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Les insoumis<br /> de Marseille
Mélenchon déboule pour les législatives : baston.
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Elle prend tout le centre de Marseille, passe par le Vieux-Port et la Plaine libertaire, Noailles et Belsunce orientales, la Belle de Mai si populaire. Elle est devenue l’un des fronts les plus sanglants des législatives : la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône. Jean-Luc Mélenchon s’est parachuté là, face au député socialiste sortant Patrick Mennucci. « Les Jours » s’installent au côté des habitants de cette circonscription culturellement insoumise.

ParOlivier Bertrand
Le Vieux-Port d’attache de La France insoumise
Après la victoire de Mélenchon, son mouvement réfléchit à l’avenir et compte installer à Marseille l’un de ses sièges.
Épisode n° 10
Mélenchon, le good boy de Marseille
Le leader Insoumis, qui a enfin appréhendé le contexte local cette semaine, l’emporte face à son adversaire En marche.
Épisode n° 9
Face à Mélenchon, Versini cherche la lumière
La candidate En marche défie l’Insoumis au second tour à Marseille. Certains lui prêtent des visées sur la mairie.
Épisode n° 8
À Marseille, la Plaine tempête
Pour Mélenchon, ce quartier frondeur qui combat un projet municipal de réaménagement urbain est un modèle politique à suivre.
Épisode n° 7
À Marseille, Mélenchon dégage Mennucci
Il arrive en tête dans la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône, devant la candidate En marche et le sortant socialiste.
Épisode n° 6
Mélenchonistes, une même bannière de voir
Ex-communistes, fidèles Insoumis, adeptes du « dégagisme »… À Marseille, ils font cause commune, malgré les frictions.
Épisode n° 5
À Marseille, le clientélisme est toujours roi
Acheter des voix contre un logement, un boulot… Dans la cité de Félix-Pyat, le fléau menace la campagne des législatives.
Épisode n° 4
À Marseille, la campagne par les racines
Dans cette ville de très ancienne immigration, on drague le vote communautaire. Mais la ficelle est désormais trop grosse.
Épisode n° 3
Mélenchon se pointe, Mennucci tire
Le député socialiste se voyait déjà réélu à Marseille… jusqu’à ce que le leader des Insoumis vienne le provoquer sur ses terres.
Épisode n° 2
Mélenchon met le dawa dans l’engrenage marseillais
Pendant les législatives, « Les Jours » s’installent dans la circonscription que brigue le leader de La France insoumise.
Épisode n° 1
En imagesLancer le diaporama
Bienvenue à Marseille !5
Épisode n° 1
Photo Yohanne Lamoulère pourLes Jours.
Patrick Mennucci6
Épisode n° 2
Photo Yohanne Lamoulère pourLes Jours.
Patrick Mennucci6
Épisode n° 3
Photo Yohanne Lamoulère pourLes Jours.
Félix-Pyat8
Épisode n° 4
Photo Yohanne Lamoulère pourLes Jours.
Jean-Luc Mélenchon5
Épisode n° 5
Photo Yohanne Lamoulère pourLes Jours.
Jean-Luc Mélenchon5
Épisode n° 6
Photo Yohanne Lamoulère pourLes Jours.
Quartier de la Plaine8
Épisode n° 7
Photo Yohanne Lamoulère pourLes Jours.
Corinne Versini5
Épisode n° 8
Photo Yohanne Lamoulère pourLes Jours.
Jean-Luc Mélenchon5
Épisode n° 9
Photo Yohanne Lamoulère pourLes Jours.
Les Insoumis6
Épisode n° 10
Photo Yohanne Lamoulère pourLes Jours.
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Gérald Souchet, Le lyrique évincéPhoto Olivier Bertrand/Les Jours
Les insoumis de Marseille
Gérald Souchet
Le lyrique évincé
Il est préférable d’avoir du temps devant soi quand on rencontre Gérald Souchet. L’homme est souvent intéressant, subtil, mais il est capable de très longues et quasi inarrêtables envolées. Après avoir fait une prépa pour tenter une grande école de commerce, il a bifurqué vers Sciences-Po, puis l’EHESS où il a commencé une thèse sur les médias alternatifs. Aujourd’hui, il enseigne l’économie. Politiquement, son éveil date du soir du premier tour de la présidentielle 2002. L’élan collectif l’avait ému. Depuis, il s’est beaucoup cherché. A regardé du côté du Modem, de Désirs d’avenir, du Front de gauche. Avant de trouver les Insoumis. Il devait se présenter dans la 4e circonscription de Marseille, avant que Mélenchon prenne la place.

