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Zèbre

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Pour les articles homonymes, voirZèbre (homonymie).

Hippotigris

Hippotigris
Description de cette image, également commentée ci-après
Unzèbre des plaines (Equus quagga) au cratère du Ngorongoro, enTanzanie.
2–0 Ma
0 collection
Pléistocèneprésent.
Classification
RègneAnimalia
Embr.Chordata
Sous-embr.Vertebrata
ClasseMammalia
Sous-classeTheria
Infra-classeEutheria
OrdrePerissodactyla
FamilleEquidae
GenreEquus

Sous-genre

Hippotigris
Smith,1841

Répartition géographique

Description de l'image Zebra range.png.

Leszèbres (Hippotigris) sont unsous-genre d'équidés africains reconnaissables à leur pelagerayé noir et blanc. On distingue troisespèces actuelles : leZèbre de Grévy (Equus grevyi), leZèbre des plaines (Equus quagga) et leZèbre de montagne (Equus zebra). Les zèbres appartiennent au genreEquus qu’ils partagent avec leschevaux (du sous-genreEquus) et lesânes (du sous-genreAsinus), ces trois groupes constituant les seuls membres actuels de lafamille deséquidés. Les rayures des zèbres présentent des motifs variables, propres à chaque individu. Plusieurs hypothèses ont été avancées pour expliquer leur fonction, la plus étayée suggérant qu’elles servent de protection contre les mouches piqueuses. Les zèbres vivent enAfrique de l'Est et enAfrique australe, dans des habitats variés tels quesavanes,prairies, zones boisées,maquis et régions montagneuses.

Les zèbres se contentent de brouter les herbes au sol et peuvent subsister grâce à une végétation de moindre qualité. Leurs principaux prédateurs sont leslions ; ils fuient généralement lorsqu’ils sont menacés, mais peuvent aussi mordre et ruer. Le comportement social varie selon les espèces : les zèbres des plaines et de montagnes vivent dans des harems stables composés d’un mâle adulte, l’étalon, de plusieurs femelles adultes, les zébrelles et de leurs petits, zébreaux et zébrettes, tandis que le zèbre de Grévy vit seul ou en troupeaux éparses. Chez les espèces vivant en harem, les femelles adultes ne se reproduisent qu’avec l’étalon dominant, alors que les mâles du zèbre de Grévy établissent des territoires attirant les femelles, l’espèce étantpolygynandre. Les zèbres communiquent à l’aide de divers vocalises, postures corporelles et expressions faciales. Letoilettage social renforce les liens sociaux des membres du groupe, chez les zèbres des plaines et de montagnes.

Leur pelage particulier fait des zèbres l’un des animaux les plus reconnaissables à l’esprit humain. Ils sont représentés dans l’art et les récits, aussi bien dans leur continent d’origine, qu’à travers le monde. Historiquement, ils ont été très recherchés par les collectionneurs d’animaux exotiques, mais contrairement auxchevaux et auxânes, les zèbres n’ont jamais été complètementdomestiqués. L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) classe le zèbre de Grévy parmi lesespèces en danger, le zèbre de montagnes commevulnérable et le zèbre des plaines commequasi menacé. LeCouagga (E. quagga quagga), une sous-espèce du zèbre des plaines, a disparu auXIXe siècle. Néanmoins, les zèbres sont présents dans de nombreuses aires protégées.

Étymologie et dénominations

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Lesubstantifmasculin[1],[2],[3] « zèbre » (prononcé : [zε:bʀ][1]) est unemprunt[1] auportugaiszebra[1],[3], substantif féminin lui-même probablement issu — comme l'espagnolcebra — d'unlatin vulgaire*eciferus, variation vernaculaire dulatinequiferus (« cheval sauvage »), composé deequus (« cheval ») et deferrus (« sauvage »)[1].

En français, « zèbre » estattesté au début duXVIIe siècle : d'après leTrésor de la langue française informatisé[1], sa premièreoccurrence (graphie : ‹ zebre ›) se trouve dans l’Histoire des choses plus mémorables advenues tant ez Indes orientales, que autres païs de la descouverte des Portugais dePierre du Jarric, parue àBordeaux en[4].

