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Zoulous

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Cet article concerne le peuple. Pour la langue, voirzoulou.

Page d’aide sur l’homonymie

Pour l’article ayant un titre homophone, voirZulu.

Zoulous
Description de cette image, également commentée ci-après
Zoulous duNatal en habit traditionnel, en 1991.

Populations importantes par région
Drapeau d'Afrique du SudAfrique du Sud10 500 000
Drapeau du LesothoLesotho303 000
Drapeau du ZimbabweZimbabwe143 000
Drapeau du MalawiMalawi126 000
Drapeau de l'EswatiniEswatini104 000
Drapeau du BotswanaBotswana4 900
Drapeau du MozambiqueMozambique3 300
Population totale11 183 000
Autres
LanguesZoulou
Religionschristianisme,religions traditionnelles
Ethnies liéesNguni (Xhosa,Ndébélés duZimbabwe,Swazi)
Description de cette image, également commentée ci-après
Proportion de la population dont lezoulou est lalangue maternelle selon le recensement de 2011.
  • 0–20 %
  • 20–40 %
  • 40–60 %
  • 60–80 %
  • 80–100 %

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LesZoulous sont un peuplebantou d'Afrique australe, en partiesédentarisé, qui se trouve principalement enAfrique du Sud.

Le peuple zoulou (son nom vient de l’expressionamaZulu, « le peuple du ciel ») fut unifié par le roiChaka, qui fit de son clan de 1 500 personnes une nation redoutable par la conquête et l'assimilation. L'unification zouloue est en partie responsable dumfecane, la vague chaotique d'émigration de clans au-delà des rivièresTugela etPongola, nouvelles limites duKwaZulu.

Reconnus pour leur armée formidable (impi), les Zoulous se heurtent aux colonsboers et à l'arméebritannique auXIXe siècle avec un acharnement et des tactiques qui prirent à plusieurs reprises les Européens au dépourvu (victoire zouloue à labataille d'Isandhlwana pendant laguerre anglo-zouloue de1879). La majeure partie des Zoulous aujourd'hui sont cultivateurs, mais l'urbanisation en a attiré un grand nombre vers les villes au cours duXXe siècle. Les Zoulous urbains se trouvent principalement auWitwatersrand, zone minière dans la province deGauteng comprenantJohannesbourg et àDurban (dont le nom zoulou esteThekwini), port important duKwaZulu-Natal. La vannerie, la garniture de perles et les chants zoulous sont célèbres.

Sur le plan politique, les Zoulous sont depuis 1980 profondément divisés entre partisans duCongrès national africain (ANC, fondé en 1912) et ceux duParti Inkatha de la liberté (IFP, fondé en 1975). De violentes émeutes éclatent entre ces partis, dans l'attente de la première élection de l'après-apartheid (Élections générales sud-africaines de 1994). L'IFP l'emporte (uniquement) au KwaZulu-Natal, mais son vote est légèrement en recul aux élections récentes. Depuis quelques années, l'IFP est en coalition avec l'ANC.

Ethnonymie

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En langue zouloue[1]
Singulier (une personne zouloue)umZulu
Pluriel (le peuple zoulou)amaZulu
Langue (la langue zouloue)isiZulu

Histoire

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Femme en habits traditionnels et portant une calebasse.

La patrie d'origine des Zoulous semble se situer dans la région de laTanzanie moderne. Leur présence en Afrique du Sud remonte auXIVe siècle. Tout comme lesXhosa qui se sont installés en Afrique du Sud au cours des vagues migratoires bantoues antérieures, les Zoulous ont assimilé de nombreux sons des languessan etkhoï, celles des premiers habitants de la contrée. De ce fait, le zoulou et le xhosa ont préservé de nombreuses consonnes à clics (sons qu'on ne rencontre qu'en Afrique du Sud), en dépit de l'extinction de nombreuseslangues khoïsan.

Le zoulou, comme toutes les langues indigènes d'Afrique du Sud, était unlangage parlé jusqu'à l'arrivée de missionnaires européens, qui l'ont transcrit en utilisant l'alphabet latin. Le premier document rédigé en zoulou fut une traduction de la Bible, parue en1883[2]. En1901,John Dube, un zoulou duNatal, créa leOhlange Institute, le premier établissement d'enseignement indigène d'Afrique du Sud.

