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Zen

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La calligraphie de l’enso (en japonais, « cercle ») symbolise, dans le bouddhisme zen, la vacuité ou la pratique et l'éveil qui sans cesse se renouvellent (dokan, « anneau de la Voie »). Ce symbole est issu duwuweitaoïste.

Lezen est une branchejaponaise dubouddhisme mahāyāna hérité duchan chinois. Elle met l'accent sur laméditation (dhyāna) dans la posture assise dite dezazen.

Le mot « zen » est laromanisation de laprononciationjaponaise du caractère chinoischinois simplifié : ; chinois traditionnel : ; pinyin :chán ; litt. « méditation » ; il est prononcéchán enmandarin,zeu enshanghaïen et est également appeléSon en Corée etThiền auVietnam. Ces différents termes dérivés du chinois, remontent à une origine commune : le motsanskritdhyāna, enpalijhāna (« recueillement parfait »)[1].

Le zen se réfère auchan, une forme de méditation indienne implantée enChine parBodhidharma il y a 1 500 ans. Il prend sa source dans la méditation deSiddhartha Gautama sous l'arbre de la Bodhi par laquelle il obtint l'éveil, il y a plus de 2 500 ans enInde, mais il a été influencé par letaoïsme. On y trouve aussi l'influencecoréenne duson. Le zen japonais se réfère principalement à la posture de méditation d'éveil de Siddhārtha Gautama de transmission en transmission ditezazen. EnOccident, il s'agit de l'une des branches les plus connues et les plus pratiquées du bouddhisme zen, dans la version soit de l'écoleSōtō, soit de l'écoleRinzai[2].

Origines

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La légende de l'origine de la tradition zen et de la lignée de ses maîtres remonte à un sermon duBouddha Shâkyamuni à ses disciples alors qu'ils étaient réunis sur lepic des Vautours, relaté dans leLankavatara Sutra.

Pour tenter d'expliquer un point de son enseignement, il se contenta de cueillir silencieusement une fleur d'udumbara. Aucun des disciples n'aurait compris le message qu'il tentait de faire passer, à l'exception deMahakashyapa, qui aurait souri auBouddha. Celui-ci lui aurait alors dit devant l'assemblée qu'il lui avait ainsi transmis son trésor spirituel le plus précieux.

C'est une préfiguration de la description duchan que l'on prêtera à son fondateur légendaire,Bodhidharma : « Pas d'écrit, un enseignement différent (de tous les autres), qui touche directement l'esprit pour révéler la vraie nature de Bouddha » (« 不立文字、教外別傳, 直指人心,見性成佛 »).

Liste des patriarches du zen

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Liste rapportée par la tradition des vingt-huit patriarches de l’école avant son arrivée en Chine et liste des sept premiers patriarches duchan chinois :

De l'Inde en Chine

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Une représentation de Bodhidharma

Bodhidharma, vingt-huitième patriarche dans la filiation indienne, serait venu enChine autour de520[3]. Les différents textes chinois qui le mentionnent ne s'accordent pas exactement sur son origine (Kanchipuram dans le sud de l'Inde ouPerse) ni sur sa route (arrivé par l'ouest ou par un port du sud-est). On lui prête un attachement particulier pour leLankavatara Sutra, et la première écolechan constituée est connue sous le nom d'école Lankā (楞伽宗).

Une légende attestée à partir duXIe siècle au monastère deShaolin attribue la fondation de celui-ci à Bodhidharma, en faisant ainsi l'initiateur desarts martiaux d'Extrême-Orient. Néanmoins, bien qu'il existe auKerala un type de yoga offrant une certaine similitude extérieure avec lekung-fu, des gymnastiques de typeqigong semblent mentionnées sur des textes chinois datant duVe siècle av. J.-C., et les arts martiaux au montSong ont précédé Bodhidharma, si tant est qu'il s'y rendît jamais.

Lechan en Chine

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Article détaillé :Chan (bouddhisme).

De la Chine au Vietnam

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Thich Nhat Hanh

Le Chan a été introduit auVietnam sous le nom deThiền au début de l'occupation chinoise ( à 939EC). Sous les dynasties (1009-1225) etTrần (1225 à 1400), le Thiền s'est implanté au sein des élites et à la cour royale, et une nouvelle tradition autochtone a été fondée, l'école Trúc Lâm (« Bambouseraie »), qui comprenait également des influences confucéennes et taoïstes. Auxviie siècle, l'école rinzai a été introduite au Vietnam sous le nom de Lâm Tế, qui mêlait également les doctrines du Chan et de laTerre pure. Lâm Tế reste aujourd'hui le plus grandordre monastique du pays[4].

