Angel est une série télévisée américaine en 110 épisodes de 43 minutes, créée parJoss Whedon. C'est un spin-off de la sérieBuffy contre les vampires.
Cordelia : Pour une fois que je suis invitée dans un superbe endroit, il n'y a pas un seul miroir et… ces rideaux qui… Hé, vous êtes un vampire !
Russell Winters : Quoi ? Mais non.
Cordelia : Mais si !
Russell Winters : Mais non, enfin je ne comprends pas.
Cordelia : Je suis deSunnydale, je sais ce que c'est que le monde occulte et je sais reconnaître un vampire quand je… me retrouve dans sa maison fortifiée seule comme ça et ce que je veux dire c'est que j'ai la tête qui tourne parce que j'ai faim alors je délire.
Spike (imitant la jeune femme qu'Angel vient de sauver) : Comment pourrais-je te remercier, beau mec de noir vêtu, créature de la nuit ?
Spike (imitant Angel) : C'est inutile, je n'attends rien. Ton sourire et tes larmes de gratitude sont assez pour moi. Je dois te dire qu'avant j'étais un méchant vampire mais l'amour et une malédiction idiote m'ont transformé, et je ne suis plus qu'un brave chiot pitbull avec des petits crocs. Non, pas les cheveux, jamais les cheveux.
Spike (imitant la jeune femme) : Mais j'aimerais trouver un moyen de te prouver ma reconnaissance.
Spike (imitant Angel) : Non. Aider ceux qui en ont besoin c'est mon travail, et le fait de provoquer des désirs sexuels et de me défiler comme un magnifique gay pervers est une récompense très suffisante.
Spike (imitant la jeune femme) : Je comprends. J'ai un neveu homosexuel.
Spike (imitant Angel) : N'en dis pas plus, créature de rêve. Et je n'ai presque plus de gel qui donne à ma coiffure ce côté hérisson si mignon. Allons vite à la Angelmobile. Partons !
Doyle : Je vais quand même fêter ça en buvant un verre au pub.
Cordelia : Il irait fêter l'ouverture d'une boîte à lettres en buvant un verre au pub.
Cordelia : Alors, comment vous avez trouvé ?
Wesley (après une hésitation) : Bien… Ta prestation était excellente.
Angel : Oui, on était au fond et on a entendu tous les mots.
Cordelia : D'accord, c'était assez fort mais c'était bien ?
Wesley : Tu as… tu es rentrée dans la peau du personnage.
Cordelia : C'est vrai ? Merci. Angel, j'étais bien ?
Angel : Heu… Je ne le dirais pas si je ne le pensais pas.
Cordelia : Merci. [une pause] Tu l'as pas dis.
Angel : Vous n'avez pas changé. Pour changer, il faut prendre des décisions, les accepter, les assumer. La plupart des gens ne le font pas.
Lindsey McDonald : Si j'accepte de me faire tuer, vous serez convaincu que j'ai changé ?
Angel : C'est un début.
Judy : Mon sang n'est pas pur, il est souillé.
Angel : Ce n'est que du sang, Judy. Ce n'est que du sang et rien d'autre.
Thesulac : Tu as ici un hôtel tout entier rempli d'âmes torturées qui auraient grand besoin de ton aide. Qu'est-ce que tu en dis ?
Angel : Je vous les laisse.
T'ish Magev : Les apparences, c'est très important pour toi.
Angel : Non, pas du tout.
T'ish Magev : Oh que si, c'est tellement important que tu es prêt à risquer ta vie éternelle chaque fois que tu montes dans cette caisse, décapotée ou pas.
Angel : Ce n'est qu'une voiture.
T'ish Magev : Et tes fringues, alors ? Pourquoi noires, pourquoi tant d'épaisseurs ? Il doit faire pas loin de 30° à l'ombre ces temps-ci.
Angel : Je sais pas. C'est vrai, je n'ai pas de température corporelle.
T'ish Magev : Donc, c'est pour le look.