Origines

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Les Zoulous étaient à l’origine un clan mineur, fondé en 1709 par kaNtombhela Zoulou, dans ce qui est aujourd’hui leKwaZulu-Natal. Ils appartenaient au groupe desNguni qui occupait la région. Les Nguni ont migré de la côte est de l’Afrique et se sont installés en Afrique du Sud aux alentours de 800apr. J.-C.

iZulu,iliZulu ouliTulu, selon les dialectesnguni, signifie « ciel ».

Royaume zoulou

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Article détaillé :royaume zoulou.

Les Zoulous créent en1816 un puissant royaume sous le conquérantChaka qui, doté comme ses prédécesseurs d'un large pouvoir sur la tribu, mène l'armée de la confédérationMthethwa, prend la suite de son mentorDingiswayo et fait d'une confédération de tribus hétérogènes un empire sous hégémonie zouloue.

Guerre contre les Anglais

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Article détaillé :Guerre anglo-zouloue.

Le, les Britanniques délivrèrent un ultimatum aux quatorze chefs représentantCetshwayo. Les clauses de l’ultimatum étaient inacceptables du point de vue du roi zoulou. Les forces britanniques traversèrent la rivièreThukela à la fin de. Le, les zoulous défirent les Britanniques à labataille d'Isandhlwana mais ils connurent plusieurs défaites les laissant dans une position inconfortable. La guerre se termina finalement par la défaite zouloue le après de grandes difficultés pour les Anglais, l'armée zouloue se révélant tenace.

Colonisation

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Guerriers zoulous de la fin duXIXe siècle.

Après la capture deCetshwayo kaMpande un mois après la défaite, les Britanniques divisent le royaume zoulou en treize potentats. Ces petits royaumes se combattent jusqu'à ce qu'en1883 Cetshwayo soit réinstallé comme roi duZululand. Les combats ne cessent pas et le roi se voit contraint de fuir son territoire sous les attaques victorieuses deZibhebhu, l'un des treize roitelets, soutenu par les mercenairesboers. Cetshwayo meurt en, peut-être empoisonné, et son fils de quinze ans,Dinuzulu kaCetshwayo, lui succède. Les guerres intestines se poursuivent pendant des années, jusqu'à l'absorption définitive du Zululand dans lacolonie du Cap.

L’apartheid

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Le bantoustan du KwaZulu

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Article détaillé :KwaZulu.
Drapeau du Kwazulu.

Sous l’apartheid, lebantoustan du KwaZulu (Kwa signifiant « terre de ») fut créé en1970 sous le nom de Zululand (il prit son nom actuel en1977). On prévoyait que tous les Zoulous deviendraient citoyens du KwaZulu, perdant ainsi leur citoyenneté sud-africaine. La patrie ainsi créée était composée d’une multitude de terres éparses. Des centaines de milliers de Zoulous vivant en dehors du KwaZulu furent dépossédés et furent déplacés par la force dans de moins bonnes terres. En 1993, environ 5,2 millions de Zoulous vivaient dans le KwaZulu et environ 2 millions dans le reste de l’Afrique du Sud[3]. Le ministre en chef du KwaZulu fut, de sa création en 1970 jusqu’en 1994,Mangosuthu Buthelezi. En 1994, la province du Natal fut rattachée au KwaZulu, le tout formant désormais, leKwaZulu-Natal.

Inkatha Freedom Party

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Article détaillé :Parti Inkatha de la liberté.

En 1975, Buthelezi recréa leInkatha YaKwaZulu, prédécesseur duParti Inkatha de la liberté (ou IFP). Cette organisation était théoriquement un mouvement de protestation contre l’apartheid, mais plus conservatrice que l’ANC. Par exemple,Inkatha était opposé à la lutte armée et aux sanctions contre l’Afrique du Sud.Inkatha était à l’origine en bons termes avec l’ANC, mais les deux organisations entrèrent en opposition en 1979 à la suite desémeutes de Soweto.