Le Thiền vietnamien moderne est influencé par lemodernisme bouddhiste[5]. Parmi les figures contemporaines importantes, citons le maître du Thiền Thích Thanh Từ (1924-), le militant et propagateur du bouddhisme,Thích Nhất Hạnh (1926-2022), et le philosophe Thích Thiên-Ân. Le Thiền vietnamien est divers et inclusif, apportant avec lui de nombreuses pratiques telles que la méditation du souffle, lemantra, les influencesTheravada, le chant, la récitation desutra et l'activisme dubouddhisme engagé.

De la Chine en Corée

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AuIXe siècle, le bouddhismechan est transplanté en Corée où il prend le nom deson. Il s'intègre au bouddhisme étatique déjà présent dans ce pays depuis leIVe siècle. D'un manière générale, lebouddhisme coréen inclut la pratique de la méditation assise, des prosternations, du chant, ainsi que desmantras et desgong'an (kōan).

Le zen coréen trouva sa plus grande expression dans l'ordre Chogye (plus de 9 000 temples de nos jours), un des plus anciens ordres monastiques bouddhiques toujours présent et très vivant de nos jours. Le nom deChogye (chinois: Caoxi) néanmoins ne date que duXIVe siècle, époque à laquelle le zen coréen adopte cette appellation nom de Chogye, qui trouve son origine en Chine dans le nom de la résidence du sixième patriarche chinois de l'école zen,Caoxi Huineng (VIIe siècle). L'ordre Chogye n'est que l'appellation de l'héritage monastique de l'école dite des neuf montagnes qui naît aux environs duIVe siècle de notre ère et qui, depuis leVIe siècle, s'imprégna profondément et définitivement duchan (zen), de sa philosophie et sa spiritualité.

La Corée influença fortement tous les arts qui furent, par la suite, affiliés au zen tel qu'on le connaît et reconnaît aujourd'hui. Notamment les arts esthétiques et les arts martiaux, héritages directs d'une Chine florissante et profondément attachée à la justesse de la voie. L'ordre monastique Chogye plonge ses racines dans la plus ancienne tradition zen, c'est-à-dire l'écoleLinji (japonais: Rinzai) et en conserve le plus pur héritage, particulièrement dans la transmission orale d'esprit à esprit entre maîtres et disciples par le moyen deskong an (kōan). Le lignage de l'ordre Chogye d'ailleurs descend directement de Linji. Un des grands maîtres coréens, par ailleurs réformateur de celle-ci, fut le maîtreChinul (1158-1210). Dans l'esprit de Ta-hui il n'inclinait ni pour la pure approche zen ni pour la pure approche textuelle car la lumière se fait par-delà les deux, au plus intérieur du cœur dans ce qu'il appelait « l'esprit-cœur vrai »[6].

De la Chine au Japon

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L'entrée du temple Eihei-ji.
L'entrée du templeEihei-ji, le temple principal de l'école zenSōtō fondée parDōgen en 1244, près d'Echizen.

DuVIe au XIIIe siècle, le bouddhisme zen fut importé deChine auJapon, par vagues successives. Le zen y naît par l'héritage duchan chinois et dusoncoréen et s'implante parBodhidharma,28e patriarche descendant deBouddha[7] et ce notamment en corrélation de temples oudojo voués à la pratique desarts martiaux. On retrouve dans le zen, les influences du taoïsme importées au bouddhisme chan[8].

Le pavillon principal du templeTofuku-ji àKyoto. Fondé en 1236 parEnni Ben'en comme un lieu de pratiqueTendai,Shingon et Zen, il est rapidement devenu un temple de l'école ZenRinzai. C'est aujourd'hui le plus ancien temple zen du Japon.

C'est auXIIIe siècle que le moineDōgen(道元?) importa le zenSōtō(曹洞,enmandarinCaodong?), et le moineEisai(栄西?,parfois appelé Yōsai) le zenRinzai(臨済?,Linji enmandarin) en 1191. Ces deux écoles, comme en Chine à partir desSong, constituent encore aujourd'hui, avec l'écoleobaku, le paysage du zen japonais. C'est le zen Rinzai qui va cependant s'imposer, du moins politiquement dans un premier temps, avec la mise en place du système dit des Cinq Montagnes, où « Cinq grands temples » (五山?,Gozan) chapeautent tous les autres. Après son voyage d’études enChineEisai (1141-1215) revient au Japon[9]. Il se heurte aux écoles du bouddhisme japonais apparues auxVIIIe et IXe siècles au sein de l’aristocratie japonaise (telle l’écoleTendai,Shingon ou encore celle de laterre pure). En 1199, il quitte doncKyoto pour la ville deKamakura où leShogun et les membres de sa caste desamouraïs accueillent avec enthousiasme ses enseignements zen orientés vers lesarts-martiaux[10].Hôjô Masako, la veuve du ShogunMinamoto no Yoritomo donne à Eisai une autorisation pour construire le premier centre zen àKamakura le templeJufuku-ji. Il y aura dix temples, cinq àKyōto et cinq àKamakura, qui varieront au fil du temps.