Angel : Non. Non, non, c'est pas pour le look, c'est comme ça. J'ai pas de reflet, alors.
T'ish Magev : Bien sûr que si.
Angel : J'en ai un ?
T'ish Magev : Tu te reflètes dans les personnes de ton entourage, dans la façon dont ils te voient. Que crois-tu qu'ils voient ?
Darla : Je ne supporte plus cette chose dans ma poitrine.
Angel : C'est un cadeau. Sentir ton cœur battre, savoir enfin avec certitude que tu es en vie. Tu es redevenue humaine, Darla. Tu sais ce que ça veut dire ?
Darla : Je ne le sais que trop. Ça signifie la maladie, la souffrance, la déchéance et la mort. Je t'ai un jour délivré de ce monde, je t'ai offert la vie éternelle. À ton tour maintenant de me faire cette faveur.
Angel : Une faveur ? C'est vraiment ce que tu penses ? Que tu m'as fait une faveur ? Tu m'as damné.
Holland Manners : Vous ne tuez pas les humains.
Angel : Vous croyez en être un ? Vous mettez les choses en marche, vous élaborez sans hésiter vos petites manigances du haut de votre tour de verre. Il y a de pauvres innocents qui en meurent.
Holland Manners : Pourtant, je n'arrive pas à m'en émouvoir.
Lilah Morgan : Aidez-nous, je vous en supplie.
Holland Manners : Angel, s'il vous plaît, c'est la mort qui nous attend.
Angel : Je sais, et pourtant je n'arrive pas à m'en émouvoir.
Virginia Bryce : Ah, la réalité ! J'essaie d'éviter.
Gunn : Et comment évite-t-on la réalité ?
Virginia Bryce : Avec de l'argent. L'argent guérit de tout mis à part de l'ennui, et contre l'ennui y a la bouffe.
Lindsey McDonald : Tu penses vraiment que quelques petites messes noires y changeront quelque chose ?
Lilah Morgan : Tout le monde a l'air de le croire, en tout cas. J'ai entendu dire qu'Anderson n'avait pas hésité à retirer son petit dernier de la crèche pour l'offrir à… Quel lèche-cul ! Ma mère avait raison, j'aurais dû avoir des enfants.
Lindsey McDonald : Je vais prendre une douche.
Darla : Tu prends toujours une douche en rentrant de là-bas. Je ne sais pas pourquoi, tu n'es jamais sale.
Lindsey McDonald : Je suis toujours sale.
Gunn : On a pas le temps de penser à l'amour quand on est sur le terrain à se taper des démons... c'est légèrement ambigu ce que je viens de dire.
Cordelia : Bon, d'accord, c'est un serviteur des ténèbres, un valet de Satan. Mais il est classe son costume.
Gunn : Parce que vous croyez qu'une petite pirouette et quelques cris de guerre peuvent intimider des mecs dans notre genre ?
(De grosses griffes sortent des doigts de leurs adversaires.)
Gunn : Voilà, là je suis intimidé.
Wesley : Tu sais, les choses ne sont pas blanches ou noires. Il y a dans ce monde des nuances de gris.
Gunn : Oui, et de vert aussi, et de jaune caca d'oie avec de gros yeux roses, et de maronnasse avec des cornes.
Lorne : J'ai un cœur. D'accord il est situé dans ma fesse gauche, mais c'est quand même un cœur.
Angel : Elle était calme, douce, gentiment folle. Je trouvais ça apaisant.
Cordelia : Et moi alors ? Je ne suis pas apaisante peut-être ? Je suis très apaisante figure-toi. Si tu veux, je peux t'apaiser à mort.
Angel : Bonjour, je cherche Billy Blim.
Dylan : Vous êtes un ami ?
Angel : Un ami ? En fait, si je le cherche c'est pour le tuer
Dylan : Ah ! Entrez.
Wesley : Ton informateur n'a jamais parlé d'un coffre.
Gunn : Là franchement, je le sens plutôt mal.
Wesley : N'exagère pas non plus. Ce n'est qu'un coffre.
