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Zeitenlik

40° 39′ 16″ N, 22° 56′ 01″ E
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Zeitenlik
Zeitenlik, tombes entourant le mémorial allié
Pays
Commune
Coordonnées
Localisation sur la carte de Grèce
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Camp de Zeitenlik

Zeitenlik (grec moderne :Ζέιτενλικ ) est un cimetière militaire situé dans l'agglomération deThessalonique, enGrèce. Il contient les dépouilles de soldats serbes, français, anglais, italiens, russes, ainsi que des prisonniers de guerre bulgares, tombés durant l'Expédition de Salonique lors de laPremière Guerre mondiale.20 500 morts de cinq nationalités sont inhumés dans le cimetière, le plus grand du pays.

Étymologie

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Le nom est formé à partir du mot turcZeytin signifiantOlive et pouvant être traduit parplantation d'olives[1],[2].

Localisation

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Le cimetière se trouve dans la rue Lagada menant à la place Vardariou. Il se situe dans le district municipal d'Ambelókipi, au sein dudème d’Ambelókipi-Meneméni, dans l'aire urbaine de Thessalonique. Il forme une enclave de 1 500 m2[1]. Certains pensent que ce lieu a été choisi à l'endroit où se trouvait le cimetière catholique de Saint-Vincent de Paul, mais aussi en raison de la conversion des habitations du quartier adjacent de Lazariston en hôpital[3], devenu l'hôpital principal serbe pendant la guerre. C'est aussi le nom du camp où les troupes françaises et anglaises furent stationnées par les Grecs, où ils construisirent ensuite lecamp retranché de Salonique.

En outre, il s’agit de l’endroit où a eu lieu le premier enterrement organisé de soldats sur lefront macédonien (jusque-là, les morts étaient soit enterrés dans des monuments érigés sur les champs de bataille, soit envoyés dans leur propre pays)[4].

Histoire

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Plan de la nécropole.
Le musée.

Le, l'accord pour la création du cimetière est signé par les Alliés, représentés par le générauxJean Noël Boucher (sl),George Milne,Živojin Mišić, le colonel Giamberini (Italie) et le gouverneur général de Thessalonique Adosidis. L'État grec acheta ainsi les terres sur lesquelles repose le cimetière et en laissa l'usufruit aux États alliés, tandis que les Alliés supportent les coûts d'entretien du cimetière[5]. Les travaux ne commencèrent qu'en1933 et l'inauguration intervint pour le. De nombreux cyprès jalonnent les allées et rythment le monument.

C’est Savo Mihailović qui a été le premier garde de lanécropole. Ce combattant serbe de laPremière guerre mondiale a été le chef du groupe responsable de l'exhumation des combattants serbes et de leur transfert vers le site du futur cimetière. Mihailović a vécu à l’intérieur de la nécropole, dans une maison construite pour lui et sa famille. Il a surveillé le site jusqu'à sa mort, en 1928. Son corps a été enterré à Zeitenlik. Savo Mihailović a été remplacé par son fils Duro. Ce dernier est décédé en 1961 et a également été inhumé à Zeitenlik. Le gardien actuel du cimetière estDorde Mihailović (en) (fils de Duro et petit-fils de Savo). Il est né en 1928 et habite à Zeitenlik avec son épouse et sa fille. Il a obtenu la permission d'être la dernière personne inhumée au cimetière de Zeitenlik.

Les présidents françaisCharles de Gaulle etValéry Giscard d’Estaing ont visité Zeitenlik en 1963 et 1975 respectivement, afin d’honorer lesPoilus morts[6].

Dans le cadre du Centenaire de laGrande guerre, le “musée de lanécropole militaire française à Zeitenlik” a été aménagé à la place de l’entrée du secteur français par leConsulat général de France à Thessalonique, la Mission du centenaire et des partenaires grecs. Ouvert depuis[7], il a officiellement été inauguré le en présence du Secrétaire d'État français chargé des Anciens combattants et de la Mémoire (Jean-Marc Todeschini), de la Vice-ministre déléguée à laMacédoine et laThrace (María Kóllia-Tsarouchá), du maire deThessalonique (Yiánnis Boutáris) et d’autres représentants politiques, militaires et religieux[8].

Chaque11 novembre (jour du Souvenir), une cérémonie est organisée à Zeitenlik, où leconsul général de France à Thessalonique rend hommage auxPoilus inhumés, en présence des autorités helléniques. D’autre part, les navires militaires de la marine française laissent uneplaque honorifique dans la chapelle rouge.

Chaque année, des centaines de touristes (dont despèlerins) se rendent au cimetière. La majorité d’entre eux est d’origine serbe du fait de la proximité du paysbalkanique par rapport à laGrèce[4].

