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Madonna

Une page de Wikiquote, le recueil des citations libres.
Madonna à la première du documentaireI Am Because We Are en avril 2008

Madonna Louise Ciccone, plus connue sous lemononyme deMadonna, est uneautrice-compositrice-interprète,danseuse,actrice,réalisatrice etfemme d'affairesaméricaine née le16août1958 àBay City dans leMichigan.

Par Madonna

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Citations générales

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Je n'aime pas le drame. S'il faut être « tragique » pour plaire aux gays, alors, rien à foutre ! Je ne plairai qu'aux hétéros.
  • Madonna, Biographie intime, J. Randy Taraborrelli (trad. Gilles Morris-Dumoulin), éd. Le Cherche midi, 2004 (ISBN 2-86274-952-4), p. 43


Je sais ce que c'est de se sentir sans défense, et c'est horrible.


Je ne m'arrêterai pas avant d'être devenue aussi célèbre que Dieu.



Années 1980

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Madonna lors duWho's that Girl Tour en août 1987
Dick Clark: Que souhaitez-vous pour l'avenir, pas seulement pour 1984 mais pour votre carrière ? Quels sont vos rêves ? Que vous reste-t-il à accomplir ?
Madonna: Diriger le monde.


Le temps, c'est de l'argent, et l'argent, c'est le mien.
  • C'est Chic, Nile Rodgers (trad. Anne-Laure Palmont, Frédéric Collay), éd. Rue Fromentin, 2013 (ISBN 2-919547-17-8), p. 278


Je me suis dit que ça ferait avancer ma carrière.


Quand je suis partie à New York, c'était la première fois que je prenais l'avion, la première fois que je prenais le taxi, c'était ma première fois pour tout. Et je suis arrivée sans connaître personne, avec seulement trente-cinq dollars en poche. Ce fut la chose la plus courageuse que j'ai jamais faite.


On m'a traité de trainée, de fille de joie et de salope, le genre de fille à toujours finir sur une banquette arrière. Si le public n'arrive pas à passer outre cette image que je renvoie au premier abord, tant pis.


Bruce Springsteen est né pour courir. Je suis née pour flirter.


Je suis dure, je suis ambitieuse et je sais exactement ce que je veux. Tant pis si je passe pour une salope.
  • Madonna, Andrew Morton (trad. Anne Bleuzen, Karine Laléchère), éd. L'Archipel, 2002 (ISBN 2-84187-358-7), p. 153


Les crucifixes sont sexy parce qu'il y a un homme nu dessus.


Il m'a éduquée, m'a emmenée dans des musées et m'a parlé d'art. Il était mon mentor, mon père, mon amant imaginaire, mon frère, il était tout car il me comprenait. Il m'a encouragée à partir à New York. Il a été celui qui m'a dit que je pouvais le faire si je le voulais.


Ma mère est la seule autre personne que je connaisse qui s'appelle Madonna. Ce prénom ne m'a jamais posé de problème. Pas à l'école en tout cas, je fréquentais des écoles catholiques. Et quand j'ai commencé ma carrière dans la musique, tout le monde pensait que c'était mon nom de scène. Donc je les ai laissés le croire… c'est un prénom plutôt chic.


Je n'ai honte d'absolument rien.
  • « Madonna's Photo Finish », Stephanie Mansfield,The Washington Post (ISSN 0190-8286), 11 juillet 1985 (lire en ligne)
  • Madonna, Biographie intime, J. Randy Taraborrelli (trad. Gilles Morris-Dumoulin), éd. Le Cherche midi, 2004 (ISBN 2-86274-952-4), p. 128


J'ai toujours pensé que l'on devait me traiter comme une star.


S'il n'avait pas eu tous ces vieilles valeurs traditionnelles contre lesquelles me rebeller, je ne serais pas devenue celle que j'étais.


L'an dernier, mon meilleur ami est mort du sida. Le voir mourir fut l'expérience la plus effrayante de ma vie. Pour le moment, le remède contre le sida n'existe pas mais il y a un moyen d'empêcher sa propagation. Ne laissez pas la peur vous empêcher de connaître les faits.


Lynn Phillips: Pensez-vous que le sexe est sale ?
Madonna: Seulement lorsqu'on ne se lave pas.


Si sa Sainteté veut me voir, il peut venir à mon concert.


Parfois il faut savoir être une garce pour que le travail soit fait.