Gunn : En fait, ce que je sens plutôt mal, c'est l'homme derrière toi avec un gros revolver.
Sahjhan : Je te conduirai aux deux vampires. Dans un avenir distant de deux siècles.
Holtz : Grâce à la magie noire et à la sorcellerie?
Sahjhan : Non. Sur une petite charrette. Évidemment, grâce à la magie noire et à la sorcellerie.
Lilah Morgan : J'ai surligné les passages apparemment problématiques.
Traducteur : Vous avez surligné un ancien parchemin sacré ?
Lilah Morgan : En jaune fluo.
Gavin Park : Il va nous crucifier.
Lilah Morgan : C'est pas le genre de la maison. Beaucoup trop chrétien.
Wesley : Y a une espèce de salopard qui a fait un énorme trou dans l'ascenseur.
Angel : Le salopard c'est moi.
Wesley : L'article que j'écris en ce moment soutient un postulat sur la cartographie génétique des créatures qui n'ont pas de gènes. C'est une étude passionnante.
Lorne : Que nous pouvons tous télécharger sur : Je-ne-trouverai-jamais-l'amour-d'une-femme.com.
(En parlant du ballet.)
Gunn : Oui, ça expliquerait la précision et le côté athlétique de la performance, parce qu'il y avait des sauts...
(Cordelia, Wesley, Fred et Angel dévisagent Gunn.)
Gunn : J'étais normal avant de vous rencontrer.
Groosalugg : J'offrirai la tête du monstre à ma princesse en gage d'amour.
Angel : T'as raison, elle va adorer.
Sahjhan : J'ai un plan. Mais pour le mener à bien, j'ai besoin d'un ingrédient aussi précieux que rare. Je craint que l'obtenir ne soit presque impossible. Le sang du fils d'Angel.
Lilah Morgan : Nous l'avons.
Sahjhan : Vous l'avez ? Comment ça vous l'avez ?
Sahjhan : Je vous impressionnerais si je vous disais que l'inventeur de l'heure d'été c'est moi ?
Lilah Morgan : Comment m'avez-vous trouvée ?
Angel : Votre assistant.
Lilah Morgan : Je lui ferais casser les bras.
Angel : C'est déjà fait.
(Angel s'apprête à torturer quelqu'un.)
Lorne : Angel, qui est-ce?
Linwood Murrow : Linwood Murrow. Responsable en chef des projets spéciaux chez Wolfram & Hart. Et vous êtes?
Lorne : Euh, très perturbé.
Gavin Park : Vous savez, en dépit de nos différends, lorsqu'un collègue essaie de vous poignarder dans le dos...
Lilah Morgan : J'examine le couteau.
Lilah Morgan : Vous vous souvenez ? La soirée chezHolland ? Le carnage.
Gavin Park : C'était des avocats.
Lilah Morgan : Et vous êtes ?
Gavin Park : Un réaliste.
Meerna : J'espère que ce pentagramme n'était pas une triste tentative pour refermer la brèche.
Gunn : Euh, non, c'était une triste tentative pour en ouvrir une.
Angel : Vous mentez.
Gwen Raiden : Je ne mens pas, j'ironise. C'est plus classe.
Cordelia : Non, mais qu'est-ce que ça signifie Angie ?
Angel : Angel.
Cordelia : Peu importe.
Angel : Si c'est très mauvais il faut que je le sache.
Lorne : C'est très mauvais, salut.
Wesley : Et toi, qui es-tu ?
Gunn : Moi, je suis le-mec-qui-va-tout-casser-dans-cette-baraque-si-on-lui-explique-pas-ce-qui-se-passe.
Cordelia : T'aurais pas un nom plus court ?
Angel (à Fred et Cordelia) : Vous vouliez un vampire, je suis votre homme. Je vais me régaler de vos cadavres en commençant par les filles. Alors, qui veut faire le hors-d'œuvre ? C'est dur de choisir entre vous deux.
