bonne fortune
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Singulier | Pluriel |
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bonne fortune | bonnes fortunes |
\bɔn fɔʁ.tyn\ |
bonne fortune\bɔn fɔʁ.tyn\féminin
Mabonne fortune reprenant le dessus, je parvins à le découvrir dans son petit appartement de la rue de Rivoli, qu’il n’avait point quitté depuis l’époque et où il allait mourir cinq mois après ma visite.— (Gaston Leroux, Le Fantôme de l'Opéra, 1910)
— Votre démon aime les souris. N'avez-vous pas ici un chat noir ?— (Frédéric Lenormand,Le diable s'habille en Voltaire, Éditions Jean-Claude Lattès, 2013)
Un mistigri couleur de charbon trottait sur la balustrade, à la recherche d'unebonne fortune dotée de grandes oreilles roses et d'une queue de rat.
Les femmes tiennent autant aux amants qu’on leur dispute, que les hommes tiennent aux femmes qui sont désirées par plusieurs fats. Aussi, les réflexions faites à propos de madame Marneffe s’appliquent-elles parfaitement aux hommes àbonnes fortunes qui sont des espèces de courtisanes-hommes.— (Honoré de Balzac,La Cousine Bette, 1846)
Le père Joseph, qui n’aimait pas mieux son maître lorsqu’il parlait de sesbonnes fortunes que de ses vers, fit une grimace qu’il voulait rendre fine et qui ne fut que laide et gauche.— (Alfred de Vigny,Cinq-Mars, Michel Lévy frères, 1863)
Malgré la quarantaine passée, il avait une tête d’artiste conquérant et lesbonnes fortunes le tentaient encore.— (Léon Frapié,La bonne leçon, dansLes contes de la maternelle, 1910, éditions Self, 1945, page 226)
Ce pauvre Forestier ! Un brave garçon, mais de combien piètre apparence ! Un torse étroit, une myopie exagérée, des cheveux blonds, clairsemés et fades. Ah! ce ne seraient pas sesbonnes fortunes, à celui-là, qui porteraient ombrage aux lovelaces de Moukden.— (Pierre Benoit,Le Soleil de minuit, Albin Michel, 1930, réédition Le Livre de Poche, page 22)
Elle était mordue de son éternel regret devant Alain, dont elle s’était fait, depuis longtemps, conter les amèresbonnes fortunes, dans ces salons louches où elle frôlait les faiseurs et les va-nu-pieds de tous les vices.— (Pierre Drieu La Rochelle,Le Feu follet (1931))
[...] Le tout était corsé d’une affaire d’adultère, car il était entendu que Parfrement, c’est-à-dire moi, bénéficiait d’unebonne fortune à la faveur de ce voyage et devenait l’amant de la femme de l’entraîneur, qui n’était autre que notre mère.— (Michel Leiris,L’âge d’homme, 1939, réédition collection Folio, page 129)
Même Balège ! Oui, ce bossu. Il se glorifie de sesbonnes fortunes et il en a. »— (François Mauriac,Un adolescent d’autrefois, Flammarion, 1969, page 129)