Dès lors Bodhidharma (達磨) appeléDaruma (だるま) (deDharma) s'inscrit au cœur de la castebushido[11]. Ainsi dès les débuts de lapériode Edo et des 250 ans de paix duShogunat Tokugawa[12], la voie du sabre suivie par les castes de samouraïs s’est tournée plus encore vers le bouddhisme et le zen issu de Daruma.Takuan Soho (1573-1645) prélat de la secte Rinzai[13] (auteur notamment del’Esprit Indomptable, Écrits d’un maître zen à un maître de sabre) côtoya et influença considérablementYagyu Munenori (Heiho kadensho) etMiyamoto Musashi (Traité des cinq anneaux) le plus célèbre samouraï du Japon aujourd’hui appartenant autrésor national japonais, artiste et philosophe qui représenta à plusieurs reprises le Daruma. Ainsi leTraité des cinq roues apparenté auxcinq éléments,godai ((五大) terre, eau, air, feu, vide ou éther) qui jalonnent le bouddhisme zen est rappelé sur tout le territoire japonais par legorintō (« stūpa à cinq anneaux »)[14] et jusqu'à aujourd'hui au sein du drapeau de la nouvelle ère, le drapeauReiwa associé à l'eau et sa correspondance occidentale (solides de Platon[15] etMysterium Cosmographicum deKepler).

Le courant zen et la pratique duzazen (méditation assise pratiquée en esprit d'éveil) eurent beaucoup de succès au Japon et s'accompagnèrent du développement par les moines de plusieurs arts et techniques, soit directement importés de Chine, soit créés localement en intégrant des éléments du nord de la Chine et de laCorée. On peut citer comme exemple l'usage duthé ou l'esthétique simple et dépouillée. Lavilla impériale de Katsura (après 1616) en est profondément imprégnée, en particulier le jardin et lepavillon de thé, Shōkintei. Le zen japonais est aussi fortement influencé par letaoïsme, dont on retrouve certains symboles et notions.

Filiation chinoise (chan) des écoles japonaises :

Approche

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L'approche du zen consiste à vivre dans le présent, dans l' « ici et maintenant », sans espoir ni crainte[16].

Zazen Rinzai

On peut dire approximativement que lezen Sōtō insiste sur la pratique dezazen (deza assis etzen méditation) et deshikantaza (seulement s'asseoir) alors que lezen Rinzai fait une large place auxkōan,apories,paradoxes à visée pédagogique dont la compréhension intellectuelle est impossible mais relève de l'intuition.

Zazen peut permettre de parvenir à l'éveil (satori) : pour Dôgen, la pratique elle-même est réalisation ; pratique et éveil sont comme la paume et le dos de la main. Il suffit de s’asseoir immobile et silencieux pour s'harmoniser avec l'illumination du Bouddha. Néanmoins, selon le bouddhisme zen, même l'éveil ne saurait être un but en soi.Zazen doit être sans but, il aide à la connaissance de soi-même et à la découverte de sa vraie nature.

Zazen Soto

Leskōan (école Rinzai) sont des propositions le plus souvent absurdes ou paradoxales que pose le maître et que le disciple doit dissoudre (plutôt que résoudre) dans la vacuité du non-sens et, par suite, noyer son moi dans une absence de tensions et de volonté, que l'on peut comparer à la surface parfaitement lisse d'un lac reflétant le monde comme un miroir.

Comme toutes les versions sinisées du bouddhisme, le zen appartient à l'ensemblemahāyāna, qui affirme que chacun possède en soi ce qu'il faut pour atteindre l'illumination. Certaines écoles (Tiantai,Huayan) considèrent que chacun et toute chose possèdent la « Nature de Bouddha ». La position zen, plus proche du courant philosophique duyogācāra, considère selon certains que la seule réalité de l'univers est celle de la conscience ; il n'y a donc rien d'autre à découvrir que la vraie nature de sa propre conscience unifiée.

Textes

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Article détaillé :Textes du bouddhisme zen.

Malgré la définition duchan comme « sans écrit » (enmandarinbuliwenzi 不立文字) attribuée à Bodhidharma, dessutras ont inspiré une partie de son enseignement : le Sûtra du Lankā lui-même insiste sur la nécessité des écritures d'une part, et sur la nécessité d'autre part de ne pas leur accorder de valeur absolue ; certains maîtres ont laissé des écrits, des disciples ont rassemblé l'enseignement de leurs maîtres dans des recueils.

