Seuls comptent à vos yeux, La langue et les propos de l’homme qui vous charme. Isolément, chacun marche comme un renard, Ensemble, vous avez un esprit plein de vent.
Solon s’adresse au peuple ayant accordé cinquante gardes du corps àPisistrate qui prétendait avoir subi une tentative d’assassinat.
La Couronne et la Lyre (1979),Marguerite Yourcenaret alii (trad. Marguerite Yourcenar), éd. Gallimard, coll. « Poésie », 2016 (ISBN978-2-07-032256-5), partie De Tyrtée à Empédocle, chap. Solon, p. 97
La Couronne et la Lyre (1979),Marguerite Yourcenaret alii (trad. Marguerite Yourcenar), éd. Gallimard, coll. « Poésie », 2016 (ISBN978-2-07-032256-5), partie De Tyrtée à Empédocle, chap. Solon, p. 96
On dit que son apophtegme était : « Rien de trop ».
Vies et Doctrines des philosophes illustres,Diogène Laërce (trad. Richard Goulet), éd. Librairie générale française, coll. « Le Livre de poche / La Pochothèque », 1999 (ISBN978-2-253-13241-7),I, 63, p. 107
Durant des siècles, tant qu’il y eut unÉtat athénien doté d’une vie spirituelle indépendante et personnelle, Solon fut regardé comme l’une des pierres angulaires de sa culture. Les garçons, au début de leur écolage, apprenaient ses poèmes par cœur, tandis que les avocats et les orateurs les citaient sans cesse dans les tribunaux et les assemblées publiques, car ils représentaient sous sa forme classique l’âme du civisme athénien.