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Yvette Lundy

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Pour les articles homonymes, voirLundy.

Yvette Lundy
Yvette Lundy en 2014.
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 103 ans)
ÉpernayVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Henriette Yvette LundyVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Autres informations
Membre de
Conflit
Lieux de détention
Distinctions
Archives conservées par
Service historique de la Défense (SHD/ AC 21 P 567132)
Service historique de la Défense - site de Vincennes(d) (GR 16 P 380527, SHD/ GR 28 P 4 278 41)Voir et modifier les données sur Wikidata

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

Yvette Lundy, née le àOger et morte le 2 ou le àÉpernay[1], est unerésistantefrançaise, arrêtée puis déportée aux camps deRavensbrück et deBuchenwald.

Biographie

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De la Première Guerre mondiale à la Seconde

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Yvette Lundy est née dans une famille d'agriculteurs originaires de Beine, près de Reims, devenueBeine-Nauroy[2]. Elle est issue d'une grande fratrie de sept enfants[3]. Pendant laPremière Guerre mondiale, sa famille est obligée de fuir le village qui se situe alors sur la ligne de front desbatailles de Champagne, et s'installe durant la guerre àOger.

Après avoir grandi à Beine, c'est en devenant institutrice qu'Yvette Lundy revient tout près de son village natal. En 1938, elle prend son poste àGionges, où elle est également secrétaire de mairie[2],[3].

En, lors de l'Exode, elle quitte le département pour y revenir en.

La Résistance

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Sous l'Occupation, elle fournit desfaux-papiers et des cartes d’alimentation en particulier à des prisonniers évadés du camp deBazancourt, ainsi qu'à une famille juive à la demande d'une amie qui travaillait à Paris.

Elle assure l’hébergement de réfractaires auService du travail obligatoire, de résistants traqués et d'équipages alliés pris en charge par le réseau d'évasionPossum[4].

La Déportation

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Le, Yvette est arrêtée àGionges. Pour protéger ses frères et sœurs René, Lucien, Georges et Berthe, également engagés dans la Résistance, elle fait croire, durant les interrogatoires, qu'elle est fille unique. Elle est incarcérée à la prison de Châlons-sur-Marne, puis transférée au camp deRomainville.

Puis le, elle est déportée comme résistante àNeue Bremm, puis à Ravensbrück où elle porte le matricule 47 360[3].

Le, elle est transférée à Buchenwald, sous le matricule 15 208, où elle est affectée auKommando deSchlieben.

Elle en est libérée le par l'Armée rouge. Après une marche d'au moins deux cents kilomètres, Yvette Lundy et son groupe de déportés parviennent à rejoindreHalle, d'où ils sont rapatriés à Paris par avion jusqu'auBourget le, avant d'être accueillis à l'Hôtel Lutetia.

Une mémoire de la Résistance et de la déportation

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Depuis, Yvette Lundy est devenue une grande figure de la Résistance marnaise. À partir de 1959, elle se consacre à la transmission de la mémoire de la Résistance et de la déportation. Elle continue jusqu'à la fin de sa vie à témoigner, particulièrement auprès des jeunes, notamment dans le cadre duConcours national de la résistance et de la déportation[3],[5].

Elle est l'auteur deLe Fil de l’araignée, le récit de sa vie, publié en 2012[6].

Elle inspire àTony Gatlif le personnage de Mademoiselle Lundi dans son filmLiberté, avecMarc Lavoine etMarie-Josée Croze, sorti en2009.

Yvette Lundy meurt àÉpernay le[7].

Le 31 janvier 2022, le Conseil Municipal de la ville d’Épernay décide de donner son nom à l'école Bachelin, qui devient l'école Yvette Lundy, une rue de Châlons-en-Champagne porte son nom.

Décorations

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Elle est reconnue « Déporté résistante »[4],[8].

Publication

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Notes et références

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  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. a etbJean-Pierre Husson et Jocelyne Husson, « Yvette Lundy, déportée à Ravensbrück, une grande figure de la Résistance marnaise », surCentre national de documentation pédagogique(consulté le).
  3. abc etd« Yvette Lundy, figure de la Résistance, est morte »,Le Monde,‎(lire en ligne).Document utilisé pour la rédaction de l’article
  4. a etb« Titres, homologations et services pour faits de résistance - Mémoire des hommes », surwww.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr(consulté le)
  5. « Décès d'Yvette Lundy, figure de la Résistance française »,Le Figaro,‎(lire en ligne).
  6. « Yvette Lundy, 101 ans et toujours résistante »,L'Express,‎(lire en ligne).
  7. Eric Turpin, « Mort d'Yvette Lundy, à l'âge de 103 ans, une grande figure de la résistance »,France Bleu,‎(lire en ligne).
  8. « Base des déportés-résistants - Mémoire des hommes », surwww.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr(consulté le)
  9. « Base des médaillés de la résistance - Mémoire des hommes », surwww.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr(consulté le)
  10. Décret du 14 avril 2017 portant élévation et nomination aux dignités de grand'croix et de grand officier.
  11. « Déportée Résistante, Yvette Lundy, élevée Grand Officier De La Légion D’honneur »,L'Est-Éclair,‎(lire en ligne).

Liens externes

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v ·m
Impulsion et gouvernement
France libre
Résistance intérieure
Libération
Hommages
Par territoires
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