Soldats inhumés

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Chacun des cinq paysalliés de laPremière guerre mondiale (France,Serbie,Russie,Royaume-Uni,Italie) ont un secteur à eux.

Voici la composition de la nécropole :

  • secteur français : 8 089 tombes
  • secteur serbe : 7 500 tombes
  • secteur italien : 3 000 tombes
  • secteur anglais : 1 600 tombes
  • secteur russe : 400 tombes

Serbes

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Le cénotaphe serbe

La partie serbe contient 7 441 dépouilles de soldats serbes tombés tout au long du front, qui furent rapatriés d'autres cimetières, mais aussi les corps de 126 corps de Partisans et de déportés morts lors de laSeconde Guerre mondiale. Une chapelle y a été construite. L'imposant cénotaphe serbe, construit entre 1928 et 1936 et situé à l'entrée du cimetière, surplombe un ossuaire souterrain contenant 5 500 dépouilles et constitue un lieu de pèlerinage national important pour les Serbes[9].

Français

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Parmi les 8 310 soldats français enterrés à Zeitenlik, 6 347 sontmétropolitains, 1 222Sénégalais, 398Malgaches etIndochinois, et 343Nord-Africains[10]. 8 102 sont en tombes individuelles.

Trois monuments sont dédiés aux morts des armées d'Orient et aux aviateurs. Une croix et une chapelle y ont été construites.

Le secteur français.

Italiens

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Les corps de 3 500 italiens reposent dans ce cimetière, et disposent de leur propre chapelle.

Monument italien.

Anglais

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Mrs. Harley, au centre, sœur du maréchalJohn French et à sa gauchegénéral Sarrail.

1 350 soldats anglais sont enterrés en ce cimetière, ainsi que Katherine Mary Harley, sœur du maréchal French et directrice administrative desScottish Women's Hospitals, tombée dans un bombardement le àMonastir.

Russes

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493 soldats russes des2e et4e brigades qui combattirent sous les ordres du généralLokhvitski reposent ici.

Images

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  • Visites de V.G.E. et du général de Gaulle, musée du cimetière.
    Visites deV.G.E. et dugénéral de Gaulle, musée du cimetière.
  • Installations au camp de Zeitenlik, publication dans Le Pays de France.
    Installations au camp de Zeitenlik, publication dansLe Pays de France.
  • Creusement de tranchées et découvertes archéologiques.
    Creusement de tranchées et découvertes archéologiques.
  • protection contre les attaques aériennes.
    protection contre les attaques aériennes.
  • Base aérienne dans le camp de Zeitenlik, Evzones au premier plan.
    Base aérienne dans le camp de Zeitenlik,Evzones au premier plan.
  • étendue du camp de Zeitenlik, publication dans Le Miroir.
    étendue du camp de Zeitenlik, publication dansLe Miroir.
  • monument français à Zeitenlik.
    monument français à Zeitenlik.
  • Monument français.
    Monument français.
  • monument russe à Zeitenlik.
    monument russe à Zeitenlik.
  • monument serbe à Zeitenlik.
    monument serbe à Zeitenlik.
  • Chapelle où se trouvent des plaques commémoratives à Zeitenlik.
    Chapelle où se trouvent des plaques commémoratives à Zeitenlik.

Notes et références

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  1. a etbZejtinlik sur le site duConsulat-General de Serbie à Salonique
  2. « Zeitenlik: Paix aux cendres des héros », survoiceofserbia.org,.
  3. Λαζαρίδης, σ.100
  4. a etb(grk)« Ο Χάρτης της Πόλης: Στη σιωπή του Ζέιτενλικ »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surparallaximag.gr.
  5. ΦΕΚ Α220/24-9-1920
  6. « Visites du Général de Gaulle et Valéry Giscard d’Estaing », surambafrance-gr.org,.
  7. (grk + et + fr) « Ouverture du musée de la nécropole militaire française de Zeïtenlick (Thessalonique) », suryoutube.com,.
  8. (grk) « Εγκαινιάστηκε το Μουσείο στα συμμαχικά νεκροταφεία του Ζέιτενλικ (ΦΩΤΟ+VIDEO) », surthestival.gr,‎.
  9. Ζαφείρης, σ.294
  10. « Ouverture du musée de la nécropole militaire française de Zeïtenlick (Thessalonique) », suryoutube.com,.

Bibliographie

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  • Λαζαρίδης Σπύρος, Από το Βαρδάρι ως το Δερβένι, Ζήτρος, Θεσσαλονίκη 1997,(ISBN 960-7760-05-0)
  • Χρίστος Ζαφείρης, Θεσσαλονίκης Εγκόλπιον, Εξάντας, Αθήνα 1997,(ISBN 960-256-301-X)

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