L’étymologie est un peu loufoque : un des physiciens duprojet Manhattan a comparé en plaisantant avec l’expression « as big as a barn » (aussi grande qu’une grange) les réactions des atomes d’uranium par rapport aux sections efficaces typiques des réactions nucléaires. L’utilisation du motbarn a aussi permis de garder un certain secret sur les recherches menées pendant la guerre. Et finalement le mot est resté.
Lebarn (qui signifie « grange » en anglais) fut ultérieurement introduit comme unité de mesure, et la section efficace s’exprimant comme un certain nombre de fois 10-24 cm2 devint ce même nombre debarns. Unpicobarn représente un millième de milliardième (10-12) debarn, soit 10-36 cm2.— (Jim Baggott, traduit par Benoît Clenet, La particule de Dieu, Dunod, Paris, 2013, page 164)
Apparenté au bretonbarn (« juger, jugement »), àbrawd (« jugement »),bardd (« barde »), plus avant[1], au latinfero, avec le sens abstrait de « porter un jugement, porter la justice » qui est dans le composélegislator.