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Yves Leterme

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Yves Leterme
Illustration.
Yves Leterme, en 2009.
Fonctions
Premier ministre de Belgique

(2 ans et 13 jours)
MonarqueAlbertII
GouvernementLeterme II
Législature52e
CoalitionCD&V-MR-PS-cdH-Open VLD
PrédécesseurHerman Van Rompuy
SuccesseurElio Di Rupo

(9 mois et 10 jours)
MonarqueAlbertII
GouvernementLeterme I
Législature52e
CoalitionCD&V-MR-PS-cdH-Open VLD
PrédécesseurGuy Verhofstadt
SuccesseurHerman Van Rompuy
Ministre fédéral des Affaires étrangères

(4 mois et 8 jours)
Premier ministreHerman Van Rompuy
GouvernementVan Rompuy
PrédécesseurKarel De Gucht
SuccesseurSteven Vanackere
Vice-Premier ministre
Ministre fédéral du Budget, de laMobilité et des Réformes institutionnelles

(2 mois et 28 jours)
Premier ministreGuy Verhofstadt
GouvernementVerhofstadt III
PrédécesseurFreya Van den Bossche(Budget
et Réformes institutionnelles)

Renaat Landuyt(Mobilité)
SuccesseurJo Vandeurzen(Réformes
institutionnelles)

Melchior Wathelet(Budget)
Etienne Schouppe(Mobilité)
Ministre-président du gouvernement flamand

(2 ans, 11 mois et 8 jours)
GouvernementLeterme
CoalitionCD&V-Open VLD-Sp.a-SLP-N-VA
PrédécesseurBart Somers
SuccesseurKris Peeters
Biographie
Nom de naissanceYves Camille Désiré Leterme
Date de naissance(65 ans)
Lieu de naissanceWervik (Belgique)
NationalitéBelge
Parti politiqueCD&V
ConjointSofie Haesen

Image illustrative de l’article Yves LetermeImage illustrative de l’article Yves Leterme
Premiers ministres de Belgique
Ministres-présidents flamands
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Yves Leterme, né le àWervicq, est unhomme d'Étatbelge,néerlandophone, membre duCD&V etPremier ministre de Belgique en 2008, puis de 2009 à 2011.

Ministre-président du gouvernement flamand de 2004 à 2007, puis vice-Premier ministre chargé du Budget, de la Mobilité et des Réformes institutionnelles jusqu'en 2008 dans le gouvernement deGuy Verhofstadt, il est nomméPremier ministre par le roiAlbert II de Belgique le, mais démissionne quelques mois plus tard.

Ministre des Affaires étrangères dans legouvernement de son successeurHerman Van Rompuy, il retrouve ses fonctions de Premier ministre le, mais démissionne à nouveau en avril 2010. Le roi acceptant cette démission « en suspens », Leterme dirige alors un gouvernement d'affaires courantes jusqu’à la prise de fonction de son successeur,Elio Di Rupo, le.

Du à, il est secrétaire général adjoint de l'OCDE[1]. Entre 2014 et 2019, il a occupé le poste de secrétaire-général de l'organisation intergouvernementaleIDEA pour la promotion de la démocratie et l'assistance electorale[2].

Biographie

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Famille et profession

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Yves Leterme naît le àWervicq de pèrefrancophone[3] et de mèreflamande, a grandi dans un environnement bilingue, même s’il admet modestement avoir quelques lacunes en français.Licencié endroit et ensciences politiques, il a commencé sa carrière de1987 à1989 comme auditeur auprès de laCour des comptes.

Marié à Sofie Haesen, Yves Leterme est le père de trois enfants : Matthias, Victor et Julie.

Du Parlement fédéral au gouvernement flamand

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Chrétien-démocrate, il entame sa carrière politique dans sa province deFlandre-Occidentale, avant d’être élu auParlement fédéral en 1999. Il siège alors dans l’opposition. Son parti y reste après lesélections de 2003, et Yves Leterme en prend la direction. En 2004, après la victoire aux élections régionales, il devientministre-président et ministre de l’Agriculture et de la Pêche de laRégion flamande, menant une coalition qui regroupe aussi les socialistes, les libéraux et laNieuw-Vlaamse Alliantie, parti indépendantiste.

Depuis 2007 : une carrière fédérale compliquée

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Les élections fédérales de 2007

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Articles connexes :Élections législatives fédérales belges de 2007 etFormation du gouvernement fédéral belge en 2007-2008.

