C'est une joie de malade et de frénétique, qui ne vient pas de la santé de son âme, mais de son dérèglement; c'est unris de folie et d'illusion.— (Blaise Pascal,Pensées)
– Les jeux, lesris, les grâces...— (Paul Féval,Jean Diable, tome 1, 1862, Édition du groupe « Ebooks libres et gratuits », page 35)
Ne l’ai-je pas vu partir de sa tour à hiboux en compagnie de cette péronnelle, de cette bohémienne qui joue les ingénues d’un air si confit, ajouta-t-elle avec unris un peu forcé, et n’était-il pas en votre château à la suite des comédiens ?— (Théophile Gautier,Le capitaine Fracasse, 1863)
Sonris était charmant, son teint de lis et de rose, joint à la vivacité de ses yeux, annonçaient celle de son esprit et donnait une énergie peu commune à ce qu'elle disait.— (Mireille Védrine, Les jardins secrets de Jean-Jacques Rousseau, Chambéry : Éditions Agraf, 1988, chapitre 3, § 3)
À la fin de la récréation, je m’avance vers eux, en frappant des mains, pour leur indiquer que c’en est fini des jeux et desris. Je leur crie :Et nunc erudimini ! À cet appel, chacun devrait ouïr la voix de sa conscience. Bienheureux ceux à qui les pures délices de l’étude sont permises ! Ils devraient crier :Hosannah ! Ils répondent :La barbe !— (Germaine Acremant,Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 154)
Ses petits-enfants soufflottaient sur le divan ; elle grattait doucement la plante de leurs pieds roses pour améliorer lesris de leurs rêves enfantins.— (Vasiliĭ Aksenov,Recherche d'un genre: première version, traduit du russe (URSS) par Lily Denis, éd. Gallimard, 1979, page 116)
Soudain, sans raison, Bradmer donne l'ordre d'amener les focs et les voiles d'étai, et de prendre desris.— (J. M. G. Le Clézio,Le Chercheur d'or, Gallimard, 1985)
Première personne du singulier de l’indicatif présent derire.
Deuxième personne du singulier de l’indicatif présent derire.
Vous remarquerez que jeris aussi, car je ne voudrais pas, pour le monde entier, être assez désanglaisé pour faire autrement.— (Charles de Remusat,L’Angleterre au dix-huitième siècle; études et portraits pour servir à l’histoire du gouvernement anglais depuis la fin du règne du Guillaume III, 1865)
Première personne du singulier du passé simple derire.
Deuxième personne du singulier du passé simple derire.
Deuxième personne du singulier de l’impératif présent derire.
Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes duIXe auXVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage (1. ris)
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François Raynouard, Lexique roman ou Dictionnaire de la langue des troubadours, comparée avec les autres langues de l’Europe latine, 1838–1844 → consulter cet ouvrage
(Nom commun 1) Du récent vieux norroisrís, du moyen bas allemandrīs, de l’ancien françaisris, de l’italienriso, du latinoriza, du grec ancienὄρυζα,oryza (« céréal sauvage »). Voir aussi allemandReis ou anglaisrice.
[1] :Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : une approche linguistique du vieux-celtique continental, préf. de Pierre-Yves Lambert, Errance, Paris, 2003, 2e édition,ISBN2-87772-237-6 (ISSN 0982-2720), page 258
[2] :Jean-Paul Savignac, Dictionnaire français-gaulois, La Différence, 2004,ISBN978-2729115296, page 131
↑Marc Brysbaert, Emmanuel Keuleers, Paweł Mandera et Michael Stevens,Woordenkennis van Nederlanders en Vlamingen anno 2013: Resultaten van het Groot Nationaal Onderzoek Taal, Université de Gand, 15 décembre 2013, 1266 p. →[lire en ligne]
Son mercat èra conegut e corregut de luènh. I s'escambiavan sucre, frucha e terralha contraris, sal, teissut e apleches.— (Ferran Delèris,Memòris, 1999[1])
Son marché était connu et on y venait de loin. On y échageait du sucre, des fruits et de la vaisselle contre du riz, du sel, du tissus et des outils.