À cause de ses positions de plus en plus en faveur du gouvernement de l’apartheid,Inkatha fut la seule grande organisation reconnue comme représentative des opinions des noirs sud-africains par le gouvernement de l’apartheid ; l’ANC et les autres mouvements furent bannis. À la différence des leaders duTranskei, duCiskei, duBophuthatswana et duVenda, Buthelezi n’a jamais accepté la pseudo-indépendance offerte lors de la politique duSeparate Development, en dépit de fortes pressions de la part du gouvernement blanc.[réf. nécessaire]

Violence politique

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Dès 1985, des membres de mouvements d’opposition s’engagèrent dans des luttes sanglantes. La violence politique apparut d’abord entre les membres d'Inkatha et de l’ANC, ce qui donna lieu à des atrocités commises des deux côtés. On suppose qu’elles furent alimentées par le gouvernement de l’apartheid à travers une aide plus ou moins directe à l’Inkatha[4]. Les violences continuèrent tout au long des années 1980 et s’accentuèrent dans les années 1990 lors des premières élections nationales de 1994.

Les Zoulous aujourd'hui

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Le départ des hommes, obligés de s'en aller à la recherche d'un travail, a provoqué l'éclatement de la cellule familiale, sur laquelle reposait l'organisation sociale zouloue. Et la polygamie, qui était naguère la règle[5],[6], est devenue l'exception : il est difficile dans les conditions économiques d'aujourd'hui d'entretenir plusieurs épouses.

Culture

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Langue

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Article détaillé :Zoulou.

La langue des Zoulous est la langue zoulou (ou encoreisiZulu, unelangue bantoue), plus exactement un sous-groupeNguni. Le zoulou est la langue la plus parlée en Afrique du Sud où elle est unelangue officielle. Plus de la moitié de la population est capable de la comprendre, avec plus de 9 millions de personnes dont c'est la langue maternelle et plus de 15 millions qui la parlent couramment[7]. Beaucoup de Zoulous parlent aussi l'anglais, leportugais, letsonga, lesotho et d'autreslangues en Afrique du Sud.

Musique

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Certains affirment que les Zoulous ont développé une tradition vocale extraordinaire parce que, faute d'arbres de grande taille, ils ne pouvaient fabriquer d'instruments.[réf. nécessaire] Cette tradition a évolué, intégrant les chants religieux à quatre voix apportés par les colonisateurs européens. Siyahamba, un chant traditionnel zoulou, s'inscrit dans le courant des chants de dévotion a cappella. Ses paroles signifient « Nous marchons dans la lumière de Dieu ».

La musique et la danse zouloues ont été mondialement diffusées notamment grâce aux reprises de chansons traditionnelles (commeThe Lion Sleeps Tonight) et l'artiste internationalJohnny Clegg.

Habillement

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Femmes lors d'une cérémonie.

L'habillement traditionnel de l'homme est habituellement léger : un tablier en deux parties (semblable à unpagne) qui recouvre les parties génitales et les fesses. La pièce de devant est appeléeumutsha, et est habituellement fait en peau despringbok ou d'un autre animal torsadé en bandes qui recouvre les parties génitales. La partie arrière qui est appeléeibheshu, est faite d'une pièce unique en peau despringbok ou d'unbovin. Sa longueur est habituellement un indicateur de l'âge et de la position sociale : lesamabheshu (pluriel deibheshu) les plus longs sont portés par les hommes âgés. Les hommes mariés portent aussi un bandeau, appelé leumqhele, qui est aussi fait en peau de springbok ou en cuir deléopard pour les hommes de haut rang social, comme les chefs. Les hommes portent aussi des bracelets et des chaînes aux chevilles appelésimishokobezi pendant les cérémonies, rituels, comme les mariages et les danses.

Religion et croyances

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Fidèles zoulous dans une église africaine près deOribi Gorge.

La plupart des zoulous se réclament duchristianisme. Quelques-unes des églises auxquelles ils appartiennent sont l'African Initiated Church, en particulier l'Église chrétienne de Sion et diverses églises, bien que l'appartenance aux principales églises européennes (l'Église réformée hollandaise, l'Église anglicane et lecatholicisme) soit aussi assez répandue. Néanmoins, les Zoulous gardent leurscroyances pré-coloniales duculte des ancêtres sous forme d'unsyncrétisme avec le christianisme.

