Cet article est uneébauche concernant unecommune de laCharente.
Yviers | |||||
![]() L'église Notre-Dame d'Yviers. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() | ||||
Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
Département | Charente | ||||
Arrondissement | Angoulême | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Lavalette Tude Dronne | ||||
Maire Mandat | Vincent Guglielmini 2020-2026 | ||||
Code postal | 16210 | ||||
Code commune | 16424 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Yviérois | ||||
Population municipale | 536 hab.(2022![]() | ||||
Densité | 24 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 16′ 33″ nord, 0° 00′ 13″ ouest | ||||
Altitude | Min. 48 m Max. 147 m | ||||
Superficie | 22,56 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Tude-et-Lavalette | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Charente Géolocalisation sur la carte :Nouvelle-Aquitaine | |||||
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Yviers est unecommune du Sud-Ouest de laFrance, située dans ledépartement de laCharente (régionNouvelle-Aquitaine).
Seshabitants sont lesYviérois et lesYviéroises[1].
Yviers est une commune duSud Charente limitrophe de laCharente-Maritime et proche du département de laDordogne, située à 3,5 km à l'ouest deChalais et 44 km au sud d'Angoulême.
Le bourg d'Yviers est aussi à 7 km au sud-est deBrossac, 16 km au nord-est deMontguyon, 25 km au sud-est deBarbezieux, 27 km à l'ouest deRibérac et 66 km au nord-est deBordeaux[2].
Il n'est qu'à 3 km de laD 674, route d'Angoulême àLibourne qui passe à Chalais. LaD 731, route de Chalais à Barbezieux etCognac, passe en limite nord-est de la commune.
Le bourg est desservi par la D 134, qui traverse la commune d'est en ouest et va à Chalais. La D 20, route qui va de Chalais àRioux-Martin etBoscamnant, passe en limite sud de commune. La D 191 passe en limite ouest de la commune, dans la forêt, et va de Brossac àMélac près deSauvignac[3].
Lagare la plus proche estcelle de Chalais, desservie par desTER à destination d'Angoulême et deBordeaux.
L'habitat est assez dispersé, et de nombreuses fermes et hameaux sont disséminés sur la commune, principalement au pied de la forêt à l'ouest du bourg.
Parmi les hameaux les plus importants, on peut citerchez Parlant au sud,les Gorces etles Foucaudes au nord[3].
Saint-Vallier | Bardenac | Curac |
Sauvignac | ![]() | Chalais |
La Genétouze (Charente-Maritime) | Rioux-Martin |
Commune d'une grande superficie, sa moitié occidentale est occupée par laforêt de la Double, composée principalement depins maritimes. La moitié orientale est cultivée, principalement des céréales. Ces zones correspondent à des zones géologiques bien définies :calcairecrayeux duCampanien (Crétacé supérieur) à l'est, et à l'ouest, terrain accidenté composé desablekaolinique, d'argiles et degalets, dépôts datant duTertiaire[4],[5],[6].
Le bourg est à 60 m d'altitude, et le point culminant se trouve dans les hauteurs à l'ouest dans la forêt,chez Finet (147 m). Le point le plus bas est à 48 m, situé en limite sud le long de l'Argentonne près du Moulin de la Motte[3].
La commune est située dans lebassin de la Dordogne au sein duBassin Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par l'Argentonne, la Laine, le ruisseau de la Tannerie et par divers petits cours d'eau, qui constituent unréseau hydrographique de 21 km de longueur totale[8],[Carte 1].
Yviers est traversé du nord au sud par l'Argentonne, petit ruisseau qui descend deBardenac, passe au bourg et se jette dans laTude après avoir traverséRioux-Martin et longé Chalais.
L'Argentonne reçoit de nombreux petits affluents sur sa rive droite, qui descendent de la forêt au sol argileux, comme leruisseau de la Tannerie ou laGourdine, ainsi qu'un petit affluent qui se jette au bourg.
À l'extrémité occidentale de la commune, naissent de petits ruisseaux intermittents descendant vers laPoussonne, affluent duPalais qui se jette dans leLary. Leruisseau de la Laine fait la limite nord-ouest.
Il y a aussi quelques petits étangs dans la forêt, et des sources comme leFont Rouil au nord, laFontaine de l'Aiguillon, ...)[3].
Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Isle - Dronne ». Ce document de planification, dont le territoire regroupe lesbassins versants de l'Isle et de laDronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[9]. Il définit sur son territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources eneau superficielle etsouterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE duBassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le[10].
Comme dans les trois quarts sud et ouest du département, le climat estocéanique aquitain.
Au, Yviers est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11].Elle est située hors unité urbaine[12] et hors attraction des villes[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (56,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37 %), zones agricoles hétérogènes (32,2 %),terres arables (22,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6,6 %), zones urbanisées (1,3 %), prairies (0,2 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune d'Yviers est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),feux de forêts etséisme (sismicité faible). Il est également exposé à unrisque technologique, letransport de matières dangereuses[16]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].
Yviers est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été élaboré pour la période 2017-2026, faisant suite à un plan 2007-2016[18]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du règlemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 1],[18],[19],[20].
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 79,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 294 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 215 sont en aléa moyen ou fort, soit 73 %, à comparer aux 81 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[21],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[22].
