surveiller
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surveiller\syʁ.vɛ.je\ ou\syʁ.ve.je\transitif1er groupe (voir la conjugaison)
Un travail conduit démocratiquementserait réglementé par des arrêtés,surveillé par une police et soumis à la sanction de tribunaux distribuant des amendes ou de la prison.— (Georges Sorel,Réflexions sur la violence, Chap. VII,La morale des producteurs, 1908, p. 347)
Près de Maidstone, ils tombèrent sur une rangée de onze canons automobiles de construction spéciale, autour desquels des artilleurs affairéssurveillaient avec des jumelles une sorte de retranchement qu’on établissait sur la crête de la colline.— (H. G. Wells,La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz,Mercure de France, Paris, 1910, page 54 de l’édition de 1921)
Tu sais, dit Tacherot, qu’elle toussotte un peu… Oh ! rien de grave !… Mais le docteur prétend qu’il fautsurveiller ses bronches.— (Victor Méric,Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930)
Elle descendit sous prétexte desurveiller quelques préparatifs à la cuisine.— (Out-el-Kouloub,Zaheira, dansTrois contes de l’Amour et de la Mort, 1940)
Il avait de la misère à traverser la rue : chaque fois, je lesurveillais par la fenêtre. J'avais peur qu'il se fasse frapper.— (Sylvain Laquerre,Antonio le Grand : biographie, Amérik Média, 2006, p. 48)
surveillerintransitif
Ce n’est pas assez que tels et tels prennent le soin de cette affaire, il faut encore quelqu’un pour ysurveiller.
Qu’est-ce que vous faites là, dans cette pose de chien couchant ? lui demanda M. Verdurin. — J’attendais qu’une des personnes quisurveillent aux vêtements puisse prendre mon pardessus et me donner un numéro. — Qu’est-ce que vous dites ? demanda d’un air sévère M. Verdurin : « quisurveillent aux vêtements ». Est-ce que vous devenez gâteux ? on dit : « surveiller les vêtements », s’il vous faut apprendre le français comme aux gens qui ont eu une attaque. —Surveiller à quelque chose est la vraie forme, murmura Saniette d’une voix entrecoupée ; l’abbé Le Batteux… — Vous m’agacez, vous, cria M. Verdurin d’une voix terrible. »— (Marcel Proust,La Prisonnière, Gallimard, 1923)