Le portugaiszebra servait initialement à désigner un équidé sauvage, lezevro ouzebro, particulièrement abondant dans lapéninsule Ibérique jusqu'auXVIe siècle. En, la nature biologique précise de l'animal reste incertaine[5]. Quatre hypothèses ont été avancées selon lesquelles lezebro ibérique serait : soit l'hydrontin (Equus hydruntinus), unonagreéteint ; soit l'ancêtre duSorraia, unerace chevalineportugaise ; soit un onagre moderne, introduitdans la péninsule Ibérique par les musulmans ; soit un équidédomestique errant, âne ou cheval[5],[6].

Le petit du zèbre s'appelle le zébreau et la femelle du zèbre s'appelle la zébrelle. On rencontre aussi le terme zébresse ou zebrette.-On dit que le zèbre hennit[7] comme lecheval mais le zèbre de Grévy brait, comme l'âne, on dit aussi qu'il jappe.

Liste alphabétique denoms vernaculaires ou desnoms vulgaires attestés[8] en français.
Note : certaines espèces ont plusieurs noms et, les classifications évoluant encore, certains noms scientifiques ont peut-être un autre synonyme valide. En gras, l'espèce la plus connue des francophones.

Taxonomie et évolution

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Article détaillé :Equus (genre).

Les zèbres sont classés dans le genreEquus avec leschevaux et lesânes. Ces trois groupes sont les seuls membres vivants de la famille desÉquidés[15]. Le genreEquus est originaire d’Amérique du Nord, et le séquençagepaléogénomique direct d’un os demétapode de cheval du Pléistocène moyen (700 000 ans) du Canada implique que l’ancêtre commun le plus récent des équidés vivants remonterait à environ 4,07 millions d’années (avec unintervalle de 4,0 à 4,5 Ma)[16]. Les chevaux se sont séparés des ânes et des zèbres à cette époque, et les équidés ont colonisé l’Eurasie et l’Afrique il y a environ 2,1 à 3,4 mya. Les zèbres et les ânes se sont différenciés il y a environ 2 Ma , le zèbre des montagnes il y a 1,6 Ma et le zèbre des plaines et le zèbre de Grévy se sont séparés il y a 1,4 Ma[17].

Une étude de l’ADN mitochondrial de 2017 a placé leEquus ovodovi eurasien et le sous-genreSussemionus plus proches des zèbres que des ânes[18].

Cependant, d’autres études ont contesté cette position, estimant que la lignéeSussemionus serait basale par rapport au groupe zèbres+ânes, tout en suggérant que cette lignée aurait pu recevoir du flux génétique provenant des zèbres[19].

Aujourd’hui, il est relativement accepté que les zèbres forment un sous-genre bien distinct de celui des cheveux (Equus) et des ânes (Asinus), cependant ce ne fut pas toujours le cas et on a longtemps pensé que le « zèbre » n’était pas une entité zoologiquement distincte, mais un modèle issue de la convergence évolutive : ainsi, là où lezèbre des plaines et lezèbre des montagnes étaient traditionnellement placés dans lesous-genreHippotigris (C. H. Smith, 1841), lezèbre de Grévy fut placé dans un sous-genre à part :Dolichohippus (Heller, 1912); dont il était la seule espèce[20],[21],[22].

Dans une étude menée en 2004 Groves et Bell ont placé les trois espèces au sein du même sous-genreHippotigris[23]. Cette idée fut confirmée par une nouvelle étudephylogénétique menée 2013, qui a montré que le zèbre des plaines est plus étroitement lié au zèbre de Grévy qu’au zèbre des montagnes[24]. Des résultats encore soutenues par des preuves moléculaires confirmant que les zèbres forment une lignée monophylétique[24],[25],[26]. Lequagga éteint avait été initialement classé comme une espèce distincte[27]. Des études génétiques ultérieures l’ont placé comme la même espèce que le zèbre des plaines, soit comme une sous-espèce, soit comme la population la plus méridionale[28],[29].

Phylogénie

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Le cladogramme du genreEquus ci-dessous est basé sur Vilstrup et al. (2013) et Jónsson et al. (2014)[24],[17].

Equus


Zèbres

Zèbre des montagnes (E. zebra)




Zèbre des plaines (E. quagga)



Zèbre de Grévy (E. grevyi)




Ânes


Kiang (E. kiang)



Hémione (E. hemionus)




Âne sauvage d'Afrique (E. africanus)





Chevaux

Cheval domestique (E. ferus caballus)



Cheval de Przewalski (E. ferus przewalski)




Espèces actuelles

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Espèce et auteurCaractéristiquesDistributionSous-espèces
Equus grevyi

Zèbre de Grévy
Oustalet, 1882

Crâne fin et allongé, cou robuste et oreilles coniques ; rayures étroites, croupe concentrique, ventre et base de la queue blancs, ligne blanche autour du museau cendré[15],[30],[31].

