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J’ai enlevé ma fille
Devenir hors la loi pour protéger son enfant victime d’inceste.
Photo Julie Balagué pourLes Jours
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Plutôt la clandestinité que l’inceste. Parce que la justice n’a pas reconnu que leur enfant avait été victime – 73 % des plaintes pour violences sexuelles sur mineurs sont classées –, des mères ont choisi de s’affranchir des lois et des tribunaux : elles ont enlevé leur fille pour ne pas avoir à la confier à leur père, s’installant dans l’illégalité et risquant la prison à chaque instant. « Les Jours » dévoilent le parcours de ces mères hors-la-loi pour les institutions mais que des réseaux de professionnels viennent épauler.

ParRomane Brisard,Julie Balagué
« Ces mères ont fait leur devoir : protéger leurs enfants. Mais c’était un piège »
Les femmes qui enlèvent leurs enfants victimes d’inceste, la loi, le déni, la dignité… Entretien avec l’ex-président de la Ciivise, Édouard Durand.
Épisode n° 6
Une thérapeute clandestine au service secret des victimes d’inceste
Une psychologue suit les enfants qui ont dénoncé leur père mais n’ont pas été crus. Car la souffrance ne s’arrête pas quand la plainte est classée.
Épisode n° 5
Inceste : « Notre arme, c’est ce sentiment de lutte commune pour les enfants »
Ils sont plus de cent avocats, réunis au sein d’un collectif, à se battre pour défendre la parole des enfants et des mères qui veulent les protéger.
Épisode n° 4
Inceste : « La justice a livré ma fille au loup »
Ces mères n’ont pas fui et le regrettent : en attendant l’enquête pénale, l’institution judiciaire a maintenu la résidence de l’enfant chez son père.
Épisode n° 3
Inceste : « A-t-on vraiment le choix de fuir face à ces défaillances en chaîne ? »
Les mères qui s’enfuient avec leur enfant ont en commun de s’être senties trahies par les autorités, et ce dès la prise en charge policière.
Épisode n° 2
« La rendre à son père incestueux, c’était devenir complice »
Elles s’enfuient avec leur enfant victime de violences sexuelles pour le protéger de leur père : enquête sur ces mères devenues hors la loi.
Épisode n° 1
En imagesLancer le diaporama
Portrait de Louise4
Épisode n° 1
Illustration Julie Balagué pourLes Jours d’après Romane Brisard.
Chez Valentine4
Épisode n° 2
Photo Julie Balagué pourLes Jours.
Palais de justice de Paris4
Épisode n° 3
Illustration Julie Balagué pourLes Jours d’après Simon Lambert.
Palais de justice de Paris4
Épisode n° 4
Photo Julie Balagué pourLes Jours d’après Simon Lambert.
Dans le cabinet de Mme K.5
Épisode n° 5
Photo Julie Balagué pourLes Jours.
Édouard Durand4
Épisode n° 6
Photo Julie Balagué pourLes Jours.
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Gladys, mère en cavaleIllustration Julie Balagué pourLes Jours d’après Romane Brisard.
J’ai enlevé ma fille
Gladys
Mère en cavale
Elle fait partie de ces mères que les experts de l’inceste nomment « protectrices ». En 2020, à la suite du classement sans suite de sa plainte pour l’inceste paternel subi par sa fille, la justice ordonne à Gladys, quadragénaire, de respecter les droits de garde et de visite du géniteur. La mère refuse, quitte son appartement dans la Drôme et entame une longue cavale en direction du sud avec Louise, alors âgée de 4 ans. Destination finale : Majorque. Recherchée par Interpol pour « soustraction d’enfant hors de France », Gladys finit derrière les barreaux, en Espagne puis dans l’Hexagone. Lorsqu’elle sort de prison, malgré les mesures privatives de liberté qui la visent toujours, elle saute dans un avion pour retrouver sa fille, restée cachée de l’autre côté des Pyrénées grâce à plusieurs complices. Une mère considérée hors la loi par la justice, lanceuse d’alerte par les autres victimes.
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Ciivise, Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants
J’ai enlevé ma fille
Ciivise
Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants
La Commission indépendante sur l’inceste et les violences sexuelles faites aux enfants est née il y a trois ans, suite au mouvement #MeTooInceste, vague d’indignation collective qui dévoile le caractère massif de ces violences en France. Les missions de la Ciivise : chiffrer l’inceste – via un recueil de témoignages – et faire des propositions au gouvernement pour venir à bout du fléau. Deux mois après le lancement de la plateforme, 6 200 témoignages ont déjà été reçus. L’outil est prometteur, mais l’exécutif prévoit de dissoudre la Ciivise une fois ses travaux rendus, en décembre 2023. Sous la pression médiatique, la commission est finalement maintenue, mais sans le juge Édouard Durand à sa tête, pourtant l’incarnation, depuis deux ans, de la lutte contre l’inceste. Débute alors une crise toujours en cours au sein de la Ciivise, à qui l’on attribue deux nouveaux présidents qui quittent le navire quatre jours plus tard. Le 3 avril 2024, Sarah El Haïry, ministre déléguée chargée de l'Enfance, de la Jeunesse et des Familles, aannoncé la « reprise » des travaux de la Ciivise, sous l’égide d’un comité-directeur (composé de quatre membres de la commission, Maryse Le Men Régnier, Thierry Baubet, Solène Podevin et Bruno Questel). Cette nouvelle Ciivise devra notamment, écrit la ministre, « mettre en œuvre les recommandations déjà faites ».

Retrouvez tous les épisodes avec Ciivise.
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