Retrouvez tous les épisodes avec Gérald Souchet.
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Jean-Luc Mélenchon, l’affranchiPhoto Olivier Touron pourLes Jours
Les insoumis de Marseille
Jean-Luc Mélenchon
L’affranchi
Pour digérer le coup de mou du soir du premier tour de la présidentielle, l’idéal était de retourner rapidement au combat. Le leader de La France insoumise, 66 ans, ancien sénateur socialiste de l’Essonne, se présente à Marseille, après avoir tenté le Pas-de-Calais, où Marine Le Pen l’a battu en 2012, à Hénin-Beaumont. Le déraciné Mélenchon, né à Tanger, continue son parcours politique très émancipé. Après s’être appuyé sur les communistes, il acte ces jours-ci la rupture. Ils supportaient difficilement qu’il attrape toute la lumière. Une fois son mouvement lancé, lui n’a plus besoin d’eux. Sauf localement, où son alliance avec les écologistes et le PCF rend très incertain son combat face à Patrick Mennucci.

Retrouvez toutes les séries avec Jean-Luc Mélenchon.
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Patrick Mennucci, le stentor clivantPhoto Clément Mahoudeau/IP3
Les insoumis de Marseille
Patrick Mennucci
Le stentor clivant
Comme Jean-Luc Mélenchon, le député socialiste Patrick Mennucci, 62 ans, vient de la gauche socialiste. Plongé dans la politique tout petit, il a été directeur de campagne de Ségolène Royal en 2007, de Jean-Noël Guérini pour les municipales l’année suivante, avant de donner un coup d’épaule à son mentor, quand ce dernier a commencé à être visé par la justice. Candidat aux municipales en 2014, Mennucci, descendant d’immigrés italiens comme une partie de la ville, a remporté la primaire de gauche à Marseille, avant d’être sèchement battu par Jean-Claude Gaudin, au deuxième tour. Une campagne douloureuse au cours de laquelle il avait perdu sa compagne, très présente (et très clivante, comme lui) en politique à ses côtés. À Marseille, pendant que ses camarades la mettent souvent en sourdine, lui utilise sa voix puissante pour mordre les chevilles du maire. En tant que député, il a été rapporteur de la commission d’enquête parlementaire sur la surveillance des filières et des individus jihadistes. Et il préside le groupe d’amitié franco-algérien (Marseille compte l’une des plus importantes communautés algériennes avec la Seine-Saint-Denis, et de très nombreux descendants, aujourd’hui électeurs).

Retrouvez tous les épisodes avec Patrick Mennucci.
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Violaine Chevrier, la militante venue de Nuit deboutPhoto Olivier Bertrand/Les Jours.
Les insoumis de Marseille
Violaine Chevrier
La militante venue de Nuit debout
Violaine Chevrier a 27 ans, elle est professeure de sciences économiques et sociales dans un lycée de centre-ville. Nuit debout semble avoir été un révélateur. Un mouvement qui lui a permis de mieux cerner le type d’engagement dont elle avait besoin :« horizontal » – un mot qu’elle utilise souvent –, créatif, faisant appel à« l’intelligence collective ». Des vertus qu’elle dit avoir retrouvées chez les Insoumis, où elle a créé un « groupe d’appui local ».

