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Rouge-vert-bleu

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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirRVB.

Page d’aide sur l’homonymie

Ne doit pas être confondu avecCIE RVB.

Cellules lumineuses rouge, vert, bleu d'un écran vidéo, en gros plan.

Rouge-vert-bleu ou d'abréviationRVB ou en anglaisRGB signifiantred-green-blue, désigne un système de traitement optique, d'affichage électronique et de codage designal vidéo analogique[1],[2] ainsi qu'uncodage informatique des couleurs. Différentes méthodes basées sur latrichromie permettent de restituer la perception humaine colorée d'une image, en imprimerie, en photographie, en vidéo ou en affichage électronique.

Un téléviseur, un écran vidéo ou d'ordinateur, unvidéoprojecteur reproduisent lacouleur parsynthèse additive, à partir des troiscouleurs primaires :rouge,vert etbleu, termes abrégés enRVB. Le procédé associe à chaque élément constitutif de l'image vidéo, souvent appelé « pixel », une valeur deluminance pour chacune de ces trois couleurs primaires, transmise aux cellules d'unécran à cristaux liquides ou auxluminophores d'untube cathodique[a]. D'autres paramètres plus proches de l'expérience perceptuelle de la couleur comme lateinte, saturation et luminosité nécessitent un traitement électroniques ou informatique pour reproduire ces valeurs.

La plupart des appareils grand public ou professionnels qui reproduisent des images — téléviseurs,vidéoprojecteurs,consoles de jeux vidéo,caméras vidéo,caméscopes, cartes d'acquisition vidéo d'ordinateurs — fonctionnent en trichromie et traitent, au moins dans certaines de leurs parties, un signal triple rouge-vert-bleu, bien qu'à d'autres moments, ils emploient d'autres signaux commeYCbCr.

Description

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Infographie

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Dans l'universinfographique, la valeur de chacune des couleurs primaires s'exprime dans un intervalle entre 0 et le maximum, lequel est soit, « 1 » ou « 100 % », soit « 255 » ou0xFF en valeur hexadécimale.

Exemple — codage d'un tonsaumon :

Le code RVB indique rouge = 100 %, vert = 80 %, bleu = 60 % ; la couleur s'affiche ici en fond

Les trois primaires en quantité égale produisent une valeur degris ou d'image en noir et blanc et au maximum, génèrent dublanc.

Exemple — codage d'un tongris clair :

Le code RVB indique rouge = 80 %, vert = 80 %, bleu = 80 % ; le gris s'affiche ici en fond

Écran vidéo et format RVB

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Depuis l'apparition de latélévision en couleur au début des années 1950 jusqu'à l'affichage numérique desécrans plats couleurs à composants de typeLED ouOLED au début des années 2000, le même principe d'affichage de type RVB est exploité.

Coupe d'un tube cathodique couleur RVB :
1. Canons à électrons
2. Faisceaux d'électrons
3. Bobine de focalisation
4. Bobine de déviation (balayage)
5. Connexion de l'anode
6. Masque pour séparer les faisceaux pour le Rouge, Bleu et Vert de l'image affichée
7. Couche phosphorescente avec des zones réceptrices pour chaque couleur
8. Gros plan sur la face intérieure de l'écran recouverte de luminophores pour chaque couleur

Dans un téléviseur analogique, le signalvidéocomposite démodulé est électroniquement dématricé en chaque couleur primaire Rouge, Vert et Bleu pour être exploités par letube cathodique. Unécran plat couleur exploite un principe similaire pour différencier chaque couleur primaire et adresser à chaque pixel composant l'écran, la valeur d'intensité ou de traitement optique permettant de restituer le segment d'image le plus proche du signal couleur d'origine.

Traitement informatique

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Rouge,vert etbleu s’additionnant aux intersections.

La vision humaine différencie au mieux, un demi-million de couleurs dans des conditions idéales et de l'ordre de 30 000, s'il s'agit de les reconnaître ou les distinguer précisément[4]. La synthèse trichrome exploitée par lesécrans informatiques peut reproduire moins de 40 % de ces différentes couleurs[b]. L'informatique utilise des nombres codés ensystème binaire, par groupes de huit (octet). En attribuant un octet à chacun des canaux de couleur primaire, on obtient un nombre de couleurs tel que deux codes consécutifs, pour une ou plusieurs composantes, ne peuvent pas se distinguer sur un écran correctement réglé. Un octet peut avoir 256 valeurs différentes et c'est pourquoi on code le rouge, le vert et le bleu avec une valeur comprise entre 0 et 255 et c'est de cette façon que l'ordinateur enregistre le code RVB. Le système produit ainsi 256 à la puissance 3 codes de couleur, soit 16 777 216, trente fois le nombre de couleurs différenciables par l'humain dans de bonnes conditions.

Pour satisfaire une préférence de l'utilisateur, on peut exprimer les valeurs en pourcentage ; l'ordinateur réalise discrètement la conversion.

Dénominations et codes pratiques

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Article détaillé :Couleurs du web.

