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| Yves Bouthillier | |
Yves Bouthillier lors de son procès, le. | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Maire deSaint-Martin-de-Ré | |
| – (14 ans) | |
| Procureur général près la Cour des comptes (Vichy) | |
| – | |
| Ministre des Finances, ministre secrétaire d'État à l'Économie nationale et aux Finances (à partir du) | |
| – (1 an, 9 mois et 8 jours) | |
| Chef de l'État | Philippe Pétain |
| Gouvernement | Laval V Flandin II Darlan |
| Successeur | Pierre Cathala |
| Ministre des Finances et du Commerce | |
| – (24 jours) | |
| Président | Albert Lebrun |
| Gouvernement | Pétain |
| Ministre des Finances | |
| – (11 jours) | |
| Président | Albert Lebrun |
| Gouvernement | Reynaud |
| Prédécesseur | Lucien Lamoureux |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Yves Marie Bouthillier |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Saint-Martin-de-Ré (France) |
| Date de décès | (à 75 ans) |
| Lieu de décès | Boulogne-Billancourt (France) |
| Nationalité | Française |
| Diplômé de | École centrale de Paris |
| Ministres des Finances | |
| modifier | |
Yves Bouthillier, né le àSaint-Martin-de-Ré (Charente-Inférieure) et mort le àBoulogne-Billancourt[1], est unhaut fonctionnaire ethomme politiquefrançais conservateur.
Fils de Louis Bouthillier, négociant-armateur, et de Mathilde Bouju, Yves Bouthillier fait ses études secondaires au collège Fénelon deLa Rochelle[2]. De 1919 à 1921, il est étudiant à l’École centrale de Paris dont il sort diplômé en 1922[2]. Le, il épouse Germaine Bouju[2]. En 1925, il obtient salicence en droit à la Faculté de Paris[2]. En 1927, il devientinspecteur des Finances[2].

Attaché aux cabinets des ministres des Finances et du Budget de 1930 à 1932, Bouthillier devient directeur du contrôle des administrations financières et des dépenses engagées en 1932[2]. De 1933 à 1934, il est chef de cabinet du ministre des Finances ; en 1935, il est directeur du Budget et du contrôle financier, poste dont il est écarté en juin 1936 du fait de son opposition au Front populaire[3]. Il est alors relégué de 1936 à 1938 au poste de directeur des finances de la ville deParis et du département de laSeine[2].
De 1938 à 1940, il est secrétaire général du ministère des Finances sous l'autorité dePaul Reynaud[4].
Yves Bouthillier devient ministre des Finances et du Commerce le dans lecabinet Paul Reynaud[5]. Fervent partisan[6] de la signature de l'armistice[7], avec lemaréchal Pétain, legénéral Weygand,Paul Baudouin et les amis d'Hélène de Portes, l'influente maîtresse de Reynaud, constituant le« clan des mous » opposés aux partisans de la conduite de la lutte armée (le clan des « jusqu’au-boutistes »), telsGeorges Mandel et legénéral de Gaulle[8], il lâche le président du Conseil[9],[10] lors duConseil des ministres du 16 juin 1940.
Bouthillier ayant fait partie de ceux qui ont aidé Pétain contre Reynaud[11], le maréchal le choisit comme ministre de l'Économie nationale et des Finances dans songouvernement. En, il est de ceux, avec Paul Baudouin, qui préconisent de mettre« la République en sommeil » et d'avoir un gouvernement dirigé par de« grands commis »[12].

Bouthillier conserve son portefeuille de ministre des Finances dans les gouvernementsLaval,Flandin etDarlan. Il est donc ministre de Pétain du au.
Qualifié par des historiens commeJean-Pierre Azéma etOlivier Wieviorka de« réactionnaire marqué par une culturemaurrassienne », il fait partie, dès le début durégime de Vichy, des proches du maréchal Pétain, telsRaphaël Alibert,Pierre Caziot ouHenry du Moulin de Labarthète qui mettent en œuvre les mesures les plus importantes de laRévolution nationale[13].
Tout en ayant une forte aversion pourPierre Laval et le considérant comme malhonnête[14], il appuie sa politique qui consiste à faire, depuis, des avances aux Allemands, dans les domaines géographiques, économiques et militaires afin d'établir une« coopération franco-allemande » dans le but de réduire les contraintes de l'armistice (ligne de démarcation, réduction des frais d'occupation, libération des prisonniers de guerre, retour du gouvernement à Paris) et d'« entraîner le peuple français aux côtés de l'Allemagne »[15]. Ainsi, lors d'un déplacement dans la capitale, en septembre, Bouthillier demande aux autorités d'occupation de fournir des contrats de guerre pour l'industrie française, même enzone libre, plutôt que de pratiquer le pillage, afin de favoriser la reprise économique et de résorber le chômage[15],[16]. Toutes ces démarches ne donnent pratiquement aucun des résultats escomptés[15].