Longueur du corps : de 2,5 à 3 m
Longueur de la queue : de 38 à 75 cm
Hauteur au garrot : de 125 à 160 cm
Poids : de 352 à 450 kg[32].
Nombre de chromosomes : 46[33].

Afrique de l'Est incluant laCorne de l'Afrique ; milieux arides et semi-arides[30],[33].Monotypique[30]
Equus quagga

Zèbre des plaines
Boddaert, 1785

Corps épais, jambes relativement courtes, profil crânien avec front saillant et nez plus rentré ; rayures larges, horizontales sur la croupe ; populations du nord avec plus de rayures, populations du sud avec pattes et ventre plus blancs, « ombre » brune sur les rayures, museau noir[15],[34],[35],[36].

Longueur du corps : de 2,17 à 2,46 m
Longueur de la queue : de 47 à 56 cm
Hauteur au garrot : de 1, 10 à 1, 45 m
Poids : de 175 à 385 kg[32].
Nombre de chromosomes : 44[37].

Afrique orientale et australe ; savanes, prairies et zones boisées ouvertes[38].6 sous-espèces :
Equus zebra

Zèbre des montagnes
Linnaeus, 1758

Orbites plus circulaires et reculées, crête nucale carrée, fanon sous le cou, sabots compacts ; rayures intermédiaires, motif en grille sur la croupe, ventre blanc, museau noir bordé d’un brun châtaigne ou roussâtre[39],[15],[40],[33].

Longueur du corps : de 2,10 à 2,60 m
Longueur de la queue : de 40 à 55 cm
Hauteur au garrot : de 1,16 à 1,46 cm
Poids : de 204 à 430 kg[32].
Nombre de chromosomes : 32[33].

Afrique du Sud-Ouest ; montagnes, plateaux rocheux etKaroo[39],[38][41].2 sous-espèces :

Évolution et registre fossile

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Évolution

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Article détaillé :Histoire évolutive des Équidés.
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Pendant l'Éocène, il y a environ 54 millions d'années, un petit mammifère de la taille d'un chien, baptiséHyracotherium par lespaléontologues, vivait sur le continent américain[42].Il serait à l'origine de tous leséquidés (cheval,poney,âne, zèbre)[43].AuMiocène, les graminées étant plus riches et plus abondantes, les équidés primitifs se sont multipliés et développés : leurs jambes se sont allongées pour mieux échapper aux prédateurs, et leurs pieds ne comptaient plus qu'un seul doigt recouvert d'un ongle, lesabot.[réf. nécessaire]

À ce moment-là, on pense qu'ils ressemblaient beaucoup auzèbre de Grévy d'aujourd'hui. Grâce à leur développement, ils gagnèrent en vitesse, se déplacèrent davantage à la recherche de nourriture et entreprirent de plus longues migrations. C'est à ce moment-là qu'ils se répandirent enAsie, enAfrique et enEurope, passant par ledétroit de Béring, alors recouvert de glace épaisse[44].

De nos jours, il est presque impossible de distinguer le crâne d'un zèbre de celui d'un cheval, mais nous pouvons penser que les équidés qui colonisèrent les savanes tropicales devinrent des zèbres, laissant les déserts arides aux ânes sauvages et les zones tempérées de l'hémisphère Nord aux chevaux sauvages.[réf. nécessaire]

Des fossiles datant duPléistocène démontrent la grande répartition de ces équidés[45].Au Pléistocène,Equus sivalenis (Chine) etEquus sellardsi (Amérique du Nord) ressemblaient auquagga, ce zèbre d'Afrique qui s'est éteint auXIXe siècle. À la même époque, celui qui occupait le Sud de l'Afrique estEquus pilicatus, ancêtre direct duzèbre de Grévy.[réf. nécessaire] L'évolution de nombreuses espèces d'équidés est mal connue, une des difficultés étant qu'il est difficile de distinguer les caractères évolutifs de certaines adaptations morphologiques locales[45]. On sait qu'il existait encore des ânes sauvages et des zèbres en Europe à la fin de la dernière période glaciaire de l’èrequaternaire[46].