Parmi les soutras, on peut citer en premier lieu leLankavatara Sutra rattaché à l'écoleyogācāra, qui a grandement contribué à la philosophie idéaliste du zen, qui voit en la conscience l'unique réalité. La tradition en fait le texte de référence de Bodhidharma ; plus récemment,D. T. Suzuki l'a abondamment commenté. Les sutras de « perfection de la sagesse » que sont leSūtra du Diamant et leSūtra du Cœur sont également importants, ainsi que leShurangama Sutra particulièrement apprécié des courants syncrétistes, et leSamantamukha Parivarta, un chapitre duSūtra du Lotus.

Parmi les textes écrits en Chine pendant les premiers siècles duchan, mentionnons leSūtra de l’Estrade attribué àHuineng, sixième patriarche, ainsi que deux recueils dekōan, leRecueil de la falaise bleue (碧巖錄, enmandarin,Biyan lu ; enjaponais,Hekiganroku), composé auXIIe siècle, etLa Barrière sans porte, composé au début duXIIIe siècle.

Zen et arts

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Certains arts comme la peinture, la calligraphie, la poésie, le jardinage, parmi d'autres, sont utilisés dans le cadre de l'entraînement et de la pratique du zen. L'art et la culture japonais ont été fortement influencés par le zen depuis son introduction sur l'île auxiiie siècle, notamment par la pratique de zazen, par les notions d'impermanence et de flux constant de l'expérience, ainsi que la simplicité. Une culture et une esthétique nourries de zen se sont formées et développées à travers différentes voies (Dō) :

  • Budō - la voie du guerrier ou des arts martiaux.
    • Iaidō - la voie du tirage de l'épée.
    • Karatedō - (anciennement karaté) la voie de la main vide, avec des techniques de frappe, de poussée, de coup de pied, de blocage et de balayage des pieds.
    • Kyūdō - la voie du tir à l'arc.
  • Kare-san-sui - l'art d'aménager des rocailles.
  • Suizen - le jeu artistique de la flûte en bamboushakuhachi des moines zen errants (Komusô).
  • Sadō (anciennementChadō) - la voie de la cérémonie du thé.
  • Shodō - la voie de l'écriture (calligraphie).
    • Bokuseki - la voie des traces d'encre, qui sont l'expression d'un moment intensément vécu et proviennent du sol primordial[Quoi ?].
  • Sumi-e ousuibokuga - la voie de la peinture à l'encre et au pinceau.

Les arts et les voies du zen rappellent le caractère éphémère de la vie, lemono no aware japonais (物の哀れ), mettent en évidence l'interconnexion des choses; ils peuvent ainsi transmettre des connaissances spirituelles profondes.

Pour tous les arts zen, il était et reste vrai aujourd'hui qu'il faut apprendre à lâcher prise. Le praticien apprend à distinguer entre ce qui appartient à l'essence des choses et ce qui est superflu[17].

Le zen en Occident

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Histoire

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Jusqu'auxixe siècle

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Jusqu'auxixe siècle on connaissait peu de choses sur le bouddhisme enEurope, à l'exception de commentaires dus aux missionnaires chrétiens à partir duxvie siècle. Dans leurs descriptions, nous trouvons les premières impressions du bouddhisme au Japon et en Chine. Bien qu'ils contiennent des descriptions de rituels et de comportements, il n'y a guère de commentaires plus détaillés sur les questions doctrinales ou les pratiques deméditation. L'Inquisition contrôlait étroitement toute pensée de ce type, bien que l'influence des pratiques contemplatives du zen ait été visible parmi les personnalités chrétiennes de l'époque, notamment les jésuites[18].

Bien qu'il soit difficile de déterminer le moment exact où l'Occident a pris conscience que le zen était une forme distincte de bouddhisme, la participation du moine zen japonaisSoyen Shaku auParlement mondial des religions de 1893 àChicago est souvent citée comme l'événement qui a fait connaître le zen dans le monde occidental[19].

xxe siècle

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Lexxe siècle a vu le début d'un échange animé entre le zen et l'Occident, et la diffusion progressive de cette école aux États-Unis et en Europe, et cela grâce à un certain nombre de personnes qui ont joué un rôle de pionnier. On peut mentionnerKarlfried Graf Dürckheim, actif au Japon entre 1939 et 1945, qui a promu le lien entre le zen et l'art en tant quepsychologue,thérapeute etprofesseur de zen. Maria Hippius Comtesse Dürckheim a encouragé des ponts similaires entre la thérapie et le zen. Ensuite, en 1948, le philosophe allemandEugen Herrigel publieLe Zen dans l'art du tir à l'arc, un classique de la littérature zen occidentale qui a connu une large diffusion. En 1956, l'œuvre a même été publiée en japonais. De nombreux intellectuels surtout de l'Allemagne d'après-guerre ont été « fascinés par le zen » après avoir lu cet ouvrage[20].