Lors duremaniement ministériel initié par Pétain, en, Bouthillier est satisfait du départ des anciens parlementaires et de leur remplacement par des « techniciens » car il a toujours souhaité un État dirigé par des hauts fonctionnaires[16].

Comme membre du gouvernement, il est au nombre des signataires deslois sur le statut des Juifs d' et de[13],[17].
Adversaire déterminé des groupes de pression, il est l'instigateur des lois contre les trusts du et des lois contre lessociétés anonymes, votées les (cette loi limite le cumul à deux postes à la direction d'entreprises et augmente les responsabilités personnelles des dirigeants sociaux, en particulier en cas de faillite)[18] et, créant la fonction deprésident-directeur général, ainsi que des trois décrets de dissolution des centrales syndicales et patronales[6].
La veille de l'entrevue de Montoire du, entre Pétain etHitler, il déplore le manque de volonté de collaborer duTroisième Reich, compte tenu des difficultés devant lesquelles se trouve le gouvernement vis-à-vis des besoins vitaux de la population[19]. À la suite de l'entrevue, il accompagne Laval à Paris, le29 octobre, avec le généralHuntziger, pour essayer de négocier des avantages de la politique decollaboration résultant de Montoire, politique qui est annoncée officiellement par Pétain dans son discours[20] du[21]. Le lendemain de ce discours, les trois ministres français réussissent néanmoins à faire progresser la négociation dans le sens d'une collaboration renforcée avec l'Allemagne[22]. Mais les Allemands reviennent aussitôt sur cette politique en pratiquant des mesures d'expulsion de 70 000 Lorrains vers lazone libre, plutôt que de libérer des prisonniers de guerre comme le souhaitaient les Français[22].
Il est contraint par Laval de céder l'or belge aux Allemands[23],[6]. À la suite de l'exigence deRibbentrop, le, Laval lui donne l'ordre de faire transférer à Bruxelles, aux autorités d'occupation, 200 tonnes d'or de la Banque de France, représentant l'équivalent des quantités confiées par la Belgique enjuin 1940 et mises en lieu sûr enAOF[24].
Craignant de perdre son ministère, il participe à l'éviction de Laval, auquel il est de plus en plus opposé, le[25],[26],[27] ; à la suite de quoi, comme tous les officiels de Vichy et la plupart des fonctionnaires, il se voit interdit de se rendre en zone occupée par les Allemands et refoulé en gare deMoulins, alors qu'il se rendait à Paris pour négocier la taxe d'occupation[28]. Il rétablit le paiement des 400 millions de francs d'indemnité quotidienne, versés comme frais d'occupation à l'Armée allemande, qu'il avait suspendu le6 décembre[29]. En, il déclare àOtto Abetz déplorer ces événements et souhaiter une meilleure coopération avec l'Allemagne[30],[31]. Selon l'historienRobert Paxton, contrairement à ce qui a été prétendu après-guerre, par, entre autres, Yves Bouthillier[30] etMarcel Peyrouton, l'éviction de Laval en n'avait pas pour but de« renverser la vapeur après Montoire »[32] mais les raisons seraient plutôt à chercher dans la rivalité entre Pétain et Laval — affaire de l'installation du gouvernement français à Versailles que Pétain souhaitait, en opposition à Laval et aux Allemands, rôle devenant prépondérant de Laval, soutenu par Abetz, dans la « politique nouvelle » de collaboration —, ainsi qu'un certain nombre de conflits de personnes vis-à-vis des ambitions de Laval qui souhaitait s'emparer du ministère de l'Intérieur[25].

L'arrivée deDarlan à la tête dugouvernement, en, et qui le maintient à son ministère, est conforme aux souhaits de Bouthillier qui pense pouvoir ainsi mieux négocier des questions économiques en « technicien » avec les Allemands[33]. Mais des entretiens qui se déroulent en entre Darlan, quelques ministres et les autorités allemandes à Paris, ne résultent que de maigres concessions, comme la réduction temporaire des frais d'occupation, baissés à 300 millions par jour à compter du 8 mai 1941 (mais remontés à 500 millions après l’invasion de la zone sud)[34], mais payés en devises et en or et avec un contrôle des Allemands installé à laBanque de France[35].
En tant que ministre, les principales préoccupations de Bouthillier consistent à faire face aux exigences de l'occupant allemand, tout en essayant de limiter le fardeau de celles-ci pour l'économie française[2]. Sous son administration, les secteurs économiques ont connu un sort très différencié : les usines travaillant pour le Reich en guerre étaient abondamment servies ; d’autres étaient frappées par la pénurie. Les marchés des valeurs et de la rente sont redevenus haussiers[36].
