navrer
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navrer\nɑ.vʁe\ ou\na.vʁe\transitif1er groupe (voir la conjugaison)
— Je m’en vais… Au revoir !… Vous m’avez mordu, moi je vousnavrerai.— (Ernest Pérochon,Nêne, 1920)
— Moussu lou Baron! cria-t-il. Un des nôtres est durementnavré d'unearquebusade!— (Robert Merle,Fortune de France, XI, 1977)
Le sang coule à flots. Le gémissement des blessés, le murmure étouffé de ceux qui s’efforcent de se dégager de cette mêlée de mort et de mourants,navrent le cœur du soldat, auteur innocent de ce massacre.— (Alfred Barbou,Les Trois Républiques françaises, A. Duquesne, 1879)
Un pas lourd de cheval dans l’ombre, le bruit du pressoir qui touche la maison menavraient le cœur.— (François Mauriac,Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 148)
L’interruption de Juvenavra M. Havard qui comptait produire sur le célèbre inspecteur une formidable impression.— (Pierre Souvestre etMarcel Allain,Fantômas, Les Souliers du mort, 1912,Éditions Robert Laffont, collection Bouquins, tome 5, page 957)
navrer*\Prononciation ?\transitif (voir la conjugaison)
Oliviers sent qu'il est à mortnaffret.— (Chanson de Rolant, CXLV,(XIe siècle).)
Tous lesnavrés ne tous les mors, ne quanques s'en issit, ne sai je mie deviser.— (VILLEH., LXXV,(XIIIe siècle).)