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La fête du stream
Saison 6. Les artistes contre la machine.
Illustration Simon Lambert/Les Jours
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Les personnages
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Alors que les digues qui résistaient encore aux coups de boutoir de l’intelligence artificielle générative se brisent de tous côtés, quelle sera la place des artistes de chair et d’os dans la musique de demain ? La géniale imperfection humaine résistera-t-elle à la froide efficacité de chansons qui ressemblent à tant d’autres dans la vie déjà trop sollicitée des auditeurs ?

ParSophian Fanen,Simon Lambert
L’IA passe aux auteurs hybrides
Grâce à des outils grand public, des amateurs créent des titres qui sont de plus en plus convaincants. Mais pourra-t-on sortir un jour de la parodie ?
Épisode n° 4
« Tu viens pour Taylor Swift et tu te retrouves à écouter de l’IA si tu ne fais pas attention »
Les titres entièrement générés par intelligence artificielle envahissent les plateformes de streaming. Au point de représenter 10 % des nouveaux morceaux.
Épisode n° 3
« Spotify considère la musique davantage comme un outil que comme une forme d’art »
Dans son enquête, la journaliste Liz Pelly pointe les obsessions du leader du streaming : la réduction des coûts et l’enfermement des auditeurs. Entretien.
Épisode n° 2
Spotify et l’arnaque aux artistes fantômes
Bonnes feuilles. « Les Jours » publient en exclusivité un extrait de l’enquête de la journaliste américaine Liz Pelly sur le géant du streaming.
Épisode n° 1
En imagesLancer le diaporama
« Mood Machine »2
Épisode n° 1
Illustration Simon Lambert/Les Jours.
Liz Pelly3
Épisode n° 2
Illustration Simon Lambert/Les Jours.
Le 100 % IA dans le streaming3
Épisode n° 3
Illustration Simon Lambert/Les Jours.
Artistes hybrides3
Épisode n° 4
Illustration Simon Lambert/Les Jours.
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Spotify, le leader du streamingIllustration Simon Lambert/Les Jours.
La fête du stream
Spotify
Le leader du streaming
Avec 675 millions d’utilisateurs actifs mensuels et 263 millions d’abonnés dans le monde à la fin de l’année 2024, Spotify est la première des plateformes dédiée à l’écoute de la musique… Mais pas que. Car depuis quelques années, l’entreprise fondée en Suède mais désormais dirigée depuis New York fait tout pour réduire la place de la musique dans la journée de ses utilisateurs– et ainsi améliorer sa marge financière. Spotify s’est ainsi fait producteur et distributeur de podcasts, allant jusqu’à embaucher le comploto-masculiniste américain Joe Rogan, proche de Donald Trump. Puis Spotify a ouvert en grand ses portes à la vidéo, et enfin aujourd’hui aux livres audio. Fin 2024, on a aussi eu la confirmation, dans une enquête de la journaliste américaine Liz Pelly, que la plateforme commandait des musiques calibrées pour ses playlists d’ambiance chill, aux dépens d’artistes de chair et d’os qui avaient trouvé là un refuge aux faibles revenus générés par le streaming. Désormais, c’est l’intelligence artificielle générative que la plateforme regarde de près, avec le risque de la voir réduire encore la place des musiciens dans les playlists où tout se joue. Autour, le monde de la musique tente de réagir pour revendiquer la place essentielle de l’humain dans la création musicale et pousser les États à encadrer le nouveau monde qui s’écrit.

Retrouvez toutes les séries avec Spotify.
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Deezer, le pionnier français du streamingIllustration Simon Lambert/Les Jours.
La fête du stream
Deezer
Le pionnier français du streaming
Pionnière du streaming dans les années 2000 et l’une des toutes premières entreprises à s’être lancées officiellement, Deezer comptait 10,5 millions d’abonnés au dernier pointage courant 2024. Mais la plateforme née en France est un petit acteur de la musique en ligne aujourd’hui, qui ne reste puissante que dans l’Hexagone et dans quelques pays… comme le Brésil. Désormais propriété de Len Blavatnik, un milliardaire américain d’origine russe, de l’opérateur Orange et du fonds souverain saoudien, Deezer n’est pas parvenue à s’étendre à l’international et notamment aux États-Unis. Pour faire parler d’elle, elle s’est notamment concentrée ces dernières années sur les questions de rémunération des artistes, en promouvant le modèle du « user centric » que la plateforme applique désormais partiellement. Elle a aussi transformé son modèle économique pour valoriser les recherches et les écoutes actives, et s’intéresse aujourd’hui aux questions soulevées par l’intelligence artificielle générative.
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Suno, l’IA autrice-compositrice-interprèteIllustration Simon Lambert/Les Jours.
La fête du stream
Suno
L’IA autrice-compositrice-interprète
Créée en 2023, l’entreprise américaine Suno a décollé à l’été 2024 en lançant son application qui permet de créer des chansons entières à partir d’une demande à une intelligence artificielle. Depuis, ses outils se sont fortement développés pour intégrer des voix artificielles et une aide à l’écriture de paroles. En juin 2024, Suno a été attaquée en justice par les trois majors de la musique, qui l’accusent d’avoir utilisé leurs catalogues sans autorisation pour éduquer ses modèles d’IA générative. Dans les médias, l’entreprise défend la vision d’une plateforme qui permet à tout le monde de créer de la musique à partir d’une simple idée. Son fondateur, Mikey Shulman, a récemment beaucoupfait réagir les artistes en déclarant dans un podcast américain que« ce n’est pas très agréable de faire de la musique, ça prend du temps, ça demande du travail, il faut travailler un instrument… Je crois que la plupart des gens n’aiment pas le temps qu’ils passent à faire de la musique ».
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