Leros était fabriqué autrefois avec des lamelles de roseau. Le mot tend à disparaître; on emploie plus souvent le mot peigne.— (Charles Thomas et Pierre Araud,La fabrication du drap : montage et échantillonnage,Librairie de l'Enseignement Technique, 1921, p. 60)
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes duIXe auXVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage
François Raynouard, Lexique roman ou Dictionnaire de la langue des troubadours, comparée avec les autres langues de l’Europe latine, 1838–1844 → consulter cet ouvrage
De l’indo-européen commun*ers-[1] (« mouiller ») qui donneἔρση,ersê en grec ancien,rosa en tchèque. Notez le rhotacisme du radical fléchiros, ror-is. Pour des explications détaillées sur lerhotacisme en latin, voir« r » en latin.
Le sens s’est graduellement spécialisé vers celui du françaisrosée mais il était proche de celui de « pluie, arrosage », et lesrorarii, des soldats qui font tomber une pluie de flèches sur leurs adversaires.
↑Marc Brysbaert, Emmanuel Keuleers, Paweł Mandera et Michael Stevens,Woordenkennis van Nederlanders en Vlamingen anno 2013: Resultaten van het Groot Nationaal Onderzoek Taal, Université de Gand, 15 décembre 2013, 1266 p. →[lire en ligne]