Je me sens plus terre à terre quand je suis brune et plus légère quand je suis blonde. C'est inexplicable. Et aussi je me sens plus italienne quand je suis brune.


L'amour, c'est comme respirer : il faut le faire tout simplement.


Le malsain et le pervers m'ont toujours attirée.


Années 1990

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Madonna interprétantExpress Yourself lors duBlond Ambition Tour en 1990
Ici, tout le monde n'a qu'un droit. Celui d'être de mon avis.
  • Madonna interdite, Christopher Andersen (trad. Annick Sinet), éd. Robert Laffont, 1992 (ISBN 2-221-07301-0), p. 244


Ne sois pas idiot ! Mets un imper sur ton oiseau !
  • Madonna interdite, Christopher Andersen (trad. Annick Sinet), éd. Robert Laffont, 1992 (ISBN 2-221-07301-0), p. 246


Mon spectacle n'est pas blasphématoire. Au contraire, il est divertissant et très instructif ! Sa morale est la suivante : soyez fort, croyez en la liberté et en Dieu, aimez-vous, comprenez votre sexualité, ayez le sens de l'humour, masturbez-vous, ne jugez pas les gens selon leur religion, couleur ou orientation sexuelle, aimez la vie et votre famille.
  • « 'Show Not Blasphemous,' Madonna Says », Reuters (trad. Clémence Renoux),Los Angeles Times (ISSN 0458-3035), 13 juillet 1990 (lire en ligne)


Parfois, je pense que je suis née pour me montrer à la hauteur de mon prénom. Comment pourrais-je être autre chose que ce que je suis en m'appelant Madonna ? C'était soit ça, soit je finissais bonne sœur.


Je suis psychorigide. Je me shoote au travail. Je fais de l'insomnie. Je suis unecontrol-freak. Voilà pourquoi je ne suis pas mariée. Qui pourrait me supporter ?


Tout le monde doit penser que je suis une nymphomane délirante, que mon appétit sexuel est insatiable, alors qu'en vrai je préfère lire un bouquin.


Je dirais qu'après mon père, la relation la plus forte, la plus importante dans ma vie fut celle avec mon professeur de ballet, Christopher Flynn, qui était gay. À l'époque, j'avais à peu près 12 ou 13 ans, je ne comprenais pas ce que c'était d'être gay. Tout ce que je savais, c'est que mon professeur de ballet était différent de tout le monde. Il était si animé, avec un côté un peu théâtral, et il vous rendait fier de vous, comme lorsqu'il est venu vers moi, a pris mon visage entre ses mains et m'a dit : “tu es belle”. C'était une part de moi que personne n'avait jamais touchée avant lui, j'étais trop occupée à être réprimée par mon catholique de père. À l'époque de mes 15 ou 16 ans, Christopher m'a emmenée pour la première fois en boîte gay pour aller danser, je n'était jamais allée en discothèque, uniquement aux bals du lycée où aucun garçon ne m'invitait à danser car ils me trouvaient trop folle. Donc j'allais danser toute seule.


Je suis une célébrité de premier plan et je sais que mes fans gays savent que je ne juge ni leurs choix, ni leur mode de vie et que je les soutiens. C'est utile pour eux d'avoir quelqu'un qui le dit ouvertement et ils m'apprécient pour ça.


Don Shewey : Que pensez-vous d'ACT UP ?

Madonna : Comment ça, qu'est-ce que j'en pense ?
Don Shewey : Vous les soutenez, oui ou non ?
Madonna : Bien sûr que je les soutiens !
Don Shewey : Qu'avez-vous pensé de leur manifestation à lacathédrale Saint-Patrick de New York, quand des militants d'ACT UP ont perturbé une messe que donnait leCardinal John O'Connor et que l'un d'entre eux a profané l'Eucharistie en la crachant de sa bouche, en l'émiettant en morceaux et en les laissant tomber au sol ?

Madonna : Parfois, il faut oser faire du raffut pour attirer l'attention. Je pense qu'ils ont eu raison de le faire. Je vais sûrement me faire attaquer en justice pour avoir dit ça.


Je suis le fruit de ma propre expérience. Je suis ma propre œuvre d'art.


