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marcher

Définition, traduction, prononciation, anagramme et synonyme sur le dictionnaire libre Wiktionnaire.

Français

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(1170) Dumoyen françaismarcher, de l’ancien françaismarcher fouler au pied »), duvieux haut allemandmarcôn, issu de l’ancien bas-francique*markôn[1].
SingulierPluriel
marchermarchers
\maʁ.ʃe\

marcher\maʁ.ʃe\masculin

  1. Déplacement par mouvements alternatifs desjambes ou despattes ;démarche.
    • Quelmarcher !
    • Mais la Grand’Gothe, survenant avec sonmarcher et son parler masculin, ne lui laissa pas le loisir de s’abandonner à sa douleur. (George Sand,Jeanne, 1844)
  2. (Spécifiquement)(Basket-ball)Faute d’un joueur qui fait plus de deuxpas sansdribbler, sanctionnée par la récupération duballon par l’équipeadverse.
    • Sur une remise en jeu, le Marsupilami cale le ballon sous le bras et commence à marcher tranquillement comme à l'entraînement, pour signer l’un desmarchers les plus fous de l’histoire de la NBA. Le pire étant que le numéro 0 et favori au titre de MVP cette saison s’étonne lui même de se faire sanctionner. (Le Dauphiné,NBA : un marcher d'anthologie signé Russell Westbrook, ledauphine.com, 19/01/2017)
 