Retrouvez tous les épisodes avec Violaine Chevrier.
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Nassurdine Haidari, imam InsoumisPhoto Olivier Bertrand/Les Jours.
Les insoumis de Marseille
Nassurdine Haidari
Imam Insoumis
Nassurdine Haidari a 39 ans et une conscience politique bien ancrée. Père de deux enfants, il est né dans une famille comorienne pauvre du Panier, quartier du centre de Marseille, a suivi des études de science politique avant de se retrouver, plafond de verre oblige, agent de sécurité. Il a fallu, alors qu’il était imam dans sa communauté, que Patrick Mennucci, élu du centre-ville, lui« tende la main » pour qu’il trouve un premier boulot dans une institution publique. À présent, il travaille pour la métropole Aix-Marseille, continue de mettre ses réseaux comoriens à disposition dans les campagnes, hier pour Mennucci, désormais pour les Insoumis. Mais déplore le« clientélisme » qui gangrène sa ville. En a marre des élus qui« compartimentent » leurs électeurs en fonction de leurs origines. Aux prochaines municipales, il projette de briguer la mairie de Marseille.

Retrouvez tous les épisodes avec Nassurdine Haidari.
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Anne-Laure Defoy, militante de proximitéPhoto Olivier Bertrand/Les Jours.
Les insoumis de Marseille
Anne-Laure Defoy
Militante de proximité
Anne-Laure Defoy a 30 ans, elle vit à Marseille depuis deux ans, et s’intéresse activement à la politique depuis quelques mois. Elle a grandi en région parisienne, dans une famille issue des« classes moyennes supérieures ». Elle est ingénieure maritime, spécialisée dans l’hydrodynamique. Au départ, elle travaillait sur les plateformes pétrolières. Puis, par conviction, elle s’est tournée vers les énergies renouvelables, l’installation d’éoliennes en mer. Puis a compris à quel point cela aussi, le choix des emplacements notamment, obéit« à l’économie de marché, pas aux besoins de la planète ». Elle voulait des micro-engagements locaux. A essayé les Restos du cœur. Les groupes d’appui locaux des Insoumis, découverts en novembre 2016,« correspondent exactement » à ce qu’elle voulait faire :« Partir d’idées de terrain pour convaincre, par la proximité, le plus grand nombre. »

Retrouvez tous les épisodes avec Anne-Laure Defoy.
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Sophie Camard, l’écologiste ralliéePhoto Clément Mahoudeau/IP3
Les insoumis de Marseille
Sophie Camard
L’écologiste ralliée
Sophie Camard semble renaître politiquement. Ancienne conseillère régionale Europe Écologie - Les Verts, elle a apporté avant la présidentielle son soutien à Jean-Luc Mélenchon, qui l’a choisie comme suppléante dans la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône. Docteure en sciences politiques, économiste, elle continue de travailler comme consultante pour des comités d’entreprise. Et replonge avec une modestie travaillée et un plaisir non dissimulé dans l’arène politique. Tête de liste régionale avec le Front de gauche aux élections régionales de décembre 2015 en Paca, elle avait réalisé la« haine vis-à-vis du système, la volonté de virer tous les sortants ». En février, elle a claqué la porte d’EELV à cause de l’accord avec le PS. Avec Mélenchon, elle a des réserves au sujet des positions sur l’Europe, l’Amérique du Sud, Poutine (ça fait déjà pas mal de monde). Pour le reste, adhère au programme et espère qu’il continuera, s’il est élu, pour faire de Marseille« un petit laboratoire de renouvellement urbain », en 2020. Date des prochaines municipales.

Retrouvez tous les épisodes avec Sophie Camard.
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Véra Tur, la hussarde noire de Félix-PyatPhoto Robert Terzian/Divergence images
Les insoumis de Marseille
Véra Tur
La hussarde noire de Félix-Pyat
Véra Tur partira à la retraite dans quelques semaines, sans avoir connu d’autre poste qu’à l’école publique Félix-Pyat. Elle était arrivée dans ce quartier populaire de Marseille il y a trente-quatre ans. Devenue directrice, elle mène des projets passionnants, part avec ses élèves en Australie ou en Amérique du Sud, pour des échanges qui donnent des carnets de voyage remarquables, que l’on peut acheter jusqu’au musée du quai Branly à Paris. Dernière folie : Véra Tur s’est entichée d’un chanteur repéré en regardantThe Voice, Igit, et a contribué à financer son premier album sur KissKissBankBank. En contrepartie, il est venu faire un concert privé à l’école, où elle l’a convaincu de revenir écrire quatre chansons et de faire un CD avec ses élèves. Sa suractivité professionnelle, ajoutée à son investissement politique, au Parti socialiste, lui a valu un burn-out cet hiver.