J'ai toujours le même but que quand j'étais petite fille. Je veux mener le monde.
  • Madonna, Biographie intime, J. Randy Taraborrelli (trad. Gilles Morris-Dumoulin), éd. Le Cherche midi, 2004 (ISBN 2-86274-952-4), p. 19


Les gens ont tellement peur de mes idées qu'ils essaient de discréditer mon talent ou toute valeur artistique que peut contenir mon travail. Et ils répètent, “elle fait ça pour choquer” ou “regardez, Madonna arbore un nouveau look, elle sait vraiment comment manipuler les médias !”. Mais la vérité c'est que si je n'étais bonne qu'à ça, je ne pense pas que le public s'intéresserait à moi pendant très longtemps. Mais je suis toujours là.


Non seulement notre société doit faire face au racisme et au sexisme, mais nous souffrons également d'âgisme. Une fois que l'on a un certain âge, on ne peut plus prendre de risques ou avoir une sexualité, ce que je trouve vraiment odieux. Beaucoup de monde a dit : “qu'est-ce qu'elle est pitoyable ! Pour qui elle se prend ? J'espère qu'elle ne fera pas ça dans dix ans.” Mais on s'en fiche ! Qu'est-ce que ça fait si je continue ? Est-ce qu'il y a une règle ? Faut-il simplement mourir une fois qu'on a 40 ans ?


Je pense que tout le monde devrait se marier au moins une fois, qu'on se rende compte combien cette institution est absurde et dépassée.


Quand j'ai faim, je mange. Quand j'ai soif, je bois. Quand j'ai quelque chose à dire, je le dis.
  • Madonna, Biographie intime, J. Randy Taraborrelli (trad. Gilles Morris-Dumoulin), éd. Le Cherche midi, 2004 (ISBN 2-86274-952-4), p. 263


Je crois que l'une des raisons pour lesquelles la culture gay accepte plus facilement les femmes fortes et les divas est que la tension sexuelle a disparu. Le côté “cul” n'existe pas, si bien que les gays ne traitent avec les femmes que sur un plan intellectuel et émotionnel.


Mieux vaut vivre un an comme un tigre, que cent comme un mouton.


Toutes les erreurs que j'ai commis sont des blessures de guerre que j'arbore fièrement car plus que tout, elles ont fait de moi ce que je suis aujourd'hui. Je peux seulement espérer qu'en étant suffisamment patiente et réfléchie, en continuant à mûrir en tant qu'artiste et en tant qu'être humain, le public finira par comprendre que je ne suis pas cette femme sans cœur, obsédée par le pouvoir et le sexe, qui sort des disques de temps en temps. Les gens me verront pour ce que je suis réellement. Mais si ça ne devait pas arriver, les personnes qui comptent pour moi, mes amis et ma famille, me connaissent. Ils ont toujours su la vérité et ça me suffit.


Le pouvoir, c'est de s'entendre dire que l'on ne vous aime pas sans que cela ne vous détruise.


Je n'ai qu'une chose à dire, seul unvrai homme peut se mettre à ma place.
  • « Happy birthday to Madonna, Queen of the VMAs », Jesse Peterson (trad. Wikiquote),MTV, 16 août 2014 (lire en ligne)


Extraits de son livreSEX
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Madonna interprétantErotica lors duGirlie Show World Tour en 1993
Dans ce livre, rien n'est vrai. J'ai tout inventé.


Ce livre ne justifie pas l'amour sexuel sans précautions. Il ne s'agit que des fantasmes que j'ai échafaudés. Comme la plupart d'entre nous, je songe rarement aux préservatifs. Mes fantasmes ont pour cadre un monde parfait, un monde sans sida. Malheureusement le monde n'est pas parfait, et je sais que les préservatifs sont non seulement nécessaires mais obligatoires.


J'estime que j'ai déjà une bite dans le cerveau, je n'ai pas besoin d'en avoir une autre entre les jambes.


Ma chatte a neuf vies.


Comment tailler une super pipe ? En buvant d'abord plusieurs bières.


Beaucoup de gens ont peur de dire ce qu'ils veulent. C'est pour cela qu'ils ne l'obtiennent pas.


Années 2000

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Madonna interprétantRay of Light lors duLive 8 à Londres, le 2 juillet 2005
Selon moi, lorsque vous êtes une célébrité, on aime vous réduire à certains traits de caractère. Je pense qu'aux yeux du public, je suis une femme ambitieuse, intimidante et qui n'a pas sa langue dans sa poche. C'est vrai que je suis comme ça, mais ces qualités ne reflètent pas ma personnalité dans son entièreté.


J'ai été populaire et impopulaire, j'ai eu des succès et des échecs, on m'a aimée et détestée. Je sais combien tout cela est insignifiant, ça me donne la liberté de prendre des risques.


