Mettre quelqu’unen prison. Note : Souvent l’idée de relation avec l’intérieur d’un lieu s’affaiblit, ou même s’efface entièrement, eten paraît alors équivaloir aux prépositionsà,vers ousur.
[…]elle entendit le grincement d'une porte qu'on ouvre et le bruit d'un verrou tiré et Yavdokiaen chemise et les yeux gros de sommeil apparut enfin sur le seuil : […].— (Le récit ukrainien soviétique, traduit de l'ukrainien, Kiev : Éditions Dnipro 1982, p. 454)
Préposition qui sert à préciser unmoyen de transport.Note : Traditionnellement, on utiliseen pour des moyens de transport dans lesquels on se trouve (en voiture, par exemple), età pour ceux qu’on enfourche, sur le modèle deà cheval. Mais il semble y avoir une tendance à la simplification, par l’utilisation deen pour tous les moyens de transport mécaniques (on dit maintenanten vélo aussi bien queà vélo). Cela peut expliquer que, pour des noms récents commeVTT, on emploie toujoursen.
Je suis allé en Corseen avion, mais je suis revenuen bateau.
(Suivi du participe présent) Préposition qui sert à former ungérondif qui marque letemps, ladurée.
Elle avait épousé un beau garçon sans fortune, mort au commencement de 1809,en lui laissant deux enfants très-jeunes avec une quantité de dettes.— (Gustave Flaubert,Trois Contes, 1877)
Lambert hochait la têteen souriant.— (Beauvoir,Mandarins, 1954)
En allant à l’université, j’ai rencontré une belle fille.
Préposition qui remplace, en évitant la répétition, le nom placé avant, en tant que « en » marqueur du participe présent suivant un « en » préposition.
Cependant, si je touche le tranchant de cette plante en me rappelant que je suis dans un rêve – pas en me le rappelant uniquement dans ma tête, mais aussienen sentant la réalité de tout mon être : dans mon sentiment et dans mon corps –, alors je mets en relation la réalité existant en dehors du rêve avec la réalité interne au rêve.— (Daniel-Philippe de Sudres,Le rêve d'Audrey, 1999, réed. augm. 2017)
Préposition qui remplaceà la ouà l’ dulocatif du nom d’un pays ou d’un continent. Cet usage est parallèle à lasuppression de l’article dansde la oude l’ de l’ablatif correspondant[1]. Il y a d’autres noms qui suivent cette règle, comme les noms des saisons.
Sans les digues élevées et solidement établies qui l'en garantissent, la Camargue serait submergée par le Rhône plusieurs fois durant le cours du printemps, […].— (M. de Rivière, « Mémoire sur la Camargue », dans lesAnnales de l’agriculture française,2e série, tome 34, Paris : chez Madame Huzard, avril 1826, page 77)
Il m’en écrira avant huit jours ! répétait-elle en agitant sur son oreiller sa grosse tête pleine de projets.— (George Sand,Jeanne, 1844)
L’affaire fit beaucoup de bruit. À l’heure de l’anisette, les officiers d l’état-majoren discutaient !— (Bachaga Boualam,Les Harkis au service de la France, France-Empire, 1963, page 47)
(Remplaçant un nom sansdéterminant ou un nom indéfini duCOD ou du sujet de lacopule) Personne, chose de cette espèce, d’entre eux, d’entre elles.Note d’usage : Utilisé tout seul ou avec une quantification.
Lucien : Dis donc, Charlot, as-tu un sou ? Charlot : Oui, j'en ai deux ; pour quoi faire ?— (Comtesse de Ségur,Le Forçat, 1869)
— Halte ! Avez-vous des allumettes ? — Des allumettes ! Quelles allumettes ? — Fumez-vous ? — Ah ! oui, j'en ai ; les voilà, les voilà… Attendez.— (Fédor Dostoïevski,La Femme d’un autre, traduit par Ely Halpérine-Kaminsky, 1888)
Lady Caroline : On m’a dit que vous n’aviez pas de manoir, en Amérique ? Hester : Nous n'en avons pas beaucoup.— (Oscar Wilde,Une femme sans importance, traduit par Imago Visentin, 1893)
(Remplaçant un nom avecde dans leCOD, dans le sujet de lacopule ou dans l’attribut) De ça, de ceci, de cela.Note d’usage : Pour une personne, on utilisede lui,d’elle, etc. ou unadjectif possessif.