Retrouvez tous les épisodes avec Véra Tur.
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Jean-Claude Gaudin, Maire depuis 1995Photo Olivier Coret/Divergence images
Les insoumis de Marseille
Jean-Claude Gaudin
Maire depuis 1995
On dit souvent de Jean-Claude Gaudin qu’il ne vit que pour les élections, qu’il vibre beaucoup plus en campagne électorale – lorsqu’il faut« transpercer un adversaire », comme dit élégamment l’un de ses fidèles – que lorsqu’il faut gérer la ville. C’est vrai. Gaudin baigne dans la politique depuis tout petit. Jeune élu libéral lorsque Gaston Defferre, maire SFIO, gouvernait Marseille avec la droite pour faire barrage au PCF, il a failli devenir adjoint de Defferre, quand ce dernier a dû rompre avec la droite, sur ordre de Mitterrand, au moment de l’Union de la gauche. Mais il a décliné, ce qui lui a permis plus tard de conquérir la ville, en 1995. Il ne l’a plus lâchée. La gestion municipale ne le passionne pas, c’est un euphémisme. Mais il a la chance de s’appuyer sur une direction des services plutôt reconnue, jusqu’à gauche, pour faire comme elle peut, malgré les immobilismes politiques et la vision très datée du maire et d’une partie de son entourage.

Retrouvez toutes les séries avec Jean-Claude Gaudin.
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Sylvie Andrieux, l’héritière condamnéePhoto Denis Allard/Réa
Les insoumis de Marseille
Sylvie Andrieux
L’héritière condamnée
Sylvie Andrieux, 56 ans, n’a jamais perdu sa superbe, ni son goût pour les tenues voyantes, quand d’autres à sa place auraient peut-être essayé de se cacher. L’ancienne députée socialiste est la fille d’un baron du defferrisme, le Corse Antoine Andrieux, qui lui a légué de l’influence dans le port autonome, qu’il a dirigé, et des pratiques clientélistes. Longtemps soutenue ouvertement par le PS et discrètement par le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, la députée a perfectionné ses pratiques avec les fonds du conseil régional. Vice-présidente déléguée à la politique de la ville, elle avait mis au point un système permettant de financer des associations bidon, en échange de services électoraux. À son procès, ses tenues blanches ou roses tranchaient avec la robe austère des magistrats. Peut-être jaloux, ils l’ont condamnée à quatre ans de prison, dont un ferme – sa peine a été aménagée –, et cinq ans d’inéligibilité.

Retrouvez tous les épisodes avec Sylvie Andrieux.
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Kevin Vacher, de l’antibéralisme aux Insoumis
Les insoumis de Marseille
Kevin Vacher
De l’antibéralisme aux Insoumis
Kevin était lycéen lorsqu’il a commencé à militer dans des collectifs antilibéraux. Puis il a participé à la création du NPA à Marseille avant de connaître une véritable révélation en travaillant, pour payer ses études, dans un centre social des quartiers nord. C’est là que j’avais fait sa connaissance voilà quelques années. Il travaillait avec les habitants, très investi et militant. Depuis, il a poursuivi ses études, prépare une thèse sur « les discours ordinaires sur la sécurité et leur traitement dans les démocraties locales ». Et, à 27 ans, a rejoint les Insoumis après le premier tour de la présidentielle.