Je n'ai pas regardé ce documentaire mais il a l'air dégueulasse, comme s'il avait tiré profit d'une amitié. Humilier quelqu'un en public pour votre propre intérêt reviendra vous hanter. Je peux vous assurer que ces gens finiront par le regretter. Dieu aura sa revanche.


Si vous voulez me rendre hommage, alors faites quelque chose d'important de votre vie.


À chaque fois que j'atteins un nouveau sommet, j'en vois un autre à grimper. Comme si je ne pouvais pas m'en empêcher. Peut-être devrais-je me poser et admirer la vue mais ce n'est pas possible, je dois continuer à avancer. Je veux diriger le monde. Pourquoi ? Je ne sais pas. Je ne sais pas ce qui me motive, je sais seulement que je dois y parvenir.


Si mes ambitions sont américaines et si j'ai épousé un Britannique, mon cœur appartient à la France.


Être courageux, c'est aimer quelqu'un inconditionnellement, sans rien attendre en retour. Juste donner. Voilà qui demande du courage ; parce qu'on ne veut pas pour autant perdre la face et s'exposer à la souffrance.


Peu importe ce que nous avons pu faire par le passé, peu importe qui nous sommes ou d'où nous venons, il nous est toujours possible de changer, de devenir une meilleure personne qu'auparavant.
  • « For the record: quick news on Carrie Underwood, Audioslave, Bam Margera, Alicia Keys, Tupac, Swizz Beatz & more », MTV News,MTV, 23 juin 2005 (lire en ligne)


Peut-être que je suis un gay coincé dans un corps de femme !


Puis ce fut mon meilleur ami et colocataire Martin Burgoyne, je me souviens quand il est tombé malade. Il m'a passé un coup de fil, et je me souviens parfaitement de ce moment bouleversant parce qu'alors, je savais désormais que c'étaitune maladie dont on ne guérissait pas. À cette époque, il n'y avait pas lecocktail de médicaments qu'on a désormais pour rester en bonne santé, du moins aussi bonne que possible. Martin m'a dit “J'ai quelque chose” : c'était quelque chose que l'on développait avant que le SIDA ne se déclare complètement. Je me souviens quand il me l'a annoncé, j'ai pensé “OK c'est ça, c'est le SIDA”. Ça m'a complètement mis en rogne et j'ai donc tout fait pour le sauver : j'ai envoyé des gens au Mexique pour lui ramener des traitement alors interdits aux États-Unis. Puis toute une série d'amis sont morts, tombés comme des mouches. Puis ce fut le tour deKeith Haring et alors… ça m'a laissé un trou béant dans ma vie dont je n'ai pris conscience que lorsque tous mes amis sont partis.
  • (en)Then my best friend and my roommateMartin Burgoyne, I remember when he got sick. He called me up, and I have total recollection of that devastating moment because by then I knew it was something you didn’t recover from. In those days they didn’t have the cocktail of medicines that we have now that can keep you going forever – well, hopefully forever. And he said ‘I have something.’ It was something you get before full blown AIDS, and I remember [he] told me and I was like, ‘Ok, so that’s it, that’s it’. I just felt incredibly enraged and of course did everything I could to save him – I sent people to Mexico to get drugs that were illegal in America and bring them back, going through that and then just… a whole series of friends started to drop like flies. Then Keith Haring and then […] it left a huge vacuum in my life… I didn’t realize it until they were all gone.


Je ne vais pas organiser de conférence de presse si j'ai une opération de chirurgie esthétique. Mais comme je l'ai souvent dit, j'y pense, comme tout le monde, et n'exclus pas la possibilité d'y recourir éventuellement.


Je veut être commeGandhi,Martin Luther King etJohn Lennon, mais je veux rester vivante !


Même mes détracteurs, ceux qui ont dit que je n'avais aucun talent, que j'étais grassouillette, que je ne savais pas chanter, que je ne durerais pas. Ils m'ont aidé car ils m'ont incité à me remettre constamment en question et à toujours m'améliorer. Je suis reconnaissante pour leur résistance.


Au final, j'ai accompli beaucoup de choses dans ma vie : j'ai écrit des livres pour enfants, dessiné des lignes de vêtements, réalisé un film… Mais pour moi, la musique reste le plus important. Ce sera toujours le cas.


Je ne suis pas contre la chirurgie esthétique. Je suis juste contre le fait d'en discuter.