Ces deux enfants-là sont beaux et bien faits ; ils n’ont point de défauts sur le corps, et j'en suis content.— (George Sand,La Petite Fadette, 1849)
LeContrat social diffère nettement de tous les autres ouvrages de Rousseau. […] Et le styleen est tout nouveau : […] ; le ton, au contraire,en est grave, précis ; […]— (Georges Beaulavon,Introduction du contrat social, 1903)
Note : En français canadien, dépendamment de sa place dans la phrase, la voyelle peut être longue ou courte : dans « Je m’en vais/vas », la voyelle est longue car le verbe est monosyllabique :[ʒ(ə).mãː.vɛ] ou[ʒ(ə).mãː.vɑ]. référence nécessaire (pourquoi ?résoudre le problème)
↑Seule la 3e personne présente des oppositions de genre.
↑La 3e personneindéfinie (on, pronom aussi ditimpersonnel ouomnipersonnel) est souvent employée en registre informel à la place de la 1re personne du pluriel, et aussi, moins souvent, à la place des autres personnes, du singulier ou du pluriel.
↑La 2e personne du pluriel (vous) est aussi utilisée comme singulier de politesse.
↑Florence Ashley,Les personnes non-binaires en français : une perspective concernée et militante, H-France Salon Volume 11, Issue 14, #5, 2019
↑Kris Aric Knisely,Le français non-binaire : Linguistic forms used by non-binary speakers of French, Foreign Language Annals, volume 53, n° 4, décembre 2020, pages 850–876
François Raynouard, Lexique roman ou Dictionnaire de la langue des troubadours, comparée avec les autres langues de l’Europe latine, 1838–1844 → consulter cet ouvrage
Sera de Vriendt, Grammatica van het Brussels, Koninklijke Academie voor Nederlandse Taal- en Letterkunde, Brussels, 2003, 110 pages,ISBN9789072474513, page 9
Lod a lavar oa degouezhet warnezhañ,en e balez, e-pad m’edoen e gambr o skrivañ e alioù diwezhañ hag e gimiad da dud e eskopti, pevar archer warn-ugent degaset eus a Vontroulez evit e gercʼhat d’ar prizon.— (Lan Inizan,Emgann Kergidu1,Éditions Al Liamm, 1977, page 19)
Certains disent qu’étaient tombés sur lui, dans son palais, pendant qu’il écrivait dans sa chambre ses derniers conseils et ses adieux aux gens de son évêché, vingt-quatre gendarmes envoyés de Morlaix pour le conduire en prison.
Diouzhtu m’ en devoe harp d’ e dreiden douar, Kleze, hep diskregiñ tamm eus ar gaoued, a dennas eus e cʼhodell louzoù ar gornandonez kozh hag a lakaas anezho dindan fri ar re a oa marv eno.— (Amable-Emmanuel Troude etGabriel Milin,Labous ar Wirionez ha marvailhoù all, Skridoù Breizh, 1950, page 25)
Aussitôt qu’il eut pris pied, Clézé, sans se dessaisir un seul instant de la cage, tira de sa poche l’onguent que lui avait donné la vieille naine et le fit sentir à tous ceux qui étaient là étendus morts.
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Le verbe négatif n’a pas de forme infinitive. Il est le même à l’indicatif et au conditionnel. Pour la forme impérative, voirälä/älköön/älkäämme/älkää/älkööt, la deuxième personne du singulier à l’impératif eställös.
voilà donc l’homme à qui tu confierais tes enfants !
Ce Rémo qui, appuyé au miroir, s’y regarde mourir, ce jeune lettré, latiniste lui aussi jusqu’au bout, qui accueille un voisin que les domestiques effarés sont allés chercher par la mélancolique exclamation virgilienne : « En morior ! », exhalée avec son dernier souffle, […]— (Marguerite Yourcenar,Souvenirs pieux, 1974, collection Folio, pages 187-188)
↑Marc Brysbaert, Emmanuel Keuleers, Paweł Mandera et Michael Stevens,Woordenkennis van Nederlanders en Vlamingen anno 2013: Resultaten van het Groot Nationaal Onderzoek Taal, Université de Gand, 15 décembre 2013, 1266 p. →[lire en ligne]
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