Cordelia : Comment ça, c'est dur ? Enfin, elle est dix fois meilleure. Regardez-la, elle n'est pratiquement qu'un cou.
Gunn : C'est une bonne femme qui entend des bruits bizarres dans la tuyauterie. Je sais pas si j'utiliserai ma hache ou une ventouse.
Angel : Si je me bats contre un Glurgg et que je te demande de me passer un Khlopesh pour l'achever, tu me lances quoi?
Lorne : Une serviette, les Glurggs sont remplis de pus.
Angel : On peut peut-être s'entraider, non ? L'ennemi de mon ennemi...
Lilah Morgan : Peut également aller se faire foutre.
Lorne : Il va falloir être patiente. Vous êtes cinquième sur la liste des murs qui saignent. Mais aspergez-le d'un peu d'eau oxygénée, on vous rappellera.
Connor : C'est quoi un zombie ?
Angel : Un truc ni mort ni vivant.
Connor : Comme toi.
Angel : Non, Les zombies sont des abrutis qui bougent au ralenti et qui courent après les humains.
Connor : Comme toi.
Angel : La bonne nouvelle est qu'on a découvert le plan de la Bête.
Gunn : Qui est ?
Manjet : De masquer le soleil jusqu'à la fin des temps... vous avez des toilettes?
La Bête : Nous pourrions régner sur le monde. Pourquoi t'opposes-tu à moi ?
Angel : Déluge de feu, disparition du soleil et j'en ai marre de voir ta tronche.
Angel : Continuez à essayer de la localiser. Si je suis pas rentré dans deux heures...
Gunn : T'es mort, on est foutu, fin du monde.
Grand Prêtre : Et gardien du temple le plus sacré.
Angel : Sacré ? Il est surtout sacrément vide.
Jasmine : As-tu la moindre idée de ce que tu as fait ?
Angel : Ce que je devais faire.
Jasmine : Non. Non, Angel. Il n'existe aucun absolu sur cette Terre. Ni bien, ni mal. N'as-tu donc rien appris en travaillant pour les Puissances ? Il n'y a que des choix. Je t'ai offert le Paradis, et tu as choisis ça.
Angel : Parce que je pouvais. Parce que c'est justement ce que vous nous aviez pris : le choix.
Jasmine : Oui, et vois où le libre-arbitre vous a conduit !
Angel : Je n'ai jamais dit qu'on s'en servait bien. J'ai juste dit que c'était notre droit. C'est ce qui fait de nous des humains.
Jasmine : Mais tu n'es pas humain !
Angel : J'y travaille.
Jasmine : J'aurais pu tout arrêter. Tout, Angel. La guerre, la maladie, la pauvreté. Combien de vies belles et précieuses auraient pu être sauvées en à peine quelques années ? Oui, j'ai massacré des milliers de gens... Pour en sauver des milliards. Ce monde est désormais condamné à se noyer dans son propre sang.
Angel : Le prix était trop élevé, Jasmine. Notre destin nous appartient ou nous ne sommes rien.
Lilah Morgan : Les gens n'ont pas besoin d'un chevalier droit et inflexible. Ce dont ils ont besoin, c'est d'un homme qui connaisse la valeur du compromis, prêt à abattre le système de l'intérieur du ventre de la bête.
Angel : Le ventre de la bête ? Quand on y est, c'est pas quand on a été mangé ?
Wesley : Ce que j'ai toujours pas compris, c'est pourquoi on se retrouve ici ?
Fred : Mais parce que notre mission est de combattre le mal et que la boîte qui représente 90% du mal à travers le monde nous a fait cadeau de sa succursale de Los Angeles, probablement dans l'espoir de nous corrompre, nous diviser ou nous détruire, et qu'on a tous dit oui au bout de trois minutes.
Wesley : Tes phrases à rallonge sont nettement moins dénuées de sens qu'avant.
Gunn : Fred, ça va ?
Wesley : Je suis sûr que Knoxy va très bien s'occuper d'elle. Tu trouves pas ça curieux de toujours vouloir donner des diminutifs aux gens ?