Années 2010

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Madonna interprétantRevolver lors duMDNA Tour en août 2012
Le personnage qu'interprèteRichard E. Grant dans mon filmObscénité et Vertu est un professeur aveugle qui est inspiré de mon propre professeur de ballet, Christopher Flynn. Pendant mon enfance dans le Michigan, je ne savais pas vraiment ce que c'était un homme gay. Il était le premier homme - la première personne - à me faire sentir mieux dans ma peau, spéciale. Il a été le premier à me dire que j'étais belle et que j'avais quelque chose à proposer au monde.


“Au centre de la doctrine de la non-violence, il y a le principe d'amour”. C'est Martin Luther King qui a tenu ces propos, un homme qui s'est battu pour les droits des Africains et Afro-Américains, pour le droit d'être traité avec tolérance, amour et dignité. Il s'est battu pour ce principe et il est mort en le défendant ! […] Je suis ici pour dire que la communauté gay, ici et dans le monde entier, a le droit d'être traitée avec respect, dignité, compassion et amour ! […] Pour tous ceux qui citent la Bible et Dieu comme moyen de défense : Jésus-Christ, Mahomet, Bouddha et Moïse ont tous prêché “tu aimeras ton prochain comme toi-même.” Vous ne pouvez pas utiliser la religion ou le nom de Dieu pour opprimer autrui.


Ce n'est pas la menace d'une guerre qui va m'empêcher de me rendre dans un pays. C'est même une invitation.


Dans la vie il n'y a aucune véritable sécurité sauf dans la confiance en soi.


Si vous êtes une fille, vous devez jouer le jeu. Vous avez le droit d'être jolie, mignonne et sexy. Mais n'agissez pas de façon trop maligne. N'ayez pas un avis qui dérange. Vous avez le droit d'être réifiée par les hommes et de vous habiller comme une salope, mais ne soyez pas maîtresse de votre côté salope. Et ne partagez, je répète ne partagez surtout pas vos fantasmes sexuels avec le monde. Soyez ce que les hommes veulent que vous soyez, et encore plus important, agissez de façon à ce que les femmes se sentent en confiance même si vous êtes entourée d'hommes. Et pour finir ne vieillissez pas. Vieillir est un péché. Vous serez critiquée, calomniée, et vous ne passerez plus à la radio.


Je crois que la chose la plus controversée que j'ai jamais faite est de m'accrocher.Michael est parti.Tupac est parti.Prince est parti.Whitney est partie.Amy Winehouse est partie.David Bowie est parti. Mais je suis toujours là. Je fais partie des chanceux et chaque jour je m'en estime heureuse.


Ce que j'aimerais dire aux femmes présentes aujourd'hui c'est ceci : les femmes ont été oppressées pendant si longtemps qu'elles croient ce que les hommes pensent d'elle. Elles pensent qu'elles doivent soutenir les hommes afin que le boulot soit fait. Et il y a des hommes qui méritent d'être soutenus, mais pas parce que ce sont des hommes, parce qu'ils le méritent. En tant que femmes, nous devons commencer à apprécier notre propre valeur et nos valeurs respectives aux unes et aux autres. Rechercher des femmes fortes qui pourraient devenir vos amies, vous guider, desquelles vous pourriez apprendre, collaborer avec, qui pourraient vous inspirer, vous soutenir et vous éclairer.


Années 2020

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Madonna interprétantHoliday lors duCelebration Tour en octobre 2023
Il y a une réplique dans mon scénario qui dit : ma mère meurt, je me relève et j'avance. Tous mes amis meurent du SIDA, je me relève et j'avance.Basquiat meurt, je me relève et j'avance. Cet inconnu me viole en mettant un couteau sous la gorge, je me relève et j'avance.Mon ex-mari me trahit, je me relève et j'avance. Mon frère me trahit, je me relève et j'avance. Soit vous avez cette mentalité, soit vous restez assis à ne rien faire et ressasser en permanence ce que tout le monde pense de vous.


Paroles de chansons

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Madonna interprétantRebel Heart lors duRebel Heart Tour en 2015
Si on prenait quelques vacances et le temps de faire la fête,
Juste un jour de notre vie, ce serait tellement sympa !


Ils peuvent supplier et m'implorer mais ils ne peuvent pas voir,
Que celui qui a beaucoup d'argent sera toujours mon prince charmant !
Car on vit dans un monde matériel et je suis une fille matérialiste !