Bouthillier est aussi l'auteur d'une restructuration des administrations financières de grande ampleur et en particulier du ministère dont il a la charge (loi du)[2]. Il est également à l'origine de la mise en chantier du plan comptable, de la création de l'Ordre des experts-comptables (loi du)[2],[37] et d'une réglementation de la profession bancaire (lois des 13 et, inspirées de l'idéologie corporatiste de Vichy)[2].
Lors duprocès de Riom contre les hommes politiques de laTroisième République (février-avril 1942), il est de ceux qui sont hostiles à ce que celui-ci se déroule selon la justice ordinaire, prônant que lejugement prononcé par le maréchal Pétain est suffisant[38]. Son empressement à faire accuser Paul Reynaud de bellicisme et son opposition à ce que ce procès évoque les moyens de préparer la guerre s'explique par le fait que, comme secrétaire général du ministère des Finances dugouvernement Daladier, il est l'auteur d'un rapport, du24 juillet 1939, qui préconise de faire des économies dans certains domaines de la Défense nationale au détriment d'autres, en particulier en réduisant la durée du travail de60 heures par semaine à40 heures dans certaines industries, afin de garantir les financements à long terme[39]. C'est ainsi, qu'à cette époque, il favorise la Marine plutôt que l'Armée de terre par un accord pris sans en référer au ministre, qui n'est autre que Reynaud[39].
Le retour de Laval comme chef dugouvernement de Vichy, le, entraine le départ de Bouthillier de son poste ministériel[40],[2]. Il est nomméprocureur général près laCour des comptes[2]. Le, par unacte constitutionnel, Pétain le fait figurer sur la liste des huit personnalités auxquelles son pouvoir sera remis en cas d'empêchement, avec l'amiralAuphan, le généralWeygand, Pierre Caous (procureur général près la Cour de cassation),Alfred Porché (vice-président du Conseil d'État), Gilbert Gidel (recteur de l'université de Paris),Léon Noël (ambassadeur de France)[41],[42] etFrançois Charles-Roux qui refuse[42]. Lors de la crise de novembre 1943}, Laval ordonne que Bouthillier etLémery, comme proches conseillers de Pétain, soient éloignés de Vichy[43]. En, il fait partie de la liste de hauts fonctionnaires et hommes politiques dont les Allemands demandent le départ[44].

Yves Bouthillier est arrêté en 1944 par laGestapo et déporté enAllemagne[2] jusqu'en 1945.
Après laLibération et l'arrivée dugénéral de Gaulle au pouvoir, laHaute Cour condamne Yves Bouthillier en 1947 à trois ans de prison[2].
Lors de son procès, Bouthillier, qui avait un assez grand mépris pour les parlementaires et se considérait comme un technicien[45], déclare n'avoir, durant toute sa carrière, jamais fait de politique ni appartenu à aucun parti et n'avoir eu qu'un rôle« purement administratif »[46]. Cependant, il faisait partie des hauts fonctionnaires loin d'être politiquement neutres, qui, du temps de laTroisième République, contrôlaient les plus grands ministères, comme nombre de ses collègues ayant occupé des postes de la plus haute importance sous Vichy et issus des grands corps de l'État[46]. Il ne formulera aucunmea culpa et regrettera que du conflit n’ait pu émerger une Europe nouvelle : dans son autobiographie, il considère, concernant l’opérationMenace de Dakar, que l’Angleterre a fait preuve d’un « égoïsme aveugle » et d’un « fanatisme implacable » en poursuivant la guerre[15].
Par la suite, Bouthillier est administrateur de sociétés, dont la Banque commerciale de Paris (1951), et président de la Compagnie charentaise des transports maritimes àLa Flotte-en-Ré (Charente-Maritime)[2].
Il est maire deSaint-Martin-de-Ré, sa ville natale, de 1958 à 1972[2].
Dans son ouvrage intituléLe Drame de Vichy, il a défendu, en 1953, lerégime de Vichy et lemaréchal Pétain :
« [...] L'action ne consiste pas à créer un idéal, mais à réaliser une œuvre. La place que choisit le Maréchal était noble et périlleuse, sa tâche l'exposait à un malheur sans compensation. C'est que s'il n'y a qu'une terre de France, il y a deux peuples français. Le paysan de l'Artois ignorait qu'une tradition, la tradition jacobine, unit le nationalisme et la gloire militaire d'un côté, la volonté de fonder une société sans structures naturelles de l'autre. L'explosion qui le brisa en 1945 s'explique ainsi. Les abstractions sont sans pitié. La lente agonie du Maréchal dura six années. Il pardonna, oublia et, du fond du cœur, accepta l'épreuve injuste. »
Pour l'historienRobert Paxton,« le plaidoyer » rédigé après la guerre par Bouthillier en faveur de la politique menée par Vichy dès l'été 1940 — assurer la présence des services de l'État et« répondre aux besoins les plus criants d'un peuple malheureux » —, est démenti par ses déclarations faites à l'ambassadeurAbetz, lors de leur première rencontre, enseptembre 1940, où il lui parle de l'instauration d'un« ordre économique et social nouveau »[47]. En effet, parmi les pays européens occupés, la France est la seule« à ne pas se contenter de s'administrer, elle fait une révolution intérieure de ses institutions et de ses valeurs morales[47]. »
Les archives du cabinet d'Yves Bouthillier sont conservées dans le fondsPaul Reynaud auxArchives nationales sous la cote74 AP 5 (voir lasalle des inventaires virtuelle des AN.