Gunn : Je trouve ça rigolo. Hein, Wesy ?
Wesley : Très joli bureau.
Gunn : Le tien aussi, enfin s'il te convient. On peut toujours échanger si t'aimes pas le... tu sais le... Cheng fu, ou je sais plus quoi.
Wesley :Feng shui.
Gunn : Oui voilà. Ça veut dire quoi déjà ?
Wesley : Que les gens sont prêts à gober n'importe quoi.
Hauser : Vous croyez résoudre le problème, débarquer comme ça et d'un coup de baguette magique changer la nuit en jour radieux. Espèce de ridicule petite fée !
Angel : Je ne suis pas petit.
Hauser : Si, vous êtes tout petit, vous êtes minuscule, un grain de poussière sur une étagère de cette grande institution. Vous me prenez pour un imbécile à la gâchette facile qui obéit aux ordres, mais moi, contrairement à vous, je suis pur et le mal est une chose en laquelle je crois. Vous et vos amis, vous êtes empêtrés dans vos contradictions, pas nous. C'est pour ça que vous allez perdre, parce que nous possédons la plus puissante des armes du monde, la conviction.
Angel : Il existe une chose plus puissante que la conviction, une seule. La pitié. [Il le tue]
Membre du commando : Et votre fameuse pitié ?
Angel : Tu viens d'en voir ses limites.
Fred : J'ai également détecté des signes d'activité cérébrale.
Angel : Chez Spike ? C'est très bizarre.
Harmony : Sachant que tu as une âme maintenant, j'avais pensé que peut-être, je dis bien peut-être, tu aurais appris à t'ouvrir un tout petit peu. Tu sais, à communiquer. Mais un léopard ne peut pas changer ses rayures.
Spike : Ses taches, espèce d'andouille. Les léopards ont des taches.
Wesley : Si Spike reste dans les parages, il serait plus prudent de sa part qu'il nous communique ses plans à l'avenir.
Angel : Ouais. Tu sais, communiquer, c'est pas trop son truc.
Harmony : Un zèbre ne peut pas changer ses taches.
Spike : Tu n'as jamais eu de conversation. T'étais bien trop occupé à serrer les dents en fronçant les sourcils... Ah, j'adorais ça.
Angel : Comme j'adorais t'entendre rabâcher les mêmes trucs.
Spike : Toujours à frimer, et à te prendre pour une espèce de caïd et à aboyer tes ordres.
Angel : T'as jamais écouté.
Spike : Tout le temps à me couper.
Angel : Et tes cheveux au juste, c'est quoi cette couleur ? C'est radioactif ?
Spike : Je t'ai jamais beaucoup aimé, Liam, et même quand on était mauvais.
Angel : Je t'aimais encore moins.
Spike : Super.
Angel : Génial. [Long silence] Y a qu'un truc que j'appréciais chez toi.
Spike : Ah ouais ?
Angel : Ouais, je l'ai jamais dit à personne mais j'aimais bien tes poèmes.
Spike : Tu aimes aussiBarry Manilow.
Angel : Écoutez, que ça ne puisse pas faire de mal à notre image, je veux bien mais tous ceux qui viendront à ce truc sont des monstres invétérés et des criminels endurcis.
Lorne : Un hôte digne de ce nom ne porte pas ce genre de jugement.
Angel : On ne sait pas combien d'entre eux voudront se venger de nous ou d'autres invités, mais c'est la recette parfaite pour un incontrôlable bain de sang.
Lorne : Tu viens de décrire toutes les bonnes soirées auxquelles j'ai assisté.
Lorne : Artode ! Bienvenu, cher ami. Au fait, j'adore votre veste.
Artode : C'est pyléen.
Lorne : Oh, fabriqué à Pylea, ma dimension d'origine.
Artode : Pas fabriqué à... fabriqué avec. Je l'ai dépiauté moi-même. Un copain à vous ?
Lorne : Et quand tout le monde saura que tu as tabassé un pauvre vieillard innocent, les gros méchants y réfléchiront à deux fois avant de s'attaquer au terrible Angel.