Leslogiciels d'édition d'image fournissent des outils de sélection visuelle des couleurs ; le codeHTML et les langages informatiques peuvent prendre des valeurs de couleur RVB. Dans ce contexte, on utilise l'abréviation anglaisergb pourred,green,blue.

Exemple — codage de la teintesaumon rouge = 100 %, vert = 80 %, bleu = 60 % :

EnHTML,CSS,SVG on écrira, au choix :

  • color : rgb(100%,80%,60%)
  • color : rgb(255,204,153) puisque 255 × 0,8 = 204 et 255 × 0,6 = 153
  • color : #FFCC99 où FF, CC et 99 sont les conversions ensystème hexadécimal de 255, 204 et 153

Il peut être commode de prendre les valeurs dans unepalette couleurs dont on connaît les codes, ou d'utiliser les mots-clés (par exemplelightSalmon, saumon clair, arrive à unecouleur proche de celle qui a servi aux exemples) du web, quand on est sûr qu'ils seront reconnus.

Desidentifiants desnoms de couleur X11 ou de lacouleur du Web renvoient aux triplets qui définissent une couleur à l'écran, afin de rendre le code plus expressif. Ces listes, en langue anglaise, ne concernent qu'une petite fraction des couleurs du systèmes

Limites et inconvénients

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Codage relatif

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La synthèse additive ne peut reproduire que les couleurs de chromaticité moindre, que ses primaires; les couleurs sont alors moins intensément colorées. Le système RVB ignore complètement les autres couleurs. Le codage représente la proportion des couleurs primaires à afficher sur l'écran et non, la compositioncolorimétrique de la couleur. Si on modifie le réglage de l'écran, la couleur est également modifiée. Deux écrans de même fabrication et de même références peuvent afficher deux couleurs significativement différentes, pour le même code. Dans le secteur professionnel, l'étalonnage colorimétrique est censé résoudre ces problématiques.

Les écarts de couleur

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Avec un octet par couleur primaire, le codage RVB fournit 224 couleurs différentes, soit 16 777 216 différents codes. En se basant sur la mesure de la plus petite différence de couleur perceptible par l'œil humain, MacAdam estime que notre vision peut distinguer un demi-million de couleurs[6]. En appliquant les différences de couleur à peine perceptibles, définies par laCIE, un écran standard délivre 200 000 couleurs[7]. D'après ces données, plusieurs dizaines de codes de couleur en moyenne permettent d'obtenir un résultat similaire pour la même perception.

Cependant, la différence de couleur à peine perceptible, varie notamment selon la teinte et la luminosité exploitées conjointement ; le système RVB nécessite davantage de valeurs précises pour chaque primaire, pour chaque écart de couleur à peine perceptible, notamment pour certaines couleurs par rapport à d'autres couleurs.

Code machine

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Article détaillé :Teinte saturation lumière.

Le système décrit directement une instruction destinée à l'affichage vidéo informatique RVB. Mais l'être humain n'interprète pas les couleurs de la même façon. Les études depsychologie de laperception subjective des couleurs entreprises dès leXIXe siècle, concluent que trois paramètres caractérisent a minima, la couleur :

  • la « luminosité » ou en électronique « luminance » ;
  • la « chromaticité », dite aussi « intensité de la coloration » ou « saturation » ;
  • la « teinte », censée situer la couleur dans unchamp chromatique.

Ces trois paramètres combinés caractérisent l'appréciation humaine de la couleur, par exemple les expressions : « un vert clair tirant vers le jaune » ou « un bleu sombre et intense ».

Dès 1978, les informaticiens ont élaboré des systèmes de description de couleurs associés plus directement à la perception humaine ; les systèmesTeinte saturation lumière[8].

Nombre de couleurs

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En 1931, laCommission internationale de l'éclairage définit le systèmeCIE RGB, fondé sur des expériences où on présente desstimulus de couleur, c'est-à-dire des plages de couleur n'étant pas des images, à des individus censés égaliser les couleurs qu'ils perçoivent. Il importe peu que le système soit efficace ; les couleurs primaires d'instrumentation sontmonochromatiques et, parmi elles, les couleurs rouge et bleu sont très peu lumineuses. Même dans ces conditions, toutes les couleurs visibles ne peuvent être reconstituées par addition. Quand le résultat n'est pas satisfaisant, on rajoute à la couleur à évaluer, une petite quantité de primaires jusqu'à arriver à la perception d'une équivalence. Pour obtenir sa composition, on effectue alors une opération arithmétique aboutissant à une valeur négative.

Des coordonnées (rouge, vert, bleu) sont associées à toutes les couleurs, en ajoutant ces deux différences au codage informatique :

  • les primaires d'instrumentation accusent une très faibleefficacité lumineuse; les primaires d'un écran doivent donc être suffisamment efficaces alors que leur production ne doit pas exploiter trop d'énergie ;
  • les coefficients d'un système colorimétrique peuvent être négatifs, ce qui n'est pas possible pour ceux de la synthèse additive des couleurs.

Conformément à ce système, on peut positionner les trois points R, V, B correspondant aux trois primaires d'un système de synthèse des couleurs, dans undiagramme de chromaticité[c]. Seules les couleurs figurant dans le triangle peuvent être reconstituées. L'ensemble de ces couleurs représente ungamut ou unespace de couleurs[9].