La religion zouloue possède undieu créateur,Nkulunkulu, qui interagit aussi dans la vie quotidienne des humains, bien que cette croyance se révèle être le résultat des efforts des premiers missionnaires pour adapter le dieu chrétien à la culture zouloue[8]. Traditionnellement, la croyance la plus forte chez les Zoulous sont les esprits des ancêtres (Amatongo ouAmadhlozi), qui ont le pouvoir d'intervenir en bien ou en mal dans la vie des gens[9]. Cette croyance perdure parmi la population zouloue[10].

Sangoma zoulous (guérisseurs).

Pour communiquer avec le monde spirituel, le sorcier (sangoma) doit invoquer les ancêtres à travers un rituel dedivination. Alors, unherboriste (inyanga) prépare une mixture à consommer (muti) pour influencer les ancêtres. Les sorciers et les herboristes jouent un rôle important dans la vie quotidienne des Zoulous. Néanmoins, il existe une différence entre lemuti blanc (umuthi omhlope), qui a des effets positifs, comme la guérison, la prévention ou la fin de la malchance, et lemuti noir (umuthi omnyama), qui peut apporter maladies et mort aux autres, ou une santé mal acquise à celui qui en use[10]. Les pratiquants dumuti noir sont considérés comme des sorciers du mal et sont rejetés par la société.

Le christianisme a eu du mal à s'implanter dans la population zouloue, et l'a fait de manière syncrétique.Isaiah Shembe, considéré comme lemessie zoulou, présente une forme dechristianisme mélangé aux traditions locales[11].

L'oiseau-foudre, ouimpundulu, est unecréature légendaire liée à lafoudre et à lasorcellerie[12].

Voir aussi

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Bibliographie

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Ouvrages anciens

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(ordre chronologique)

Écrits contemporains

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Romans

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Bandes-dessinées

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  • Zoulouland, une série de bande-dessinée deGeorges Ramaïoli retraçant l'histoire de la guerre anglo-zouloue ainsi que l'histoire de Chaka Zulu.
  • Cato Zoulou,Hugo Pratt,Casterman, 1987
  • Chaka, Jean-François Chanson et Koffi Roger N’Guessan, L'Harmattan, 2018
  • Zwanna, Son of Zulu, Nabile P. Hage et John Ruiz, Dark Zulu Lies editor, 1993

Discographie

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Filmographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Angus Stevenson et Maurice Waite,Concise Oxford English Dictionary: Luxury Edition, OUP Oxford, 2011, p.1681
  2. « Une Bible chez les Zoulous », surAleteia,(consulté le)
  3. HistoireDuMonde.net, « Histoire du monde.net », surhistoiredumonde.net(consulté le)
  4. PhilippeChapleau, « Les émeutes en Afrique du Sud : la stratégie de Buthelezi »,Cultures & Conflits,no 05,‎(ISSN 1157-996X,DOI 10.4000/conflits.137,lire en ligne, consulté le)
  5. « Zoulous, peuple emblématique d'Afrique du Sud », surTerra South Africa(consulté le)
  6. « Amours zoulous »,Le Monde.fr,‎(lire en ligne, consulté le)
  7. (en) « Ethnologue report for language code ZUL »,Ethnologue
  8. (en) Irving Hexham, « Lord of the Sky-King of the Earth: Zulu traditional religion and belief in the sky god »,Studies in Religion, University of Waterloo,‎(lire en ligne, consulté le)
  9. (en) Henry Callaway,The Religious System of the Amazulu, Springvale,(lire en ligne), « Part I:Unkulunkulu »
  10. a etb(en) Adam Ashforth, « Muthi, Medicine and Witchcraft: Regulating ‘African Science’ in Post-Apartheid South Africa? »,Social Dynamics,vol. 31:2,‎
  11. (en) « Art & Life in Africa Online - Zulu », University of Iowa(consulté le)
  12. (en) Penny Miller,Myths and Legends of Southern Africa,(ISBN 978-0949956163), « The Lightning Bird »,p. 102
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