Spike : Ouais. Les vieux vont en faire pipi dans leurs couches et tu vas être la terreur des maisons de retraite, bravo.
Angel : Je vous répète que je n'ai tabassé personne, alors concentrons-nous sur ce qui est important, à savoir les corps de Wesley.
Fred : Wesley a plusieurs corps ?
Gunn : J'ai toujours pas pigé ce que le fantôme décoloré faisait là.
Spike : Oh, je peux rien faire. Ni fumer, ni boire, ni me tripoter. Alors quel plaisir il me reste à part vous regarder vous ramasser en jouant lesAgatha Christie ?
Wesley : Ouais, et rappelle-moi de quelle façon tu t'es retrouvé assis à l'avant.
Spike : C'est la place du mort.
Angel : Vous attendez un peu trop des gens peut-être.
Numero Cinco : Est-ce trop leur demander que de se souvenir de leur passé ? D'honorer ceux qui se sont sacrifiés ?
[...]
Angel : Personne ne nous force à aller nous battre, à mettre nos vies en danger. On le fait parce qu'on peut le faire, parce qu'on sait le faire. On le fait en dépit de l'oubli et de l'ingratitude, en dépit du fait qu'il n'y a pas de jolie récompense en fin de journée, autre que les vies sauvées.
Lorne (en parlant du père de Wesley) : On dirait l'enfant de l'amour deRichard Harris et deWinston Churchill, ce qui d'après mes sources n'est peut-être pas aussi ridicule que ça en a l'air.
Wesley : Lorne dirige le Département Spectacles.
Roger Wyndam-Pryce : Le Département Spectacles ? C'est certainement indispensable dans la lutte contre le mal.
Fred : Cette créature est vraiment à la frontière de l'humain et du robot.
Spike : Donc, tu n'élimines pas l'hypothèse d'un humain ayant péché avec un robot ? Le sexe avec les robots est beaucoup plus courant qu'on ne le pense.
Angelus (au sujet deDrusilla) : Oui, c'est une gentille petite. Un peu piquée, elle n'a certes pas toute sa tête.
Spike : Elle n'est pas... elle est... C'est comme s'il y avait un petit enfant en elle.
Angelus : Peut-être deux ou trois à l'heure qu'il est.
Spike : Vas-y héros, explique-moi. Aide-moi à comprendre et je te dirai pourquoi tu ne peux pas me supporter.
Angel : Parles-en à ton psy.
Spike : Parce qu'à chaque fois que tu me regardes, tu vois toutes les horreurs que j'ai faites, toutes les vies que j'ai prises. À cause de toi, Drusilla a fait de moi un vampire. Mais toi, tu as fait de moi un monstre.
Angel : Non, c'est pas vrai. J'ai juste ouvert la porte et laissé sortir le vrai Spike.
Spike : Tu n'as jamais connu le vrai Spike. Tu passais trop de temps à t'observer le nombril, à prier pour qu'il existe quelqu'un d'aussi abject que toi dans le monde pour que tu puisses encore t'accepter.
Angel : Spike, attends. Ce n'est pas une récompense, ni un trophée. Une croix que tu devras porter jusqu'à ce qu'elle te réduise en cendres, crois-moi je sais. Alors pose-toi la question, est-ce vraiment le destin auquel tu es promis ? Est-ce même réellement ce que tu veux ou est-ce juste une histoire de rivalité entre toi et moi ?
Spike : Un peu des deux en fait.
Gunn : Je crois que ça va vous intéresser. Plusieurs rapports concernant un justicier dans les rues hier soir. Apparemment, ce serait un vampire.
Wesley : Angel n'a pas bougé d'ici. [Il lit le rapport] L'homme en question aurait tué deux vampires à une station-service et demandé aux femmes qu'il avait sauvé si elles aimeraient, je cite « s'envoyer une bouteille de gnôle avec lui en écoutant des vieux disques desSex Pistols. »
Lindsey McDonald : T'es aussi dur avec tous tes potes ?
