| Naissance | Paris15e |
|---|---|
| Décès | (à 73 ans) Paris6e |
| Origine | |
| Arme | Marine nationale française |
| Grade | Vice-amiral d'escadre |
| Années de service | 1929 – 1968 |
| Commandement | AvisoCommandant Duboc,2e Division d'escorteurs (1952 - 1953),Jeanne d'Arc (1959 -1961),1re Flottille d'escorteurs d'escadre (Toulon, 1964 - 1965), Major général de la Marine |
| Conflits | Seconde Guerre mondiale, Guerre d'Indochine |
| Distinctions | Grand Officier de la Légion d'honneur, Croix de Guerre 39-45, Croix de Guerre des T.O.E |
| Autres fonctions | Major général de la Marine Président de l'Academie de marine |
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Yves Marie de Bazelaire (-) est un officier général de la marine français qui a participé à laSeconde Guerre mondiale et à laguerre d'Indochine.Major général de la marine, vice-amiral d'escadre, il fut président de l’Académie de marine (1981-1982)[1] et de l'Acoram (Association des officiers de réserve de la Marine nationale)[2].
Issu d'uneancienne famille lorraine, Yves de Bazelaire est né à Paris deFernand de Bazelaire de Saulcy, ingénieur et constructeur automobile, et Henriette Grout de Beaufort dans une famille qui comptera sept enfants. L'aîné, Henri de Bazelaire (1906-1990), prètre, fut chanoine titulaire de lacathédrale de Beauvais. Maurice de Bazelaire (né en 1910), capitaine à la13e demi-brigade de Légion étrangère, fut tué au combat en Indochine (1946)[3]. Le plus jeune de ses frères, Pierre de Bazelaire (né en 1919), est mort en 1944 des suites d'une maladie contractée en captivité[4]. Il a eu trois enfants : Philippe de Bazelaire (officier de marine, commandant de la frégateDuquesne en 1988-1990[5], vice-amiral en 1995)[6], Eric de Bazelaire (géophysicien, 1942-2007)[7] et Chantal[8].
Yves de Bazelaire fit ses études au Collège Stanislas à Paris. Àl’école Sainte-Geneviève, il prépare le concours de l’École navale, où il est reçu en[9].
Peu après sa sortie de l'École navale, en 1929, Yves de Bazelaire sert dans les Forces navales d’Extrême Orient (FNEO) sur les avisosMarne puisAlgol. En 1934, il embarque sur le croiseurTourville puis sert dans l'escadre de l'atlantique sur le torpilleurFougueux (1936). Il est ensuite professeur à l’école des officiers de réserve sur le cuirasséCondorcet.
Lors de laSeconde Guerre mondiale, et jusqu'au sabordage de la flotte française à Toulon, en, il sert successivement sur les contre-torpilleursLynx etGuépard, puis sur le croiseurAlgérie.
De 1944 à 1947, Yves de Bazelaire, est embarqué sur le croiseurGeorges Leygues. Il est alors capitaine de corvette. En, il rejoint l'Indochine où il prend le commandement de l'avisoCommandant Duboc, puis, à partir de, sert comme chef d’état-major des forces maritimes du Mékong.
En, il devient commandant en second de laJeanne d'Arc, puis, à partir de, commande la2e division d'escorteurs et le destroyer d'escorteBambara. Capitaine de vaisseau en, il est chef d’état-major du contre-amiral commandant le Groupe d'action anti-sous-marine (GAASM) jusqu'en. Après un passage comme auditeur à l’Institut des hautes études de Défense nationale, il est nommé au commandement de laJeanne d'Arc et de l’École d'application des enseignes de vaisseau (1959-1961)[10].
Nommé contre-amiral en 1962, il prend le commandement de la1re Flottille d'escorteurs d'escadre (1re FEE) qui opère en Méditerranée[11] et comprend dix escorteurs d'escadre de type T47 et T53 (dont leMaillé-Brézé, leTartu, leD'Estrées[12], et leSurcouf qui arbore sa marque, en tant que bâtiment hors-rang)[13].Adjoint au major général de la marine en 1965, Yves de Bazelaire est promu vice-amiral et devient major général de la marine en 1966.Élevé en au rang et appellation de vice-amiral d'escadre il est versé dans la deuxième section en novembre de la même année[14].