Aujourd'hui, les équidés sauvages sont devenus rares. Il existe sept principales espèces équines, dont la plupart sont très proches de l'extinction : les trois zèbres d'Afrique et leurs cousins, l'âne sauvage ; le cheval sauvage de Mongolie ; les deux ânes sauvages d'Asie, lekiang et l'hémione.

Registre fossile

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Crâne fossile d'Equus mauritanicus
Crâne fossile d’Equus mauritanicus

En plus des trois espèces actuelles, plusieurs zèbres fossiles et espèces apparentées ont été identifiés.E. oldowayensis est connu par des restes découverts dans les gorges d’Olduvai et datés de 1,8 million d’années[47]. Des crânes fossiles d'E. mauritanicus en Algérie, datés d’environ 1 million d’années, semblent présenter des affinités avec le zèbre des plaines[48].E. capensis, est apparu il y a environ 2 millions d’années et vivait dans toute l’Afrique australe et orientale[49],[47].

Hybridations

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Hybride zèbre de Grévy × zèbre des plaines, aux côtés de zèbres des plaines.

En captivité, des zèbres ont été croisés avec des chevaux et desânes ; ces hybrides sont appelészébroïdes. Un « zorse » est issu du croisement entre un zèbre et un cheval, un « zonkey » d’un zèbre et d’un âne, et un « zoni » d’un zèbre et d’unponey. Les zébroïdes naissent souvent stériles et présentent une forme denanisme[50].

Dans la nature, les différentes espèces de zèbres d’hybrident entre elles : dans certains cas, ils peuvent donner des animaux fertiles, comme ce fut le cas avec l’observation d’une hybridation entre des zèbre des plaines et des zèbre de Grévy[51]. Des cas d’hybridation ont également été signalés entre le zèbre des plaines et le zèbre de montagnes, mais il est cependant possible que ces hybrides soient stériles en raison de la différence du nombre de chromosomes entre les deux espèces[52].

Description

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Unzèbre de Burchell (Equus quagga burchelli, à gauche), et unzèbre de Hartmann (E. zebra hartmannae, à droite). Noter pour le second l'absence de rayures ventrales et la présence de rayures horizontales sur la croupe.

Mammifères terrestresherbivores, les caractéristiques générales des zèbres sont celles deséquidés du genreEquus, avec des nuances comportementales et physiologiques pour chaque espèce.

Articles détaillés :Equus quagga,Equus grevyi etEquus zebra.

Les zèbres communs mesurent de 1,10 mètre à 1,40 mètre (1,25 mètre en moyenne) augarrot contre 1,30 mètre à 1,60 mètre (1,45 mètre en moyenne) au garrot pour les zèbres de Grévy, etvivent en moyenne25 à 30 ans dans la nature[réf. nécessaire] etjusqu'à 40 ans dans un zoo[réf. nécessaire]. La longueur du corps va de 2,20 mètres à 2,70 mètres pour les zèbres communs et de 2,50 mètres à 3,00 mètres pour les zèbres de Grévy et la longueur de la queue de40 à 75 cm. La masse varie de175 à 300 kg pour les zèbres communs contre300 à 400 kg pour leszèbres de Grévy. Chez les zèbres, lesétalons sont généralement plus grands et plus lourds que les femelles, appelées zébrelles[53] ou zébresses[53].

En 2016, on dénombrait, dans toute l'Afrique, moins de 800 000 zèbres[54].

Zébrures

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Article détaillé :Rayure (biologie).
Peau deZèbre de montagne de Hartmann.

Les zèbres sont avant tout reconnaissables aux bandes noires et blanches de leur pelage.

Grâce à des méthodes dereconnaissance de formes, les scientifiques peuvent désormais lire les rayures caractéristiques des zèbres comme descodes-barres pour recenser une population à partir de photographies. Après avoir pris la photo d'un individu, les chercheurs la transfèrent sur un ordinateur équipé de logiciels dédiés comme StripeSpotter, un logiciel mis au point par l'université de l'Illinois à Chicago et l'université de Princeton. Ils zooment ensuite sur le flanc de l'animal, où chaque rayure est décomposée en lignes verticales depixels. Leurs combinaisons sont aussi uniques que les empreintes digitales humaines. Reste à faire une recherche sur la base de données pour voir si le zèbre est un nouveau venu. StripeSpotter a été utilisé sur deszèbres de Grévy et deszèbres des plaines[55],[56]. D'autres travaux étendent la reconnaissance à d'autres animaux comme lesléopards, lesgirafes et lesPterois[57].

