Frédéric Godefroy, Dictionnaire de l’ancienne langue française et de tous ses dialectes duIXe auXVe siècle, édition de F. Vieweg, Paris, 1881–1902 → consulter cet ouvrage
Cette entrée est considérée comme uneébauche à compléter en ancien occitan. Si vous possédez quelques connaissances sur le sujet, vous pouvez les partager en modifiant dès à présent cette page (en cliquant sur le lien« modifier le wikicode »).
François Raynouard, Lexique roman ou Dictionnaire de la langue des troubadours, comparée avec les autres langues de l’Europe latine, 1838–1844 → consulter cet ouvrage
Du radical indo-européen commun*bʰā-[1] (« parler ») qui donne en grec ancienφημί,phêmi (« parler »),φάτις,phatis (« rumeur, parole »),φάσις,phasis (« discours »),φωνή,phonê (« voix »), le sanscritभनति,bhánati (« parler »), le slavonбаяти,bajati (« raconter ») etбаснь,basnĭ (« fable »).
Le verbe avait le sens de « dire des paroles » d’où le fait que la première personne soit inusitée.
Les Romains considéraient[2]fas, « parole divine, loi »,nefas, « tabou religieux, crime, impiété, abomination », et leurs dérivés propres comme des dérivés defor. Comparez les sens identiques denefas etnefandus.
les jours fastes sont ceux où la justice est dite (rendue).
Note : Par convention, les verbes latins sont désignés par la 1re personne du singulier du présent de l’indicatif.
Hormis la deuxième personne du présent de l'indicatif, il est usité uniquement aux troisièmes personnes du singulier et du pluriel du présent, futur, parfait et plus-que-parfait, plus l'impératif présent singulier, le gérondif, l'adjectif verbal, l'infinitif et les participes présent et passé.