Un marchand achète des couteaux à 10 frans la douzaine, en reçoit 13 pour 12 et les revend1f,25 la pièce. Combien aura-t-il gagné quand il en aura vendu 5 douzaine ? R. 5 douzaines coûteront au marchand10f × 5 = 50f ; et il aura à revendre13 × 5 = 65 couteaux pour une somme totale de1f,25 × 65 = 81f,25 ; Son bénéfice total sur les 5 douzaines sera de81f,25 − 50f = 31f,25.— (Manuel générale de l’instruction primaire, tome XVI, 1880, page 30)
Qu’est-ce que tuf… dans la capitale ! Si au moins tu cherchais une femme !… »— (Paul Guth,Le mariage du Naïf, 1957, réédition Le Livre de Poche, page 169)
À la fin d’un mot, il ne se prononce pas dans quelques exceptions :clef\kle\, orthographe alternative declé, ni dans certains autres mots commecerf\sɛʁ\ ounerf\nɛʁ\, ni dans les pluriels :lesbœufs\le bø\,lesœufs\le.z‿ø\.
(Interjection)(2014) Du jeuxCall of Duty: Advanced Warfare qui, au cours d’une scène, demande au joueur d’appuyer sur la toucheF pour honorer la mémoire d’un personnage décédé, ce qui entraina une réaction amusée de la part des joueurs face à l’incongruité de la situation.[1]
Négation. Seconde partie d’un morphème en général à double forme encadrant le verbe et certains pronoms commençant pasna et finissant avec la particulefa ou simplementf n forme final.
(it) Remigio Roccella, Vocabolario della lingua parlata in Piazza Armerina, Sicilia, Bartolomeo Mantelli Editore, Caltagirone, 1875 → consulter cet ouvrage
Lettre dont l'usage dans l'alphabet latin du gaulois est incertain. Seuls deux mots attestés porteraient un « f » en initiale et ceux-ci sont souvent considéré comme des « s ».
l’indo-européen commun*dh → voirfello etferus ; Le grec[2]θ était une sorte de souffle émis entre les lèvres ; son correspondant en latin était un\f\, surtout comme lettre initiale, ainsi qu'on le voit par les motsfumus,findo,facia,formus,fingo,fello,fores,suffire,fastus,rufus, qui ont tous un équivalent grec en\θ\. En grec même, dès la plus ancienne époque, on trouve l’éolienφήρphêr (« bête sauvage »), à côté de l’attiqueθήρ,thêr.
Des changements analogues ont lieu dans les langues modernes : ainsi en anglais, dans les motsthree, through, nothing, un étranger croit quelquefois entendrefree, frough, nofing ; en russe, le nom propreThéodore est devenuFéodor.En latin, le changement est allé plus loin : comme il arrive souvent que le\f\, qui est une consonnelabiale, devienne dans la prononciation un\b\, on trouve quelquefois un\b\ en regard du grec. Ainsiuber,ruber,liber, correspondent àοὖθαρ,ἐρυθρός,ἐλεύθερος. Il est probable que c'est le voisinage de\r\ qui a déterminé ce dernier changement[3].
l’indo-européen commun*gh → voirfoedus, dans ce cas, il subit parfois un amuïssement en\h\.
Le\f\ est absent du protoslave et des langues slaves qui en sont héritières. Il apparait en tchèque au XIVe siècle, sans doute avec l’arrivée massive des Allemands, invités par les ducs, puis rois, de Bohême pour développer le pays.
Avant le XIVe siècle, le\f\ est remplacé par le\b\ ou le\p\ dans les emprunts au haut allemand (→ voirbarva,biskup etpůst) ou au latin (→ voirbiřmovat)
Tous les mots tchèques comportant unf sont donc un emprunt postérieur à cette date.