Spike : Je suis super doux à l'intérieur.
(Après que Spike soit passé à travers une fenêtre.)
Angel : Qu'est-ce qui se passe ?
Spike : J'ai juste eu envie de voir ce que ça faisait de s'écraser par terre.
Fred : Angel, tu ne vas pas y aller tout seul ?
Angel : Ce dispositif est pour moi. Je ne vais pas risquer la vie des gens que j'aime.
Spike : Je viens.
Angel : O.K.
Angel (à Lindsey) : Peu importe ce que tu fais. Peu importe l'endroit où je suis et le méchant que tu crois être devenu. Parce que quoi qu'il arrive, je suis Angel. Et les types comme toi, je les écrase.
Angel : On sait tous très bien ce qui arrivera si...
Wesley : Si quoi ? Si jamais tu fais l'expérience du bonheur parfait ?
Angel : Je redeviens Angelus, et si on peut éviter que...
Wesley : Il y a très peu de chances que ça arrive. Dans 99,999% des relations amoureuses, on atteint au maximum un bonheur acceptable.
Spike : T'es une foutue petite marionnette ?!
(Lorne vient de trouver Angel, transformé en marionnette, à moitié déchiqueté)
Lorne : Un médecin ![...] Au secours ! Y a t-il un Geppetto dans la salle ?!
(Wesley entre dans le bureau alors qu'Angel et Spike se disputent violemment)
Wesley : Pardonnez-moi, c'est un problème qui nous concerne tous ?
Angel : Non.
Wesley : Ça avait l'air d'être très sérieux à vous entendre.
Angel : C'était purement théorique. Une joute intellectuelle.
Spike : On discutait pour savoir... Si des hommes des cavernes et des astronautes en venaient à se battre, qui gagnerait ?
Wesley : C'est pour ça que vous vous disputez depuis quarante minutes ? [Il réfléchit] Est-ce que les astronautes sont armés ?
Wesley : Tu n'as dormi qu'une heure.
Fred : C'est une heure que j'ai de moins à vivre.
Illyria : Y a-t-il autre chose que le chagrin dans cette vie ?
Wesley : Il y a l'amour, et aussi l'espoir. Il y a l'espoir de trouver quelque chose qui en vaille la peine, d'avoir un jour la chance de goûter au bonheur, de pouvoir malgré tout être encore surpris.
Illyria : Et ça suffit pour continuer à vivre ?
Spike : T'as pas l'intention de faire une bêtise, là ?
Angel : Je l'ai faite en venant ici. Je me suis menti tous les jours en prétendant pouvoir rendre le monde meilleur.
Spike : Bienvenu sur cette planète. On se fabrique tous des mines réjouies en se levant le matin alors que tout ce qu'on veut, c'est se taper la femme du voisin, lui taper un maximum de fric et, tant qu'on y est, éviter de penser au tiers de l'humanité qui crève de faim.
Angel : Je sais que tu es très mal à cause de ta responsabilité dans la mort de Fred, et il y a de quoi. Il y a de quoi être insomniaque jusqu'à la fin de ses jours. C'est ce qui t'attend, parce que t'es un type bien. Tu as signé un bout de papier, c'est tout.
Gunn : Mais je savais. Je savais pas pour Fred mais quand j'ai signé, je savais qu'il y aurait des conséquences.
Angel : Des chances de pouvoir expier ses fautes, il s'en présente toujours, mais il faut les saisir. Tu ne peux pas te cacher dans une chambre d'hôpital en espérant oublier. Tu n'oublieras jamais.
Wesley : Vous ne connaissez pas les cauchemars, j'imagine. Ni le sommeil, ni toutes ces conneries.
Illyria : De mon temps, les cauchemars marchaient parmi nous. Ils marchaient et dansaient, transperçaient leurs victimes en plein jour, étalaient leurs peurs et leurs plus inaccessibles désirs à la vue de tous. Dans le but de nous faire rire.
Wesley : Je parie que vous rigoliez comme des petits fous.