Peu importe qui tu es, c'est en agissant que tu avances,
Et si tu échoues la première fois, voici un conseil que tu devrais suivre :
Tu te relèves, encore et encore !


Papa ne me fais pas la morale, j'ai de gros problèmes,
Papa ne me fais pas la morale, j'en perds le sommeil,
Mais j'ai fait mon choix, je garde mon bébé !


Tu mérites le meilleur dans la vie,
Si le moment n'est pas le bon, passe à autre chose.
Le second choix n'est jamais assez,
Tu t'en sortiras bien mieux toute seule.


Il prend un verre, elle rentre à l'intérieur,
Il se met à hurler, les vases volent dans la pièce,
Il espère qu'elle ne se mette pas à pleurer,
Il n'est plus amoureux d'elle.
[…]
Elle n'en peut plus, elle tire un trait
Mais elle reviendra et elle le sait,
Une chance de tout recommencer, jusqu'à ce que la mort nous sépare.


Peut-être qu'un jour, je serai capable de dire en y repensant,
Que tu ne voulais pas être cruel, quelqu'un t'avait fait mal à toi aussi !


Tôt ou tard tu m'appartiendras, tôt ou tard tu t'en remettras.
Chéri, il est temps que tu t'y fasses, j'obtiens toujours mon homme.
Tôt ou tard tu devras te décider, tôt ou tard tu ne pourras plus te cacher.
Chéri, ne perds pas ton temps en bavardages, réglons cette affaire au plus vite !


Tu as seulement besoin de ta propre imagination, alors sers-t'en, elle est là pour ça !
Va chercher l'inspiration au plus profond de toi, tes rêves t'ouvriront la porte !
Aucune différence que tu sois noir ou blanc, que tu sois un homme ou une femme.
Si la musique résonne elle te donnera une nouvelle vie !
Tu es une superstar, c'est ce que tu es et tu le sais !


Greta Garbo etMonroe,Dietrich etDiMaggio,
Marlon Brando,Jimmy Dean, en une d'un magazine,
Grace Kelly,Harlow, Jean, portrait d'une reine de beauté,
Gene Kelly,Fred Astaire,Ginger Rogers dansent dans les airs.
Ils avaient du style, de la grâce,Rita Hayworth présentait bien,
Lauren,Katharine,Lana également.
Bette Davis, nous t'aimons.
Des femmes avec de l'allure, des gars qui en voulaient,
Ne reste pas là, mets-y toi,
Prends la pose, ce n'est pas dur.
Vogue !


Malheureux est celui dont le plaisir dépend du bon vouloir d'autrui.


Avez-vous déjà vu votre meilleur ami mourir ?
Avez-vous déjà vu un homme pleurer ?
Certains disent que la vie n'est pas juste,
Pour moi, c'est simplement que les gens s'en fichent.
Ils préfèrent détourner le regard,
À attendre quecette chose disparaisse.


Certains pensent que je leur dois quelque chose,
Ils ont tort : c'est à moi seule que je dois tout.
Et il y en a qui disent m'avoir faite,
Seuls mes parents auront cette joie.
Puis j'ai pris la suite, je suis la seule coupable.


Vous ne me laissiez pas dire ce que je voulais,
Vous ne vouliez pas envisager la vie à travers mon regard,
Vous essayiez de m'enfermer dans votre vision étriquée,
Et de me réduire au silence avec votre amertume et vos mensonges !


J'ai échangé la gloire pour l'amour sans y penser à deux fois,
C'était devenu un jeu stupide, certaines choses ne s'achètent pas.
J'ai eu tout ce que je voulais, je le désirais tant,
Toujours en mouvement, à en vouloir toujours plus, j'en ai supporté des imbéciles.
Mais maintenant j'ai compris, j'ai changé d'avis.


J'ai toujours souhaité pouvoir trouver quelqu'un d'aussi beau que toi,
Mais en chemin, j'ai oublié que moi également j'étais spéciale.


Je n'ai pas vraiment de temps à perdre, je dois maintenant tracer ma route.
Ce n'est pas ce que je vais affronter qui m'effraie mais plutôt l'idée de faire du surplace.
Je poursuis mon propre chemin et je peux y arriver seule,
Je travaillerai et me battrai jusqu'à ce que je trouve ma place !


C'est amusant, j'ai passé ma vie entière à vouloir qu'on parle de moi.
J'ai à peu près tout fait pour voir mon nom en haut de l'affiche.