Mais ce n'est qu'à la fin des années 1950 et au début des années 1960 que l'on voit un nombre significatif d'Occidentaux s'intéresser au zen sans pour autant être des descendants d'immigrants asiatiques.

Houn Jiyu-Kennett (en)(1924-1996) est la première femme occidentale nonne zen Soto, après une formation au temple deSoji-ji, en 1962. En 1963, elle obtient le titre deOshō (en), « prêtre » ou « enseignant », puis retourne en Occident en 1969. L'année suivante, elle fonde le monastère de Shasta Abbey enCalifornie en 1970[21].

Daisetz Teitaro Suzuki

Aux États-Unis, le zen Sōtō prend pied en Californie à la fin des années 1950 grâce àShunryū Suzuki. En 1967, le moine SotoTaisen Deshimaru arrive en France[22]. De fait, dans la seconde moitié duxxe siècle, le zen japonais a acquis une grande popularité en Occident, en particulier aux États-Unis et en Europe. Différents livres sur le zen publiés entre 1950 et 1975 par Reginald Horace Blyth,Alan Watts, Philip Kapleau etDaisetz Teitaro Suzuki ont contribué à cet intérêt croissant pour le zen en Occident, à quoi s'ajoute l'intérêt de poètesBeat tels queJack Kerouac,Allen Ginsberg etGary Snyder[23]. En 1958, le magazine littéraire américainChicago Review a joué un rôle important dans l'introduction du zen dans la communauté littéraire américaine[24] en publiant dans un numéro spécial intitulé « On Zen » le texte d'Alan Watts « Beat Zen, Square Zen, and Zen » consacré aux poètes de la Beat generation, à côté de différents articles de D.T. Suzuki, Gary Snyders, Jack Kerouac, entre autres contributeurs[25]. En 1960 paraît égalementBouddhisme Zen et psychanalyse, ouvrage dans lequelErich Fromm dialogue avec D.T. Suzuki. Fromm y oppose à un monde mû par l'économie les valeurs de l'amour, de l'art et de la compassion[26].

Cette diffusion du zen et l'augmentation du nombre de pratiquant en Occident contraste avec l'intérêt limité que cette école rencontre au Japon. Ainsi, des cours de zen destinés aux chefs d'entreprise et aux responsables politiques « ont vu le jour aux États-Unis, en Allemagne et en Suisse », et le spécialiste des religionsMichael von Brück observe que « le zen en Occident connaît un réveil créatif qui est multiforme et révèle des contours organisationnels ouverts »[27].

Les écoles de zen en Occident

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Le zen s'est répandu en Occident à travers diverses écoles. L'un des principaux défis et tâches des maîtres zen est de transmettre le zen authentique, tout en l'adaptant dans une forme compréhensible et pratique pour les personnes socialisées dans des cultures influencées par l'Occident.

Sōtō en Europe

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Article détaillé :Sōtō.
Zentatsu Richard Baker Roshi (né en 1936)
Le maître américain Zentatsu Richard Baker, qui a contribué à la diffusion du zen en Allemagne.

Le maître zen japonaisTaisen Deshimaru Rōshi (1914-1982), disciple du maître zen SōtōKodo Sawaki Roshi (1880 - 1965) est venu en France en 1967, où il a enseigné la pratique zen jusqu'à sa mort en 1982. Il a laissé derrière lui un grand nombre d'étudiants, et sa tradition continue à se développer aujourd'hui, avec diverses organisations zen à travers l'Europe. Il ouvre le dōjōPernety, àParis en 1971, qui devient la source de la diffusion du zen en Europe. Dans les années 1970, il fonde l'Association Zen Internationale (AZI)[28]. En 1974, Deshimaru a fondé le premier monastère zen près de la ville d'Avallon, dans l'ancienne région française deBourgogne[29]. Le premier temple zen d'Europe, la Gendronnière, a été fondé en 1980 par Deshimaru et ses disciples, près deBlois[30].

Zentatsu Richard Baker Roshi (né en 1936) est un maître zen américain qui a enseigné en Amérique puis, à partir de 1983, en Allemagne, dans une institution zen semi-monastique, leDharma Sangha, àHerrischried enForêt-Noire. Il a ainsi contribué à la diffusion de l'école Sōtō en Allemagne également[31],[32].

Rinzai

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Article détaillé :Rinzai.

