(Nom 3)(c. 1782) "On vient de transporter de la Turquie à Belgrade plus de 1000 outres d'huile: ce qui en a tout-à-coup fait baisser le prix de 30 paras, à 16 l'oka" en page 346 dans la "Gazette du commerce" du 1 juin 1782.
« Quarante-trois jours chez lesparas. Excuse-moi, j’ai encore du mal à parler ils m’ont brûlé la langue », et il me montra sa langue tailladée.— (Henri Alleg,La Question, 1957)
Soldats des autres ethnies, je ne vous fais pas moindre part de ma confiance ; je sais que l’armée dans son ensemble m’est fidèle, comme à son chef légitime, et Mokutu n’a pu réussir son mauvais coup qu’en soudoyant non pas l’armée, mais un bataillon deparas gavés grassement et traités prétoriennement à l’hôtel Memling, partie grâce aux pourboires américains, partie et surtout, grâce aux fonds qui devaient servir à vous payer vos soldes !— (Aimé Césaire,Une saison au Congo, 1973, acte 3, scène 1, éditions Points, pages 100-101)
(Numismatique) Ancienne petitemonnaieturque, quarantième partie de lapiastre, dont la valeur varia selon la contrée où on en faisait usage.
— Oui, reprit le seigneur Kéraban en s’animant de plus belle. Au moment où j’allais m’embarquer dans mon caïque… pour aller dîner à Scutari… avec mon ami Van Mitten, cet impôt de dixparas venait d’être établi !… Naturellement, j’ai refusé de payer !… On a refusé de me laisser passer !… J’ai dit que je saurais bien aller à Scutari sans traverser le Bosphore !… On m’a répondu que cela ne serait pas !… J’ai répondu que cela serait !… Et cela sera ! Par Allah ! je me serais plutôt coupé la main que de la porter à ma poche pour en tirer ces dixparas !— (Jules Verne,Kéraban-le-Têtu)
(Numismatique) Ancienne devise du royaume deYougoslavie.
Pourquoi les conducteurs de taxis-motos prennent-ils du « para » ?— (Hervé Bonaventure Mêtonmassé Gbenahou,La consommation de substances psychoactives par les taxis-motos à Cotonou, au Bénin,The Conversation, 30 juin 2024)
Esperaba oír su nombrepara responder presente y el grito se estranguló en su garganta.— (Juan Goytisolo,Señas de identidad, 1966)
Il attendait d’entendre son nom pour répondre présent et le cri s’étouffa dans sa gorge.
El mundo era tan reciente, que muchas cosas carecían de nombre, ypara mencionarlas había que señalarlas con el dedo.— (Gabriel García Márquez, traduit par Claude et Carmen Durand, Cien años de soledad, DeBolsillo, 2003)
Le monde était si récent que beaucoup de choses n’avaient pas encore de nom et pour les mentionner, il fallait les montrer du doigt.
Si no alcanzan las palabras para lo que hay que contar, inventemos otro idioma. Siempre te voy escuchar.— (Canticuénticos, « Hay secretos », écrit, composé et chanté par Ruth Hillar, dans¿Por qué, por qué?[écouter en ligne], GOBI Music,Santa Fe de la Vera Cruz (Argentine), 2018)
Si les mots ne suffisent pas pour ce qu’il y a à raconter, inventons une autre langue. Toujours je t’écouterai.
Dois jovens matulões de cabeça rapada, de jeans e blusões negros vêm buscar-mepara me conduzirem ao chefe.— (Emmanuel Carrère, traduit par Manuela Torres, Limonov, Sextante Editora, 2012)
Deux jeunes costauds au crâne rasé, vêtus de jeans et blousons noirs (...) viennent me chercher pour me conduire à leur chef.
São duas da manhã e o sono não me chega. (...) Para chamar o sono, recorro ao mesmo expediente que a minha mãe usavapara nos adormecer. Recordo a sua historieta preferida, uma lenda da sua terra natal.— (Mia Couto, traduit par Elisabeth Monteiro Rodrigues, A confissão da leoa, Editorial Caminho SA, Lisbonne, 2012)
Il est deux heures du matin et je ne trouve pas le sommeil. (...) Pour convoquer le sommeil, je recours au même expédient dont ma mère se servait pour nous endormir. Je me souviens de son historiette préférée, une légende de sa terre natale.
“Hoje é dia de dizer em alto em bom som ‘ainda estamos aqui’. Estamos aquipara dizer que estamos vivos e que a democracia está viva ao contrário do que planejavam os golpistas do 8 de Janeiro de 2023”, afirmou Lula.— ((redação), « ‘Bando de aloprados achou que tomaria o poder’, diz Lula sobre plano golpista », dansIstoÉ,8 janvier 2025 [texte intégral])
Aujourd'hui est le jour pour dire haut et fort « nous sommes toujours là ». Nous sommes ici pour dire que nous sommes vivants et que la démocratie est vivante, contrairement à ce que les putschistes ont prévu le 8 janvier 2023 », a déclaré Lula.
(A caravela) era uma embarcação leve e velozpara as condições da época, de pequeno calado, permitindo por isso aproximar-se bastante da terra firme e evitar até certo ponto o perigo de encalhar.— (Boris Fausto, História concisa do Brasil, edusp, 2016)
Il s’agissait d’un navire léger et rapide pour les conditions de l’époque, avec un faible tirant d'eau, ce qui lui permettait de s’approcher très près de la terre ferme et d'éviter dans une certaine mesure le danger de s’échouer.