l’avant des berlines
Heddy
21 ans, aspirant chauffeur
Heddy est fraîchement diplômé d’un BTS, mais galère pour trouver du travail. Lui qui« n’aime pas recevoir d’ordres » se voit bien devenir chauffeur privé. Il connaît la vie d’indépendant : ses parents sont taxis… Heddy espère que les plateformes comme Uber, qui imposent aux chauffeurs leurs tarifs de courses, ne seront qu’un tremplin pour démarrer sa société.« Je veux voler de mes propres ailes en me faisant ma clientèle auprès des entreprises et des hôtels. »

Retrouvez tous les épisodes avec Heddy.
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Salima, 46 ans, de « Loti » à chauffeuse VTCIllustration Thierry Chavant pour « Les Jours »
À l’avant des berlines
Salima
46 ans, de « Loti » à chauffeuse VTC
Salima a travaillé plusieurs années comme cheffe de rang dans l’hôtellerie, un métier pas fait pour les vieux ». Elle l’a quitté il y a deux ans pour devenir salariée en CDD chez des « capacitaires ». Ces entreprises de transport – aussi appelées « Loti » du nom d’une loi sur le transport de 1982 – possèdent une flotte de voitures qu’elles louent ou prêtent à des chauffeurs en échange de leurs heures de travail sur les plateformes. Les conducteurs n’ont ainsi pas besoin de créer leur société, ni de passer l’examen VTC. Salima vient, elle, de réussir les épreuves. Elle aspire maintenant à monter sa boîte et à rouler à son compte.

Retrouvez tous les épisodes avec Salima.
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Laurent Grandguillaume, 39 ans, député PS de Côte-d’OrIllustration Thierry Chavant pour « Les Jours »
À l’avant des berlines
Laurent Grandguillaume
39 ans, député PS de Côte-d’Or
Les chauffeurs mobilisés contre Uber l’appellent« Monsieur le député Grandguillaume ». Ce diplômé en sciences économiques de 39 ans a été élu en 2012 à la tête de la première circonscription de Côte-d’Or. Au cours du quinquennat, Laurent Grandguillaume devient expert des problèmes des petits patrons. Il accepte un stage d’observation chez Nature et Découvertes, aide à éteindre un conflit entre artisans et auto-entrepreneurs, orchestre la simplification de la vie des entreprises, puis joue les pacificateurs entre taxis, VTC et « Loti ». En 2016, il peaufine une proposition de loi qui renforce les obligations des plateformes. Son texte entre en vigueur en janvier 2017. Au grand dam des patrons des applis – Uber et Chauffeur privé en tête – avec qui le député multiplie les « tweet-clash ».

Retrouvez tous les épisodes avec Laurent Grandguillaume.
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Sayah Baaroun, 29 ans, secrétaire général du Syndicat des chauffeurs privés Unsa-VTCIllustration Thierry Chavant pour « Les Jours »
À l’avant des berlines
Sayah Baaroun
29 ans, secrétaire général du Syndicat des chauffeurs privés Unsa-VTC
Kit mains libres vissé à l’oreille gauche, pince à cravate et costume gris clair, Sayah Baaroun est devenu la figure médiatique de la fronde contre Uber. Secrétaire général du Syndicat des chauffeurs privés Unsa-VTC, la première organisation du secteur rattachée à une centrale syndicale, c’est lui qui pilote les manifestations contre la baisse des tarifs et les déconnexions, organise des Facebook Live en direct de sa voiture, lance des procédures en justice… Hyperactif, il tente de faire vivre la mobilisation dans un secteur où la précarité freine les velléités de combat.

Retrouvez tous les épisodes avec Sayah Baaroun.
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Grégoire Kopp, 31 ans, porte-parole d’Uber FranceIllustration Thierry Chavant pour « Les Jours »
À l’avant des berlines
Grégoire Kopp
31 ans, porte-parole d’Uber France
Depuis juin 2015, Grégoire Kopp est porte-parole et directeur de la communication d’Uber France. Autrement dit, l’« avocat médiatique » de la sulfureuse start-up, pointe celui qui a réussi le concours du barreau en 2011, et le « punching-ball » préféré des syndicats de chauffeurs. Jeune trentenaire, il a travaillé comme « juriste-lobbyiste » à l’UFC-Que Choisir avant de se réorienter vers la com. Il a été conseiller presse pour Alain Vidalies au ministère des Relations avec le Parlement, puis au ministère des Transports. Son débauchage par Uber lui a d’ailleurs valu un passage devant la commission de déontologie de la fonction publique, qui a validé le transfert. Convaincu que« le lobbying n’est pas un gros mot », il participe du combat d’Uber pour chambouler la réglementation des transports et faire voler en éclats« les rentes ».