Le discours d’Yves Leterme séduit nombre d’électeurs et son parti, le CD&V, allié au parti indépendantiste flamandN-VA, gagne haut la main les élections, enlevant 30 sièges sur 150 à la Chambre[4] et 9 (+ 5 cooptés/de communauté) sur 71 au Sénat. Yves Leterme, candidat au Sénat, a obtenu 796 521 voix de préférence[5].

Le, le roi Albert II charge Yves Leterme deformer un gouvernement.

Le, il demande au roi d’être dessaisi de sa mission de formation du nouveau gouvernement belge, ce dernier accepte la démission[6].

Le, après la mission d’Herman Van Rompuy comme explorateur et la remise de son rapport au roi, Yves Leterme reprend la mission de formateur, secondé dans un premier temps par Herman Van Rompuy qui s’était chargé d’explorer les pistes de solution institutionnelle, nœud à l’origine de la première démission du formateur.

Le, Yves Leterme présente sa démission au roi de sa fonction de formateur à la suite du blocage des négociations. Le 21 décembre, il est nommé Vice-Premier ministre et ministre du Budget, de la Mobilité et des Réformes institutionnelles (il partage ce dernier dossier avec le francophoneDidier Reynders) au sein dugouvernementVerhofstadtIII, formé de manière transitoire en attendant qu’un accord de gouvernement soit trouvé entre les différents partis belges, et notamment entre francophones et néerlandophones.

Le premier gouvernement Leterme

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Article détaillé :GouvernementLetermeI.

Le, comme prévu, il devient le37ePremier ministre belge et forme ungouvernement basé sur une coalition pentapartite — mais sans comprendre ses alliés indépendantistes de laN-VA qui refusent de participer au gouvernement. Appeléecoalition arménienne car reprenant les couleurs dudrapeau arménien : l’orange (couleur de la famillechrétienne-humaniste duCD&V néerlandophone et ducdH francophone), lebleu (couleur de la famillelibérale duVLD néerlandophone et duMR francophone) et lerouge (couleur de la famillesocialiste ici uniquement représenté par lePS francophone). Cette composition vaut également à cette alliance le nom de « coalition lilas » (orange-bleu avec une nuance de rouge).

À la suite de l’échec des négociations gouvernementales sur le volet institutionnel, il présente sa démission au roi Albert II le[7]. Le, un communiqué du palais royal annonce que le Roi refuse cette démission et que trois émissaires royaux (Raymond Langendries,François-Xavier de Donnea etKarl-Heinz Lambertz) sont désignés pour « examiner de quelle manière des garanties peuvent être offertes pour entamer d’une manière crédible un dialogue institutionnel[8] ». Le, il présente la démission de son gouvernement à la suite de l'affaire Fortis. Le, Yves Leterme laisse la main augouvernement Van Rompuy.

Chef de la diplomatie

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Il fait finalement son retour au gouvernement le, lorsqu’il est choisi comme nouveau ministre des Affaires étrangères deBelgique, afin de remplacer le libéral néerlandophoneKarel De Gucht, promu à laCommission européenne du fait de l’élection du libéral francophoneLouis Michel auParlement européen.

Le second gouvernement Leterme

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Articles détaillés :GouvernementLetermeII,Élections législatives fédérales belges de 2010 etCrise politique belge de 2010-2011.

À la suite de l’élection d’Herman Van Rompuy au poste deprésident du Conseil européen, Yves Leterme redevient Premier ministre le et forme legouvernementLetermeII.

Il présente la démission de son gouvernement le après que les Libéraux de l’Open VLD, parti de sa coalition, ont décidé de quitter le gouvernement, à la suite des difficiles négociations relatives à un règlement deBruxelles-Hal-Vilvorde. Après un weekend de tentatives de rétablissement de la confiance entre les communautés, le roi accepte la démission le. Le gouvernement reste néanmoins en fonction commegouvernement d’affaires courantes jusqu’à la nomination de son successeur.

À la suite des élections législatives anticipées de 2010, la Belgique se trouve à nouveau plongée dans une crise politique et dans l'impossibilité de former un nouveau gouvernement. Yves Leterme demeure en fonction pour gérer les affaires courantes durant plus d'un an : ce n'est que le qu'il passe les pouvoirs à son successeurElio Di Rupo, ce dernier étant enfin parvenu à former le nouveau gouvernement.

Depuis 2011

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En, il rejoint à titre bénévole un comité d'experts sur le développement durable au sein du groupeVolkswagen[9].

