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Musiques noires, or blanc
L’industrie face au racisme : enquête.
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La playlist
Violences policières, violence économique : même combat. Dans la foulée du mouvement Black Lives Matter, l’industrie de la musique est placée devant ses contradictions, elle qui fait commerce des « musiques noires » mais reste dirigée quasi exclusivement par des blancs. La révolte branche le son.

ParSophian Fanen
À la benne, les « musiques urbaines »
Fourre-tout, enfermant, voire stigmatisant, le terme vit ses dernières heures. Mais changer un mot résoudra-t-il tous les problèmes ?
Épisode n° 5
Musique : pour en finir avec les cols trop blancs
Artistes et salariés racisés s’organisent pour prendre la place qui leur revient dans une industrie qui les écarte du pouvoir.
Épisode n° 4
Rap : les majors premières sur le racisme
Méprisé et exotisé, le genre a connu un revirement total de l’industrie depuis l’avènement du streaming. Trop tard pour les artistes.
Épisode n° 3
Musique : la couleur de l’argent
L’industrie musicale s’est construite sur l’exploitation et l’invisibilisation des artistes noirs, au profit des blancs qui la dirigent.
Épisode n° 2
Racisme dans la musique : la révolte branche le son
L’industrie exploite les « musiques noires » mais reste dirigée par des blancs. Les artistes s’organisent pour la faire changer.
Épisode n° 1
En imagesLancer le diaporama
Musiques noires, profits blancs5
Épisode n° 1
Illustration Sébastien Calvet/Les Jours.
Puff Daddy5
Épisode n° 2
Illustration Sébastien Calvet/Les Jours.
PNL5
Épisode n° 3
Illustration Simon Lambert/Les Jours.
L’or noir4
Épisode n° 4
Illustration Simon Lambert/Les Jours.
Lil Wayne6
Épisode n° 5
Illustration Sébastien Calvet/Les Jours.
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Blick Bassy, une autre World musicPhoto DR.
Musiques noires, or blanc
Blick Bassy
Une autre World music
Après une première carrière au Cameroun et à l’international au sein du groupe Macase, Blick Bassy, 45 ans, s’est installé à Paris pour publier une série d’albums solos marquants qui se battent contre tous les clichés des « musiques du monde ». Chantées en bassa ou en français, ses chansons tiennent autant de la pop de Sufjan Stevens qu’aux mélodies cristallines de Salif Keita, se mêlent d’électronique et de folk américain. Son dernier disque,1958, paru en 2019, est un récit intime qui rend notamment hommage à Ruben Um Nyobè, tué par l’armée française pour avoir revendiqué l’indépendance du Cameroun en 1958. Pour ne pas laisser le terrain à d’autres, Blick Bassy est aussi très impliqué au sein de différentes institutions où se trouve le pouvoir dans l’industrie de la musique en France (Guilde des artistes de la musique, Sacem…) et cherche à éveiller les jeunes musiciens noirs actuels pour qu’ils s’engagent à leur tour.

Retrouvez tous les épisodes avec Blick Bassy.
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Kyu Steed, l’homme aux manettesPhoto DR.
Musiques noires, or blanc
Kyu Steed
L’homme aux manettes
Jephte « Kyu » Steed Baloki, 33 ans, ne regrette pas d’avoir quitté l’école à 15 ans pour la musique. Depuis, ce compositeur qui a grandi à Suresnes (Hauts-de-Seine) se trouve dans l’ombre de nombreux disques remarqués de ces dernières années. Il a notamment composé ou produit une grande partie du premier album d’Eddy de Pretto,Culte (2018), à commencer par le tubeKid. Puis travaillé pour Booba (Jauné), Dinos (N’Tiekar) ou dernièrement Louane. Avant cela, il a aussi pris le temps de monter des soirées très fréquentées à Paris, de cofonder la marque de t-shirts Hype Means Nothing, qui a conquis jusqu’aux plus grandes stars américaines, et de travailler avec Adidas pour la création de deux modèles de chaussures.

Retrouvez tous les épisodes avec Kyu Steed.
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Stéphane Ndjigui, enfant du rap
Musiques noires, or blanc
Stéphane Ndjigui
Enfant du rap
Stéphane Ndjigui est arrivé dans le business de la musique dans les cartons du Secteur Ä, le collectif qui a propulsé Doc Gyneco, Passi ou les Neg’ Marrons. Né à Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise), comme une grande partie de ces artistes, lui n’était pas rappeur mais a senti qu’il y avait des choses à faire dans les bureaux. Stagiaire à ses débuts au sein de la major EMI, il a conquis la confiance de Benjamin Chulvanij, aujourd’hui chez Universal, et d’Emmanuel de Buretel, qu’il a suivi lorsque ce dernier a créé le label indépendant Because Music. Stéphane Ndjigui y est aujourd’hui en charge de la direction artistique du pôle rap.