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Gouvernement Reynaud (22 mars 1940 - 16 juin 1940) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous la présidence d’Albert Lebrun | |||||
| Ministre d'État, vice-président du Conseil | Paul Reynaud Président du Conseil | ||||
| Ministre d'État | |||||
| Défense nationale et Guerre | Édouard Daladier | ||||
| Affaires étrangères | |||||
| Intérieur | |||||
| Armements | Raoul Dautry | ||||
| Finances | |||||
| Travail | Charles Pomaret | ||||
| Justice | Albert Sérol | ||||
| Marine | César Campinchi | ||||
| Marine marchande | Alphonse Rio | ||||
| Air | Laurent Eynac | ||||
| Éducation nationale | |||||
| Anciens combattants etPensions | Albert Rivière | ||||
| Agriculture | Paul Thellier | ||||
| Ravitaillement | Henri Queuille | ||||
| Colonies | |||||
| Travaux publics | |||||
| Santé publique | |||||
| Postes, Télégraphe, Téléphone et Transmissions | Alfred Jules-Julien | ||||
| Information | |||||
| Commerce et Industrie | |||||
| Blocus | Georges Monnet | ||||
| |||||
| (← DALADIER V) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (PÉTAIN →) | |||||
Gouvernement Pétain(16 juin - 10 juillet 1940) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous la présidence deAlbert Lebrun | |||||
| Ministre d'État, vice-président du Conseil | Camille Chautemps | Philippe Pétain Président du Conseil | |||
| Ministre d'État | |||||
| Justice | Charles Frémicourt | ||||
| Défense nationale | Maxime Weygand | ||||
| Guerre | Louis Colson | ||||
| Marine marchande et militaire | François Darlan | ||||
| Air | Bertrand Pujo | ||||
| Affaires étrangères | Paul Baudouin | ||||
| Intérieur | |||||
| Finances etCommerce | Yves Bouthillier | ||||
| Colonies | Albert Rivière | ||||
| Éducation nationale | Albert Rivaud | ||||
| Travaux publics etInformation | Ludovic-Oscar Frossard | ||||
| Agriculture et Ravitaillement | Albert Chichery | ||||
| Travail etSanté publique | |||||
| Anciens combattants et Famille française | Jean Ybarnégaray | ||||
| Transmissions | André Février | ||||
| |||||
| (← REYNAUD) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (LAVAL V →) | |||||
Gouvernement Laval V(16 juillet - 13 décembre 1940) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous la présidence du chef de l'ÉtatPhilippe Pétain | |||||
| Justice | Raphaël Alibert | Pierre Laval Vice-président du Conseil | |||
| Finances | Yves Bouthillier | ||||
| Affaires étrangères | Paul Baudouin | ||||
| Ravitaillement etAgriculture | Pierre Caziot | ||||
| Production industrielle etTravail | René Belin | ||||
| Défense nationale | |||||
| Intérieur | |||||
| Instruction publique et Beaux-Arts | Émile Mireaux | ||||
| |||||
| (← PÉTAIN) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (FLANDIN II →) | |||||
Gouvernement Flandin II(14 décembre 1940 - 9 février 1941) | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Sous la présidence du chef de l'ÉtatPhilippe Pétain | |||||
| Affaires étrangères | Pierre-Étienne Flandin | Pierre-Étienne Flandin Vice-président du Conseil | |||
| Justice | Raphaël Alibert | ||||
| Finances | Yves Bouthillier | ||||
| Présidence du Conseil | Paul Baudouin | ||||
| Agriculture | Pierre Caziot | ||||
| Production industrielle etTravail | René Belin | ||||
| Défense nationale | Charles Huntziger | ||||
| Intérieur | Marcel Peyrouton | ||||
| Marine | François Darlan | ||||
| Éducation | Jacques Chevalier | ||||
| |||||
| (← Laval V) Gouvernement précédent •••• Gouvernement suivant (DARLAN →) | |||||
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