Vous pouvez me traiter de pêcheresse ou de sainte,
Célébrez-moi pour ce que je suis, détestez-moi pour ce que je ne suis pas.
Mettez-moi sur un piédestal ou trainez-moi dans la boue !
Des bâtons et des pierres me briseront les os mais vos mots ne m'atteindront jamais.


En fait, encore et encore, tu me mets à terre,
Je devrais m'en aller.
Encore et encore, je reviens pour toujours plus,
Je rentre dans ton petit jeu.
Maintenant c'est fini, tu peux me mentir comme tu respires,
Mais je vois clair en toi.
Mais c'est terminé, tu ne peux plus me manipuler,
Même le Diable ne pourrait pas te reconnaître, moi oui.


Tu as tout obtenu de moi mais tu en voulais plus,
M'aurais-tu épousée si j'étais pauvre ?


La campagne où l'on se posait me manque,
Tout comme l'odeur des roses en un beau jour d'été.
Tu me faisais rire, tu avais de l'esprit,
Nos bons moments me manquent, d'autres moins.
Tu m'écrivais des poèmes, tu savais jouer avec les mots,
Tu disais que tu voulais plus qu'une simple jolie fille.
Peut-être t'ai-je un peu trop mis à l'épreuve ?
On ne pouvait pas être tous deux aux manettes.


Alors j'ai pris la route la moins suivie et j'ai bien failli y laisser ma vie !
Dans l'obscurité j'ai plus ou moins survécu.
Ce fut dur mais je le savais depuis le début, au plus profond de mon âme de rebelle !


Dialogues de films

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Madonna aux Golden Globes en 2012
Miss Tatlock : Les fusils causent la souffrance. L'opium soulage la souffrance.


Dick Tracy: Dans quel camp êtes-vous ?
Frisson Mahoney: Toujours dans le même camp. Le mien.


Dick Tracy: Vous êtes triste pour le lippu ?
Frisson Mahoney: J'ai mis un porte-jarretelles noir.


Dick Tracy: Vous savez que j'aurais le droit de vous embarquer au central et de vous faire transpirer sous les lampes !
Frisson Mahoney: Je transpire bien mieux dans le noir.


Frisson Mahoney: Je sais, vous hésitez. Est-ce que vous allez me donner une baffe ou un baiser ? Ils sont tous comme ça.


Je sais que je suis pas la meilleure chanteuse et que je suis pas la meilleure danseuse mais ça m'intéresse pas de l'être ! Ce qui m'intéresse, c'est de faire bouger les gens : j'aime les provoquer si je peux, y compris politiquement.


Rebecca Carlson : Vous avez déjà vu des animaux en train de le faire ? En train de faire l'amour ? C'est violent, pourtant ils ne se font jamais de mal.


Rebecca Carlson : Pourquoi tu fais cette tête-là ? Je l'ai fait avec toi, je l'ai fait avec Andrew, je l'ai fait avec Frank. Je baise, voilà ce que je fais. Et ça m'a rapporté 8 millions de dollars.


Sarah Jennings : Pourquoi Dieu a-t-il créé l'homme ? Parce que les vibromasseurs tondent pas le gazon.


Sarah Jennings : Il a ouvert la porte d'un coup de pied et il a dit : “déshabille-toi et allonge-toi !” Et puis il a essayé de me violer seulement mon corps était si tendu qu'il a pas pu. Il a commencé à me traiter de lesbienne dégueulasse, de sale gouine, de petite merde pathétique. Il a dit que s'il arrivait pas à me défoncer la chatte alors il m'obligerait à le sucer. Je me souviens… de rien, je me rappelle de rien seulement de cet horrible étouffement. Et il s'est levé tout d'un coup et puis il m'a trainé sur le bord du toit par mes cheveux et il tenait un couteau sous ma gorge. Il disait : “je sais pas si je dois te trancher la gorge ou te balancer par dessus-bord !” J'aurais tout fait, n'importe quoi, tout fait pour lui. Et puis il a craqué, il s'est mis à pleurer. Et il est parti et je me suis rhabillée et j'ai marché. Je suis rentrée chez moi.
  • Madonna: Like an Icon, Lucy O'Brien, éd. Transworld, 2018 (ISBN 9781446437384), p. 70


À propos de Madonna

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Paul Grein :Cyndi Lauper est là pour durer, […] Madonna sera finie dans six mois. Son image a complètement éclipsé sa musique.