Retrouvez tous les épisodes avec Grégoire Kopp.
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Kamel, 30 ans, chauffeur UberIllustration Thierry Chavant pour « Les Jours »
À l’avant des berlines
Kamel
30 ans, chauffeur Uber
Kamel a grandi dans un quartier difficile de Sarcelles, dans le Val-d’Oise. Il a quitté l’école en troisième, puis a travaillé dix ans comme paveur, jusqu’au licenciement économique qui l’a contraint à changer de métier. En 2014, les VTC sont en plein boom. Kamel« troque le bleu de travail contre le costume Hugo Boss » : il passe son examen et se lance comme chauffeur Uber au volant d’une Peugeot 508 d’occasion. En quelques semaines, il se verse un salaire de 2 800 euros. L’ex-gamin des cités gagne en confiance en lui au contact du Paris des beaux quartiers. Mais à partir de 2015, Uber baisse ses tarifs et augmente ses commissions. Kamel travaille aujourd’hui toujours plus pour des revenus qui frôlent le smic.

Retrouvez tous les épisodes avec Kamel.
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Karim Ferchiou, 40 ans, fondateur et PDG de Voitures noiresIllustration Thierry Chavant pour « Les Jours »
À l’avant des berlines
Karim Ferchiou
40 ans, fondateur et PDG de Voitures noires
En 2013, Karim Ferchiou découvre que beaucoup de chauffeurs Uber louent leurs voitures chez Avis, Hertz et autres marques grand public, faute d’avoir les moyens d’acheter leur outil de travail. Cet ex-courtier en assurance perçoit vite les risques juridiques d’un tel système. Il entreprend alors de louer une poignée de véhicules avec des contrats taillés pour les VTC. Quatre ans plus tard, sa société, Voitures noires, affirme détenir 2 500 berlines. Chiffre d’affaires en 2016 : 19 millions d’euros. Uber oriente vers cet allié historique ses aspirants chauffeurs. Télégénique, Karim Ferchiou défend de son côté les intérêts de la plateforme. Président de l’Union des nouveaux acteurs pour la mobilité (Unam), une association créée par Uber pour rassembler son écosystème, il est de tous les combats contre les tentatives de régulation du secteur.

Retrouvez tous les épisodes avec Karim Ferchiou.
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Soufian El Kartaoui, 32 ans, patron Loti et porte-parole de l’AMTIllustration Thierry Chavant pour « Les Jours »
À l’avant des berlines
Soufian El Kartaoui
32 ans, patron Loti et porte-parole de l’AMT
Soufian El Kartaoui a monté en 2012 une société de transports de marchandises à Athis-Mons, dans l’Essonne. Quand Uber a pris de l’essor en France, il a orienté certains de ses chauffeurs vers le transport de voyageurs, via les plateformes. Avant de faire marche arrière.« J’ai vite vu que les marges étaient insignifiantes », assure celui qui est aujourd’hui porte-parole de l’AMT, la principale organisation de patrons « capacitaires ». L’association a longtemps été perçue comme une créature d’Uber tant leurs intérêts convergeaient. Mais depuis la baisse des tarifs, l’AMT appelle les « Loti » à boycotter l’appli.

Retrouvez tous les épisodes avec Soufian El Kartaoui.
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Sophia, patronne LotiIllustration Thierry Chavant pour « Les Jours »
À l’avant des berlines
Sophia
Patronne Loti
En 2012, Sophia monte une boîte de chauffeurs privés destinée à une clientèle chic : salariés des grandes banques, riches touristes américains… Uber, qui vise à l’époque la même cible, lui sert de complément. Mais peu à peu, Sophia voit ses clients la quitter pour des contrats moins chers avec les plateformes. Elle-même devient de plus en plus dépendante d’Uber pour faire travailler les jeunes chômeurs qu’elle a embauchés. Son chiffre d’affaires s’effondre, Sophia n’arrive plus à se payer. Par crainte d’être déconnectée d’Uber, elle n’a accepté de témoigner qu’à condition de ne pas être reconnaissable et que l’on change son prénom.

Retrouvez tous les épisodes avec Sophia.
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