Un grand nombre de lignées Rinzai ont été transplantées du Japon enEurope, auxAmériques et enAustralie, et des pratiquants non japonais ont été certifiés comme enseignants et successeurs de ces lignées. Il y a des temples Rinzai, ainsi que des groupes de pratiquants dirigés par des laïcs, dans de nombreux pays.

Senzaki Nyogen (1876-1958) était un maître zen Rinzai japonais qui est considéré comme l'une des figures clés de la transmission du bouddhisme zen en Occident. Senzaki s'est installé aux États-Unis en 1905. Il a traduit et exposé de nombreux textes de la tradition bouddhiste zen en anglais au cours de sa vie.

Le maître zen japonais Kyozan Joshu Sasaki, qui enseigne le zen aux États-Unis depuis 1962, vient régulièrement en Autriche depuis 1979 pour donner des conférences et diriger des sesshins. Son travail et celui de ses élèves, en particulier le travail de Genro Seiun Osho à Vienne et dans le sud de l'Allemagne, ont contribué de manière significative à l'établissement de l'école zen Rinzai dans le monde germanophone.

L'Autrichienne Irmgard Schlögl s'est rendue au Japon en 1960 pour devenir l'une des premières femmes occidentales à connaître le zen authentique. En 1984, elle a finalement été ordonnée nonne zen sous le nom de Myokyo-ni. Elle a fondé le Centre Zen de Londres en 1979, et a travaillé dès lors à la fois comme traductrice d'importants écrits zen et comme enseignante zen. Un parcours similaire a été suivi par Gerta Ital d'Allemagne. En 1963, elle a été la première femme occidentale à être autorisée à vivre et à méditer dans un monastère zen japonais sur un pied d'égalité avec les moines pendant sept mois. Le résultat littéraire de cette période est son livre Der Meister die Mönche und ich, eine Frau im Zen-Buddhistischen Kloster (Le Maître, les moines et moi, une femme dans un monastère bouddhiste zen) dont les impressions ont façonné l'image du zen japonais en Occident[33].

Un pilier du zen Rinzai auXXIe siècle est le centre zen Bodaisan Shoboji à Dinkelscherben, en Allemagne, supervisé par le maître zen japonais Hozumi Gensho Roshi et dirigé par le maître zen allemand Dorin Genpo Zenji jusqu'en 2017, qui est officiellement un temple branche duMyōshin-ji, un temple des grandes traditions Rinzai au Japon, depuis l'automne 2008. Dorin Genpo Zenji a également supervisé la Communauté Zen Hakuin Allemagne e.V. jusqu'en 2017.

Shōdō Harada Roshi est maître zen depuis 1982 au monastèreSōgen-ji d'Okayama, où il enseigne principalement à des étudiants étrangers. Il a créé plusieurs centres (One Drop Zendo) en Europe, en Inde et aux États-Unis.

Zen chrétien

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La décision duConcile VaticanII selon laquelle l'Église catholique romaine doit promouvoir le dialogue avec les autres religions a fondamentalement changé sa relation avec les autres religions. Depuis 1979, dans le cadre du programme d'échanges interreligieux initié dans le cadre du concile, des moines bouddhistes viennent régulièrement dans des monastères chrétiens en Europe, tandis que des moines chrétiens se rendent en Asie[34].

Ce dialogue interreligieux ainsi que l'approche religieuse globalement exempte de dogmatisme du bouddhisme en général ont favorisé un rapprochement entre le zen et l'Église catholique. Les médiateurs sont souvent des religieux, des prêtres, des professeurs et des théologiens. On mentionnera entre autres noms :

  • Hugo Makibi Enomiya-Lassalle (1898-1990),SJ
  • Willigis Jäger (1925-2020),OSB, Ko-un Roshi
  • Josef Sudbrack (1925-2010), SJ
  • David Steindl-Rast (* 1926), moine bénédictin (OSB) et psychologue
  • Johannes Kopp (1927-2016),SAC, Ho-un-Ken Roshi
  • Peter Lengsfeld (1930-2009), Chô-un-Ken Roshi
  • Willi Massa (1931-2001),SVD
  • Ama Samy (* 1936), SJ
  • Niklaus Brantschen (* 1937), SJ
  • Pia Gyger (1940-2014), cofondatrice du Lassalle-Institut au sein de la Lassalle-Haus (de) de Bad Schönbrunn.
  • Jakobus Kaffanke (* 1949), OSB
  • Stefan Bauberger (* 1960), SJ

Mais le dialogue ne s'arrête pas au catholicisme: on observe également l'établissement de liens entre le zen et lathéologie protestante depuis le début duxxie siècle. On relèvera entre autres noms ceux deMichael von Brück (* 1949) et de Doris Zölls (* 1954) (nom zen Myô-en An), nonne et maître de la lignée zen du Nuage Vide, qui relève du temple Bailin deZhuozhou en Chine.

