Il est donné par Pokorny comme un composé où la première partie est à rattacher àbos, bovis (« vache ») et la seconde à l’indo-européen commun*tu[1] (« enfler, gras ») qui donne, avec l’infixe-k-tuccetum (« conserve de viande de bœuf ») qui correspond au slavetuk (« graisse »), avec-l-, le prénomTullus,Tullius, signifiant originellement « gros, gras » (→ voirtlustý en tchèque), avec le même infixe-r- qu’il y a dansbutyr, sont issus d’un verbe*turo les dérivésobturo (« obturer »),returo (« déboucher »),turunda (« pâté, charpie »).
Le mot est peut-être italique (les noms indéclinables en latin sont le signe d’une ancienne origine indoeuropéenne) et la graphie avec uny, exceptionnelle en latin, due au rapprochement avec le grec auquel le latin a empruntébutyron.