Pour les articles homonymes, voirFarnoux.
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| Conjoints | Jean-Guy Bernard(de à) Abel Farnoux(à partir de) |
| Parentèle | Jacqueline Bernard (belle-sœur) |
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| Archives conservées par | Service historique de la Défense (GR 16 P 39594, AC 21 P 643604)[1] |
Yvette Farnoux, néeBaumann le dans le9e arrondissement de Paris et morte le àVanves, est unerésistante etdéportéefrançaise.
Yvette Baumann naît le dans le9e arrondissement de Paris[2].
Elle étudie aulycée Molière de Paris[3].
Elle travaille au commissariat du chômage, dépendant duSecours national.
Dans laRésistance, Yvette Farnoux est la collaboratrice puis successeur deBerty Albrecht comme chef national des services sociaux desmouvements unis de la Résistance après l'arrestation de Berty Albrecht.
Arrêtée pour faits de résistance, horriblement torturée[4], elle est déportée par le convoi n°72, en date du[5], ducamp de Drancy versAuschwitz[6] puisRavensbrück[7], après avoir donné naissance à un enfant mort-né.
Elle crée plusieurs associations dontRevivre, pour aider les enfants de déportés morts dans les camps, et l'associationMémoire des déportés et des résistants d'Europe, qu'elle préside[8].
Par ailleurs, elle exerce le métier d'assistante sociale[8].
Enfin, elle est membre duConseil de l'ordre national de la Légion d'honneur de 1991 à 2005[9],[8].
Yvette Farnoux meurt le à Vanves[7]. Les honneurs militaires lui sont rendus auxInvalides le[10].
Yvette Farnoux est l'épouse deJean-Guy Bernard (adjoint deFrenay, arrêté en même temps qu'Yvette et assassiné durant sa déportation), puis d'Abel Farnoux (1921-2008), dont elle a trois enfants[3].
Le, Yvette Farnoux est élevée à la dignité de grand-officier de laLégion d'honneur, puis à celle degrand-croix le. Elle est la neuvième femme à accéder à la plus haute dignité de la Légion d'honneur, notamment après deux autres déportées et résistantes,Geneviève de Gaulle-Anthonioz etGermaine Tillion ainsi que l'universitaireJacqueline de Romilly[13].