Faisons l'homme à notre image, à notre ressemblance ! Qu'il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail, sur toute la terre et sur tous les reptiles qui rampent sur la terre.
Tout ce qui se déplace et qui vit vous servira de nourriture.
(Genèse 9, 3) Parole de Dieu à Noé et ses fils.
La bible, Collectif, éd. Société Biblique de Genève, 2010 (ISBN978-2-608-12301-5), p. 7
Lorsqu'il eut fini de cuver son vin,Noé apprit ce que lui avait faitson fils cadet et dit "Maudit soitCanaan ! Qu'il soit le dernier desesclaves pour ses frères !". Et il dit encore : "Béni soit l'éternel, leDieu deSem, et que Canaan soit son esclave !"
Tu n'auras pas d'autres dieux que moi car je suis un Dieu jaloux : je punis la faute des pères sur les enfants jusqu'à la troisième et la quatrième génération de ceux qui me détestent, et j'agis avec bonté jusqu'à 1000 générations envers ceux qui m'aiment et qui respectent mes commandements.
(Exode 4, 3-5) Pour rappel, 1000générations équivalent environ à 20000 ans.
La bible, Collectif, éd. Société Biblique de Genève, 2010 (ISBN978-2-608-12301-5), p. 53
Moïse dit à Dieu: J'irai donc vers les enfants d'Israël, et je leur dirai: Le Dieu de vos pères m'envoie vers vous. Mais, s'ils me demandent quel est son nom, que leur répondrai-je?
Dieu dit à Moïse : Je suis celui qui suis. Et il ajouta : C’est ainsi que tu répondras aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle ’je suis’ m’a envoyé vers vous.
Dieu dit encore à Moïse: Tu parleras ainsi aux enfants d'Israël: L'Éternel, le Dieu de vos pères, le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac et le Dieu de Jacob, m'envoie vers vous. Voilà mon nom pour l'éternité, voilà mon nom de génération en génération.
Mais le septième jour est le jour du repos de l'Éternel, ton Dieu: tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l'étranger qui est dans tes portes.
Car en six jours l'Éternel a fait les cieux, la terre et la mer, et tout ce qui y est contenu, et il s'est reposé le septième jour: c'est pourquoi l'Éternel a béni le jour du repos et l'a sanctifié.
Voici les animaux que vous pourrez manger : le bœuf, la brebis et la chèvre ; le cerf, la gazelle et le daim ; le bouquetin, le chevreuil, la chèvre sauvage et la girafe.
(Deutéronome 14, 4-5)
La bible, Collectif, éd. Société Biblique de Genève, 2010 (ISBN978-2-608-12301-5), p. 135
Au moment de la présentation de l'offrande, Élie, le prophète, s'avança et dit: Éternel, Dieu d'Abraham, d'Isaac et d'Israël! que l'on sache aujourd'hui que tu es Dieu en Israël, que je suis ton serviteur, et que j'ai fait toutes ces choses par ta parole!
Le temps de nos années, quelque soixante-dix ans, quatre-vingt, si la vigueur y est ; mais leur grand nombre n'est que peine et mécompte, car elles passent vite, et nous nous envolons.
(fr)La Bible de Jérusalem, psaume attribué àMoïse (trad. École biblique de Jérusalem), éd. Desclée de Brouwer, 2000, Psaume 90 (89) - Fragilité de l'homme, p. 1021 (texte intégral sur Wikisource)
J'avais dit :Vous êtes des dieux, vous êtes des fils du très-Haut. Cependant vous mourrez comme des hommes, vous tomberez comme un prince quelconque.
(Psaumes 82, 6-7) Dieu jugeant au milieu des dieux.
La bible, Collectif, éd. Société Biblique de Genève, 2010 (ISBN978-2-608-12301-5), p. 396
Mon fils, si tu as cautionné ton prochain, si tu t’es engagé pour autrui, si tu es enlacé par les paroles de ta bouche, si tu es pris par les paroles de ta bouche, fais donc ceci, mon fils, dégage-toi, puisque tu es tombé au pouvoir de ton prochain ; va, prosterne-toi, et fais des instances auprès de lui ; ne donne ni sommeil à tes yeux, ni assoupissement à tes paupières ; dégage-toi comme la gazelle de la main du chasseur, comme l’oiseau de la main de l’oiseleur.
Pareille à un lis au milieu des ronces, telle est mon amie parmi les filles.
(Cantique des cantiques 2, 2)
La bible, Collectif, éd. Société Biblique de Genève, 2010 (ISBN978-2-608-12301-5), p. 442
Qui est celle qui apparaît comme l’aurore, belle comme la lune, pure comme le soleil, mais terrible comme des troupes sous leurs bannières ? Je suis descendue au jardin des noyers, pour voir la verdure de la vallée, pour voir si la vigne pousse, si les grenadiers fleurissent. Je ne sais, mais mon désir m’a rendue semblable aux chars de mon noble peuple.
Viens, mon bien-aimé, sortons dans les champs, demeurons dans les villages ! Dès le matin nous irons aux vignes, nous verrons si la vigne pousse, si la fleur s’ouvre, si les grenadiers fleurissent. Là je te donnerai mon amour.
Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, Et la domination reposera sur son épaule; On l'appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix.