Une légende africaine demande si le zèbre est blanc à rayures noires ou noir à rayures blanches. Cette question a généré de nombreuses légendes ou réponses fantaisistes, mais des explications plus scientifiques existent[Lesquelles ?].

Formation des rayures

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zèbre à rayures beige pâle
Zèbreleucique.

Les premières populations de zèbres étaient de couleur gris-ardoise[58]. Les spécialistes pensent généralement, en observant les rayures partielles duQuagga et en tenant compte de la pigmentation nécessaire aux animaux pour survivre sous le soleil d'Afrique, que les zèbres étaient originellement des animaux pigmentés de noir et que les raies se forment parinhibition de la production demélanine[59].

Les raies noires et blanches du zèbre sont absentes au stadefœtal initial, ils sont entièrement noirs[60]. Les rayures finissent par apparaître par bandes d'environ quatre cents micromètres (vingt fois une cellule). Les rayures sont alors d'autant plus nombreuses que l'animal est gros. Elles grandissent ensuite avec lui. Selon J.B.L. Bard, les espèces de zèbres différeraient selon le stade embryonnaire auquel apparaissent les raies[59].

En 1952,Alan Turing a démontré que « même si la concentration initiale enmorphogène est uniforme, la combinaison de réactions chimiques et de diffusion des substances à travers les tissus peut faire apparaître un motif » et aussi que « ce motif dépend du type de réactions impliquées, de la forme de la région et des concentrations initiales ». Ainsi l'évolution vers des rayures au lieu de taches n'est pas difficile et dépendra de la taille et du temps de gestation de l'espèce[61].

Ceci conforte la théorie duDr Debra Kay Bennett selon laquelle les espèces de zèbres sont, chacune, plus proche d'une espèce de cheval que de ses consœurs[62] car « il suffit d’une petite modification des relations temporelles des processus qui sous-tendent la formation du motif » pour faire apparaître des rayures au lieu de taches. Ce qui a donc pu se produire indépendamment au cours de l'évolution des différentes espèces devenues des zèbres[61].

Historique du rôle

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Zèbres au milieu des branchages secs
Exemple d'hypothèse non étayée scientifiquement : les rayures faciliteraient notamment lecamouflage vis-à-vis de lamouche tsé-tsé ou des grandsprédateurs.

On ignore encore exactement quelle pourrait être l'utilité des rayures : de nombreuses théories sont proposées mais aucune n'est validée[58]. Les principales hypothèses sur la fonction des zébrures concerneraient le camouflage, l'évasion face aux prédateurs, la thermorégulation et les interactions sociales ; toutefois, selon une étude multifactorielle publiée en 2013, rien ne vient étayer de manière convaincante l'une ou l'autre de ces hypothèses[63].

AuXIXe siècle, l'écrivainRudyard Kipling et le naturalisteAlfred Russel Wallace ont contribué à diffuser l'hypothèse selon laquelle les rayures du zèbre lui permettaient de mieux se fondre dans la savane. Cette hypothèse longtemps considérée comme crédible dans la communauté scientifique a toutefois été démentie au début duXXIe siècle. L'hypothèse est formellement démentie en 2016[64]. En fait, dans la savane, le zèbre est très visible, et il tendrait donc à se dresser comme une exception à la règle ducamouflage.

Les rayures auraient aussi uneffet stroboscopique sur les prédateurs[65]. Lorsque tout un troupeau s'enfuit, les raies des divers individus se mélangent, rendant flou le contour d'un animal aux yeux d'un lion, par exemple[66]. Un phénomène comparable serait à l'origine ducamouflagedazzle[67].

Dans lesannées 1970, des recherches ont pointé le fait que lamouche tsé-tsé, responsable de lamaladie du sommeil à laquelle les zèbres sont plus sensibles que d'autres animaux sauvages, est attirée par la vue de larges zones monochromes : les rayures permettraient ainsi de se protéger du parasite. Il est à ce sujet significatif de constater que les zones de répartition des zèbres et de cesglossines coïncident exactement et que les rayures s'estompent chez les populations moins exposées au parasitisme par lestrypanosomes[68],[66].