Michael Jackson a été le premier artiste vidéo et Madonna fut la deuxième, mais c'est elle qui comprit que les vidéos pouvaient être un support pour provoquer et s'exhiber.


Sean Penn : C'est un animal sauvage, et, franchement, je crois que personne ne pourra la dompter. D'ailleurs, c'est sûrement la dernière chose qu'elle souhaite. Je ne la vois pas du tout en mégère apprivoisée !


Bette Midler : Une femme qui s'est hissée au sommet par la force de ses bretelles de soutien-gorge, et qui les a laissé glisser à l'occasion.
  • Madonna, Andrew Morton (trad. Anne Bleuzen, Karine Laléchère), éd. L'Archipel, 2002 (ISBN 2-84187-358-7), p. 165


Stephen Jon Lewicki : Cette femme a plus de sensualité dans l'oreille que la plupart des autres dans tout leur corps !


Marlene Dietrich : Je n'ai pas l'intention d'entrer en rapport avec cette Miss Madonna, ni n'ai été consultée pour savoir si je consentais à la rencontrer.
  • Madonna interdite, Christopher Andersen (trad. Annick Sinet), éd. Robert Laffont, 1992 (ISBN 2-221-07301-0), p. 186


Cher : Elle devrait s'efforcer d'être un peu plus généreuse et surtout moins conne.


Donna Summer : Madonna, c'est quelqu'un qui ne peut pas s'arrêter d'évoluer. Que vous soyez d'accord ou pas, que vous l'aimiez ou pas, c'est quelqu'un qui progresse, qui tente des tas de choses différentes. Elle ne se laisse pas enfermer, elle avance. […] C'est un vrai phénomène, elle a poursuivi sa carrière en faisant face à plusieurs difficultés dans sa vie et pendant une période très longue. On peut la remercier parce qu'elle est toujours là, et en pleine forme. Alors, chapeau Madonna !


Warren Beatty : Mais elle refuse de vivre sans la caméra, pourquoi voulez-vous qu'elle parle ? Elle n'a rien à dire s'il n'y a pas de caméra.


Christopher Ciccone : Ma sœur est son propre chef-d'œuvre.


David Fincher : Elle est mon Vatican, ma chapelle Sixtine.


Benoît Sabatier : Madonna vient de sortir le meilleur album de sa carrière. Elle entame dans la foulée la croisade la plus sincère de son parcours. Pourtant,American Life s'est fait descendre, et ses propos ont provoqué un concert de ricanements. Finalement, rien d"étonnant : Madonna reste une icône plus facile à ridiculiser qu'à creuser.Spinoza, dans un accès de coolitude, conseillait de « Ne pas railler, ne pas déplorer, ne pas maudire, mais comprendre ». On comprend que cette ultime pop star suscite la raillerie. Pourquoi ? Parce qu’elle est intelligente (impossible de la comparer àOphélie Winter). Parce qu’elle est artistiquement cultivée (elle préfèreM/M àLara Fabian). Parce qu'elle est financièrement puissante (sa fortune est estimée à 500 M$). Parce qu'elle est politiquement progressiste. Parce qu'elle est une femme, qu'elle le revendique et l’exhibe. Ça fait un peu beaucoup pour une seule star.


Luz : Le cheval de bataille pour la libre sexualité, la libre réflexion, la libre pensée, tout le travail que Madonna a fait à travers la musique, on a essayé de le faire à travers nos dessins et à travers nos articles.


Virginie Despentes : […] Madonna ne représente pas que le consumérisme. La réduire aux chiffres serait faire insulte à son public, car il y a un message qu'elle fut la première à inscrire au fronton des plus grands stades, dans ce qu'elle s'ingénie à incarner depuis trente ans : celui d'une féminité en conflit ouvert avec ce que le religieux exige des individus nés femmes, mais d'une féminité qui ne renonce jamais au spirituel. Elle incarne à tour de rôle la salope assumée, le droit à se réinventer, à être plusieurs personnes au cours d'une seule vie, la maternité hors mariage, la maternité adoptive, la mixité des influences, le non-respect des codes attribués aux genres, la pédalerie triomphante, l'invention d'une autre maturité, le refus d'abdiquer, la liberté de désir, et par-dessus tout l'exaltation du corps pour le corps, pas pour produire, ni reproduire ni pour séduire – juste pour le plaisir de plonger à pleine peau dans cette exaltation d'être un corps en mouvement, rempli d'enthousiasme et en accord avec ce qui en chacun de nous déborde, dépasse et peut déranger.


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