La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1983, 1986, 1988, 1999, 2009 et 2012. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[16].
Le risque detransport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[23].
Les formes anciennes sontIverio en1083-1098,Vier en1109,Yverio en1100[24].
Selon Talbert, l'origine du nom d'Yviers remonterait à un nom de personnegallo-romainIberius, dérivant du nom du peuple desIbères, ce qui correspondrait àIberius [fundus], « domaine d'Ibérius »[25]. A.Dauzat, quant à lui, préfère une originegermanique de ce nom :Ew-hari[26].
Le "s" final a été ajouté plus tardivement, probablement bien après laguerre de Cent Ans lors de la francisation du nom.
La commune a été crééeYviers en1793 du nom de laparoisse[27].
Des vestiges antiques témoignent d'une ancienneté de l'occupation, en particulier des objets de l'époque romaine (céramique sigillée,tegulae, colonne de marbre, pointes d'amphores), à la combe de Saint-Front en dessous de Chez Camus, et aux Justices, autour du bourg, indiquant de probables emplacements devillas[28]. Dans un puits fouillé en 1872, on a aussi retrouvé 17urnes rangées debout, au milieu de faïence plus grossière et fragments de tegulae[29].
AuMoyen Âge, le diocèse de laparoisse d'Yviers était celui deSaintes, la Tude faisant la limite avec celui dePérigueux.
Lelogis de la Tour était le siège de la principaleseigneurie de la paroisse. AuXVIe siècle, elle avait été acquises desTalleyrand parBertrand de La Tour. En1590, le fils de Bertrand, François, épousa la fille unique deMontaigne. De ce mariage vint une fille, aussi unique, qui porta en dot La Tour d'Yviers à son époux,Honoré de Lur-Saluces, comte d'Uza et vicomte d'Aureilhan, dans les Landes[Note 2], gentilhomme ordinaire de laChambre du roi et gouverneur deBayonne. Plus tard, la seigneurie de la Tour fut rachetée par les Talleyrand et réunie à leurchâteau de Chalais.
Dans la même paroisse, le logis de Fougerat appartenait à lafamille de Brémond d'Ars[29].
La commune comportait aussi de nombreux moulins à eau, comme ceux de Touche Corde et de la Motte, et un moulin à vent (moulin de Vigent,point géodésique)[3].
AuxXIXe et XXe siècles, Yviers fournissait de lamarne en grande quantité pouramender les terrains acides dela Double.
Pendant la première moitié duXXe siècle, une partie de la commune était traversée par la petite ligne ferroviaire d'intérêt local à voie métrique desChemins de fer économiques des Charentes allant deBarbezieux à Chalais parBrossac appelée lePetit Mairat[29].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
depuis 2001 | 2020 | Jean-Claude Lafaye | SE | Retraité de l'agriculture |
2020 | En cours | JVincent Guglielmini |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[31].
En 2022, la commune comptait 536 habitants[Note 3], en évolution de +4,89 % par rapport à 2016 (Charente : −0,48 %,France horsMayotte : +2,11 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
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1 031 | 735 | 849 | 1 207 | 1 051 | 1 154 | 1 182 | 1 156 | 1 138 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
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1 175 | 1 145 | 1 030 | 984 | 956 | 979 | 892 | 888 | 811 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
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826 | 787 | 692 | 660 | 608 | 618 | 548 | 530 | 493 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 | 2015 |
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428 | 415 | 516 | 503 | 468 | 487 | 491 | 516 | 507 |
2020 | 2022 | - | - | - | - | - | - | - |
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533 | 536 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement âgée.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 27,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (30,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 34,1 % la même année, alors qu'il est de 32,3 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait261 hommes pour257 femmes, soit un taux de 50,39 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
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0,4 | 90 ou + | 1,9 |
10,1 | 75-89 ans | 10,6 |
21,6 | 60-74 ans | 23,8 |
22,0 | 45-59 ans | 21,1 |
17,6 | 30-44 ans | 15,1 |
12,7 | 15-29 ans | 14,4 |
15,6 | 0-14 ans | 13,2 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1 | 90 ou + | 2,7 |
9,2 | 75-89 ans | 12 |
20,6 | 60-74 ans | 21,3 |
20,7 | 45-59 ans | 20,3 |
16,8 | 30-44 ans | 16 |
15,6 | 15-29 ans | 13,4 |
16,1 | 0-14 ans | 14,3 |
Laviticulture occupe une petite partie de l'activité agricole. La commune est située dans lesBons Bois, dans la zone d'appellation d'origine contrôlée ducognac[35].
L'école publique est unRPI entreBardenac et Yviers. Yviers accueille l'école primaire, et Bardenac l'école élémentaire. L'école communale possède une classe de maternelle et une classe d'élémentaire. Le secteur ducollège estChalais[36].
L'église paroissiale Notre-Dame est romane et date duXIIe siècle, mais seule en reste la muraille nord car elle a été remaniée auXIVe siècle. Cependant elle a gardé son aspect monumental et son portail est orné de fines sculptures Renaissance[29].
Lelogis de la Tour, oula Tour d'Yviers, est une demeure imposante située à l'ouest du bourg. Elle a appartenu auxTalleyrand-Périgord, mais aussi àBertrand de La Tour auXVIe siècle, date de sa reconstruction[29].
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