marcher\maʁ.ʃe\1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Intransitif) Sedéplacer par un mouvement alternatif desjambes ou despattes, en ayant toujours un appui au sol.
    • À ce moment, il aperçut un ours superbe, un grizzly à fourrure noire, de haute taille, quimarchait sur ses pieds de derrière en longeant la voie, troublé sans doute par cette lutte des éléments qui impressionne si vivement les animaux. (Jules Verne,Le Testament d’un excentrique, 1899, livre 2, chapitre 12)
    • Les uns allaient rendre leurs armes ; d'autres, qui les avaient abandonnées déjà,marchaient silencieusement, les mains ballantes. (Paul etVictor Margueritte,Le Désastre, 86e édition, Plon-Nourrit & Cie, page 451)
    • Pendant de longues heures nousmarchons en silence, ne regardant ni à droite ni à gauche, la tête baissée sous nos capuchons pour nous garantir de l'ondée cinglante. (Frédéric Weisgerber,Trois mois de campagne au Maroc : étude géographique de la région parcourue, Paris : Ernest Leroux, 1904, page 36)
    • Maintenant qu’il avait dépassé la zone et franchi les lignes de rebat, Kinkinmarchait plus librement, respirant à longs traits, révâssait même un peu. (Louis Pergaud,L’Évasion de Kinkin, dansLes Rustiques, nouvelles villageoises, 1921)
    • Fin février est très beau et le 2 mars nous quittons le cantonnement de Marquigny. Nousmarchons en arrière-garde du bataillon et, par Louvergny, La Cassine, nous arrivons à l’étape à midi à Chémery-sur-Bar. (Gustave Folcher et ‎Rémy Cazals,Les carnets de guerre de Gustave Folcher, paysan languedocien, 1939-1945, François Maspéro, 1981, page 62)
    • Marthe qui a quatorze ans : – « Mon oncle, quand tumarches, on dirait que tu t'écoutesmarcher. » (Marcel Jouhandeau,Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 270)
    • Tumarchais dans les rues, enfoncée dans tes bottines ridicules à trois francs six sous. Tumarchais comme d’hab’, en baissant la tête. Jamais je t'ai vue regarder le ciel. (Magyd Cherfi,Livret de famille, Actes Sud Littérature, 2011)
  2. Mettre lepied sur ou dans quelque chose.
    • Marcher sur le pied de quelqu’un.
    • Prenez garde où vousmarchez.
  3. (Intransitif)Croire en unesupercherie, unmensonge.
    • Ai-je cru vraiment, à cette époque ? Il me semble que j’ai marché dans la chose de la sainte religion, comme dans les images d’Épinal, ou dans mes bouquins de contes de fées à tranches dorées. (Victor Méric,Les Compagnons de l’Escopette, Éditions de l’Épi, Paris, 1930, page 247)
  4. S’avancer de quelque manière que ce soit, àpied, àcheval, etc.
    • Nous étions les uns à cheval, les autres en voiture, nous avonsmarché toute la nuit.
    • Nous avonsmarché à la fraîche, pour ne pas fatiguer nos chevaux.
    • (Marine)Marcher dans les eaux d’un vaisseau, faire la même route que lui.
  5. (En particulier)(Militaire) Être dans unmouvementoffensif.
    • On savait que les mobiles de la Côte-d’Or et les mobiles de l’Aube, massés à l'avant-garde, devaientmarcher les premiers et être soutenus par le 35e de ligne. (Fortuné du Boisgobey,Double-Blanc, tome 2, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, p. 234)
    • — Que peut-il-contre vous ?
      — Si je le savais, jemarcherais à lui et je le désarmerais.
       (Hector Malot,Un mariage sous le Second Empire, 1873)
  6. (Sens figuré)Progresser, sans forcément impliquer un déplacement physique.
    • Ilmarche hardiment à son but, vers son but.
    • Nousmarchons tous, d’un pas égal, vers la mort.
    • Mais le siècle amarché. Les chemins de fer sont venus. (Alphonse Daudet,Les fées de France, dansContes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 149)
    • Je crois à la vie qui élimine sans cesse les corps nuisibles, qui refait de la chair pour boucher les blessures, quimarche quand même à la santé, au renouvellement continu, parmi les impuretés et la mort. (Émile Zola,Le Docteur Pascal, G. Charpentier, 1893,chapitre IV)
    • Pendant qu’elle faisait sa toilette, raccommodait ses bas, et tâchait de souper avec les branches du bouleau, les heuresavaient marché, et quoique le ciel, toujours troublé de pluie, ne permît pas de suivre la baisse du soleil, il semblait à l’obscurité qui, depuis un certain temps, emplissait la forêt, que la nuit devait approcher. (Hector Malot,En famille, 1893)
    • Avec un malade ordinaire les choseseussent sans doutemarché moins lentement. (Hector Malot,En famille, 1893)
    • il n’a plus personne, et quand onmarche sur ses soixante-dix ans, le mieux serait d’aller se jeter à l’eau. (Émile Zola,Paris, 1897)
  7. Semouvoir ou être mis enmouvement.
    • Ce vaisseaumarche bien.
    • Cette voiture publiquemarche deux fois la semaine,marche la nuit et le jour.
    • Les trains nemarchent pas encore sur cette partie de la ligne.
    • À chaque instant, il se penchait en avant, et, d’une voix impatiente, il répétait toujours le même mot à son cocher :
      — Vous nemarchez pas ; allez donc, Pierre !
       (Hector Malot,La Belle Madame Donis, 1873)
    • — Certes, j’ai été saisie, lui confie Jeanne, mais il me semble que je remonterai sans frayeur dans cette machine. Nous avons pourtantmarché à une vitesse folle ! (Germaine Acremant,Ces dames aux chapeaux verts, Plon, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 218)
  8. (Sens figuré)Fonctionner.
    • Ça y est, çamarche !
    • Maigret, après un regard circulaire à la pièce, posait une question encore plus inattendue.
      —Est-ce que toutes les horlogesmarchaient ?
      Maintenant, il y en avait d'arrêtées et le commissaire, machinalement, alla lesremonter.
       (Georges Simenon,Cécile est morte, 2e partie, chapitre 4, 1942)
    • Mon ordinateur nemarche plus, je dois l'envoyer chez le réparateur.
    • Il est même arrivé qu’une personne croie dur comme fer maîtriser une règle, alors que ce n’est pas le cas (comme ceux qui reprennent les autres au sujet du verbemarcher au sens de «fonctionner», sens attesté depuis le XVIIe siècle). (Anne-Marie Beaudouin-Bégin,La langue affranchie, se raccommoder avec l’évolution linguistique, Québec, Éditions Somme toute, 2017, page 102)
  9. (Familier)(Sens figuré)Donner desrésultats.
    • Pour parler moins lyriquement, çamarchait ferme, les gros tirages se multipliaient et les droits d’auteur s’encaissaient avec une précision rothschildienne […]. (Léon Bloy,Le Salut par les Juifs, Joseph Victorion et Cie, 1906)
    • Depuis trente ans, le Languedoc-Roussillon affiche clairement sa volonté de passer du gros rouge qui tache à des vins pleins de charme et de caractère. Et çamarche. (Ophélie Neiman,Le vin pour ceux qui n’y connaissent rien, L’Étudiant, 2013, page 111)
    • Il avait fait considérablement pire avec un 45 tours dont le refrain était : « Ah ce qu’il est joli le petit Rocheteau », un nanar de niveau olympique, mais toutmarchait, tout se vendait, même n’importe quoi, surtout n’importe quoi. (Vincent Duluc,Un printemps 76, Éditions Stock, 2016)
  10. (Intransitif)(Sens figuré)(Familier) Accepter d’entrer dans un arrangement.
    • Évidemment je me livrais à cet homme, moi et ma fortune. Faut-il que je vous ai haïs à ce moment-là ! Eh bien, il n’a pas voulumarcher. Il n’a pas osé. Il a parlé de son honneur. (François Mauriac,Le Nœud de vipères, Grasset, 1933, réédition Le Livre de Poche, page 83)
    • Allez, à demain! Vous me faites rire, vous les civilisés! J’étais prêt àmarcher pour 5,000… (René Goscinny,Strapontin et le gorille, 1962, réédition Le Lombard, 1998, page 141)
  11. (Transitif)(Vieilli)(Technique)Fouler au pied unematière malléable.
  12. (Transitif)(Littéraire)(Technique)Suivre saroute.
  13. (Transitif)(Hippologie) Promener un cheval en le montant pour l’échauffer avant un entraînement ou lui faire éviter des courbatures après un entraînement.

Vocabulaire apparenté par le sens

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Proverbes et phrases toutes faites

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Se déplacer par un mouvement alternatif des jambes ou des pattes, en ayant toujours un appui au sol (1)
Mettre le pied sur ou dans quelque chose (2)
Croire (3)
Donner des résultats (9)

Prononciation

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Références

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