Des travaux publiés en 2012 viennent corroborer cette hypothèse, en démontrant que les taons sont plus attirés par les monochromes, et que l'effet « répulsif » des rayures est plus prononcé pour des rayures semblables à celles des zèbres[69]. Ens'inspirant de ce résultat, des chercheurs japonais ontpublié en 2019 des résultats prometteurs sur dubétail : des vaches ont été peintes avec un motif inspiré de celui des zèbres, ce qui a permis de réduire de moitié l'incidence des morsures detaons[70].

Une autre hypothèse veut que les rayures contribueraient à lathermorégulation, permettant aux zèbres qui broutent pendant des heures de mieux supporter les fortes chaleurs de la savane africaine. Les bandes noires et blanches, par absorption et réflexion différentielle des rayons solaires, chauffent différemment, ce qui provoquerait entre elles un flux d'air différentiel à l'origine de tourbillons engendrant un effet de refroidissement. Ce dispositif leur permet d'avoir une température corporelle inférieure à celle d'herbivores de taille similaire paissant dans les mêmes conditions (29,2 °C contre32,5 °C)[71].

Les rayures favoriseraient la cohésion sociale en facilitant la reconnaissance et l’identification de chaque individu d'un groupe grâce au dessin de rayures unique[72]. Ainsi lezèbre de Burchell possède de vingt-cinq à trente raies sur chacun de ses flancs, lezèbre des montagnes quarante-trois et lezèbre de Grévy en compte environ quatre-vingt[73].

Comportement et écologie

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Prédateurs

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Lionnes entourant une carcasse
Le zèbre est une proie appréciée par leslions.

Leslions et leshyènes peuvent s'attaquer aux adultes ; les jeunes poulains et les jeunes pré-adultes peuvent être la proie deslycaons,guépards,léopards. Les prédateurs sont opportunistes et s'attaquent aux animaux vulnérables et donc peu rapides ; les individus malades, âgés, blessés, isolés, jeunes ou les femelles engestation, sont les proies idéales.

Un zèbre en bonne condition physique a plusieurs moyens de défense contre ses prédateurs, il possède une très bonne vue diurne, une ouïe excellente, un bon odorat et court très vite. Les zèbres peuvent ainsi tenir une vitesse de30 à 40 km/h sur une très longue distance ou, en cas de danger, galoper à60 km/h en moyenne et même faire des pointes à80 km/h[74] pour semer par exemple unelionne qui court presque aussi vite, mais ne tiendra pas la distance. Pour se défendre, ils peuvent aussi mordre et d'un coup de sabot, briser la mâchoire d'une lionne. Leurs ruades peuvent être mortelles, celles-ci sont encore plus puissantes que celles d'un cheval. Leurs rayures provoquent aussi une sorte d'« effet stroboscopique », et rendent les individus difficiles à repérer lorsqu'ils courent en groupe.

Les zèbres et l'Homme

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Tentatives de domestication

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Le BritanniqueLionel Walter Rothschild (1868-1937) avec son attelage de zèbres.
Un zèbre domestiqué monté par un cavalier sautant un obstacle en Afrique de l'Est.

S'il est possible, avec beaucoup d'effort, dedomestiquer un zèbre pris isolément, l'espèce s'y prête peu[75],[54]. Vivant dans un milieu comprenant de grands prédateurs tels que lelion, leguépard et lahyène, le zèbre a développé de puissantes techniques de défense[54]. D'après l'universitaire Carol Hall,« le fait qu’il soit un « aliment pour lion » l’a peut-être rendu moins attrayant aux yeux des premiers humains »[54]. Les tentatives de domestication s'expliquent par sa résistance au climat chaud, aux maladies africaines ainsi que sa rapidité supérieure à celle du cheval rustique[réf. nécessaire]. EnAfrique du Sud, lesBoers ont essayé plusieurs fois d'harnacher des zèbres mais ont vu la plupart de leurs tentatives déjouées par la nature sauvage et têtue de l’animal[54].

Reconstitutions

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  • Le Quagga contemporain est une tentative de restitution de cette sous-espèce. Il s'agit d'un élevage sélectif du Zèbre des plaines (Equus Quagga) dans le but de retrouver l'apparence de l'animal disparu après avoir découvert la grande similitude de l'ADN des spécimens disparus avec celui des zèbres modernes.