Représentants du dialogue entre le christianisme et le zen (sélection)

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  • Hugo Makibi Enomiya-Lassalle, jésuite et maître zen germano-japonais.
    Hugo Makibi Enomiya-Lassalle, jésuite et maître zen germano-japonais.
  • Willigis Jäger, moine bénédictin et maître zen allemand.
    Willigis Jäger, moine bénédictin et maître zen allemand.
  • David Steindl-Rast, moine bénédictin austro-américain, ermite et maître spirituel.
    David Steindl-Rast, moine bénédictin austro-américain,ermite etmaître spirituel.
  • Ama Samy, maître zen et prêtre chrétien birman.
    Ama Samy, maître zen et prêtre chrétienbirman.
  • Niklaus Brantschen, jésuite et maître zen suisse.
    Niklaus Brantschen, jésuite et maître zen suisse.
  • Pia Gyger, pédagogue curative, psychologue, professeur de contemplation et maître zen suisse.
    Pia Gyger, pédagogue curative,psychologue, professeur de contemplation et maître zen suisse.
  • Michael von Brück, théologien protestant allemand, enseignant de zen et de yoga.
    Michael von Brück, théologien protestant allemand, enseignant de zen et deyoga.
  • Jakobus Kaffanke, bénédictin allemand, ermite, modérateur, auteur, éditeur et enseignant zazen.
    Jakobus Kaffanke, bénédictin allemand, ermite, modérateur, auteur, éditeur et enseignant zazen.

Le zen et la philosophie occidentale

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Les rencontres durables entre le zen et laphilosophie occidentale ont eu lieu au début duXXe siècle, lorsque les premiers étudiants japonais ont visité les facultés de philosophie des universités européennes.

L'école de Kyōto

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Il convient avant tout de mentionner les représentants de l'école de Kyōto, une école de philosophie qui a émergé au Japon au début duXXe siècle àKyōto. Dans son effort pour donner une expression philosophique au concept de Néant absolu (zettai-mu), l'école de Kyōto s'appuie sur la notion deshunyata (vide,vacuité, jap. 空, kū) développée dans le bouddhisme mahayana, et sur le concept de wu (無,mu), particulièrement caractéristique dutaoïsme et du bouddhisme zen.

Martin Heidegger

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Martin Heidegger (1960)

Dès les années 1920, de nombreux philosophes japonais — qui se révèleront importants par la suite, et dont certains font partie de l'école de Kyōto — ont participé aux séminaires et cours deMartin Heidegger (1889-1976), par exempleTanabe Hajime,Watsuji Tetsurō etNishitani Keiji. Cela a conduit à un riche dialogue entre les deux parties, et permis également à Heidegger de se familiariser avec les principes fondamentaux du zen. Car en mettant « la mort et le néant en relation directe avec l'acte de vie lui-même, la philosophie de Heidegger développe une proximité de pensée avant tout avec (...) le chan et du bouddhisme zen, qui porte ses fruits jusqu'à ce jour »[35].

En 1938, lors de son séjour en Allemagne, Nishitani aurait offert à Martin Heidegger le premier volume desEssais sur le bouddhisme zen de D.TT. Suzuki en guise de cadeau d'anniversaire, mettant ainsi Heidegger en contact avec le bouddhisme zen, auquel il se réfèrera par la suite à de nombreuses reprises[36]. Il apprécia beaucoup le travail de Suzuki, qu'il rencontra en 1953. Cette rencontre l'impressiona beaucoup, au point qu'il aurait affirmé: « Si je comprends bien cet homme, c'est ce que j'essayais de dire dans mes écrits »[36].

Nishitani Keiji

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Plus tard, Nishitani devint un philosophe de la religion qui combina les expériences de la pratique du zen avec l'existentialisme ainsi qu'avec l'approcheanthropologique deMartin Buber[37]. Grâce à sa connaissance approfondie de laphilosophie occidentale et orientale, il a réussi à créer un récit parallèle dunihilisme et deshunyata, qui pouvait également être formulé en langage théologique chrétien[réf. nécessaire].

