(Linguistique) Symbole de l’alphabet phonétique international pour la voyelle mi-fermée antérieure non arrondie ou voyelle moyenne supérieure non arrondie.
Grâce à notre partenaire Google Books, nous avons pu procéder à une analyse approfondie de la rentrée littéraire française. En voici les grandes tendances, après numérisation et traitement des 659 nouveaux romans de l’automne. […] Alphabet : la lettre « e » apparaît 64,5 millions de fois, en net repli sur la rentrée 2008 (72,8 millions). Le plus bas historique date de 1970 : les occurrences romanesques du « e » étaient tombées à moins de 59 millions, sans doute sous l’influence de Georges Perec qui avait publié la Disparition quelques mois auparavant. Il est vrai aussi qu’on éditait moins de livres à l’époque. Fait singulier : les rentrées à faible taux de « e » sont en général suivies d’hivers doux.— (Édouard Launet,Sodome et Garamond,Libération, 17 septembre 2009)
(Mathématiques) Désigne la base dulogarithme naturel,constantemathématiquetranscendante aussi appeléenombre d’Euler. 2,718281828459045… Note d’usage : la typographie des constantes mathématiques requiert l’utilisation de la police romaine en minuscule droite : “e”, pour réserver l’italique auxvariables. Et le symbole en physique de lacharge élémentaire s'écrit alors𝒆, toujours en italique, en tant que symbole de grandeur physique variable.
La valeur dee a été indiquée dans les tableaux Excel ci-dessus, et la propriété précédente précise quee est la base du logarithme népérien.— (Alain Forcioli, Bernard Rapidel et Michel Viguier,Mathématique et statistique de l’entreprise, page 184, 1997,ISBN9782804126339)
(Conjonction) Selon Opel, issu du albanais*ō(d), de l'indo-européen commun*ēd ~*ōd (racine à l'ablatif singulier de l'indo-européen commun*ē- ~*ō-)[1].
La plupart des adjectifs sont précédés d'un article adjectival qui s'accorde en genre, nombre et cas. L'article adjectival défini s'utilise juste après un nom défini, et l'article adjectival indéfini s'utilise dans les autres cas (après un nom indéfini, après autre adjectif, après un adverbe...).
L'article adjectival s'utilise également dans les constructions possessives, devant le possesseur au datif :
Besae shqiptarit nuk shitet pazarit. L'honneur d'un Albanais ne peut pas être vendu ou acheté dans un bazar.
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François Raynouard, Lexique roman ou Dictionnaire de la langue des troubadours, comparée avec les autres langues de l’Europe latine, 1838–1844 → consulter cet ouvrage
Sera de Vriendt, Grammatica van het Brussels, Koninklijke Academie voor Nederlandse Taal- en Letterkunde, Brussels, 2003, 110 pages,ISBN9789072474513, page 9
(Adjectif possessif etpronom personnel) Correspond à un ancien génitif masculin du démonstratif celte*emo-, cf le sanskrit अस्यasya (« de lui »). À comparer avec le galloisei (« son, à lui »), le vieil-irlandaisa (« son, sa, ses »).[1]
(Préposition) Deen avec perte de la nasale. À comparer avec le corniqueen, le galloisin devenuyn, le vieil irlandaisi n-, le gauloisen-,in-, le grec ancienἐν, le latinin, le gothique, l’anglo-saxon et l’allemandin (préfixeein-), etc ; commune à toute la famille, sauf peut-être le sanskrit.[1]
(Particule verbale) À comparer avec le corniqueydh ety, le galloisyd ety, le vieux bretonit.[1]
Ober a reas an neuz da zibrie goan gant ar re all, mes ne zaleas ket da vont d’e wele da hunvreal ene arc’hant..— (Lan Inizan,Toull al lakez, Le Goaziou, Kemper, Derrien, Brest,1930, page 9)
Il fit semblant de manger son dîner avec les autres, mais il ne tarda pas à aller au lit rêver à son argent.
Note : mutation par adoucissement après l’adjectif possessife.
—E piv edos o soñjal ? a cʼhoulennas ar placʼh yaouank.— (Jakez Riou,Geotenn ar Wercʼhez,Éditions Al Liamm, 1957, page 32)
— À qui pensais-tu ? demanda la jeune fille.
Pa’z an war an douar beo am bez-poane pennou ma daoulin.— (Jules Gros,Le Trésor du Breton parlé - 2 : Dictionnaire breton-français des expressions figurées, Librairie Bretonne Giraudon, 1977, page 40)
Quand je vais sur la terre fraîchement labourée, j'ai mal aux genoux.
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(it) Remigio Roccella, Vocabolario della lingua parlata in Piazza Armerina, Sicilia, Bartolomeo Mantelli Editore, Caltagirone, 1875 → consulter cet ouvrage
Note : Cette forme estlittéraire voirearchaïque, mais on la retrouve de nos jours dans les mots composés et devant des prépositions commençant par une consonne pour faciliter la prononciation. On utiliseez dans tous les autres cas.
E faluban születtem.
C'est dansce village que je suis né.
Aze heti híreket olvasom.
Je lis les nouvelles decette semaine.
E mellett a pékség mellett történt meg a baleset. E pékség mellett történt meg a baleset.
L'accident s'est produit près decette boulangerie.
Emane traethwn ny o’r swydogyon aruer a’r rey deuawt a uyd e mevn llys.— (Y Cymmrodor, réédition de 1884, 144.187 ; dans George Broderik, « Latin and Celtic: the Substantive Verb »,Glotta, 2015)
Il s'agit ici des officiers habituels et de ceux qui, par convention, sont à la cour.
(Gascon) Particuleénonciative non traduite en français et qui est utilisée en gascon principalement dans les phrases interrogatives. Cette particule n’est utilisée que dans le sud du domaine gascon. Elle ne s’emploie pas si le mot suivant commence par une voyelle. Elle est parfois utilisée devant le pronom adverbial i.
Florian Vernet,Dictionnaire grammatical de l'occitan moderne selon les parlers languedociens, Centre d’Estudis Occitans, Montpelhièr, 2000,ISBN978-2-8426-9589-7
Patric Guilhemjoan,Nouvelle grammaire abrégée du gascon, Per Noste, 2006,ISBN2-86866-048-7
Un,une.Note d’usage : il s’utilise dans le cas général devant un substantif neutre. Si le substantif neutre commence par une voyelle ou unh, l’article indéfini’n sera utilisé.