Illyria : Les cauchemars sont désormais enfermés dans la tête des humains, comme de pitoyables échos d'eux-mêmes. Je me demande qui ils ont offensé pour mériter un tel destin.
Eve : Lindsey ! Qu'est-ce qu'ils t'ont fait mon amour ?
Angel : Il va très bien.
Spike : Nous par contre, on a failli se faire trucider par un démon sado-maso, merci de vous inquiéter.
Wesley : Les murs sont moins oppressants quand on ne les voit pas.
Illyria : Mais ils sont toujours là.[...] Votre monde est tellement petit. Et pourtant, vous vous cloîtrez dans des pièces encore plus exigües. Vous vous enfermez à l'intérieur de petites boîtes, de routines.
Wesley : Il y a des choses pires que les murs. Terribles et magnifiques. Si nous les regardons trop longtemps, elles nous brûleront jusqu'aux entrailles. Des vérités intolérables, au quotidien.
Illyria (à Wesley) : Tu empestes la frustration. Elle se dégage de toi comme de la fumée.
Spike : Nous en fait, on appelle ça du whisky. Écossais, douze ans d'âge, si je ne m'abuse. Excellent choix.
Wesley : Il existe deux types de souvenirs, les véritables et ceux qui sont fabriqués. Les distinguer n'est pas chose facile. On essaie de masquer la réalité, de l'oublier, de se concentrer sur les autres souvenirs. On les a créé pour une bonne raison.
Illyria : Se dissimuler la vérité ?
Wesley : Vivre avec elle.
Wesley : La guerre de mille ans du Bien contre le Mal a bel et bien commencé.
Angel : Sauf que le Mal n'a encore prévenu personne ce qui explique qu'il soit en train de gagner.
Spike : Et, petite parenthèse, il semble qu'on soit du mauvais côté… Ou du bon si on aime gagner.
Gunn : Vous y croyez dur comme fer.
Angel : La prochaine fois que tu sors, regarde autour de toi. Tu y croiras aussi.
Marcus Hamilton : Les bénéfices sont ce qui permet de maintenir ce bon petit navire du bien à flot. C'estWolfram & Hart ici, pas la Batcave.
Ilona Costa Bianchi : Quel honneur ! Le grand Angelus !
Angel : En fait, c'est Angel.
Ilona Costa Bianchi : Ah oui, c'est vrai. Les bohémiens vous ont donné une âme toute neuve. Les bohémiens sont des gens répugnants. [Elle crache par terre] On arrête, on en parle plus.
Spike : Chut ! Tu sens ?
Illyria : Toutes les odeurs qui existent en ce monde provoquent la même répugnance chez moi.
Spike : J'adore quand tu m'aides.
Sebassis : Le Cercle ne tolère pas les secrets.
Angel : C'est intéressant pour une société secrète.
Lindsey McDonald : Si vous voulez de moi, je ferais partie de l'équipe.
Angel : Je vous veux, Lindsey... Je me suis mal exprimé.
Lindsey McDonald : Oui, faudra penser à reformuler ça.
Spike : Mon âme s'est enfoncée dans un fiévreux repos, Minuit descend en vêtements couleurs de geai.
Mais regarde, là-bas à l'horizon, un dernier rayon de soleil perce l'obscurité de sa flamboyante lueur.
Mon cœur se gonfle, un renflement y a poussé, inspiré par ta beauté éblouissante.
Angel : Les gens qui se foutent de tout ne comprendront jamais les autres.
Marcus Hamilton : Oui, mais on en a rien à foutre.
Gunn : Bon alors, tu prends les trente mille premiers sur ta gauche.
Illyria : C'est peine perdue, vous tiendrez tout au plus dix minutes.
Gunn : Alors, qu'elles soient mémorables.
Spike : Et au niveau plan ?
Angel : On se bat.
Spike : Tu peux pas préciser un peu ?
Angel : Et bien personnellement, ça me dirait bien de me faire le dragon. Allez, au boulot !