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Théo Maillet, le novice du Panier
Les insoumis de Marseille
Théo Maillet
Le novice du Panier
Théo, 21 ans, ne pensait jamais s’engager en politique. Il trouvait les partis bien trop hiérarchisés pour lui. Il vient d’un village alsacien. Sa mère, qui travaille dans une crèche, et son père, éducateur spécialisé, ont toujours voté« à gauche ou écologiste » mais n’ont jamais avoir voulu s’engager, s’encarter. Il fallait que La France insoumise lui paraisse différente, appuyée sur« les initiatives citoyennes » pour qu’il décide, en avril 2017, de monter un « groupe d’appui local ». Il y consacre désormais une partie de son temps, tout en préparant une licence en science et humanité qui« aborde les problématiques du XXIe siècle de façon transdisciplinaire ». Il aimerait travailler dans l’agroécologie.

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Corinne Versini, l’ambition municipalePhoto Yohanne Lamoulère pourLes Jours
Les insoumis de Marseille
Corinne Versini
L’ambition municipale
Est-ce à cause d’une campagne âpre ? D’un surmenage car elle se lance en politique tout en restant cheffe d’entreprise ? Corinne Versini, 56 ans, semble débordée, stressée, vite agacée à quelques jours du second tour des législatives. Elle n’avait pas forcément programmé de se lancer à Marseille où elle a fini ses études (Centrale) en arrivant de Corse, avant de faire carrière ailleurs, dans de grosses boîtes d’électronique, puis de monter à la fin de l’année 2010 une start-up spécialisée dans les encres pour nanotechnologies à côté d’Aix-en-Provence. Elle avait croisé quelques fois Emmanuel Macron, et a rallié au printemps 2016 En marche, qu’elle considère comme une« start-up politique ». Référente départementale, elle a décidé au dernier moment de se présenter dans la 4e circonscription de Marseille, quand elle a appris que Jean-Luc Mélenchon y serait candidat. Cela mettait en lumière le combat, le rendait très médiatique. Il y a pas mal de tensions dans l’équipe départementale d’En marche, et certains de ceux qui ont fait campagne avec elle confient que son objectif est d’essayer de prendre la ville, de devenir maire de Marseille, dans trois ans.

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Nicolas Memain, poète très urbainPhoto DR
Les insoumis de Marseille
Nicolas Memain
Poète très urbain
Nicolas Memain, 43 ans, est un drôle de garçon. Un poète urbain plein d’humour, passionné d’urbanisme, qui travaille à la frontière entre les arts de la rue, l’architecture et l’histoire sociale de sa ville. Il organise des balades urbaines passionnantes, souvent drôles, où l’on apprend que Marseille n’est pas un musée, une ville qui se laisse vitrifier. On rase parfois, on rebâtit, cela peut être réussi ou carrément laid, mais cela donne un urbanisme vivant, raconte-il. Nicolas Memain a signé la lettre de soutien à La France insoumise, est ravi d’avoir rencontré Jean-Luc Mélenchon, qu’il prend pour« le nouveau Jean Jaurès, une personnalité historique malgré tous ses défauts, le fait qu’il soit clivant ».

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Kalila Sevin, économiste Insoumise
Les insoumis de Marseille
Kalila Sevin
Économiste Insoumise
Kalila Sevin, 37 ans, a rejoint La France insoumise après la présidentielle, pour les législatives. Elle est arrivée à Marseille en 2006, parce qu’elle y a trouvé un financement pour son doctorat en sciences économiques. Après plusieurs déménagements, elle s’est installée dans le quartier populaire de la Porte d’Aix, où de nouvelles résidences sortent de terre, mangent les rares espaces verts.« J’aime cette ville, ce quartier, et je crois en leur potentiel, dit-elle.Mais Marseille a besoin d’une réhabilitation plus humaine. Je me suis engagée dans un collectif de défense du parc de la Porte d’Aix, seul espace vert de l’hypercentre. » À la fac, elle avait été élue (sans étiquette) représentante des étudiants.« C’étaient mes seuls engagements, avant de rejoindre La France insoumise. »

Retrouvez tous les épisodes avec Kalila Sevin.
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