Notes et références

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Notes

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  1. Chi. Pútídámó ou Dámó ; jap. Bodaidaruma ouDaruma
  2. Chi. Houei'ko ou Dazu Huike ; jap. Taiso Eka
  3. Chi. Seng-ts'an ou Jianzhi Sengcan ; jap. Kanchi Sosan
  4. Chi. Dayi Daoxin ; jap. Dai'i Doshin
  5. Chi. Hong-Jen ; jap. Dai'man Konin
  6. Jap. Daikan Eno
  7. a etbSur décision d'un conseil de maîtres chan convoqués par le prince impérial sur ordre de l'empereur Dezong

Références

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  1. a etb(en) Robert E., Jr.Buswell et Donald S., Jr.Lopez,The Princeton dictionary of Buddhism, Princeton Press,(ISBN 978-1-4008-4805-8), p 1050
  2. La troisième école du zen est l’école Obaku[1]
  3. Quentin Ludwig,Le Grand Livre du bouddhisme, Éditions Eyrolles,p. 143 (voir extrait du livre en ligne)
  4. (en) John Powers,A Concise Encyclopedia of Buddhism, Oneworld Publications, 2013, p. 238
  5. (en) Jørn Borup, Marianne Qvortrup Fibiger,Eastspirit. Transnational Spirituality and Religious Circulation in East and West, BRILL, 2017, p. 168.
  6. Philippe Thiébault,La Pensée coréenne, Aux sources de l'Esprit-Coeur, Gémenos (13), éditions Autres Temps,, 400 p.(ISBN 978-2-84521-255-8),p. 63
  7. La lignée officielle des maîtres Chan se constitue ultérieurement ; l’un des premiers documents à mettre Bodhidharma en tête du Chan chinois est l’épitaphe de Fărú (法如 638–689), disciple deHongren, selonHeinrich Dumoulin,Early Chinese Zen Reexamined: A Supplement to Zen Buddhism: A History, Japanese Journal of Religious Studies, volume=20-1, 1993,p. 31–53p. 37
  8. (en) Ray Grigg,Tao of Zen By(lire en ligne),p. 9
  9. The Princeton dictionary of buddhism par Robart E. Buswell Jr et Donald S; Lopez Jr aux éditions Princeton University Press,(ISBN 0691157863), page 557.
  10. Thomas Cleary,La Voie du samouraï,Seuil,
  11. Heinrich Dumoulin,James W. Heisig et Paul F. Knitter,Zen Buddhism: A History: Japan, World Wisdom, 2005,p. 31(ISBN 0-941532-90-9).
  12. Tokitsu, Kenji,1947- (trad. du japonais),Miyamoto Musashi : maître de sabre japonais duXVIIe siècle : l'homme et l'œuvre, mythe et réalité, Méolans-Revel, Editions désiris,, 408 p.(ISBN 2-907653-54-7 et9782907653541,OCLC 41259596,lire en ligne),p. 289, 290
  13. Takuan Sōhō,L'Esprit indomptable. Écrits d'un maître de zen à un maître de sabre, Noisy-sur-École,Budo Éditions,, 112 p.(ISBN 978-2-908580-87-7),p. 9
  14. Kōjien Japanese Dictionary.
  15. (de)Eva Sachs,Die fünf platonischen Körper, Berlin, 1917.A.-J. Festugière,Études de philosophie grecque,p. 385.
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  23. (en) Robert Aitken "Foreword" in Dwight Goddard,A Buddhist Bible, Boston, MA, Beacon Press,, 720 p.(ISBN 978-0-807-05911-1)
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  25. [lire en ligne (page consultée le 13 juillet 2021)]. Le texte de Watts a été publié sous son titre anglais en 2016 par la République des Lettres, dans une traduction deJacques Darras.(ISBN 978-1-258-01328-8)
  26. D.T. Suzuki, E. Fromm, R. de Martino, (trad. de l'anglais par Théo Léger),Bouddhisme Zen et psychanalyse, Paris, PUF,coll. « Quadrige », (1re éd. 1971), 192 p.(ISBN 978-2-130-57594-8)
  27. (de) Michael von Brück,Zen. Geschichte und Praxis, München, Reihe Wissen in der Beck'schen Reihe, 2007 (2. durchgesehene auflage)(ISBN 978-3-406-50844-8),p. 121
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  35. (de) Rolf Elberfeld, « Heidegger und das ostasiatische Denken. Annäherungen zwischen fremden Welten », in Dieter Thomä (Hrsg.)Heidegger Handbuch unter Mitarbeit von Katrin Meyer und Hans Bemhard Schmid Leben - Werk - Wirkung, Stuttgart, Verlag J. B. Metzler, 2013(ISBN 9783476022684), S. 470
  36. a etb(de) Victor und Victoria Trimondi, « Daisetz Teitaro Suzuki. Keine Berührungsängste vor dem Faschismus », surtrimondi.de(consulté le)
  37. Lettre de Hans A. Fischer-Barnicol à Martin Buber, 3 novembre 1964, in : Martin Buber :Briefwechsel aus sieben Jahrzehnten, Vol. III, Heidelberg, 1975, p. 623-626.

Bibliographie

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Ouvrages de maîtres zen

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Ouvrages d'étude

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Autres

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Études scientifiques et médicales

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Voir aussi

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Articles connexes

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