Retrouvez tous les épisodes avec Stéphane Ndjigui.
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Rocé, identité en crescendoPhoto Sébastien Calvet/Les Jours.
Musiques noires, or blanc
Rocé
Identité en crescendo
José Kaminsky, alias Rocé, on le connaît bien surLes Jours. Il était déjàun personnage de notre obsessionChamp/contrechamp, à l’époque où il avait ralenti sur sa carrière de rappeur pour se lancer dans un travail titanesque que lui seul pouvait porter : une compilation ultradocumentée et très réfléchie sur les musiques de luttes du monde francophone. C’estPar les damné·e·s de la terre, travail remarquable paru en 2018 sur son propre label, Hors cadres, qui a aussi donné depuis une exposition et des envies de documentaire télé. Pendant le confinement, Rocé est aussi revenu derrière le micro pour donner une suite à son dernier album, qui date de 2013, avec un nouveau titre,Tenir debout, qui explore les thématiques qui le portent depuis toujours : la relation de la France avec ses anciennes colonies, ses citoyens non-blancs, l’identité réelle et assignée de chacun et chacune. Grand parolier politisé, érudit mais jamais donneur de leçons, fils du résistant Adolfo Kaminsky, Rocé est la conscience du rap français depuis vingt ans.

Retrouvez toutes les séries avec Rocé.
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Azzedine Fall, journaliste conscientPhoto Sébastien Calvet/Les Jours.
Musiques noires, or blanc
Azzedine Fall
Journaliste conscient
Azzedine Fall a longtemps été à part au sein de la rédaction desInrockuptibles, où il a passé huit ans. Non pas parce qu’il est un grand fan et fin connaisseur de la scène pop britannique des années 1980 et 1990, mais parce qu’il était le seul journaliste noir. D’ailleurs, il est l’un des très rares journalistes musicaux noirs en France tout court, un sujet qui le travaille depuis des années. Passionné de pop, Azzedine Fall a aussi toujours défendu le rap actuel au sein desInrocks, écrivant avec autant d’enthousiasme sur Booba que sur Metronomy. Puis il a quitté le magazine en 2019 pour tenter un changement de carrière ambitieux:  passer de l’autre côté, chez Universal, pour devenir un temps directeur artistique au sein du label Barclay. Il a depuis repris le journalisme.

Retrouvez tous les épisodes avec Azzedine Fall.
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Shkyd, partoutPhoto Sébastien Calvet/Les Jours.
Musiques noires, or blanc
Shkyd
Partout
On peut sans se tromper qualifier Julien Jaubert, alias Shkyd, de touche-à-tout. Auteur, producteur, interprète, DJ, journaliste, il est tout ça à la fois. Ce trentenaire est avant tout impliqué dans la sphère rap, sur laquelle il écrit notamment pour le médiaYard. Depuis quelques années, il s‘est aussi impliqué sur quelques sujets qui lui tiennent à cœur, à commencer par la santé mentale des musiciens, sujet crucial de notre époque où tout s‘accélère sans cesse, pour lequelil a été récompensé en tant que journaliste au festival Reeperbahn de Berlin et pour lequel il a cofondé le collectifCura. Julien Jaubert est aussi impliqué au sein de la Guilde des artistes de la musique (GAM), avec laquelle il essaye d’éveiller les consciences des jeunes artistes pour qu’ils prennent les places qui leur reviennent au sein des grandes institutions de la musique en France, notamment la Sacem.

Retrouvez tous les épisodes avec Shkyd.
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Julien Kertudo, de toutes les couleursPhoto DR.
Musiques noires, or blanc
Julien Kertudo
De toutes les couleurs
Julien Kertudo a perdu la vue tard, alors qu’il avait déjà un métier dans les instruments de musique. Il a dû se reconvertir et est tombé par hasard sur un filon inexploité : la distribution des disques autoproduits. Quand il a lancé Musicast au début des années 2000, ce sont les rappeurs, négligés par les grandes maisons de disques, qui étaient les plus actifs et qui ont trouvé en Julien Kertudo, son calme et son sens de l’organisation, un sauveur. Pas de contrat compliqué, pas d’arnaque, Musicast a signé comme cela toute une génération (Lacrim, Jul, PNL) et s’est retrouvé assis sur un pactole qui a attiré les appétits. Mais tout ne s’est pas passé comme prévu. Vendu à Believe, le premier distributeur numérique d’Europe, Musicast a fini par être vidé de sa sève, intégré au chausse-pied dans une stratégie qui ne plaisait pas à Julien Kertudo. En 2018, il a donc quitté la maison qu’il a portée pendant presque vingt ans.

Retrouvez tous les épisodes avec Julien Kertudo.
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