L'espacesRGB représente la synthèse additive effectuée par l'écran d'ordinateur àtube cathodique conforme à l'époque de leur introduction sur le marché. Les primaires doivent faire preuve d'une certaine efficacité lumineuse, obtenue en diminuant leurpureté colorimétrique. Il est impossible de soustraire une couleur primaire car tous les coefficients effectifs sont positifs et l'espace sRGB exploite un gamut restreint, conforme au triangle que définissent dans le diagramme de chromaticité, les points représentatifs des primaires.

L'espaceAdobe RGB est défini pour améliorer la correspondance entre écrans et imprimantes pour l'univers du graphisme et de l'image imprimée. Il exploite unegestion de la couleur adaptée, plus cohérente et rigoureuse dans la chaîne numérique. Il s'accompagne de logiciels de conversion adaptés auprofil ICC des terminaux (écrans, scanners, imprimantes, flasheuses...).

  • Gamut sRGB
    Gamut sRGB
  • Gamut Adobe RGB
    Gamut Adobe RGB

Situation des couleurs primaires

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La normesRGB situe les primaires par leurs coordonnées dans l'espaceCIE XYZ et spécifie « l'illuminantD65 », ce qui autorise la conversion.

 xyλpuretéefficaciténuance
Blanc (D65)0,31270,399001blanc
Rouge0,640,33611,3 nm91,4 %0.2126rouge-orangé
Vert0,300,60549,2 nm85 %0.7152vert-jaune
Bleu0,150,06464,3 nm59 %0.0722bleu-violet
  • Les longueurs d'onde dominantes λ sont calculées d'après les fonctions colorimétriquesCIE XYZ.
  • La pureté indiquée est lapureté colorimétrique.
  • Les noms de nuance sont donnés d'après la normeAFNOR X08-010 « Classification méthodique générale des couleurs » (annulée le 30 août 2014)[10].

Les primaires de la représentation chromatique informatique sont celles héritées de la télévision en couleur. Elles résultent d'un compromis entre l'étendue des couleurs exploitables et l'efficacité lumineuse ainsi que des possibilités techniques à l'époque de leur conception. Un rouge plus dense, ou un bleu plus profond, auraient nécessité un surcoût de composants et de conception électronique pour la même perception humaine.

Le vert tirant un peu sur le bleu est complexe à obtenir ; la meilleure pureté colorimétrique pour une longueur d'onde dominante de 510 nm est de 38 %; la couleur obtenue est ainsimétamère du mélange de 38 % delumière monochromatique de longueur d'onde 510 nm avec l'ajout de 62 % de lumière blanche (illuminant D65). Le choix de privilégier l'espace allant du rouge aux vert se justifie, particulièrement pour les jaunes et orangés, parce que la vision humaine distingue des couleurs avec le plus petit écart de longueur d'onde dominante.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Le signal de télévision couleur transmet la luminance et la chrominance, sans accès direct aux valeurs de rouge, vert et bleu[3].
  2. Les couleurs les plus vives, à la fois lumineuses et saturées, ne sont reproduites qu'à proximité des primaires[5].
  3. Rec. 709
  1. « Bulletin officiel n°13 du 27 mars 2008 Arrêté du 5 février 2008. : Le signal vidéo analogique : composite (standards de codage) / RVB / composante, page 16, article 8 - B, section 9 », surEducation.gouv.fr,(consulté le).
  2. Petra Cohez-Vajda, Paul Carrot, Grégory Preynat et Julien Barbier, « Université Jean Monnet, Saint-Etienne. Master 2 SIG : La chaîne de traitement vidéo : Codage RVB analogique, pages 29 et 30 », surv-assets.cdnsw.com,(consulté le).
  3. GérardLaurent,Cours de télévision, Dunod,coll. « Audio-Photo-Vidéo »,,3e éd..
  4. RobertSève,Science de la couleur : Aspects physiques et perceptifs, Marseille, Chalagam,,p. 230.
  5. HenriMaître,Du photon au pixel : L'appareil photographique numérique, ISTE,,2e éd..
  6. (en)David L.MacAdam, « Note on the Number of Distinct Chromaticities »,Journal of the Optical Society of America,vol. 37,no 4,‎,p. 308_1-309(lire en ligne) d'aprèsSève 2009,p. 229.
  7. (en) SenfarWen, « Display gamut comparison with number of discernible colors »,Journal of Electronic Imaging,vol. 15,no 4,‎(lire en ligne) a trouvé 199 491 couleurs en appliquant la colorimétrie des écarts de couleur CIE94 à l'écransRGB défini par laRec. 709.
  8. Joblove et Greenberg 1978
  9. Joblove et Greenberg 1978,p. 2
  10. RobertSève,Science de la couleur : Aspects physiques et perceptifs, Marseille, Chalagam,,p. 246-251.
v ·m
v ·m
Matériel vidéo
Comparaison de définition d’écran.
Définitions d’écran
Autres définitions
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