Les zèbres dans la culture

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Vocabulaire

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  • « Zébré » est un adjectif, dérivé de zèbre, qui signifie rayé, souvent derayures noires et blanches alternées mais pas obligatoirement.
  • Dans plusieurs langues (comme l'espagnol, l'anglais ou le néerlandais), on appelle lepassage piéton respectivementle passage-zèbre,le croisement-zèbre etle sentier-zèbre.
  • En France on appellezébras les parties de voie publique rayées et interdites à la circulation (sur bretelles d'entrée et de sortie d'autoroutes, parkings, ronds-points, ... )
  • Idiotismes animaliers :un drôle de zèbre est un individu douteux etfiler comme un zèbre veut dire courir très vite.

Proverbes

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  • « La pluie mouille le zèbre mais n'efface pas ses rayures » (massaï,Kenya)[76]
  • « Le noir porte sa négritude comme le zèbre ses rayures » (Sénégal)[76]
  • « Un homme sans tradition est comme un zèbre sans rayure » (Afrique)[77]
  • « L'ombre du zèbre n'a pas de rayures » (René Char, poète français)

Le symbolisme du zèbre

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Le zèbre est un symbole de courage car il entreprend de grandes migrations annuelles pour chercher des pâturages, malgré leslions et leshyènes ou encore lescrocodiles qui les menacent[78].

Le zèbre est aussi un symbole dumétissage[79] et de l'harmonie entre les peuples. Ainsi, le zèbre est le symbole animal duBotswana : ses rayures noires et blanches ornent le drapeau depuis 1996 et deux zèbres affrontés encadrent les armoiries du pays[80],[81].

LeZèbre de Grévy est aussi le symbole de l'Afrique et de lafaune africaine.

EnAngola, des crinières de zèbres sont portées lors de danses rituelles ayant lieu pour les cérémonies d'initiation des jeunes lors des rites de « transformation »[82].

Zèbre et surdoués

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Le terme « zèbre » a été utilisé pour la première fois par la psychologueJeanne Siaud-Facchin, une des spécialistes de ladouance en France, dans son livreL'enfant surdoué : L'aider à grandir, l'aider à réussir[83] publié en. Elle l'a utilisé à l'origine pour éviter d'utiliser le mot encombrant de « surdoué » et toutes les images et connotations qu'il véhicule. De ce fait, le zèbre a servi de base pour le nom de sites internet traitant du sujet des surdoués.

Zèbre et médecine

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Dans le monde médical, le terme « zèbre » est employé pour qualifier une personne ayant un diagnostic rare. Cette expression est due à Théodore Woodward, un professeur d'université qui a utilisé cette expression pour instruire ses élèves : « quand vous entendez des bruits de sabot derrière vous, ne vous attendez pas à voir un zèbre ». Il sous-entendait qu'il fallait se diriger vers un diagnostic évident par rapport aux symptômes plutôt que de chercher quelque chose de rare, complexe, moins fréquent. Ce dicton s'est répandu dans les cercles médicaux dans lesannées 1960, et le zèbre est devenu le symbole des maladies rares[84].

Le zèbre est également l'animal mascotte dusyndrome d'Ehlers-Danlos, un groupe de maladies dutissu conjonctif, dont la plupart sont rares et souvent difficilement diagnostiquées[85].

Zèbres dans l'art et la fiction

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zèbre dans l'art surCommons
  • Drôles de zèbres est un film deGuy Lux de 1977 où un patron d'hôtel savant fou à ses heures veut transformer un cheval de course en crack en lui injectant notamment du sang de zèbre.
  • Le Zèbre, un roman d’Alexandre Jardin paru en 1988, et un film français deJean Poiret sorti en 1992, adapté du roman ;
  • Zig Zag, l'étalon zébré est un film pour enfants dont le héros est un zèbre.
  • Marty le zèbre, personnage du film d'animationMadagascar et de ses suites.
  • Le film et lemangaZebraman racontent l'histoire d'unsuper-héros dont le costume et les pouvoirs (une « super-ruade ») sont inspirés du zèbre.
  • Opération Zèbre, un jeu de société de culture générale édité par Big Moustache Games en 2025 reprend le motif du Zèbre et joue sur le verbe "zébrer" en référence à la mécanique du jeu qui permet de rayer des cartes avec un feutre effaçable.

Notes et références

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Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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