Controverses

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Le, lors d’une interview au quotidien françaisLibération, il déclare, à propos desfrancophones vivant dans lescommunes à facilités, qu’ils « ne sont pas en état intellectuel d’apprendre le néerlandais, d’où la prolongation de ce statut d’exception »[10].

Le président duParti socialiste,Elio Di Rupo, estime que ces propos sont insultants pour les francophones de la périphérie bruxelloise et doivent probablement découler soit d’une erreur de traduction, soit d’une mauvaise utilisation de la langue française[11].Isabelle Durant, secrétaire fédérale du partiEcolo, estime qu’Yves Leterme« ne se distingue plus guère duVlaams Belang[11] ». Plusieurs hommes politiques bruxellois néerlandophones s'insurgent contre ces déclarations, dontPascal Smet (ministre dusp.a),Guy Vanhengel (ministreVLD) et égalementGeorges De Smul etLieve Lippens (du CD&V comme Yves Leterme)[12]. Les éditorialistes de la presse francophone marquent également leur désapprobation alors que ceux de la presse néerlandophone se montrent, en général, moins indignés, certains qualifiant l’interview d’ironique[13].

Le, en réponse aux critiques des responsables francophones, Yves Leterme dit dans la presse néerlandophone[14] :

« Les personnalités politiques francophones qui ne connaissent pas le néerlandais mais qui défendent un discours pro-Belgique sont absolument peu crédibles. »

Marianne Leterme, sa cousine, tête de liste Ecolo à Mouscron, affirme qu’Yves Leterme ne pense pas vraiment ce qu’il dit des francophones, qu’il n’est pas séparatiste et n’a pas réellement des idées si radicales[15].

Le, alors occupé à essayer de former un gouvernement, il entonneLa Marseillaise, hymne national français, lorsqu’un journaliste de laRTBF lui demande de chanterLa Brabançonne[16],[17], suscitant de nombreuses réactions dans la classe politique.

Le, dans un entretien accordé aux quotidiensHet Belang van Limburg etGazet van Antwerpen, Yves Leterme compare laRTBF à laRadio Télévision Libre des Mille Collines[18], radioayant incité auGénocide au Rwanda entre1993 et1994, l’accusant par ailleurs d’être la « chaîne de propagande deJoëlle Milquet[19] ».

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. « Liste des Secrétaires généraux et Secrétaires généraux adjoints de l'OCDE depuis 1961 », surOCDE(consulté le)
  2. « Secretary-General | International IDEA »[archive du], surwww.idea.int(consulté le)
  3. (nl) « INTERVIEW. Yves Leterme na de crisis over Brussel-Halle-Vilvoorde »,De Standaard,‎(lire en ligne).
  4. Composition de la Chambre le 28 juin 2007, document émanant de la Chambre des représentants[PDF].
  5. Site officiel des élections législatives de 2007.
  6. « Yves Leterme jette l’éponge »,Le Soir,‎(lire en ligne).
  7. « Leterme présente sa démission au Roi »,Le Soir,‎(lire en ligne).
  8. « Leterme déjà relancé par le Roi »,Le Soir,‎(lire en ligne).
  9. « Une ex-commissaire européenne chargée du climat au chevet de Volkswagen »,liberation.fr,‎(lire en ligne).
  10. « Propos polémiques de Leterme »,liberation.fr,‎(lire en ligne). .
  11. a etb« Leterme se lâche dansLibération »,Le Soir,‎(lire en ligne).
  12. Bruxellois flamands pas d’accord.
  13. « La presse francophone outrée, pas la flamande »,Le Soir,‎(lire en ligne).
  14. Leterme rétorque.
  15. Yves Leterme ne pense pas vraiment ce qu’il dit par rapport aux francophones, RTL.be.
  16. « Leterme confond Brabançonne et Marseillaise »,Le Soir,‎(lire en ligne).
  17. (nl) « Leterme kop van Jut in RTBF-journaal »,Het Nieuwsblad,‎ 22 juillet 2007}(lire en ligne).
  18. « Savez-vous comment on appelle aussi la RTBF ? Radio Mille Collines », voirGazet van Antwerpen : « Leterme had in de Nederlandstalige media de openbare omroep RTBF vergeleken met Radio Mille Collines. » (Leterme a comparé dans les médias néerlandophones le groupe de radio-télévision public RTBF avec Radio Mille Collines).
  19. « Leterme charge la RTBF »,Le Soir,‎(lire en ligne).
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