Il est bon d’attendre en silence Le secours de l’Éternel. Il est bon pour l’homme De porter le joug dans sa jeunesse. Il se tiendra solitaire et silencieux, Parce que l’Éternel le lui impose ; Il mettra sa bouche dans la poussière, Sans perdre toute espérance ; Il présentera la joue à celui qui le frappe, Il se rassasiera d’opprobres. Car le Seigneur Ne rejette pas à toujours. Mais, lorsqu’il afflige, Il a compassion selon sa grande miséricorde ; Car ce n’est pas volontiers qu’il humilie Et qu’il afflige les enfants des hommes.
Au-dessus du ciel qui était sur leurs têtes, il y avait quelque chose de semblable à une pierre de saphir, en forme de trône; et sur cette forme de trône apparaissait comme une figure d'homme placé dessus en haut.
Je vis encore comme de l'airain poli, comme du feu, au dedans duquel était cet homme, et qui rayonnait tout autour; depuis la forme de ses reins jusqu'en haut, et depuis la forme de ses reins jusqu'en bas, je vis comme du feu, et comme une lumière éclatante, dont il était environné.
Tel l'aspect de l'arc qui est dans la nue en un jour de pluie, ainsi était l'aspect de cette lumière éclatante, qui l'entourait: c'était une image de la gloire de l'Éternel. A cette vue, je tombai sur ma face, et j'entendis la voix de quelqu'un qui parlait.
Et la parole a été faite chair, et elle a habité parmi nous, pleine de grâce et de vérité; et nous avons contemplé sa gloire, une gloire comme la gloire du Fils unique venu du Père.
Le Juif, ce n’est pas celui qui en a les dehors ; et la circoncision, ce n’est pas celle qui est visible dans la chair. Mais le Juif, c’est celui qui l’est intérieurement ; et la circoncision, c’est celle du cœur, selon l’esprit et non selon la lettre. La louange de ce Juif ne vient pas des hommes, mais de Dieu.
Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.
[…] comme nous avons plusieurs membres dans un seul corps, et que tous les membres n’ont pas la même fonction, ainsi, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps en Christ, et nous sommes tous membres les uns des autres.
Il nous a aussi rendus capables d’être ministres d’une nouvelle alliance, non de la lettre, mais de l’esprit ; car la lettre tue, mais l’esprit vivifie.
Ne soyez pas séduits ; on ne se moque pas de Dieu ; car ce qu’un homme sème, cela aussi il le moissonnera. Car celui qui sème pour sa propre chair moissonnera de la chair la corruption ; mais celui qui sème pour l’Esprit moissonnera de l’Esprit la vie éternelle.
(fr)La Bible (1872), Saint Paul (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Épitre aux Galates, chap. 4, p. 153, vers 7 et 8 (texte intégral sur Wikisource)
Il est venu annoncer la paix à vous qui étiez loin, et la paix à ceux qui étaient près ; car par lui nous avons les uns et les autres accès auprès du Père, dans un même Esprit.
(fr)La Bible (1872), Saint Paul (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Épitre aux Philippiens, chap. 1, p. 158, vers 21 (texte intégral sur Wikisource)
Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui.
Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et par une vaine tromperie, s'appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ.
(fr)La Bible (1872), Saint Paul (trad. John Nelson Darby), éd. Éditions et publications chrétiennes, 1980, partie Nouveau Testament – Épitre aux Hébreux, chap. 1, p. 180, vers 1 (texte intégral sur Wikisource)
Après avoir autrefois, à plusieurs reprises et de plusieurs manières, parlé à nos pères par les prophètes,
Voici, il vient avec les nuées. Et tout oeil le verra, même ceux qui l'ont percé; et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de lui. Oui. Amen!
Tu es digne, notre Seigneur et notre Dieu, de recevoir la gloire et l'honneur et la puissance; car tu as créé toutes choses, et c'est par ta volonté qu'elles existent et qu'elles ont été créées.
Dans un monde, le nôtre, où règnent l’herméneutique philosophique et les interprétations prétendument « scientifiques », le texte biblique occupe la place centrale du bouc émissaire insoupçonné qui, souterrainement, structure tout.
Shakespeare. Les feux de l’envie, René Girard, éd. Grasset, 1990 (ISBN2-246-24991-0), p. 334
L’Évangile n’est qu’un Roman Oriental dégoûtant pour tout homme de bon sens, et qui ne semble s’adresser qu’à des ignorants, des stupides, des gens de la lie du peuple, les seuls qu’il puisse séduire. La critique n’y trouve nulle liaison dans les faits, nul accord dans les circonstances, nulle suite dans les principes, nulle uniformité dans les récits. Quatre hommes greffiers et sans lettres passent pour les véritables auteurs des mémoires qui contiennent la vie de Jésus-Christ ; c’est sur leur témoignage que les Chrétiens se croient obligés d’admettre la Religion qu’ils professent, et d’adopter sans examen les faits les plus contradictoires, les actions les plus incroyables, les prodiges les plus étonnants, le système le plus décousu, la doctrine la plus inintelligible, les mystères les plus révoltants !
Histoire critique de Jésus-Christ ou Analyse raisonnée des évangiles (1770),Paul Henri Thiry d'Holbach, éd. s.l.n.d., Amsterdam, 1770, p. XII
De Saci a rasé, poudré, frisé la bible ; mais au moins il ne l’a pas fardée.
« Ils ne savent pas ce qu'ils font » est la parole la plus intelligente jamais dite. Elle fait du Christ le plus profond des voyants, son visage aux yeux d'or collé à la fenêtre du réel.
Les ruines du ciel, Christian Bobin, éd. Gallimard, coll. « nrf », 2009 (ISBN978-2-07-012693-4), p. 100
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